mardi 22 avril 2014 - par Pelletier Jean

Jean-Louis Farvacque : de la physique à la littérature

Après des études au lycée Henri Wallon à Valenciennes de 1956 à 1963, il entreprend des études de physique qui le mènent au doctorat de troisième cycle en 1972 puis, en 1977, à une thèse d’état, soutenue devant l’Université Lille : « Influence des dislocations sur la conductivité du tellure ». Il consacre son activité de recherche à l’étude des propriétés des défauts dans les semi-conducteurs. Il a été directeur du « Laboratoire de Structure et Propriété de l’Etat Solide », Université de Lille –CNRS de 1990 à 2000 et il a assuré la direction de nombreuses thèses d’étudiants.

Parallèlement dans le cadre de son activité d’enseignement, il se passionne pour l’évolution des concepts de la physique occidentale qui aboutit aujourd’hui à la relativité générale et à la mécanique quantique.

Aujourd’hui, professeur émérite, il entreprend une nouvelle carrière d’auteur. Il le fait dans le prolongement de son travail de chercheur, là où les astrophysiciens essayent de comprendre d’où l’on vient et où on va.

Musicien amateur et brillant, il s’est consacré toute sa vie au piano, lequel accompagne sa recherche d’une certaine vérité. Généreux, ouvert au monde, il sait aussi bien manier les concepts scientifiques les plus complexes qu’une réflexion sur l’origine du monde et de la matière. Amateur d’art, il collectionne les œuvres artistes plasticiens contemporains. Il vit à Villeneuve d’Ascq, dans ce Nord dont il revendique avec fierté ses racines familiales.

Il vient de publier aux éditions Edilivre (http://www.edilivre.com/) Et l’Homme créa dieu. Ce roman qu’il qualifie de scientifiquement iconoclaste raconte les pérégrinations d’un physicien et de son étudiante qui découvrent non seulement le moyen de fabriquer des composants électroniques capables de résister aux radiations, donc au guerres nucléaires, mais aussi une technique expérimentale qui permet d’approfondir les connaissances sur la naissance et le devenir du cosmos, et pourquoi pas de s’en assurer la maitrise.

Ces travaux de recherche attirent aussi bien l’intérêt de l’espionnage industriel que celui d’une secte à la poursuite de l’existence de dieu. Ils devront affronter les pièges impitoyables de leurs poursuivants, et vivre des expériences au delà du réel.

Cette écriture, qui fait aussi bien appel à la réalité et à l’expérimentation du réel, que Jean-Louis Farvaque maitrise parfaitement, qu’à un imaginaire littéraire pourvu d’une certaine forme de philosophie, s’écoule naturellement, avec talent et originalité.

Il rejoint ainsi d’autres auteurs qui ont fait de la science leur champ d’investigation littéraire, comme Patrick Maurel, directeur de recherche à l’Inserm avec « La voix des autres » aux éditions de l’Harmattan. Ou encore de Denis Guedj, mathématicien à l’Université Paris VIII avec Le théorème du perroquet, éditions Pocket Point.

Pour la physique, n’oublions pas Colin Bruce, physicien avec « L’étrange affaire du chat de Mme Hudson et autres nouvelles policières résolues grâce aux progrès de la physique, éditions Flammarion

Bibliographie de Jean-Louis Farvaque :

Initiation à la théorie quantique des solides, éditions-ellipses, 2009

L’évolution des concepts de la physique de Newton à nos jours, éditions-ellipses, 2012

Physique des systèmes complexes, Editions-ellipses, 2013

 




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