lundi 5 août - par Estelle Floriani

JO : une cérémonie excluante

La dispendieuse cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Paris fut une (presque) parfaite réussite formelle. Bravo ! Mais qu’en est-il du message envoyé urbi et orbi, aux Français et à tous les habitants du monde ? Le superbe théâtre qu’offrait la ville de Paris, chargé de sens, d’histoire et de culture aurait pu inspirer et illustrer l’expression de notre civilisation millénaire, dans un partage fraternel avec tous les peuples de la terre. Il ne fut que le décor, parfois détourné, de la mise en scène d’une idéologie vide. Laquelle ? En résumé : inclusion, tolérance, diversité, nouvelle formulation semble-t-il de liberté, égalité, fraternité. Toutefois, ce soir-là, ne furent ni inclus, ni tolérés, ni admis dans la diversité française : les aristocrates et les chrétiens. Le fait qu’ils soient menacés de disparition, comme les Indiens d’Amazonie et les baleines bleues, aurait dû incliner à la bienveillance. Mais non : haro sur les vaincus !

Ce fut, dans l’ensemble, un très beau spectacle, je ne dirais pas le contraire. Le ballon en feu s’élevant dans le ciel de Paris, la tour Eiffel magnifiée par des effets pyrotechniques impressionnants, la Marseillaise interprétée de façon vibrante par une chanteuse lyrique (dont quelques méchants butors ont cru malin de critiquer la peau noire sur les réseaux sociaux). Je l’ai surtout trouvée belle comme une madone. Mais encore : les émouvants portraits de femmes d’antan balancés doucement par les vagues, Imagine de John Lennon à faire pleurer, soufflé d’une barque glissant sur les flots noirs, quelques notes délicates de Ravel, Mon truc en plume pétillant d’intelligence chorégraphique, et d’autres moments de grâce. Le décor époustouflant des monuments parisiens qui me faisait monter au cœur la grandeur de notre patrimoine : l’Institut de France, la gare d’Orsay, le Louvre, la Conciergerie, le Grand palais, le pont Alexandre III, etc.

Esthétiquement, du grand brio. Avec toutefois, quelques touches d’un goût, à mon avis, peu sûr. Aya Nakamura trémoussant son opulente vulgarité devant l’Institut de France (même si les danses africaines qui l’entouraient, je n’ai rien contre), par exemple. Concernant la prestation de Céline Dion s’attaquant à l’Hymne à l’amour de Piaf : c’était… du Céline Dion. Johnny, tu nous aurais autrement remué les entrailles avec ta voix de loup traqué.

Voilà pour la performance formelle. Mais elle ne suffit pas. Le spectacle prétendait faire briller à la face du monde entier, ébahi, une vision. Laquelle ? Sans doute celle d’une France fière de ses « valeurs ». De son histoire aussi ? Mououiii, bien sûr, à condition d’en retenir surtout ce qui conforte, ou au moins annonce, les fameuses « valeurs » - non pas issues d’un noyau civilisationnel millénaire, mais platement conformes aux mœurs et aux idées promues par nos quarantenaires parisiens, cultureux actuels. Le nain juge le géant qui le porte, le prend de haut.

 

Emancipation ?

 

Le tableau intitulé « liberté » et dont le thème était « L’émancipation politique et intime » nous a-t-il montré comme un idéal l’épanouissement d’une haute culture pour le plus grand nombre, l’effritement de l’odieux mur de l’argent, l’approfondissement de la conscience morale personnelle face à sa responsabilité ? Que nenni. Ou alors cela m’a échappé. Par contre, j’ai bien vu la décapitation de Marie-Antoinette dont la tête sanglante chantait l’ignoble clameur meurtrière « ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne… » Entonnant le chant cruel de son bourreau, la victime tuée deux fois. C’est cela l’émancipation. Badinter, au secours ! Et puis, la Conciergerie éclaboussée de sang écarlate. Et d’une beauté parfaite, en plus. A vous soulever le cœur.

Avec le tableau évoquant sur un mode parodique la célèbre Cène peinte par Léonard de Vinci, avec des drag-queens se pâmant et se déhanchant outrageusement, nous sommes passé de la complaisance cruelle à la provocation graveleuse.  

Thomas Jolly, le metteur en scène, a affirmé benoîtement après coup (1) qu’il n’avait pas pensé à cette œuvre, pourtant utilisée déjà par plusieurs campagnes publicitaires de grande ampleur et dont le détournement est devenu un lieu commun de la culture populaire. Pas pensé. Il est bien le seul.

Il a expliqué que son inspiration était, en fait, le Festin des dieux, représentant les dieux de l’Olympe (« Olympiques », vous suivez ?) et qu’il avait voulu représenter une « grande fête païenne » sublimée par l’arrivée de Dionysos, le dieu de la fête, du vin et, clin d’œil subtil, père de la déesse Seqanna, alias la Seine, apparaissant nu comme un ver. Ce qui, nous l’avons compris, renvoyait aussi à la dimension orgiaque du dieu. C’est convaincant, finalement. Le personnage central auréolé n’est pas une manière de Christ, mais d’Apollon couronné. Enfin voyons, tout le monde est censé connaître l’œuvre commencée par le peintre italien Giovanni Bellini en 1514 puis retouché par Titien, en 1529 ! 

Le grand public populaire, émancipé depuis l’assassinat de sa dernière reine, se devait de percevoir toute la finesse de ces évocations érudites.

De toute façon, il a compris l’essentiel : la morale libertaro-diversitaire, selon laquelle, comme tous les moyens de jouir sont valorisés, tout le monde s’aime, dans une convivialité joyeuse et où l’on éprouve le « vivre ensemble », dans la tolérance et le respect des différences. La créature dansante, barbue, à la poitrine généreuse en fut le symbole hilare le plus évident. 

L’histoire de l’art, les références historiques ou religieuses servent ici de purs matériaux pour cette déconstruction-reconstruction, à l’instar de l’entreprise Disney aspirant tous les contes, mythes, croyances, traditions, chefs d’œuvre littéraires et artistiques des peuples, pour mouliner sa soupe de sous-culture mondialisée. La création artistique tordue, abîmée - tombée littéralement dans l’abîme - nourrit l’écœurant brouet aigre-doux qui y mijote.

C’est ainsi que les minauderies bruyantes d’Aya Nakamura ne furent évidemment pas pensées pour entrer en résonnance avec la pureté classique de l’Institut de France, temple de la science, et l’autorité qu’il représente, ni même pour créer avec le monument une dissonance intéressante. Elles ont pour fonction de casser l’admiration que chacun ressent spontanément pour la grandeur qu’il incarne. 

 

« La cause des femmes »

 

Un peu plus tard, j’ai vu sortir de l’eau les dix statues dorées, un peu kitch, de « femmes marquantes de notre histoire » : Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Milliat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, puis - on s’y attendait - Simone Veil et Gisèle Halimi. Leur point commun : elles sont toutes militantes de la « cause des femmes ». Bonne idée, quoiqu’un peu convenue et sans surprise. Qui n’applaudirait à la valorisation de femmes courageuses et talentueuses, dont certaines ont été injustement laissées dans l’ombre par l’histoire officielle ? (Pas toutes, cela dit, et surtout pas Simone Veil, véritable icône sacrée de notre république dont on nous rebat les oreilles régulièrement).

Mais une réalité, pourtant immense et lumineuse, a été recouverte ce soir-là par des ténèbres particulièrement épaisses. Il s’agit du substrat civilisationnel à partir duquel le féminin s’est magnifiquement épanoui dans notre culture : le christianisme, curieusement absent de l’ensemble du spectacle, sauf peut-être sous la forme parodique que j’ai dite.

Aucune des dix peinturlurées d’or n’a puisé son énergie ou son inspiration dans une foi chrétienne, hormis, c’est vrai, Paulette Nardal, militante de la négritude et catholique fervente - mais il fallait se renseigner pour le savoir - et peut être Christine de Pizan, auteur de quelques textes religieux et qui a fini dans un couvent. 

Et pourtant, il y en a eu des femmes fortes dans notre France chrétienne, et même d’innombrables. Blandine, martyrisée à Lyon, fit montre d’un courage dont peu d’hommes furent jamais capables ; Geneviève, qui nourrit les Parisiens affamés et fit reculer Attila en sauvant la ville (tiens, Paris, c’était précisément le lieu où rappeler sa mémoire) ; Jeanne d’Arc, condamnée comme sorcière, dont l’ébouriffante liberté alla jusqu’à lui faire porter des habits d’homme et devant qui filaient doux les soudards qu’elle commandait ; Gabrielle de Rochechoir au XVIIème siècle, abbesse de Fontevraud (2) qui traduisit l’Illiade et le Banquet de Platon, transforma Fontevraud en foyer de rayonnement intellectuel et culturel, conseilla les meilleurs écrivains de son temps, puissant personnage dont l’autorité s’étendait sur l'abbaye-mère et une cinquantaine de prieurés ; Sœur Rosalie, sous Louis-Philippe et Napoléon III, inlassable bienfaitrice des pauvres de Paris, qui ouvrit dispensaire, orphelinat, école, pharmacie, maison de retraite, patronage pour les jeunes ouvrières, et dont le cercueil fut suivi par une immense foule en pleurs ; l’immense petite Thérèse de Lisieux, la « petite sœur des tranchées » pour des milliers de poilus qui lui ont dû de ne pas désespérer en enfer ; et, pour clôturer cette courte liste où manquent une foule de figures admirables, l’incandescente Simone Weil, la « vierge rouge », anarchiste christique, « le seul grand esprit de notre temps » selon le mot d’Albert Camus.

 

Fougueuses amazones

 

L’on dira que, prude calotine, je ne cite que des nonnes et autres vierges. Alors je me reprends et pense aussi à beaucoup de mères et d’amantes. Clotilde, qui convainquit son barbare de mari de déposer les colliers de sa puissance et, avec lui, de baptiser ce qui allait devenir la France, infléchissant ainsi l’orbe de l’Histoire ; Marguerite de Provence, femme de culture à la beauté légendaire qui appréciait beaucoup que son royal époux l’honore vigoureusement (malheureusement jamais pendant le carême) ; l’écrivain mystique, mère et veuve Madame Guyon qui, embastillée dix ans, tint tête au redoutable Aigle de Meaux et, derrière lui, au Roi soleil lui-même ; la marquise de la Rochejaquelin, follement amoureuse de son mari général de l’ Armée catholique et royale pendant la guerre de Vendée, qui prit sa place après sa mort et faisait le coup de feu contre les Bleus, sans parler des belles et fougueuses amazones qui voltigeaient autour de François de Charrette et qui défendaient un peuple en voie d’extermination et, quoique sans doute un peu libertines, n’en luttaient pas moins au péril de leur vie « pour le roi et pour Dieu ».

Ces figures de formidables lutteuses auraient-elles été incongrues le soir où l’on était censé mettre en avant les valeurs du sport : sacrifice, courage, abnégation, générosité, humilité dans la défaite ? 

Je songe aussi à la multitude d’humbles anonymes du peuple de France à qui l’on aurait pu, dans un geste « inclusif », au moins ce soir-là, rendre hommage, comme on le fait bien en grande pompe au soldat inconnu chaque année.

Je m’arrêterai là.

Mais quand même : il y en a une - au moins une – que l’on aurait dû, en stricte justice, saluer pendant la cérémonie. D’humble extraction, réfugiée, mère d’un condamné injustement à la torture et à la mort, étrangère, membre d’une communauté persécutée, elle fut accueillie par le peuple de France comme sa reine, sema son nom partout sur notre blanc manteau d’églises - dont la cathédrale de Paris -, irradia de sa lumineuse figure l’iconographie française, sublima l’image de la femme - dans toutes ses variations : beauté éclatante, douleur, joie sublime, douceur, souveraine puissance, maternité glorieuse, tendresse ineffable - inspira une foison de poèmes et de chants, se laissa prier à genoux pendant quinze siècles par des foules immenses, parmi lesquelles d’innombrables mâles - adoucis pour l’occasion. Palestinienne et juive, parfaitement intégrée à notre nation, elle méritait un petit hommage antiraciste et féministe, non ? Monsieur Jolly, pardon, vous ne voyez peut-être pas de qui je parle. Pour votre information : il s’agit de Marie de Nazareth, alias la Vierge Marie, dont vous trouverez facilement la fiche Wikipédia, même avec un mauvais moteur de recherche. 

Puisque j’en suis aux références bibliques, je pense à l’étrange cheval argenté et à sa cavalière descendant la Seine. Squelette mécanique, où toute apparence de chair vivante était absente, monté par un humanoïde mi-chevalier, mi-robot, cela fit perler, je l’avoue, une goutte de sueur froide sur ma nuque. Je pensais aux cavaliers de l’Apocalypse semant la mort sous leurs sabots. Je me demandais quel incendie glacé cette inquiétante cavalière allait allumer sur la terre…

Je délire, dira-t-on. Mais l’art n’est-il fait pour laisser libre court à l’imagination ? La mienne en vaut d’autres. Et l’on ne m’enlèvera pas de l’esprit que le casque roboïde et le métal dur n’ont rien de rassurant. Et en tout cas suggèrent mal la chaleureuse fraternité olympique.

Heureusement - et c’était pour moi le plus émouvant - les peuples du monde ont navigué devant nos quais, joyeux, beaucoup dans leurs costumes traditionnels, nous saluant amicalement, pour une fois tous symboliquement réunis chez nous. 

Ils méritaient d’être instruits fraternellement - d’autre chose que de notre manie de désinstruire.

 

 

Notes :
 

  1. BFM TV, le 28 juillet 2024.
  2. Abbaye qui, soit dit en passant, était mixte mais toujours dirigée par une femme.


20 réactions


  • Astrolabe Astrolabe 5 août 10:06

    Bonjour,

    Il y a un autre auteur (juriste je crois ) qui a fait un papier sur le même thème en disant de cette cérémonie que Satan l’habite.

    Chez les hommes, la moralité devient rigide quand le reste ne l’est plus. smiley

    Chez les femmes, la taille du postérieur nakamurien fera l’affaire pour se comparer et se regonfler l’égo.

    ps : beaucoup l’ont trouvé magnifique cette scène aqua hippique illustrant la déesee Sequana, voici donc un lien sur les coulisses de cette scene :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=6JFXzWKVA58


    • Estelle Floriani 5 août 22:41

      @Astrolabe

      Je ne prétend pas que cette cérémonie fut sataniste. La supposée parodie de la Cène ne se comprend pas, je pense, comme une volonté de se moquer du Christ et des chrétiens. C’est pire. Le blasphème reconnaît au moins une certaine réalité à ce à quoi il s’attaque. Nous n’en sommes plus là, il me semble. Monsieur Jolly est sans doute sincère lorsqu’il affirme qu’il n’a voulu blesser personne. Il a seulement utilisé, manipulé un matériau présent dans notre mémoire, comme il l’aurait fait avec n’importe quel autre. Le patrimoine culturel et spirituel n’a rien de vivant pour lui, rien d’admirable en soi, ni même de détestable, il est seulement une ressource disponible au pillage à ses propres fins, comme les ressources naturelles le sont pour les capitalistes. 

      Par ailleurs, je ne crois pas avoir besoin de regonfler mon ego. Il va très bien, merci. Vous me permettrez une question : cette tentative de me psychanalyser sans me connaître est-elle très utile pour faire avancer le débat ?
      Bien cordialement, 
       E.F. 


    • @Estelle Floriani
      Bonjour

      Bien sur que certaines parties etaient l’ode du satanisme et totalement débridé ..
      C’est un choix , ils pensaient juiste du heut de leur médiocrité faire la nike au RN et en foutre plein la poire aux geux d’ici qu’ils meprisent
      L’erreur et l’aveuglement fut si grand que ces décérébrés se sont crus le centre du monde et le camp du bien (de la pensée unique) que les autres peuples particulierement ceux d’Afrique ou il ne faut pas etre un, tres grand visionnaire pour savoir ce qu’ils pensent de l’homosexualité sachanbt que 26 pays la condamnent penalement tres severement, ne causes meme pas du MO ou la les gus ben ils sont tombés du fauteul ou du canapé lorsqu’ils ont vu certaines scenes

      J’ai entendu aussi certains abrutis qui sont en fait des racistes finis car se pensant donc supoerieurs dont nous avons ici un des specimenes qui interviens il me semble qui m(a retorqué
      « Oui mais c’est en France donc c’est la culture Francaise »
      Deja non ce n’est pas LA culture Francaise le satanisme
      et secondo
      Donc imagoion,s des JO qui se passent dans un des pays ou on fouette les homos ou qu’on les lapident, avec un tel raisonnement demain si des herux avaient lieu la bas , vu que chez eux cela est autorisé il nous feraient la prtomotiopn de la lapidation en direct d’hompos ou meme de simulacres de simlulations
      C’est d’une betise incommensurable de penser que cela ne bnous choiquerai pas alors que cxhez eux ils ne seraient pas eux choqués

      Bref c’est un mepris total du reste de la planete , c’est leur cracher a la figure ni plus ni moins, l’occidebnt woke c’est quoi 1 milards sur 7 millards restants
      Certtains se prennent pour dieu visiblement avec un mepris qui est ecoeurant mais le pie n’est pas la il reflete juste notre mediocrité , enfin celle de certains aculturés, personnellement je n’en pense rien pas plus que ca , j’ai honte, et chaque erudit un minimum dois avoir ce meme sentiment de honte que j’eprouve
      Lorsque j’ai vu que meme aux USA Jean Carillon que je suis (expert de MMA et entraineur de grand talent qui vis aux USA donc sur place) à fais l’echo et furieux de ce qu(’il s’est passé dans cette ceremonie ayant interrogé aussi son entourage et dans le MMA c’est pas trop un univers de pudibonderie (lol)
      m’en a dis tres long sur ce que le reste de la planete « bien moins progressiste » pourtant que les USA à pu en penser meme simplement en traversant la rive de la mediterrannée cad au Maroc , Algerie Tunisie pays qu’« on ne peut associer aux ideolopgies des Talibans , c’est pourtant tres soft le Maroc, meme eux ont coupé des scenes c’est dire à quel point ces gens font preuve de grande médiocrité
      Ils confondent le franco francais cad le enbtre nous ou la on est chez nous et on dis ce que l’on veut celui qui n’est pas content n’a qu’a pas ecouter et de l’ »autre ou l’on s’adresse cette fois a la planerte entiere dans un evenement mondial donc à l’opposé de l’entre nous

      Ce qui est lamentable c’est en plus que désormais plus un n’assume ses petits delires de betise de neuneu potache de 2 de QI et encire je suis génereux 
      , en plus des laches qui n’assument plus leur mediocrité , le ponpon

      C’est un agnostique areligieux jusqu’au boutiste qui en plus le dis ,
      donc que l’on ne peut taxer de religieux

      Je replace B Rosen qui en cause judicieusement bien
      https://youtu.be/PNUNNOqzEh4

      J Carillon ici pour ceux qui le connaissent
      https://youtu.be/rKGsUe-jCGA

      Ou un pretrte ici assez suivi
      https://www.youtube.com/watch?v=H4KJoU9KlUM

      Lorsque je dis que c’est des laches et qu’ils n’assument plus epinglés ici
      https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=mDAASFskbig

      ICi un autre que je suis un zicos qui decortique le Jazz
      https://www.youtube.com/watch?v=frOnrEWvdYc
      Voir la fin il est totalement apolitique et parle de « décadence et de satanisme »
      Et on va encore avoir HONTE et encore passer pour des ABRUTIS
       

      Ici encore avec ce constat si juste à 2mn 10
      https://youtu.be/hsN10mQMGak
       
      Bref j’arrete soinon j’en finis plus et la c’est seulement ceux en Francais pour rester accessible à tous


    • @Astrolabe
      tellement ridicule et has benne sur un point de vue technologique que pas un seul commentaire pour cette pub déguisée
      Elle n’ impressione visiblement que le médiocre et le béotien.

      « Chez les hommes, la moralité devient rigide quand le reste ne l’est plus. »

      Je vous propose alors histoire de voir ce qui reste droit et qui le resteras (lol)
      de tenir ce genres de discours non pas derriere un clavier mais en direct à J Carillon sur un ring avec 2 paires de gants les votres et... les siens.
       
      https://youtu.be/rKGsUe-jCGA
       
      Comme on dis c’est à la fiin du bal qu’on payes les musiciens ....


  • Buzzcocks 5 août 11:23

    C’est vrai qu’une cérémonie avec Mireille Matthieu et Sardou, ça aurait eu de la gueule. Avec une Jeanne d’Arc pour rester dans le ton. En gros, on aurait du filmer le spectacle du Puy du Fou pour le diffuser lors de la cérémonie, ça aurait couté moins cher et ça aurait plu à Marion Maréchal Petain.


    • Estelle Floriani 6 août 20:22

      @Buzzcocks
      Je réponds à votre remarque ironique de façon sérieuse, si vous le permettez. Je suis la première à admettre que la créativité esthétique de la cérémonie était mille fois supérieure à celle du Puy du Fou. Le budget mille fois plus gros également, et, surtout, financé par l’ensemble des Français, ce qui n’est pas le cas du spectacle de monsieur de Villiers. Quant à madame Maréchal, je n’ai aucune sympathie pour elle, et pas du tout, mais alors pas du tout, pour le Maréchal Pétain, dont je ne saisis par très bien par ailleurs quel rapport il peut avoir avec notre propos. Bien cordialement, E.F.


    • Estelle Floriani 6 août 22:07

      @Buzzcocks
      « Avec une Jeanne d’Arc pour rester dans le ton » ? Quelle bonne idée ! Même si je ne vois pas bien quel « ton » peut être commun entre Mireille Mathieu, Sardou, et la Pucelle. Mais oui, quelle bonne idée que vous me reprenez gentiment, ou plutôt, car je n’ai aucun mérite, qui s’imposait d’elle-même. Cette cavalière athlétique, qui a appris à monter à cheval en quelques jours, volait droit à la victoire sans blesser personne (elle ne portait pas d’arme, mais son seul drapeau) et n’a pas baissé les yeux devant ses juges iniques, est un tellement beau symbole de vertu sportive ! Courageuse candide, guerrière angélique, redoutable jeune fille, éclatante modeste, une des plus lumineuses figures de notre histoire, elle su mieux que tout autre transformer sa défaite en victoire.    


    • @Buzzcocks
      T’a raison mon petit Macroniste d’occasion

      Tiens une Nazie bien connue outre manche
      demandons lui donc son avis sur la question
      https://youtu.be/PNUNNOqzEh4

      Elle est par defaut « Démocrate » perdue donc en plrincipe dans ton camp du bien

      Ah oui autre chose réfugier ta mediocrité de macroniste patenté et inculte en ethnoligie moderne ne pourras cette fois etre exmptée ou couverte par ta pseudo manip de décérébré qui crois en agitant son petit fanion d’extreme droite cautionner, ou sauf si bien sur J L Melenchon est devenu d’extreme droite ? smiley smiley
      LMes mzacronisdtes de l’extreme centre ont cette caracteristique ils sont autant des Ignares profond danbs les histoires des peuples qu’en geogreaphie ou la Guyane est une ile (lol) ou en economie ou la Russie devais etre ruinée sachant que c’est une surface immense qui regorge de quaziment tout ; faut vbrament etre sacrément pretentieux et aculturé pour imaginer qu’un truc comme ca allais passer creme surtout avec des parents qui avaient a coté d’eux leurs gamins et qui s’attendaient à un evenement à la gloir du sport et qui etais sensé reunr et pas exclure il n’ont pas étés décus, un sacré coup de comm, un soft power redoutable (lol)


  • tashrin 5 août 15:09

    Autant je suis pas fan de la ceremonie notamment dans ses accents wokistes à outrance effectivement. Le point d’orgue étant la presta catastrophique de Nakamura (suis pas contre sur le principe, mais entre le medley pourri, le playblack catastrophique et le fait qu’elle sait pas danser clairement, je l’ai pas trouvée à son avantage)

    Autant Il s’agit du substrat civilisationnel à partir duquel le féminin s’est magnifiquement épanoui dans notre culture : le christianisme

    Faut pas non plus deconner, l’Eglise n’a jamais été féministe, voire a plus que largement contribué à releguer les femmes au fond de leur cuisine (paterfamilias latin, ordination des pretres, etc etc...)


    • Estelle Floriani 5 août 22:17

      @tashrin
      « magnifiquement épanoui » : la formule est peut être un peu emphatique, c’est vrai. Vous me pardonnerez de m’être laissé emporter par mon élan. Il est vrai qu’il y a eu aussi beaucoup de noirceur dans notre histoire, concernant la condition des femmes, comme sur d’autres plans. Je ne le nie pas. C’est le cas d’ailleurs de toutes les cultures. Mais le propos de cette fête n’était pas, et c’est bien la moindre des choses, d’exhiber nos horreurs (enfin, sauf pour Marie Antoinette). Je voulais seulement dire que, puisqu’on a voulu entonner un couplet féministe (ce qui ne s’imposait nullement dans l’inauguration d’un évènement sportif) il aurait été honnête de le faire largement. Pour votre information : le pater familias est une notion latine païenne, l’ordination sacerdotale est un service et non un pouvoir (au moins en théorie), et l’Eglise a introduit une rupture historique en laissant aux femmes la liberté de choisir d’échapper au « fond de la cuisine » et par la même occasion au barbon qu’on leur imposait sans échappatoire en régime païen et, je crois, dans presque toutes les cultures non chrétiennes. Bien cordialement. E.F.


    • @Estelle Floriani
      Tiens celle ci de J Dominique Michel
      https://www.youtube.com/watch?v=Kd3a0gaEVBk&t=5s

      Bref c’est plus qu’unanime
       
      Oui on est passé pour des abrutis finis aupres quazi l’ensemble de planete entiere

      à cause d’une petie olligachie totalement à loouest qui vois dans son petit monde de l’entre soi 


    • tashrin 9 août 15:20

      @Estelle Floriani
      Dsl j’avais pas vu votre reponse
      Ok pour le paterfamilias, antérieur au croit canon c’est vrai. Mais ce dernier n’est pas tendre avec la gent feminine
      https://womenpriests.org/fr/tradition-fr/law-gen-le-droit-canon-et-les-femmes-pretres/# : :text=Selon%20le%20Corpus%20Iuris%20Canonici,office%20d’ordre%20spirituel.%E2%80%9D


  • ricoxy ricoxy 5 août 16:21

     

    Pas de mise en valeur de la femme ? Plutôt mise en valeur de l’infâme.

     


  • ETTORE ETTORE 5 août 16:53

    Cette cérémonie était à l’égal de l’image des « commanditaires » « des » artistes « 

    ( certains) et de » la Seine« .....

    Tout simplement......DOUTEUSE  !

    En cela , le raccord entre tous, était inclusivement réussi !

    La suite, en » cérémonie « de clôture, devrait ( vu la suprématie en entêtement inclusif, des mêmes sous ».... ", ) être du même CacaBIT, histoire de bien enfoncer le clou, il se pourrait que ce coup ci, après la cène, ce soit la crucifixion , qui soit mise à l’honneur comme rite sado maso !


    • @ETTORE
      Et apprete toi sauf si c’est changé en derniere minute chose qui me parais difficile
       
      A repasser une nouvelle fois pour un cretin fini comme ton serviteur (sigh)
      Et indépendant en plus de toutes nos volontés (re-sigh)


  • Eric F Eric F 6 août 10:16

    La diversité c’est bien, mais en proportion de ce qu’elle représente dans la société, et non pas l’exclusivité accordée aux exceptions, pour en faire l’apologie et la promotion. il s’agit alors de militantisme catégoriel et non de célébration d’universalisme.


  • Estelle Floriani 7 août 20:13

    Je poursuis mes recherches sur le Festin des dieux, revendiqué par Thomas Jolly. Contrairement à ce que je suggérais dans mon article (on écrit toujours trop vite…), il peu vraisemblable qu’il se soit inspiré de la version de Bellini. Cette dernière met en scène les dieux dans une sorte de pique-nique, et non derrière une longue table rectangulaire comme c’est le cas, en revanche, du tableau de Jan Harmensz van Biljert, peint vers 1635-1640. Et chacun pourra constater que cette dernière version ressemble effectivement fort à la scène (sans jeu de mot) créée par Thomas Jolly.

    Or, il est intéressant de lire les explications que propose le musée Magnin de Dijon où l’œuvre est exposée : « Dans le contexte de la Réforme, dans lequel la commande pour les temples avait disparu, l’artiste trouva un stratagème pour peindre une Cène christique sous le couvert d’un sujet mythologique. » "Le Festin des Dieux", audioguide Explication d’autant plus parlante que la table de repas, la position des convives, le satyre dansant, de dos comme est figuré traditionnellement Judas dans les représentations de la Cène, et jusqu’à l’auréole d’or qui encadre le visage d’Apollon au centre, à la place du Christ, évoquent irrésistiblement la fameuse Cène de Léonard de Vinci.

    Nous entrons là dans des subtilités à double tiroirs. Premier degré : le festin des dieux païens, l’apologie de la jouissance sans limites... Second degré : … qui remplace le repas de l’amour où le divin se donne à l’humain. Les éléments patrimoniaux utilisés ne sont donc pas des matériaux bruts, pas plus qu’ils ne sont admirés pour eux-mêmes. Leur fonction est de faire signe - à ceux du moins qui savent décrypter, ou au moins aux concepteurs du spectacle eux-mêmes, pas si incultes, au fond. Vers où ? Vers l’évidence que la signification de la Cène a été absorbée par une nouvelle religion. Ô Pas le vénérable et sublime paganisme de Platon, de Sénèque et de Caton, mais le néopaganisme de l’individu-dieu, fier de lui-même et de son autocélébration sans bornes. 

    « J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie", https://www.marieclaire.fr/l-histoire-du-festin-des-dieux-le-tableau-qui-a-inspire-thomas-jolly-pour-cette-sequence-culte-des-jo,1478977.asp

    affirme Thomas Jolly. Il dit vrai. L’effacement de la tension antagonique entre l’affirmation de l’humain et sa soumission au divin - qui fait toute la fécondité de notre culture - nous rend à l’apaisement lâche de la déculpabilisation satisfaite. 


    • @Estelle Floriani
      Non mais pour la Cène il n’y a aucun doutes
       
      Ils ne s’assument meme plus, cela indique bien leur niveau de médiocrité et de leur décadence
       
      Ceci à tellement été démontré de partout qu’il me semble inutile de le démontrer plus (jusqu’aux 2 colonnes derriere)
      Des laches en plus

      Ce qui me desole c’est que c’est les Homos qui voint en subir le contre coup ensuite car visés responsables (sigh)


  • Estelle Floriani 8 août 20:26

     « il peu vraisemblable qu’il se soit inspiré de la version de Bellini » : il fallait bien sûr lire : « il est peu vraisemblable... »

    Pardon à mes lecteurs pour cette malheureuse coquille.

    E.F


  • L'apostilleur L’apostilleur 11 août 22:52

    Merci @ l’autrice d’exprimer une opinion bien dite et courageuse ici.

    A propos de « ..la célèbre Cène peinte par Léonard de Vinci.. », on pouvait y voir aussi un clin d’œil osé de ce microcosme parisien gai, fier et agité adressé à Salaï l’éphèbe du peintre. 

    Fallait-il pour cela détourner le sens de l’œuvre magistrale du plus grand peintre pour l’amusement d’une communauté, et imposer aux chrétiens de la planète sa version avilie ? 



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