jeudi 15 novembre 2007 - par jamesdu75

Jéricho : un coup de pied dans les séries américaines

Les séries américaines ont la pêche depuis quelques années. Après des années 90 assez moroses, les bonnes séries sont revenues sur la petite lucarne. Mais ça, c’est souvent de la poudre aux yeux.

Dans les années 60 je n’étais pas né, mais une superbe invention appelée la rediffusion m’a fait connaître pas mal de séries américaines.

La Quatrième dimension, Le Saint, Amicalement vôtre, Happy Days, La Petite Maison dans la prairie, Les Envahisseurs, Mac Gyvere, K2000, Supercopter ou L’Enfer du devoir pour aller dans l’ordre chronologique. Autant de séries qui se sont étalées sur presque trente ans. Bon, pour certaines c’est vrai qu’on aurait pu s’en passer - j’avoue avoir eu réticence a écrire La Petite Maison dans la prairie. Quoi qu’il en soit, ces séries sont encore diffusées à la télé de nos jours, ce qui prouve qu’il y a un public pour des séries qui ont, pour certaines, mal vieilli, mais qui ont un certain charme. On peut dire aussi que certaines comme La Quatrième dimension se sont bonifiées avec le temps. Regarder L’Homme de Picardie est aussi dur qu’Hélène et les Garçons. Donc, comme toutes les personnes de mon âge, je me suis gavé de séries américaines. Dont certaines me font honte avec le recul (oui je me suis amusé en regardant Sherif fais moi peur, je l’avoue). Mais bon après les années 80 il n’y a plus eu autant de séries intéressantes. Les vraiment bonnes se compteront sur les doigts de la main : X-files, Buffy et les Vampires, Ally Mc Beal, Code Quantum (qui a extrêmement vieilli avec le temps) ou Urgences. La liste ne pourra être aussi complète que celle des autres décennies. La raison est simple, le changement : voir le méchant communiste s’en prendre au gentil Américain ne fait plus recette (Agence Acapulco). Donc la plupart des séries d’action sont au final passées à la trappe de l’oubli, pour ne laisser que les séries fantastiques ou comiques. L’industrie américaine a mis près de dix ans à trouver ce filon et s’est engouffrée dans la branche. C’est HBO qui a ouvert le bal avec la mini-série de Speilberg et Tom Hanks Band of Brothers, une sorte de suite d’Il faut sauver le soldat Ryan, Les Sopranos ou Oz. Même si j’ai parlé de décennie, il faut bien l’avouer, c’est après les événements du 11 Septembre que tout s’est accéléré, même pour les producteurs les plus frileux. La violence, la vraie, était devant les écrans, et la peur de l’ennemi n’était plus de l’autre côté du Pacifique mais dans son quartier, voire chez son voisin. La violence est tout simplement humaine.

Un nombre de séries assez dures en est ressorti, toutes ayant un point commun : la réalité. Ou du moins être assez proches de la réalité des spectateurs. Fini le héros, juste un Américain assez costaud, certes, mais un homme de tous les jours. Des séries comme Six pieds sous terre (avant le 11 Septembre), Dead Wood (racontant la vraie histoire des pionniers loin de La Petite Maison dans la prairie), The Shield, Dr House ont toutes un point commun, faire du réalisme. D’autres fantastiques, comme Lost ou Heroes, font la part belle au réalisme. Mais pour presque toutes, un gros problème intervient, c’est la profondeur, la vraie. En prenant The Shield et en omettant sont côté dur, on est ni plus ni moins dans un Starsky et Hutch. De plus des séries comme Lost ou 24H se clonent de saison en saison en prenant le spectateur pour une vache à lait. Lost a sa fin programmée en 2012 aux dernières nouvelles. Si on regarde de plus près entre toute les saisons, il n’y a rien de vraiment fort à se mettre sous la dent. Une série comme 24H devient risible tellement le filon s’épuise et on retombe dans les grands méchants ennemis des USA (l’Iran par exemple). Pour toutes ces séries, si le pitch de départ est bon, elles se perdent en confusion et grand-guignolesque pour garder le plus de spectateurs possible au fil des saisons.

Et voilà une série que M6 diffuse en ce moment : Jéricho. Etant à l’étranger, je l’ai vue entièrement.

Pardonnez-moi ce cours sur les séries mais il est assez intéressant pour la suite. Jéricho, une petite ville perdue dans le centre des USA, avec son bar, son maire assez bourru, le magasin du village. Une petite ville simple comme il en existe des milliers dans ce pays, mais voilà : personne ne sait pourquoi, une bombe atomique a explosé dans la grande ville la plus proche, Denver. D’abord affolée, la population va faire face au pire qu’il puisse arriver, faire face a elle-même. Sans dévoiler de plus amples renseignements, la plupart des grandes villes du pays sont touchées. Le long de la première saison (22 épisodes), on suivra les événements de la ville, les habitants qui essaient de vivre tant bien que mal sans ressources externes (électricité, biens comestibles ou pétrole). Parmi eux, le maire et sa famille, une agent du fisc new-yorkaise, une famille noire assez mystérieuse qui s’est installée en ville deux jours avant les événements ou simplement des personnages de passage.

Jéricho est une série prenante si on la suit du début à la fin. Sinon, passez votre chemin, car il faut voir chaque épisode et le bref rappel au début de l’épisode ne donne rien d’intéressant.

Le début de la série n’est pas très passionnant malgré ce qui se passe, quelques événements assez effrayants arrivent sans pour autant motiver le spectateur. Les bons sentiments quackers et la musique country n’arrangent rien. Après le huitième épisode, allez savoir pourquoi, tout change (je n’ai relevé aucun changement de réalisateur ou scénariste). Pour une fois, une série intrigante n’utilise pas des effets spéciaux, des artifices, mais simplement montre une image d’une foule paniquée transmise par une télévision chinoise rediffusée en boucle pour nous effrayer. L’unique explosion atomique visible est vécue depuis Jéricho à environ 300 kilomètres. A noter aussi, le fait que la série ne soit pas montée à coups de tronçonneuse digne d’un clip MTV, ce qui est rare de nos jours. Tout est calme, des fois brusque, mais assez réel. Comment montrer l’apocalypse de façon réelle ? Très simple : en le vivant de l’intérieur. Vous ne verrez pas un médecin ausculter dans le noir ou faire une prouesse de ce genre, non rien que du réel. Pour se protéger des radiations d’une pluie on lit simplement un manuel datant de la guerre froide, à contre-cœur on s’impose une loi économique proche du système communiste. Le vieux maire bourru fait des erreurs, les personnages principaux font des erreurs. Tout le monde fait des erreurs et cela montre encore la réalité, rien n’est parfait. Les mentalités changent, tout n’est pas noir ou blanc au pays des Redneck. Un personnage intéressant est peut-être celui de la mère de famille (Pamela Reed), qui tente de sauver des valeurs familiales inutiles en ces temps difficiles et se heurte à la réalité - on peut quitter sa femme enceinte, Thanksgiving n’est pas une fête obligatoire ou une famille n’a pas besoin d’être ensemble et de jouer au baseball pour s’unir.

Voilà une des grandes qualités de Jéricho, elle ne se laisse pas dépasser par les bon sentiments américains, au contraire, elle les montre et prouve que ce n’est qu’un artifice face au réel (toujours après le hutième épisode). Très vite, une question se pose : qui a fait exploser les bombes ? Où partent quelques jours plus tard des missiles intercontinentaux (très certainement à tête nucléaire) ? Si la série datait des années 60-70 et 80, les vilains communistes rouges, le couteau entre les dents, seraient facilement désignés coupables. Dans les années 90, une possibilité d’un Irakien voire d’un nostalgique communiste. Dans les années 2000 et il y a encore deux ans, la cible aurait été sans conteste Al Qaida voire l’Iran. Mais maintenant, plusieurs cibles sont données : toujours Al Qaida et l’Iran, mais aussi la Corée du Nord, la Chine, l’Amérique du Sud et peut-être un Américain. Un mot qui fait peur, un méchant Américain blanc et catholique pourrait faire exploser le système. Comme dans le passé, des Américains blancs et catholiques ont tué des présidents. Ici, un voisin faisant un barbecue pourrait être un terroriste notoire, la peur habituelle de l’étranger n’est plus, c’est la peur du voisin.

Une autre question se pose aussi : comment survivre sans contacts extérieurs, sans gouvernement, en repartant à zéro ?

Jéricho, une série assez forte, qui ne restera pas (je pense) dans les annales par apport à un Lost ou 24H, car tout simplement à l’image de la regrettée série Dead Like Me. Elle montre le côté sombre des gens, on se bat pour un morceau de pain, pour de l’essence. Pour des matières que l’on trouve d’habitude au magasin du coin. D’autres questions sont posées dans la série, l’immigration massive des étrangers sur son territoire déjà pauvre, la guerre en Irak et ses implications sur le monde, l’utilité des valeurs familiales américaines. Le respect des droits de l’Homme est-il nécessaire quand on est en plein chaos ? Tout cela fait de Jéricho, malgré beaucoup de défauts et surtout un début proche d’un épisode de Dawson, une excellente série. D’après plusieurs de mes amis qui l’ont vue en France, le doublage est calamiteux : donc à voir absolument en VO.

Aux USA, la série a presque fait un flop. Une seconde saison de sept épisodes est en préparation : pourra-t-elle survivre face à des mastodontes comme Lost, Heroes ou bien d’autres ? Affaire à suivre. Espérons simplement qu’elle se termine, non pas sous le coup de la loi de l’audimat, mais simplement parce que toute histoire a une fin. En France, son audience est bonne, malgré des concurents de poids.

Jéricho est diffusée sur M6 tout les samedis à partir de 20h50.

J’ai délibérément omis les séries animées américaines (Les Simpsons, South Park, Daria) sinon, il aurait fallu inclure aussi les séries japonaises.

La bande-annonce :



25 réactions


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 15 novembre 2007 10:47

    Vendre une série que l’on a arrété faute d’audience.

    C’est faire comme les Inrock, qui nous vendent JL Murat, comme un grand chanteur, qui n’arrive pas à vendre plus de 5000 albums.


    • Guiom Guiom 15 novembre 2007 12:19

      Oui, je croyais que la série avait été prématurément arrêtée mais ça n’a pas l’air si sûr que ça d’après l’auteur.

      J’ai pas supporté le début de la série, trop de morale consensuelle et conservatrice à mon goût, et pourtant je suis bon public. Je me suis arrêté aux environs de l’épisode 6 (moi ausis j’étais à l’étranger). Si ça devient intéressant à l’épisode 8, je vais peut-être faire un effort...

      À noter que le « blanc catholique » aux États-Unis n’est pas forcément bien vu par tout le monde : il est de bon ton d’être protestant, et les catholiques sont très majoritairement issus de l’immigration des pays du Sud des US. Donc qu’il fasse partie des ennemis potentiels, c’est intéressant. Pas forcément volontaire, hein, mais c’est de notoriété publique que les évangélistes américains sont très forts en propagande, contre l’islam et le catholicisme notamment.

      Enfin, il y a personne chez Agoravox qui véfirie l’orthographe ? Pour un article aussi long, c’est très pénible à lire... Malgré son intérêt comme témoignage.


    • jamesdu75 jamesdu75 15 novembre 2007 15:50

      Je m’excuse pour l’orthographe (comme tout les articles que j’ecrit d’ailleurs).

      Sinn vous avez parfaitement raison, j’ai écrit un blanc catholique au lieu de protestant. C’est une erreur lié a mon côté européen. Même si quand même un musulman fait relativement plus peur à un américain du fin fond du pays qu’un catholique ?


    • haddock 15 novembre 2007 20:41

      lortograf c ’est pas gav , l’important c ’est le contenu , fot bien le tenir et ça va .


  • jakback jakback 15 novembre 2007 10:56

    Curieusement une des meilleures The Wire n’a pas trouvé son public en France, peut être que sa diffusion sur Jimmy et non pas sur Canal est une partie de l’explication


  • seigneur_canard seigneur_canard 15 novembre 2007 11:07

    Bon, jusqu’ici, je n’ai vu que les six premiers épisodes diffusés sur M6. C’est vrai que ça a l’air d’être relativement réaliste. L’intrigue semble complexe, les personnages relativement travaillés. Par contre, il y a un coté mielleux assez insupportable. Bon, d’après vous ça change à partir du huitième épisode, ouf ! Malgré cela, c’est assez prenant, voir même « stressant » comme série. Le fait de placer le centre de gravité, non pas comme dans 90% des film catastrophes dans le bureau ovale ou au coté de militaires héroïques, mais de dans un bled de ploucs rend les choses étrangement familières. On peut facilement s’identifier à ces « braves gens » coupés du monde, sans courant électrique, sans téléphone, sans information fiable etc... On en sait pas plus qu’eux.

    Cela fait un peu penser à l’immédiat après guerre narré dans le livre « the postman » (pas le nanare avec kosner). Un monde au bord du précipice, mais qui peut se relever si on prend immédiatement de bonnes décisions à l’échelle locale.

    Bref On verra ce que va donner la suite. Normalement la série devrait avoir une fin, suite à la pression des fans américains.


  • Martin Mystère 15 novembre 2007 13:05

    Comme tout le monde, j’ai tenté de regarder la série et ait laissé tomber vers les épisodes 5-6. C’est dommage, le fond de la série était attirant, limite irrévérencieux, mais la forme sans consistance et mièvre au possible (le maire qui fait son discours vers le début de la série est un monument de guimauve grand public).

    Que ça change à l’épisode 8 est une bonne chose, mais j’ai désormais fait une croix dessus, j’ai vraiment trop eu l’impression de perdre mon temps. Dommage.


  • kirinyaga 15 novembre 2007 13:36

    Bis repetita placent, comme dirait le roi d’Orcanie : j’ai moi aussi trouver ça bourré de clichés fatiguant sur les premiers épisodes. J’ai continué parce que bon, les séries SF se bousculent pas au portillon et puis un post-apo bien classique, à la malevil ou ravages, ça mérite un effort.

    Alors c’est vrai qu’après ça s’améliore, mais ce n’est pas celle-là que j’aurais choisi de promouvoir ici, parce que c’est quand même loin d’être la meilleur. Y compris sur la profondeur où je ne suis pas du tout d’accord avec l’auteur dans sa comparaison avec les autres séries.

    Pour finir, en matière de réalisme, aucun doute et comme jackback un peu plus haut, la meilleure c’est The Wire (« Sur écoute » en français). Voilà une série absolument magnifique (et d’une acidité impensable en France), peu connue, et qui mérite d’être promue.


  • lolo 15 novembre 2007 16:50

    j ai trouvé cette série à pleurer

    l histoire se traine en longueur, ca pleure dans tout les episodes, et la bonne morale, ca va cinq minutes. (ca a été diffusé sur ABC ou NBC, donc medias grand public, ceci explique sans doute cela)

    dommage, l idée de départ était intéressante.

    vous voulez une bonne série (au hasard) : The Wire, OZ, The corner, Dexter, Dirt, daybreak (dont la diffusion a ete stoppée au bout de 6 épisodes, mais la série est tres bien et est dispo en entier sur le net), weeds....

    Oubliez ce Jericho


  • Krokodilo Krokodilo 15 novembre 2007 17:02

    Je vous trouve bien sévère avec « La petite maison dans la prairie » que vous devez mal connaître. Elle est beaucoup plus subtile que son image un peu nunuche et familiale, variée, drôle ou dramatique, bien vue psychologiquement, c’est d’une richesse rarement égalée dans les séries. Et elle mérite largement son succès et ses nombreuses rediffusions.

    Les thèmes abordés sont trop nombreux pour être cités, même si on y voit pas de grandes batailles, des thèmes peu « familiaux » comme le fanatisme religieux (de chez eux), l’inceste, les mauvais traitements dans les réserves indiennes, l’angoisse existentielle, sont abordés.

    Je n’ai pas trop suivi « jericho », ça ne m’a pas paru renversant.


  • Romain 15 novembre 2007 17:36

    J’ai beaucoup aimé la série. Vous avez bien résumé ma pensée. Ils vont essayer de trouver un créneau pour passer les 7 derniers episodes de la saison 2 l’année prochaine d’aprés un communiqué de la chaine US. J’espere que ca finira pas comme dead like me, un autre série excellente mais qui n’a pas trouvé assez d’audimat.

    Par contre parler de SF sans citer Battlestar Galactica je trouve ca dommage. C’est un autre style de SF moins contemporaine mais qui vaut vraiment le coup.


  • Philou017 Philou017 15 novembre 2007 18:22

    Je ne regarde plus la télé, je ne verrais donc pas cette serie. Du reste les séries américaines me parraissent soit articulées autour de la violence et purement manichéennes, soit nunuches et décalées des réalités.

    La mêilleure serie qui ait jamais existé sur les problemes de société est « Le prisonnier ». Sous des abords loufoques et hors du temps, cette serie evoque de facon profonde et pénétrante la mécanique des rapports de l’homme avec la société qui l’entoure et du contrôle que veut imposer celle-ci sur les citoyens. Et en plus parfaitement visionnaire.

    A voir absolument pour ceux qui aiment les séries. Mais Attention , quand on a goûté au meilleur, on a du mal à se satisfaire du tout-venant...

    Je ne suis pas un numéro, je suis une personne !

    Number six


  • tvargentine.com lerma 15 novembre 2007 18:31

    C’est sur qu’entre une serie française nul comme nous les avons actuellement sur les chaines françaises et la qualité des moyens mis en oeuvre dans les series américaines,il n’y a pas photos.

    Jéricho est un ovni,mais avec un scénario bien écrit et des moyens de réalisations qui n’existent pas dans le cerveau des scénaristes français ,qui n’ont que le bon flic,beau,jeune,intelligent et propre sans parler de la femme flic,mannequin de mode,belle aux dents blanches qui roule dans une superbe voiture,qui dispose d’un super appartement.........bref à des années lumières d’une réalité quotidienne,sans parler du décalage avec la société.

    HBO est un modele a suivre que CANAL+ n’a pas su suivre car avec l’argent qu’il on perdu dans le foot (dont le niveau est tres nul) il aurait pu faire de belles choses

    Il semble aussi que la concentration de CANAL+/TPS et TF1 de l’autre vérouille le marché afin de proposer des series non formatées


    • seigneur_canard seigneur_canard 15 novembre 2007 21:37

      Tiens, un commentaire de votre part au quel je souscris, c’est rare. Mais, en effet, les scénaristes de série françaises sont nul a chier. Ou, plus exactement, la pression des chaines les oblige à être nul a chier. Il faut des programmes consensuels qui ne risquent pas de choquer la « ménagère de moins de 50 ans ». Suffisamment lénifiant pour que les pages de pubs glissent tranquillement jusqu’au cerveau de cette dernière. On se retrouve donc depuis 15 ans avec des clones plus ou moins jeune de Navarro ou de Julie Lescaut. Qui grâce à leur mirobolant salaire de flic, peuvent se payer d’immenses appart’ en plein paris et rouler dans le haut de gamme de peugeot ou citroen, tout en coursant des malfrats bien « lisse », à 80 balais, ou en talon aiguille. Rien que du très crédible. Les seuls trucs qu’on réussi pas trop mal, c’est les mini séries dans le style de Kamelot. Cependant, n’oublions pas que les US nous exportent et surtout consomment une quantité incroyable de série ou de feuilletons bien minables.


  • ka 15 novembre 2007 18:34

    Perso je n’ai pas aimé cette série. A vrai dire j’ai essayé de regarder un épisode mais je n’ai pas accroché, j’ai peut-être regardé le mauvais épisode.


  • Josep66 16 novembre 2007 07:48

    Il n’était pas né, duchmoll, en 1960 !

    Alors qu’il ne nous « bassines »pas avec sa critique à la noix.

    Un conseil mon gars : Fiche la télé par la fenêtre ça te rendra moins nunuche.


    • jamesdu75 jamesdu75 17 novembre 2007 16:27

      T’as mangé un ti peu trop de chocapic mon vieux, alors essaye d’être ralaxe.

      PS : Qu’est ce qu’y a de mal a ne pas être née en 60 ????


  • armand armand 17 novembre 2007 10:39

    En fait, les situations s’inversent entre la France et les USA, pour des raisons bassement commerciales d’ailleurs : on a un cinéma d’auteur qui peut détonner et aller à contre-courant, mais la télé doit être consensuelle. Voyez comment on plébiscite les séries lisses comme Julie Lescaut, bourrées de bien-pensance, véritable hymne à l’entre-soi, et une oeuvre déjantée comme ’Police-District’ passe à la trappe. Aux USA le cinéma doit rapporter et les cachets des stars sont tels qu’il faut plaire à tout le monde ou presque, tandis qu’il y a tellement de chaînes de télé et de ’niches’ de spectateurs qu’on peut largement varier les effets.

    Ceci dit, pour moi la grande époque de la série U.S. c’est les sixties, avec ’Star Trek’ (l’original !), toute une série de westerns déjantés (’Mystères de l’Ouest’), sombres et humanistes à la fois (’Branded’, ’Cimarron’), ou comiques (’Bonanza’). Sans oublier, bien sûr, les séries fantastiques comme ’Twilight Zone’ et ’Outer Limits’.


  • karysma 18 novembre 2007 12:10

    Passionnée de séries, je me jette sur cet article en espérant en apprendre davantage sur cet univers passionnant. Et j’avoue que je suis trés déçue car non seulement je n’ai rien appris de nouveau mais en plus Jamesdu75 ne maîtrise pas du tout son sujet.

    En effet, il y pleins d’erreurs, de clichés sur les séries et de préjugés sur la société américaine et surtout il oublie de citer des séries phares de la TVUS.

    Et oui où sont Twin Peaks, les Sopranos, West Wing, Law & Order, les productions Fontana, the Office, Profit, Nip/tuck, Sex & the city... Il faudrait peut-être vous intéresser à des chaînes comme FX et Showtime, en plus des productions HBO.

    Il y a tant de choses à dire sur ce sujet mais ce n’est pas le lieu. Donc cher James78, retournez plutôt à vos ordinateurs et laissez l’analyse des séries aux spécialistes comme Martin Winckler.


    • jamesdu75 jamesdu75 18 novembre 2007 15:36

      Dans un sens j’ai pas fait un article pour expliquer les series américaines. Je l’ai fait uniquement pour faire connaitre jericho à un maximum e personne.

      Je ne donne pas de spoiler ou autre, juste j’explique. Si vous avez pas compris ça, je vous met au defis de faire un article concis, complet et interressant sur l’evolution des serie américaine a travers la deuxiéme partie du 20e siecle.

      De plus auand vous deballez vosseries a part Twin Peaks, les autres sont pas forcement d’un qualité dantesque. J’ai jamais pus supporter Sex & the City tout simplemnt car elle a suit le chemin qu’a ouver Ally MC Beal en parlant de sexe ouvertement et en plus au bout de 3 episodes entendre parler uniquement de masturbation et orgasme ca deviens lourd.

      PS : Comme l’a dit Desproges, la culture c’est comme la confiture, moins on en à plus on l’étale.

      PS (2) : C’est Jamesdu75 et pas 78 smiley


    • ka 18 novembre 2007 16:29

      Quand j’entends certaines personnes dire que telle série est meilleure que telle autre j’ai l’impression d’entendre des mômes dire à d’autres que le chocolat c’est meilleur que les bonbons.


    • karysma 18 novembre 2007 17:14

      PS : Comme l’a dit Desproges, la culture c’est comme la confiture, moins on en à plus on l’étale.

      Je ne vous suivrai pas dans ce genre d’attaques. Car en général, ce genre de citation est utilisée par des gens qui n’ont pas d’arguments et apparemment c’est votre cas. Et oui vous ne devez pas avoir beaucoup de confiture vu la longueur de votre article. Sur ce allez voir des télénovelas, vous aurez moins de choses à écrire, Jamesdu75.


    • armand armand 18 novembre 2007 17:16

      Ben oui, chère ka, les hommes restent au fond des petits garçons...


    • ka 18 novembre 2007 23:10

      Et les femmes ? Des petites filles ?


  • jub2609 18 novembre 2007 20:32

    Merci pour votre article. J’avais abandonné Jericho en début d’année (après 5/6 épisodes) tellement je la trouvais convenue, plein de bons sentiments etc... Je vais, suite à votre article, reprendre mon visionnage.

    Je vous trouve toutefois dur avec les « grosses » séries du moment. Qu’il s’agisse de Lost, DH, Sex&the City, Heroes, The 4400 (série qui se bonifie avec le temps), je suis à chaque épisode toujours plus estomaqué de leur capacité à diffuser un message « profond » au-delà de l’action. Par exemple, je reçois dans Lost un caractère pleinement spirituel (que je retrouve aussi dans Heroes ou les 4400) sur le sens de la vie, individuelle et collective... Sans doute le sujet d’un article d’ailleurs.

    Merci en tout cas.


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