dimanche 13 octobre - par Sylvain Rakotoarison

La bienveillante sagesse d’Hubert Reeves : Tâche d’être à la hauteur de ta destinée !

« Sache que, dans ce monde, il y a de la compassion et de l’amitié. Mais il y a aussi de la méchanceté, de la cruauté, de l’horreur. Tu y seras peut-être confronté. Refuse obstinément d’y participer. II en va de ta dignité d’être humain. » (Hubert Reeves, le 14 mai 2020).

L'astrophysicien Hubert Reeves, directeur de recherches au CNRS de 1965 à 1999, est mort à Paris il y a un an, le vendredi 13 octobre 2023, à l'âge de 91 ans. Sa disparition a ému largement au-delà du cercle très fermé de la "communauté scientifique" parce qu'il a été l'un des rares scientifiques très médiatisés. Avec son petit accent québécois très reconnaissable et son excellent talent de vulgarisateur, Hubert Reeves était connu du grand public par ses participations à la télévision, à la radio, dans la presse grand public. Il était même un succulent vulgarisateur, pas un qui simplifiait trop, voire qui infantilisait, mais un qui tentait de transmettre à la fois la complexité de l'univers et sa passion d'homme de science.

Hubert Reeves aurait adoré vivre encore une année de plus, ne serait-ce que pour admirer ces aurores boréales qui se sont montrées en France (entre autres) dans la nuit du 10 au 11 octobre 2024 (on peut voir de très beaux clichés sur Internet), comme au mois de mai 2024.

Sa caractéristique, qui a fait sa popularité, c'était une immense bienveillance. On ne sentait pas chez lui de la haine ni de l'agacement même face à des contradicteurs. Il avait ses idées, les autres avaient les leurs, et cela ne méritait pas de s'en faire une guerre. Il était un écologiste scientifique, à l'opposé d'un écologiste idéologue pour qui contraindre, punir, imposer, interdire sont la méthode de persuasion.

Par exemple, cette chronique publiée en février 2007. C'est récent et en même temps, très ancien. Il voulait sensibiliser ses contemporains à la très grande richesse de l'eau : « À l'échelle cosmique, l'eau liquide est plus rare que l'or. Pour la vie, elle est infiniment plus précieuse. ». Et de compléter : « L'eau est un bien précieux. L'eau, c'est la vie. Toute personne assoiffée donnerait tout l'or du monde pour un verre d'eau. Mais pour que cette eau soit favorable à l'organisme humain, elle doit être potable. Une eau potable est celle qui peut être bue sans risque pour la santé. Donc les matières polluantes qu'elle contient doivent avoir une concentration ne mettant pas en danger la santé du consommateur. ».

Puis, il a donné quelques chiffres, issus de l'OMS : « Plus d'un milliard de personnes sont privées d'approvisionnement en eau propre tandis que 2,6 milliards vivent dans des conditions d'assainissement qui ne sont pas satisfaisantes. ». Les exemples sont nombreux, et les pays les plus pauvres n'ont pas l'eau potable courante pour toute la populaire. À Madagascar, par exemple, certains doivent encore faire des kilomètres pour chercher de l'eau potable. Cela freine le développement d'une société. Hubert Reeves enfonçait donc une porte ouverte en disant : « L'eau potable est trop précieuse pour être gaspillée. ».

Mais il croyait trop à la responsabilité individuelle pour s'arrêter à ce constant larmoyant, et aussi pour imaginer des mesures gouvernementales contraignantes (rationnement d'eau, taxation accrue proportionnellement à sa rareté, etc.). Les récentes trombes d'eau et crues ne doivent pas faire oublier que l'eau potable reste rare et précieuse. Ainsi, Hubert Reeves proposait à ses lecteurs de faire un petit quelque chose, une changement d'habitude pour les habitants d'une maison individuelle : « Évitons d'arroser nos pots de fleurs du balcon, et les plates-bandes des jardins, ou de laver la voiture avec l'eau du robinet. ». Le moyen ? Pas très compliqué : « Quand il pleut, l'eau coule sur les toits, rejoint les gouttières. Un récupérateur fixé sur le tuyau de descente de l'une d'elles dirigera le flot vers un récipient de collecte... ». Bref, il n'infantilisait pas disant par exemple de couper l'eau du robinet en se brossant les dents (une évidence) mais il suggérait quelques petits progrès, chacun à son niveau, à son échelle. Il n'a même pas évoqué l'idée de ne pas mettre d'eau potable pour la chasse d'eau des toilettes (c'est pourtant une hérésie de dilapider de l'eau potable pour simplement éjecter nos déjections !), parce que cela nécessiterait un gros investissement dans l'habitation, un doubleau réseau d'eau (potable, non potable) qui pourrait être très coûteux, au contraire d'un simplement récupérateur d'eaux pluviales pour l'arrosage du jardin.

Cela dit, sa bienveillance n'empêchait pas les ronchons et les jaloux d'exister. Ainsi, on peut encore lire sur le site de Jean-Pierre Petit (à l'origine scientifique), cette petite phrase sibylline qui date du 21 septembre 2002 : «  Le discours scientifique est en fait un discours de type religieux. La science a ses prêtres, ses Pangloss, comme Hubert Reeves, grand dispensateur de poussière d'étoiles, tel un moderne marchand de sable. Ses phrases commencent par "on pense que..." et pour qui sait suivre des discours sur de long laps de temps, elles évoluent, elles aussi. Vous avez sans doute entendu le scientifique dire "que le mythe de l'Atlantide" était simplement lié à l'explosion du volcan de Santorin, dans les îles Grecques. Je suis allé là-bas. Effectivement ça a du être quelque chose. Le ras-de-marée qui en a résulté a peut-être pulvérisé quelques civilisations côtières. Platon a peut-être aussi simplement fabulé, à moins qu'il ne s'agisse de l'effet du passage de cet astéroïde ferreux évoqué plus haut. ». Remarque malveillante d'autant plus incongrue et gratuite qu'elle ne démontrait rien, si ce n'était que même consensuelle, une personnalité bienveillante avait toujours des détracteurs (selon l'adage : on ne peut pas plaire à tout le monde).

Hubert Reeves s'en moquait et préférait parler aux générations futures. Lors du choc terrible, psychologique, social, du premier confinement au printemps 2020, à cause du covid-19, France Inter a demandé à l'astrophysicien, comme à plein d'autres personnalités, d'écrire une lettre depuis chez eux, où ils étaient confinés, qui serait lue par le producteur Augustin Trapenard.

La lettre d'Hubert Reeves a été écrite le jeudi 14 mai 2020 et sa lecture a été faite le lendemain, vendredi 15. Dans sa lettre, il s'adressait à un petit enfant à naître. On aurait pu croire que c'était juste un exercice de style, mais pas du tout, l'enfant existait bien, encore dans le ventre de sa mère, qu'il avait croisée à la Maison de la Radio où elle travaillait. Son message n'en a été que plus fort.

Le chercheur avait le talent de replacer cette future naissance dans le contexte cosmique réel : « Quelque part dans l’immensité de l’univers, à la périphérie d’une galaxie appelée la Voie Lactée, près de l’étoile Soleil, sur la troisième planète de son système, la Terre, tu vas naître. Des myriades de petits spermatozoïdes vont monter à l’assaut dans le ventre obscur de ta mère. Le gagnant pénétrera son ovule et tu vas entrer dans l’existence. Tu es le fruit d’une longue gestation qui se poursuit depuis près de quatorze milliards d’années. Tout a commencé dans la lumière éblouissante d’un gigantesque et torride espace. Ne me demande pas ce qu’il y avait avant, je n’en sais rien. ».

Car le scientifique a toujours été un poète et s'il citait Louis Aragon dans le catastrophisme, c'était aussi pour mieux insister sur le trésor de la culture humaine : « La durée de ton existence sera, au mieux, de l’ordre d’un siècle, une durée infime par rapport à celle de l’univers. Pendant ce temps il te sera possible d’explorer le monde et de prendre conscience de tes devoirs et de tes responsabilités. Tu auras à affronter le cycle de la vie humaine avec ses moments de grâces et ses crises. "De temps en temps la terre tremble", écrit le poète Louis Aragon. (…) Tu auras l’immense chance d’entrer en contact avec le grand trésor de la culture humaine. Accumulé depuis des millénaires, les œuvres d’art, musique, peinture, littérature qui ont contribué à embellir nos vies. Les réflexions des penseurs de toutes les cultures, qui se sont penchés sur les mystères de notre existence. Tu pourras t’approprier ce riche patrimoine, en faire ton profit, aider à le préserver contre l’oubli et peut-être y contribuer toi-même. Tu laisseras en héritage les fruits de ton activité pour que ceux qui viendront après toi poursuivent la grande aventure de l’univers. ».

Et il a terminé par une citation d'un écrivain qui m'est cher, Albert Camus : « Fais en sorte qu’on dise de toi ces mots d’Albert Camus : "il y a des êtres qui justifient le monde, qui aident à vivre par leur seule présence". Tâche d’être à la hauteur de ta destinée. Ta vie y prendra son sens. Tu y trouveras ton bonheur. ».


 

Ce qui était rassurant, c'est qu'Hubert Reeves, bien que plutôt pessimiste, depuis cinquante ans, sur les capacités des êtres humains à prendre en charge collectivement la sauvegarde de la planète, de leur planète (et de l'humanité par voie de conséquence), n'avait pas du tout un ton de Cassandre, ou du prophète Philippulus, ce ton de promesse de cataclysmes à venir et d'annonce d'apocalypse. Au contraire, il faisait confiance aux générations futures, leur demandait d'être des citoyens éveillés, instruits, fiers de ce qu'ils sont et guidant leurs congénères vers un progrès humain qui n'est pas seulement technologique mais aussi social. Ça nous change des vendeurs de désastres à la mauvaise foi débordante.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 octobre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Lettre d'intérieur d'Hubert Reeves lue par Augustin Trapenard le 15 mai 2020 sur France Inter (audio et texte intégral).
Poussières sur l'autre Reeves.
La bienveillante sagesse d'Hubert Reeves.
L'intelligence artificielle récompensée par les Nobel 2024 de Physique et de Chimie.
Didier Raoult interdit d'exercer !
2e rentrée scolaire contre les papillomavirus humains.
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Publications sur le papillomavirus, le cancer du col de l'utérus et l'effet de la vaccination anti-HPV (à télécharger).
Émission "Le Téléphone Sonne" sur la vaccination contre les papillomavirus, sur France Inter le 3 mars 2023 (à télécharger).
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Louis Pasteur.
Howard Carter.
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Svante Pääbo.
Frank Drake.
Roland Omnès.
Marie Curie.

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20 réactions


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 octobre 08:50

    Mourir est notre seule destinée certaine, « je » est là un peu, puis « je » s’en va..nous acceptons la naissance mais pas la fin..que nous refusons depuis un moment, d’où le désastre humain, qui refuse de se voir comme tel...car ce refus est impossible...etc

    les deux sont liés, sans fin pas de naissance..= refus de ce que la vie est !..


    • Eric F Eric F 14 octobre 10:27

      @Julian Dalrimple-sikes
      A côté de ça, passer sa vie à se préparer au trépas, c’est à mourir d’ennui.
      Certaines générations ont gâché leur existence à trembler devant la perspective de l’enfer, d’autres ont médité sans rien faire d’autre en attendant placidement l’irrémédiable fin.


    • cevennevive cevennevive 14 octobre 10:53

      @Eric F, bonjour,

      Le mieux est de n’y pas penser...
      Je comprends difficilement les gens qui prennent des assurances obsèques.

      J’ai un cousin pasteur (dont je parle dans un de mes articles). Lui et sa femme viennent de fêter leurs 75 ans de mariage ! S’ils ont pensé à leur fin (certainement prochaine) c’est avec l’espoir d’une autre vie là haut... Chacun a ses espoirs !
      Moi je me contente de profiter, pour le moment, de tout ce qui m’entoure.

      Des HEPAD, des traitements médicaux, des assurances obsèques ! Beurk ! C’est à vous dégoûter de la vieillesse.


    • Eric F Eric F 14 octobre 12:02

      @Cennevive
      A la limite, l’histoire de l’assurance obsèques ou de la concession funéraire peut éviter aux descendants d’avoir des frais, si ça peut tranquilliser ceux qui y souscrivent et qu’ils n’y pensent plus ensuite, pourquoi pas.

      Le problème de la grande dépendance, on risque d’y être confronté à son heure. L’époque n’est plus où les générations cohabitaient à la ferme familiale, et les jeunes s’occupaient naturellement des anciens. Désormais, quand on n’arrive plus à être autonome, on évite de s’imposer à charge à ses descendants, mais se retrouver seul à domicile cloué dans un fauteuil et tributaire d’un(e) infirmier(e) surchargé(e) et d’une assistant(e) aux absences et retards récurrents, ce n’est pas forcément mieux que la maison de retraite. Le plus tard possible, mais pas forcément jamais...


    • cevennevive cevennevive 14 octobre 12:26

      @Eric F,

      « Le plus tard possible, mais pas forcément jamais.. »

      Oui ! Mais j’aimerais autant mourir au pied de mon arbre...

      J’ai un voisin, nonagénaire, que l’on a trouvé au pied d’un chêne vert, assis, mort dans une totale paix. Il était allé chercher de la « rame » pour ses lapins. Le petit fagot de feuilles était à ses côtés.
      Quel beau départ !


    • Eric F Eric F 14 octobre 13:36

      @cevennevive
      Oui, beau départ. Puisse la destinée nous en accorder un semblable, plutôt qu’une végétalisation progressive.


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 15 octobre 08:16

      @cevennevive

      Salutations, si je puis me permettre de rebondir..
      je cite : le mieux est de ne pas y penser ? impossible !!
      en essayant de faire cela, nous perdons définitivement l’accès à la profondeur de la vie, ce qui donne ce monde dément et rouge sang.
      Dès lors nous ne vivons pas en fait mais essayons de survivre en absolu..avec des formules et mots, désirs, théories etc creuses et vides..
      issues de la terreur-refus de la fin
      le mieux, ou l’idéal serait de ? honnêtement ça ne marche pas, tout absolu doit être inclus dans la pensée qui ne décide pas de cela.
      si cela se passe alors la psyché va s’éveiller d’elle même...nos autres capacités vont s’éveiller d’elles meme comme elles le veulent, la pensée donc je n’a pas accès aux commandes de ça..
      ce monde nous échappe intégralement sauf exceptions de moment et-ou de personnes..
      le champ de « compétences » de la pensée, par programmation et limitation, d’où vient ce programme ?? est le futur, y compris celui d’une micro seconde, basé sur MON passé mémorisé , y compris celui d’une micro seconde, cela inclus la mémoire de mon futur bien sur glorieux...je suis un Dieu ! et sans arrêt dans ce futur elle va rencontrer sa fin, jusqu’à là pas de problèmes encore
      la plupart de nos « pensées » en fait désirs peurs de ceci ou de cela, nous sont inconnues, depuis que notre psyché a dégénéré.
      Ne reste en marche que la partie superficielle d’une seule capacité, la pensée analytique, celle ci ne sait plus ce que la partie profonde d’elle même fait.
      Cette pensée superficielle a toute sa place dans la surface immédiate des choses pratiques de la vie, elle est inapte mais aussi dangereuse, au reste et passe sa non vie a batir autours de ce moi« centre de mon monde donc centre du monde, un mur de protection absolu, ou »je« n’est plus touché par la vie, mystérieuse, impermanente avant tout, inconnue etc
      reste la survie à tout prix seul horizon de cette zone machine programmée qu’est la pensée analytique devenue non consciente.
      Dans l’arrière plan du peu qui nous reste de psyché cerveau en marche, genre 5 % peut être au mieux, sont les vrais motifs en fait aléatoire de ce que nous faisons, croyons penser car c’est automatique, cette capacité de surface est automatique, car elle doit intervenir dans l’aspect immédiat du fait de survivre, la vie c’est autre choses..
      Passer une »vie" à refuser de voir le tableau factuel que la pensée voit bien est souffrance..
      c’est un choix..sujet ,tendant vers l’ infini , d’une vie + 3 jours..
      mes respects, si si j’insiste, ..


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 15 octobre 09:16

      @Julian Dalrimple-sikes

      objectif survie à jamais et à tout prix, en toute insécurité du au futur à jamais inconnu.
      Ceci est transformé par la pensée superficielle en quête théorique , systématique et automatique du contraire, qui est ?? sécurité absolue pour MOA, indépendamment des autres, la peur isole totalement ! sécurité imaginaire que nous cherchons dans l’insécurité totale du combat de tous contre tous appelé compétition, processus qui élimine..
      plus con tu meurs...
      tout plutôt que de coopérer avec équité, volontairement tant la terreur de la vie et l’insécurité est totale !! ceci ne peut être, coopérer, ni une idée ni un programme issus de la pensée analytique, mais seulement peut se mettre en place tout seul si et quand nous récupérons ces autres capacités que nous avons détruites, empêchées de marcher il y a des millénaires..quand la pensée analytique et sa forme de savoir a pris le contrôle total de la psyché humaine..


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 15 octobre 09:26

      @Julian Dalrimple-sikes
      la pensée est une machine programmée et limitée à ce qui est pratique qui fait des outils, moyens machines et mène une vie de machine..or ceci est impossible , car nous ne sommes pas l’équivalent de nos machines et la survie pratique n’est que la base de la vie..
      où est passé la vie ?
      Mystère et boule de gomme.....


    • chantecler chantecler 16 octobre 09:55

      @cevennevive
      Alors que la fosse commune c’est tellement plus moderne !
      Et puis t’es au contact de génies , rebus de l’humanité !.


  • Il serait utile de se poser des questions pour évaluer la réalité de chaque jour .

    Depuis 2017 , est ce que la politique de Macron dans la vie des français à l’équivalence :

    1—D’une Boisson, aux effets bénéfiques .

    2— D’une Potion, qui nous rend plus fort aux effets magiques .
    3— D’un Poison , qui nous pourrit le vie , l’existence et nous rend plus faible jour après jour.

    Alors quel est votre choix, votre ressenti ... ?


  • Corcovado 14 octobre 11:36

    Alors monsieur Rakoto, on n’a pas de décès frais sous la main ?


  • cevennevive cevennevive 14 octobre 11:57

    Bonjour Sylvain,

    Il est des hommes que j’ai admiré et dont j’ai essayé de suivre les principes :

    Hubert Reeves, Pierre Rabhi, Moitessier, Monfreid, etc.

    Ils sont partis, mais rien ne nous empêche de nous plonger dans leurs oeuvres.

    Et, puisque nous parlons d’écologie, ces hommes ont eu une longue vie. Ce qui prouve un peu qu’ils ont eu raison, non ?


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 octobre 17:22

      @cevennevive,
       Nous avons eu des élections communales (mairies) dimanche.
       Il y a des gagnants et des perdants comme d’habitude.
       Le parti écolo a subit une défaite malgré toutes les manifestations pour le climat.
       Qui a raison ? Qui a tort ?
       Est-ce vraiment la bonne question à se poser ?
       J’ai toujours dit que l’écologie est un parti à part pour lequel les électeurs devraient avoir un vote spécial qui répondrait par « Etes pour ou contre l’écologie avec des principes que vous partager ? »
      Rien à voir donc avec la droite et la gauche qui sont plus liés à une question d’argent.  
       Comment associer des principes exclusivement de monnaie ?
       De toutes manières, c’est se mettre à niveau avec ce que décide l’Europe avec de nouvelles normes de partage de ressources dans un terme assez proche 


  • Hallo Bobo Hallo Bobo 14 octobre 12:56

    Hommage à un grand bonhomme, malheureusement encore gaché par les éjaculations néolibérales de l’auteur : un bon écologiste est un écolo qui ne fait pas chier, et qui est mort. Mais moi cela me fait chier qu’il soit mort...


    • amiaplacidus amiaplacidus 14 octobre 13:45

      @Hallo Bobo
      Rakoto n’est pas néolibéral, il est pire que cela : il caresse le pouvoir dans le sens des poils, quel que soit ce pouvoir.

      En Corée du Nord il serait kimiste jusqu’au bout des ongles.


    • Paul Jael 17 octobre 18:19

      @Hallo Bobo
      Peut-être encore un hommage du vice à la vertu.


  • Ce que le troupeau déteste le plus, c’est celui qui pense différemment ;
    ce n’est pas tant l’opinion elle-même, mais l’audace de vouloir penser par lui-même, quelque chose qu’ils ne savent pas faire.
    - Arthur Schopenhauer

  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 octobre 14:35

    J’ai fait partie des fidèles de Hubert Reeves. Quand on est scientifique de formation, on ne peut pas être autrement. J’aimais sa manière d’informer et d’enseigner la vie par la vulgarisation des sciences.

    Les Nuits des Etoiles pendant lesquelles il était là, je m’en souviens encore. « Poussière d’étoile » probablement un de ses premiers livres.

    Je l’ai rencontré la dernière fois quand il était à la Foire du livre de Bruxelles où il faisait la promotion de ses derniers livres « La fureur de vive » et. « Parmi des millions ». Mort le 13 octobre 2023, son œuvre, ses idées continueront leur chemin

    même sans lui.


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