samedi 8 juin 2013 - par Piere CHALORY

L’Art Digital : Révolution’Art ?

L'Art Digital ou Numérique est une nouvelle façon de créer des images de synthèse qui n'ont parfois rien à envier à la peinture traditionnelle. Dans certains cas, à condition de maîtriser un minimum l'outil informatique, les softwares ou logiciels concernés, on peut dire que l'art numérique surpasse en efficacité pinceaux, aérographe, crayons.

Les 3 Mondes. © D. Rivart, image numérique

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, rien ne remplacera une vraie toile, aussi bien dans le plaisir de la réalisation qu'au terme du résultat ; la facture, la patte humaine est irremplaçable.

L'objet ; le tableau peint à la main, c'est magique, un peu le même rapport qu'entre une clef usb avec 3000 chansons dedans et un disque vinyl : pour l'instant on n'a pas encore trouvé mieux ; aussi bien pour le son que pour le plaisir tactile. D'ailleurs le vinyl, contre toute attente effectue un retour étonnant, ainsi que les amplificateurs à lampes.

Mais il ne s'agit pas de comparer deux choses différentes ici. Car l'Art Digital a d'autres qualités.

Reflet.© Y. Sarrieux, image numérique

Dans une image de synthèse ; les couleurs derrière un écran lumineux intérieurement ont une intensité supérieure à celles d'un tableau classique, même si elle sont virtuelles. Une fois l'image créée, on peut l'imprimer, même sur toile, et le rendu sera alors fonction de la définition de l'image.

c'est vraiment très surprenant de pouvoir créer aussi rapidement des effets visuels très sophistiqués qui demanderaient un nombre d'heures énorme en ''vrai''. Après tout est permis en numérique, c'est comme un bricolage en pixels sans fin.

La partie de boules. © P. Chalory, image numérique

À la fin, difficile de savoir comment l'image a été faite, sauf pour les infographistes professionnels, et même.

On peut à partir de logiciels libres comme Photofiltre, déjà utiliser l'aérographe, différents cadres 3d, effets spéciaux, postérisation, puzzle, transformation du fond en transparent (png).

Avec des logiciels plus sophistiqués comme Adobe Fireworks, Macromédia, Illustrator, on peut aller beaucoup plus loin. On peut désintégrer une photo pour en conserver une parcelle, celle qu'on veut. Recoloriser, découper, négativer, étirer, distordre, empiler autant qu'il vous plaira de calques plus ou moins transparents.

La loi du plus fort. © D. Rivart, image numérique.

Ou bien créer à partir de rien les formes que vous aurez imaginées.

Ajoutez à ça la possibilité d'utiliser quelques millions, milliards ? de backgrounds déjà tout faits sur le web.

Le hic s'il existe est à l'intérieur de votre tête. Gênante cette indécision, devant cette banque illimitée d'images que vous pourrez en général utiliser en Créative Commons.

Le choix quand il est infini confine à la paralysie créative. Pas pour tout le monde heureusement.

Terre meurtrie. © Y. Sarrieux, image numérique.

Dark Vimana.© P.Chalory,image numérique.

Equipée. D. Rivart, image numérique.

Antique. © Y. Sarrieux, image numérique.

Kheops. © P. Chalory, image numérique.

Dans le creux de la vague. © D. Rivart, image numérique.

Imaginaire. © Y. Sarrieux, image numérique.

​Image numérique © Gravity Probe

Devant la Web Toile Blanche, on est parfois bien seul. Comme l'écolier devant sa page à remplir pour demain.

Mais tout ceci ne doit pas nous égarer ; le mieux est de faire n'importe quoi.

Car vous ne risquez rien c'est gratuit, à part votre temps compté.

Et comme dit Régis Laspalès ; '' C'est vous qui voyez''

 

Sources :

http://www.galerie-com.com/artiste/rivart-daniel/11605/

http://www.galerie-com.com/artiste/yves-sarrieux/15001/

http://3d-art-ebooks.com/

https://space pictures gravity probe

 



6 réactions


  • Piere CHALORY Piere Chalory 8 juin 2013 08:30

    Bonjour @ tous & merci de votre visite,


    J’ai oublié de remercier Daniel Rivart & Yves Sarrieux de leur accord pour la diffusion de leurs oeuvres, vous apprécierez j’en suis sûr la poésie et l’humour de Daniel et la maîtrise technique et la précision d’Yves.

    • rivart daniel rivart daniel 8 juin 2013 10:09

      merci pierre bel article pour touts les amateurs d’arts numériques a plus

       


    • Piere CHALORY Piere Chalory 8 juin 2013 10:25

      Salut Daniel,


      merci du compliment, mais il ne faut pas trop trop espérer d’audience avec cet article. le mot Art est un répulsif très efficace contre les clics ici, mais bon, c’est déjà pas mal de pouvoir montrer nos délires respectifs, à propos, je mets un lien vers le dernier, je l’ai commencé hier, au milieu des hurlements du match Djokovic/Nadal dans ma télé et terminé dans le calme tôt ce matin ;




       smiley




  • Loup Rebel Loup Rebel 8 juin 2013 14:41

    Bonjour l’artiste smiley

    Vous n’avez pas tort de signaler la tendance répulsive du mot « art ».

    Je dirais pour nuancer que ce mot est sélectif : il clive en divers groupes les individus, dès que ce mot est prononcé. C’est un peu comme un champ magnétique, avec ses deux pôles : attirance et répulsion.

    Encore la dérive linguistique dont il est tant question actuellement. Si l’on revient à l’objet premier de l’art, sa finalité, on ne peut qu’accueillir – les yeux et oreilles grand ouverts – toute nouveauté des moyens d’expression que les néo-artistes exploitent pour raconter le monde (dans la musique également).

    Les charbons de bois, les végétaux et minéraux polychromes du temps des cavernes ont marqué l’origine du langage artistique pictural. Au XXIe siècle, ce langage possède une palette en perpétuel renouvellement.

    Je connais quelques peintres qui ont abandonné le carnet de croquis au profit de la tablette. J’avoue avoir été bluffé récemment par l’un d’eux qui a « croqué » chez lui, avec mon galaxie-note, son chat ronronnant sur mes genoux : un tableau digne de trouver sa place dans une exposition de bonne facture.

    Au plaisir de croiser vos productions sur les chemins des arts smiley


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