Le génocide oublié, celui des Gitans, Roms, Tziganes...
Un beau livre qui aborde ce sujet douloureux :
La Route des Gitans,
de Miguel Haler
Ginko Editeur
Préface de Joseph Joffo
Miguel Haler est un écrivain d’ici et d’ailleurs.
D’ici, en Provence, parce qu’il est domicilié à Vidauban (Var) et qu’il a présenté son dernier ouvrage « La Route des Gitans » à la dernière soirée des Lundis de Saint Ferréol à Lorgues (Var).
D’ailleurs, parce qu’il nous laisse entrevoir dans cet ouvrage un peu de la vie nomade et précaire des Tziganes, Gitans, Roms, Sintès, Bohémiens ou Manouches, comme vous voudrez, et qu’il nous relate une histoire qui nous amène des Saintes Maries de la Mer à l’Allemagne nazie et à la Pologne occupée pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Il nous remet aussi en mémoire l’horreur du génocide perpétré par les Nazis contre les Gitans.
Nous connaissons tous le mot de Shoah utilisé par les Juifs pour parler de ce moment dramatique de leur histoire. Connaissez-vous le terme de Samudaripen ? C’est l’équivalent en romanés, langue transmise oralement et non écrite.
Il faut savoir en effet que, considérés par les Nazis comme des « asociaux » et de « race inférieure », les Tziganes (Zigeuner en allemand) ont payé un lourd tribut à la politique raciale du IIIème Reich. On estime que de 200.000 à 600.000 Tziganes ont été exterminés durant la Seconde Guerre Mondiale. L’incertitude sur les chiffres en dit long sur le peu d’études historiques et statistiques sérieuses qui ont été faites sur le sujet.
En 1933 déjà, les Nazis proposent une politique eugénique de stérilisation des Tziganes ; en 1936, on voit la 1ère grande déportation (400 personnes) de Roms à Dachau puis en 1939 s’intensifient en Allemagne les internements massifs dans des camps spéciaux (Zigeunerlager). Dans les territoires occupés de l’est européen, des milliers d’entre eux ont été exterminés par les Einsatzgruppen. Et ce furent les déportations vers des camps de concentration (Bergen-Belsen, Sachsenhausen, Dachau, Mathausen, Ravensbrück) ou d’extermination (Auschwitz-Birkenau, Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka).
Les Tziganes ont également été victimes d’expérimentations médicales faites par Mengele et autres « docteurs » de l’indicible et notamment dans le but d’établir une procédure de stérilisation efficace et peu coûteuse.
Mais Miguel Haler ne s’appesantit pas sur cet aspect sordide du sort réservé à son peuple. Guitariste, il se produit chaque année aux Saintes-Maries de la Mer lors du pèlerinage annuel des Gitans. Il est aussi écrivain et c’est en tant que tel qu’un vieux Manouche l’a fait appeler un soir dans sa caravane pour lui faire un récit étonnant.
Dans un livre sans prétention mais émouvant, il nous conte cette histoire de rencontre, d’errance et d’amour improbable entre une jeune Gitane et un jeune officier aristocrate allemand dont il nous assure qu’elle est authentique. Ce ne serait pas la première fois que la réalité dépasserait la fiction.
Ce livre, paru dernièrement, est important car c’est l’un des rares qui témoigne de ce que fut la vie des Gitans avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.
1) Tsiganes. Sur la route avec les Rom Lovara de Jan Yoors - éditions Phébus, collection Libretto, 1990. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Antoine Gentien.
résumé : Les Flandres, dans les années 1930 : le jeune Jan Yoors, âgé d’une douzaine d’années, fait la connaissance d’une tribu tsigane installée non loin de chez lui. Pour ce fils de grands bourgeois élevé dans le culte de l’art, de la beauté et de la liberté, ce peuple errant qui n’obéit à d’autres lois que celles forgées par le clan et par la route va devenir une seconde famille. Ses allers-retours entre la caravane des Rom Lovara et le monde des gadje vont durer pratiquement dix ans, jusqu’à la dispersion du groupe (la Kumpania) qui l’avait accueilli, marqué par les persécutions nazies. Dans les années 1960, après avoir été tour à tour plongeur dans des restaurants et photographe à New York, Jan Yoors publie le récit de ses années passées dans les pas de cette société qui ne cesse encore aujourd’hui de se dérober à la compréhension. A mi-chemin entre l’autobiographie et le récit d’ethnologie, ce livre est avant tout un « cri d’amour pour manifester contre l’oubli dont est victime cette race d’étrangers qui a vécu parmi nous depuis des siècles tout en sachant se préserver. »
2)
La croisée des chemins Jan Yoors (Phébus) Cet ouvrage fait suite au livre culte Tsiganes du même auteur dans la même collection. Tsiganes nous racontait ce gamin de 12 ans quittant ses parents et son foyer paisible pour rejoindre un camp de Rom avec qui il passera son adolescence tout en visitant de temps à autre sa famille belge de sang. Son coeur est toujours aux Rom. Nous sommes à présent en 1940 dans la guerre secrète, dans la résistance des Tsiganes. Ceux-ci vécurent une lutte discrète, tissant leur toile résistante à travers l’Europe pour survivre à la barbarie nazie qui s’est jurée de les exterminer. La croisée des chemins est un livre passionnant, un document historique merveilleusement bien écrit.
Avant l’arrivée de l’homme blanc, l’Amerindien vivait sur une
terre intacte.
8 millions d’Amérindiens vivaient parmis 60 millions de bisons et 2 millions de loups sur un espace
de 9.364.000km carré.
Soit 6 bisons par km carré 1 homme par 2 km carré et 1 loup par 5 km carré
Et de nos jours, sur le même espace :
260 millions d’hommes( dont quelques centaines de milliers d’Amérindiens seulement)
Quelque milliers de loups ( traqué sans cesse)
Dix mille bisons
L’historien américain Howard Zinn rappelle que « les gouvernements américains [ont] signé plus de quatre cents traités avec les Indiens et les [ont] tous violés, sans exception »
Goulag « Direction principale des camps de travail » Le travail rend libre. La liberté c’est la soumission. 18 millions[4] de personnes sont passées par les goulags sous la dictature de Staline
Remarquez l’antériorité comparé à la shoah : mais on nous le marque
dans le crane dès la naissance, pas du tout ce qui s’est passé dans les
pays communiste ( c’est normal ? ). Et le ’hitler’ n’en parlons pas il
a pris des idées de partout. ( du pire et du pire encore )
Sinon n’oublions pas une chose importante : une racine du mal : conséquence du choix de culture
Déforestation et reboisement en France
On estime qu’à l’époque de Vercingétorix, la France était couverte de
forêts à plus de 90%, soit environ 400 000 kilomètres carrés.
Aujourd’hui seuls 23% sont enforestés. Le taux de boisement augmentent
depuis plus d’un siècle, surtout en moyenne montagne et montagne, mais
avec des forêts souvent moins naturelles
Vous avez peut-être oublié dans votre liste le massacre des aborigènes par les anglais dans un continent qui allait devenir l’Australie et où l’Angleterre allait parquer ses forçats, comme la France allait le faire en Nouvelle Calédonie mais en laissant vivre en paix (ou presque) les indigènes.
euh non j’ai cité qu’une partie (vous pouvez voir la liste des massacres que j’ai mis en lien) : on vois les petites girouettes qui changent de sens rapidement : le capitalisme c’est mal , et hop on tourne sur le communisme ( comme surement leurs parents on fait exactement l’inverse !) c’est ridicule : ils n’apprennent rien ? Heureusement que maintenant on peut tirer quelques leçons supplémentaire de l’histoire notamment sur l’idéologie et la légitimité de son utilisation !
A la fin du 18ème siècle, à l¹arrivée des Européens, les aborigènes étaient environ 1 million, ils sont aujourd¹hui environ 265 000, soit 1,6 % de la population totale. En effet ce peuple a été massacré et quasiment exterminé par les européens. Ceux échappant aux massacres n’ont pas survécu aux diverses maladies, à la nouvelle nourriture et à l’alcool apportées dans leur environnement.
Les tribu étaient chassé de leurs terres car les blances en vaient besoin pour faire des essaie nucléaire ou pour bâtir des mines d¹Uranium. Les aborigènes furent parqués dans des réserves, dans ds missions chrétiennes et les enfants étaient arrachés à leurs familles pour être élévés dans les communautés blanches et anglicannes du pays.
Il a fallu attendre ces dernières années pour que la communauté blanche se rende compte qu¹une réconciliation profonde entre les Australiens blancs et les aborigènes était indispensable au bien-être du pays.
non , les roms et autres tziganes ne disposent pas de lobbies et d’organes de presse pour en parler et rabacher et s’en servir jusqu’à plus soif comme excuse à tout ! tout comme ils n’y a pas de terme comme antitziganisme , alors qu’ils sont vraiment considérés comme citoyens de seconde zone en slovaquie , hongrie , roumanie ...
Merci de souligner ce fait , les tziganes et roms ont fourni l’essentiel (voire la totalité) des « cobayes » pour les expériences médicales.... mais « Ils » n’ont pas d’avocats, eux ( et cela continue...) Une petite chance « on » adore leur musique tellement festive. Bien triste monde
Reinette a écrit : « Et quelles que soient les victimes du nazisme, ou du stalinisme d’ailleurs, il est inacceptable de les opposés. (...) Et certain(e)s parmi nous peuvent avoir des parents juif ET tzyganes. »
Absolument. D’aucuns loin de les opposer, d’ailleurs, continuent de nos jours de les associer dans le même « infra-monde ».... Phrase de Carlos lors du meeting de la liste AS de Dieudonné lundi 1er juin au Théâtre de la Main d’Or :
« (...) Ce meeting a aussi réservé une »surprise« : l’intervention en direct par téléphone, depuis sa centrale de Poissy (Yvelines), d’un homme présenté comme le terroriste Carlos. Saluant sa »camarade« Ginette Skandrani, il s’est indigné : »Toi qui vis avec un Arabe, on te traite de raciste« avant de s’en prendre à »cette bande de gitans et de juifs qui te taxent d’antisémitisme. Ces gens (…) sont protégés par l’anti-France, excusez-moi d’employer une expression vichyste, c’est l’anti-France« . La salle s’est levée pour l’acclamer. »