samedi 7 novembre 2009 - par Voris : compte fermé

Le slam : entre musique et poésie

Le slam est une forme moderne d’art oratoire qui s’exprime souvent dans des compétitions et devant une foule. C’est une forme d’expression artistique récente et le mot même de « slam » est dû à Marc Smith, lors de son intervention en 2005 au Grand Slam national de Nantes. Il dit avoir choisi ce terme pour son sens sportif et ludique de « chelem ». Le slam est populaire (ouvert à tous), il se traduit par des lectures a capella et de durée limitée à un maximum de 3 minutes. Un slammeur peut ne pas connaître du tout la musique ni la poésie.

 
Du slam, vous connaissez sans doute "Grand corps malade" (son site officiel), cette voix grave du 93 qui déclame sur de la musique. Des slammeurs, il y en a bien d’autres.
 
Voici une liste que donne ARTE pour la France et l’international.
 
 
Lorsque l’on écoute ces différents styles, ces différents artistes, on peut voir que le slam oscille entre poésie et musique. Musique quand le tempo de la lecture où les jeux de mots sont privilégiés, poésie aussi, comme "La meuf qu’on appelle pas" (la 1ère vidéo du site ci-dessus), que Voris apprécie particulièrement.
 
Voris a eu l’envie de faire du slam aussi et cela donne ceci :
 
 
 
 
 
Je donne ici le texte du premier titre "Le ravaleur de Rivoli" en raison des difficultés nombreuses qu’il recèle. C’est un excellent exercice de diction ! 
 
Le Ravaleur, rue Rivoli
 
Le ravaleur, rue Rivoli
Rêvait la nuit
Du ris de veau
Des raviolis
Des rivaux laids
De Rivoli.
 
Aurait voulu
Qu’un rat velu
Rive le clou
D’ces rivaux-là
Qu’on rien valu.
 
Le ravaleur, rue Rivoli
Leur en voulait
D’être volages
Et graveleux
Et de river
Leur rêve au large.
 
Leur en voulait
D’être avilis,
De crever là
Sans rêve au lit,
Rue Rivoli.
 
Le ravaleur, rue Rivoli
Revoit le temps
Où, rue Villon,
Mes trois vilains
Rivalisaient
De travaux lents.
 
L’air évolue :
Paris vit l’heure
D’être valet
Des rivets lourds
De Rivoli.
 
Le ravaleur, rue Rivoli,
Son rêve à lui
Part à vau-l’eau.
Mais Rive-aux-loups,
Revois-le qui
Part à vélo !
 
S’est révélé
Un brin voleur :
A ravi Lou
A ses rivaux
Rue Rivoli....
 
Le plupart des slams de cet album racontent une histoire. Car comme disait Brassens "une bonne chanson doit raconter une histoire" (je cite de mémoire). Et bien, je trouve qu’il en va de même pour le slam. "La Fronde des mots" est truffée de jeux de mots que je vous laisse découvrir. Plusieurs écoutes vous seront sans doute nécessaires. "Le saint de saints" aurait plu à Brassens qui aimait à s’amuser de la religion ou du moins de ses rites et de ses excès. Le texte n’est pas excessivement subversif ; il est plutôt guilleret.
 
Bonne écoute !
 
 
Post-scriptum :
 
Ceci est un article-album.
La musique, dit un proverbe adoucit les moeurs. J’invite donc ceux qui ne veulent qu’en découdre avec l’auteur, sans s’intéresser un seul instant au sujet de l’article, à s’abstenir de déverser des commentaires injurieux ou inutilement désobligeants. Comme pour l’article précédent, l’auteur est disposé à s’expliquer sur ses choix et sa manière de travailler mais seulement si la règle du respect est appliquée. Merci de votre attention.
 
Paul Cosquer, alias Voris Bian.
 
 
 
 
 
 
 
 


70 réactions


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 12:15

      Léon, soignez votre dédoublement de personnalité : vous vous prenez toujours pour un musicien. Et pendant que vous y êtes faites traitez votre triplement de personnalité(Léon-Le Furtif-Renève). On attend toujours vos références musicales : même une toute petite ! Mais on peut attendre longtemps, vous n’en avez aucune. smiley

      Alors on soigne ses aigreurs en se moquant des autres...Si encore ça vous soignait, mais votre mal empire de jour e jour.


    • Jean-paul 7 novembre 2009 13:23

      Paul Cosquer se prend pour un poete avec la taverne des poetes et maintenant aussi un chanteur auteur compositeur avec Voris Bian.
      Triple personnalites .............


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 13:32

      Vous mentez ! Je n’ai pas trois personnalités, j’en ai bien plus !


    • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Rorschach 7 novembre 2009 16:05

      De toute façon, sur ce site, vous vous prenez pour des intellectuels et pour des journalistes, tous autant que vous êtes... de l’arrogance, voila ce que c’est.

      Typhon


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 16:55

      En ce qui me concerne, je me suis jamais pris pour un journaliste. Intellectuel ? Sans doute. Mais j’espère que vous n’êtes pas épris de ces régimes qui font la chasse aux intellectuels...


    • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Rorschach 7 novembre 2009 22:30

      Je n’ai pas dit que vous étiez intellectuel, mais que vous vous preniez pour tels. Ce qui indique d’une part que vous n’en êtes pas, et d’autre part que j’accorde une certaine valeur à l’intellect.

      Le fait que vous n’en soyez pas est facile à prouver : vous-même, auteur de cet article, êtes visiblement incapable de comprendre le français.

      J’en veux pour preuve l’accusation répugnante et stupide que votre message sous-entend.
      Je ne suis pas partisan de la chasse aux intellectuels et tenter de faire croire que c’est ce que j’ai dit relève soit de la malhonnêteté si vous avez compris ce que j’ai dit, soit de l’illettrisme.

      Comme je ne pense pas spontanément que les gens sont méchants, je penche pour la deuxième hypothèse.

      Dernière chose : vous parlez de régimes « qui font la chasse aux intellectuels ». Mais il n’existe pas de régime qui ne fait pas la chasse aux intellectuels.

      Typhon


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 novembre 2009 10:25

    « Grand Corps Malade », j’aime.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 10:35

      Salut Guy,

      J’aime bien aussi celui-là. D’autant plus qu’il accompagne sa diction par un peu de musique bien appropriée.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 10:41

      En ce qui me concerne, j’ai opté pour l’absence de tout habillage musical. Les petits interludes musicaux n’étant là que pour séparer les pistes.


  • Charles Martel Charles Martel 7 novembre 2009 10:30

    «  »Le saint de saints« aurait plu à Brassens »

    vous méritez le prix nobel de la modestie.


  • King Al Batar Albatar 7 novembre 2009 10:56

    Pour bien connaitre le Rap et de nombreux rappeurs.... JEetrouve les slameurs d’une prétention et d’un pauvreté lyricale affligeante.

    Il serait bon que chacun reste à sa place, et situer le slam proche de la poesie me parait abherant.

    Je ne sais pas si vous ecouter du rap si c’est le cas, merci de revoir vos classiques. Si ce n’est pas le cas, merci de vous pencher sur LINO, OXMO ou FABE, par exemple et vous verrez que les slammeurs sont relativement pauvres textuellement !


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 11:31

      Je ne pense pas qu’il soit heureux de comparer les genres. C’est comme si je disais « je connais bien la poésie (c’est le cas) et je trouve les textes du rap bien médiocres ». Il est vrai cependant que beaucoup de textes du slam ne volent pas haut. Il faut faire le tri.


    • King Al Batar Albatar 7 novembre 2009 11:42

      Je suis d’accord avec vous pour ne pas mélanger les genre, sauf que le slam se dit ouvertement une variante du rap, s’en est fortement insipiré dans le style d’écriture, et certains slammeur s’en réclame encore aujourd’hui (abd al malik).

      Je dis juste que quit à écouter de la prose rimé, autant écouter du rap qui est juste fait pour etre ce qu’il est (de la musique) que d’écouter des faux rappeurs se prendre pour des poetes.

      Il doit certainement y avoir des perles cachés dans le slam, pour l’instant je les ai pas trouver, et je trouve ce mouvement assez pauvres lyricalement. Le Rap lui, compte tenu de son age (plus de vingt ans à ce jour) et de la quantité de production contient du bon et du moins bon. A vous de faire le tri....

      Quand le Slam aura vingt ans on en reparlera...


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 12:18

      Auto-plussage du Maître Capello de pacotille et vote en renfort du compère Léon, comme d’habitude. Quand apparaitra le 3ème vote, c’est que Renève sera sorti de son lit.


  • snoopy86 7 novembre 2009 11:37

    Frederic Mitterrand devrait se substituer à Agoravox et subventionner votre génie

    Dans l’attente où peut-on faire un don ?


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 11:40

      Pourquoi ai-je le sentiment qu’en étant bénéficiaire d’un don, je serais le dindon ?

      Je n’ai pas besoin de don. C’est moi qui donne. Mais on peut refuser.


    • Arcane 7 novembre 2009 12:00


      Snoopy,

      Faire un don pour qu’il s’arrête ? smiley OK succès garanti.

      Taverne des pouets,

      Vous me faites penser à Assurancetourix, le barde gaulois. Sympa, mais il finit toujours ligoté à un chêne et bâillonné.

      En effet, tout le monde ne peut avoir continuellement du persil dans les oreilles lorsque vous « chantez ».

      Un conseil, vous devriez essayer la scène, quelle qu’elle soit.

      Confronter vos œuvres avec un public non virtuel vous ferait le plus grand bien au niveau du principe de réalité et de lucidité.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 12:05

      Boris Vian a fait de la scène et il s’est fait siffler copieusement. Il reçut même des insultes et des projectiles. Plus d’un demi-siècle après, ces chansons sont toujours là et elles sont reprises par les artistes les plus connus.


    • Arcane 7 novembre 2009 12:15


      Euh Taverne, je parlais de vous là ... smiley

      Et des bruits qu’on entend lorsqu’on clique sur le petit triangle pour faire « play ».

      Et, puisque vous semblez vous prendre pour lui, n’ayez aucune crainte, dans 50 ans plus personne ne se souviendra de tout ceci.

      Par contre pour la scène, faites gaffe quand même , un grillage installé devant vous serait plus prudent smiley

      Ou alors portez un casque.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 12:33

      Comme je l’ai toujours dit et écrit (mais je vais encore faire un effort pour les esprits bornés) : je suis parolier et compositeur et pas chanteur ni artiste de scène. D’autre part, contrairement à ce que vous dites dans votre premier commentaire, je ne chante pas du tout sur cet album. Quand on ne sait pas ce que c’est du slam et qu’on ne prend même pas la peine d’écouter avant de critiquer, on ne mérite pas de meilleure réponse que celle-ci. Désolé pour vous.


    • Arcane 7 novembre 2009 13:12


      C’est bien pour ça que j’avais mis le verbe « chanter » entre guillemets.

      Ne soyez pas désolé pour moi, pensez d’abord à vous-même qui vous exhibez ainsi en public en vous prenant pour un artiste.

      Essayez plutot de vous questionner sur les raisons pour lesquelles vous désolez tant de monde avec vos productions.

      Que d’autres puissent chanter ou déclamer vos textes , accompagnés par de vrais musiciens serait déjà un bon début.

      De toute façon, ça peut pas être pire.

      Essayez de voir avec Panzani . Une pub comique au 3 ème degré pour les raviolis pourrait les intéresser smiley


  • King Al Batar Albatar 7 novembre 2009 11:58

    Kerry James 2 issues

    C’est du rap et ca déboite :

    Issu des quartiers meurtriers,
    Là où le meurtre y est trop fréquent
    La vie de you-voi et ses conséquences j’ raconte
    Les trips du ghetto, ses ambiances louches
    Quand sonne le fusil à pompe
    Tout le monde se couche.
    Pas un voyou qui fasse long feu t’es prévenu
    A peine tu viens d’ouvrir les yeux que t’es détenu
    La mort ou la prison t’as que deux issues
    L’histoire s’ répète et tu crois être le plus vicieux.
    Tu veux grimper par n’importe quel procédé
    T’es donc sujet à de judiciaires procédures
    La rue te guette, mec, les flics aussi
    T’as peut-être déjà vendu une barrette à un vil-ci
    Entre les traîtres et les balances
    Tu te balances comme sur un fil
    Ta carrière peut prendre fin
    Sur un coup de fil d’une balance
    Un mec se tient mal et passe à table
    Et ton numéro d’écrou
    Remplace celui de ton portable
    Là, tu connais l’envers du décor,
    La prison et son univers hard-core
    Faut qu’ t’assumes,
    Même si ton atmosphère t’asphyxie
    Le juge t’allume et fait bé-ton ton sursis
    Affaibli malgré ton moral d’acier
    Leurs barreaux tu souhaiterais pouvoir les scier
    Maintenant que la parole devient l’encre
    Tu te rends compte
    Qu’il y a peu de gens pour qui tu comptes
    Peu de courriers et encore moins de mandats
    Qu’est-ce que tu crois ?
    « Pour survivre t’es pas assisté »
    Ta mère n’a que ses yeux pour pleurer
    Le cœur serré tant que son fils est incarcéré
    Ebranlée par cette douloureuse conviction
    Qu’elle a échoué, manqué à ton éducation
    Et dès que t’es sorti ça y est t’es reparti
    « Puis t’es reparti dès qu’ t’ es sorti »
    Les plus jeunes te prennent pour modèle
    Ils comptent sur toi pour
    Que tu leur fasses prendre de l’oseille
    Ça t’arranges vu qu’ t’ as les flics sur les reins
    Tu n’hésites pas,
    Les mômes tu les fous sur le terrain
    Tu veux pour eux
    C’que tu ne voudrais pas pour ton fils
    Et ta morale ne l’emporte pas sur ton vice,
    Te remettre en question, pour toi pas question
    Tu te fous du monde des flics et de leurs questions
    Tu te méfies de tout même des sourires
    Tu sais qu’en prison
    Beaucoup voudraient te voir pourrir
    D’autres te voir mourir après t’avoir fait courir
    Pour parvenir à cela
    Ils seraient même prêts à te nourrir
    Là où les ennemis et les amis se confondent
    Peux-tu dire qui sur ton sort viendra se morfondre
    Les gens t’aiment tant que t’es rentable
    T’es réputé mais peu fréquentable
    T’étouffes car la vie que tu mènes t’étrangle
    Tu deviens « ouf » tu connais la loi du boomerang
    T’es dans l’attente de
    Celui qui ne frappe pas mais entre
    On dit que tu pèses
    Pourtant tu vis la peur au ventre
    Pas étonnant
    Y a pas que les flics que t’as sur le dos
    Peux-tu dénombrer le nombre de types
    Qui voudraient ta peau ?
    T’as vu, tes ennemis t’es incapable
    De les dissocier de tes amis
    Car en fait t’as pas d’amis, juste des associés
    T’es entouré de gens et rarement seul
    Mais surprenant la façon dont tu te sens seul
    Ton histoire est triste,
    Mais malheureusement t’es pas le seul
    Ni le dernier, que l’argent va mener à son cercueil
    Car dans ce milieu tu fais rapidement des jaloux
    Des mecs qui te voient debout
    Et souhaiteraient te mettre à genoux
    Ainsi peu probable
    Que tu puisses avoir une fin heureuse
    Tu peux compter les jours
    En attendant qu’une balle te creuse
    Avoue que le quartier t’a eu
    Et que comme à l’intérieur à l’extérieur
    T’es comme détenu
    T’es même pas certain
    De pouvoir assurer une descendance
    T’en peux plus, « la nuit tu ne dors plus »
    Tu penses aux potes que t’as perdu
    T’aurais jamais cru
    Que la vie de you-voi serait si re-du
    C’est émouvant,
    Tu t’enlises dans des sables mouvants
    Et tu ne fais que t’enfoncer à chaque mouvement
    T’aimes une femme qui elle, aime le calme
    Mais ne souhaite pas épouser tes histoires de shit et de came

    Te voilà bloqué entre deux, t’es prévenu
    Y a pas un voyou qui fasse long feu
    Si t’as des gosses,
    Qu’est-ce que tu vas leur apprendre ?
    Comment se faire respecter
    Et devenir le chef de bande ?
    Leur diras-tu que pour devenir millionnaire
    Y a pas besoin de diplômes
    Et que papa fut un gangster ?
    Combien de jeunes sur cette route a deux issues ?
    Ainsi vivent beaucoup de mecs d’où je suis issu
    Combien d’entre eux n’atteindront pas la trentaine ?
    Au lieu d’un an ou deux
    Ecoperont d’une vingtaine d’années
    Là où sont couronnés les condamnés
    Faire marche arrière ils appellent ça déballonner
    Mais t’es prévenu,
    Y a pas un voyou qui fasse long feu
    Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
    T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
    Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
    La mort ou la prison
    En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
    T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu
    T’es prévenu, la rue ne t’offre que deux issues :
    La mort ou la prison
    En d’autres termes,
    Quatre murs ou quatre planches
    T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
    Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
    La mort ou la prison
    En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
    T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu

    Entre la mort et la prison
    La rue ne t’offres que 2 issues
    Faut pas te faire d’illusion
    Soit t’es enfermé ou soit on tue
    Il n’y a que 2 issues
    La mort ou la prison


  • Le péripate Le péripate 7 novembre 2009 12:39

    Bref moment de panique : je ne trouvais plus le bouton stop... Ouf... smiley


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 12:59

      Le Furtif, Grand Maître en copié-collés.

      Oui c’est de la poésie, c’est de la réplique de poète, ça ! Et avec Léo Ferré (par exemple) t’aurais pris double tarif !


    • Arcane 7 novembre 2009 23:24


      Mais Furtif, puisqu’il vous dit que c’est de la Poésie ! smiley

      Il parle même de Léo Ferré. Si c’est pas une preuve que la Taverne est poète ça !

      En plus, il fut primé à plusieurs concours de poésie. C’est donc une preuve de talent pour la musique, la chanson et le slam.

      C’est pas la Taverne qui chante mal, c’est nous qui avons des problèmes d’oreilles et de cognition musicale. smiley


    • Arcane 7 novembre 2009 23:44


      Et Gary Coupeur l’a bien compris lui, puisqu’il ne lui a pas semblé juste d’intervenir.

      D’un autre côté, il en est mieux ainsi. C’est éducatif de montrer à quel point nous sommes tous dans l’erreur et que seul Taverne a raison !


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 23:48

      Taverne a raison ou a tort reste une question irrésolue. Mais ce qui est réglé par avance, c’est que personne n’aura raison de Taverne.


    • Arcane 7 novembre 2009 23:52


       smiley

      Ben vous avez bien raison, Taverne.

      Surtout ne changez rien. smiley


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 23:56

      Mais je change les choses : grâce à mes nombreux albums et articles, j’ai encouragé d’autres amateurs à sortir de l’ombre et j’ai permis à des gens de découvrir Jamendo. Et c’est tant mieux pour les amateurs qui y publient leurs musiques.


    • Arcane 8 novembre 2009 00:00


      Et modeste avec ça smiley


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 00:06

      Oui. Ma part est modeste mais néanmoins constatable.


    • Arcane 8 novembre 2009 00:11


      Nous le constatons tous ... smiley


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 09:14

      Depuis qu’ils ne peuvent plus se masturber le dimanche matin, Renève et Léon n’ont plus qu’une occupation : emmerder Voris !

      C’est devenu leur principale activité et leur eunuque - pardon je voulais dire « unique » - obsession !


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 09:28

      Une réponse aussi prompte ne peut qu’attester la réalité de la défaillance sexuelle signalée.

      Renève se lève le dimanche matin en ayant en tête une seule obsession : nuire à Voris. Il devrait plutôt se rendre à la messe. Ah ben non ! Il y a la quête et Renève est trop pingre pour donner la moindre piécette ! Il ne paie même pas la branche sur laquelle il est perché.


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 09:40

      Je n’ai rien contre les mélomanes, mais j’aimerais me défaire de certains pétomanes qui polluent les forums de Voris.

      Continuez à Voris képéril !


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 10:36

      Oh ! Mais c’est qu’il doué dans les lettres le petit Renève. Vous n’allez pas tripler votre CP cette année.


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 12:49

      PAUL COSQUER = POUR CLAQUES

      Bonne définition, Renève : je suis là pour vous les donner ! Vous avez tout compris. smiley


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 13:37

      Quel égotisme, Renève ! Je ne suis pas accroché à la moindre petite crotte de votre personne. Tout le monde ne verse pas dans l’obsession maladive ad hominem comme vous.


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 14:11

      Renève, prenez vos crayons de couleur et une grande feuille blanche. Cela vous occupera un moment et je passerai vous féliciter quand j’aurai un moment.


  • Yohan Yohan 7 novembre 2009 12:52

    ça me rappelle un certain comique qui bafouillait tous ces mots mais je ne retrouve pas son nom. Au secours ....Slam qui peut


  • Jean-paul 7 novembre 2009 12:54

    Le peripate
    Mais puisqu’il vous dit qu’il n’est pas chanteur mais auteur compositeur .
    Je sais helas il chante aussi bien qu’il compose ....
    Ah les textes de Voris Bian ,quel talent doit dire ..............sa famille qui l’aime et donc ne veut pas le decevoir ,son EGO ne supporterait pas .


    • Le péripate Le péripate 7 novembre 2009 12:59

      Sur le fond, il ne fait de mal à personne. J’ai connu autrefois quelqu’un qui écrivait des textes de cette eau là. Il a connu un certain succès avec des chansons pour enfants.

      Je me rappelle deux lignes d’un de ces textes : pourquoi, pourquoi, pourquoi mes chaussures ont des lacets si durs etc.... smiley


    • Le péripate Le péripate 8 novembre 2009 10:15

       smiley Les Arts s’en remettront. Mais j’ai bien cru devoir noyer mon mac pour le faire taire....


    • Paul Cosquer 8 novembre 2009 10:38

      Vous Léon, vous êtes une offense permanente au débat, à la bien séance, au respect des autres.


  • King Al Batar Albatar 7 novembre 2009 13:00

    le meilleur slam que j’ai entendu c’est Gainsbourg avec Variation sur Mailou.

    Certainement l’un de ses plus beau textes. Il raconte et décrit qu’il est entrain de regarder un femme se caresser et ca lui fait penser à Alice aux pays des Merveilles.

    Un pur Délice.

    http://www.livefun.fr/videos/gainsbourg-variations-sur-marylou.html

    http://www.frmusique.ru/texts/g/gainsbourg_serge/variationssurmarilou.htm

    Le jour ou ces soit disant poêtes n’auront que le tiers du quart de la moitié du talent de feu Serge au niveau de l’écriture, eventuellement j’envisagerai put etre d’y accorder de l’interet. Pour l’instant ce n’est pas le cas....


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 13:03

      Albatar : vous êtes le seul à parler du sujet ! Soyez-en remercié !
      Et des liens à l’appui en plus. Je zyeute...


  • Jean-paul 7 novembre 2009 13:10

    Je croyais que le sujet de l’article etait la promo de Voris qui a eu envie de faire du slam .


  • King Al Batar Albatar 7 novembre 2009 13:33

    Tant qu’on est dans l’hommage à Mr Serge encore un petit.

    http://www.frmusique.ru/texts/g/gainsbourg_serge/aquoiboniste.htm


  • jps jps 7 novembre 2009 13:50

    Eska crew : j’aime leur musique, un peu moins leurs paroles


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 15:28

      à Renève :

      Votre raisonnement est fallacieux : vous êtes en train de faire le procès du slam car, en réalité, vous dites que c’est le slam qui est sans qualité. Ayez le courage de vos opinions et dites-le franchement.

      Quant aux petites musiques d’intermède, elles ne comptent guère pour moi. Elles ont pour seul intérêt de marquer les pistes d’une façon disons légère, fantaisiste.

      Enfin, vous avez fait un effort de respect et de courtoisie certes mais pas du tout d’objectivité. D’ailleurs, cela vous est impossible. Vous n’êtes pas à la hauteur d’un tel effort.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:18

      Pour être objectif, il faut connaître le slam. Vous allez me dire que vous connaissez le slam ?

      Ah j’oubliais, bon voyage de noces avec Melle Lelonbec. C’est curieux comme les contraires s’attirent...


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:30

      Au contraire, j’ai mis dans le mille : il faut connaître la poésie pour juger de la qualité d’un poème et il faut connaître le slam pour juger de la qualité d’un slam. C’est tout. Mais vous êtes du genre à donner votre opinion tranchée dans des domaines que vous ignorez.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:56

      Effectivement, et comme je m’y attendais, vous vous défilez quand il s’agit de juger si ces slams méritent de figurer en bonne place dans la catégorie slam. Puisque sur le fond, n’y connaissant rien, vous êtes inapte à argumenter.


  • Paul Cosquer 7 novembre 2009 16:52

    Mais je suis très déçu : pas un mot sur ma magnifique pochette au graphisme chatoyant, à l’esthétique tout simplement époustouflant !


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:34

      Aucun humour, ce volatile ! Et pas fin, il voit même pas le piège à oiseau que je lui tends.
      Et vlan, les deux pattes dedans !
      Ce doit être le trouble occasionné par l’évocation de Melle Lelonbec.


  • norbert gabriel norbert gabriel 7 novembre 2009 17:30

    un des précurseurs dans l’exercice de la déclamation avec une musique en fond, c’est Gérard Ansaloni, produit par Saravah, le label de Pierre Barouh. Son premier album « Le banquet » doit avoir une bonne douzaine d’années, et sur le plan écriture, c’est d’un niveau infiniment supérieur à tout ce qui s’entend depuis la mode Slam
    Je ne sais pas comment ça s’appelait à l’époque, mais c’était ça. De la poésie à la manière des anciens aèdes qui faisaient leur show dans les cirques de Grèce.
    Et Gérard Ansaloni choisissait des musiques plutôt symphoniques, ça s’envolait très haut.

    voilà des infos sur ce précurseur

    http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Ansaloni


    • norbert gabriel norbert gabriel 7 novembre 2009 17:36

      c’était aux Francos 1997 que je l’ai découvert, dans une soirée Saravah collective, après il y a eu une autre salle Kiron ?? mais je ne sais plus exactemrnt


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:39

      Ansaloni, je le connais de réputation par l’intermédiaire de Mathias Vincenot, poète et chargé de Cours de Civilisation Française à la Sorbonne, qui le fait intervenir dans le cadre de manifestations, débats et tours de chant entre les murs de la dite Sorbonne. En 2001 Mathias Vincenot l’invite à figurer dans la première édition de l’ « Anthologie des Nouveaux Poètes Français et Francophones » (Ed. Jean Pierre Huguet).

      Cette anthologie, signée M. Vincenot et Jean Luc Favre, fera l’objet d’une seconde édition en 2003 dans laquelle je figure. Sept poèmes de Gérard Ansaloni figurent dans cette anthologie.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 17:41

      J’aime bien le label indépendant Saravah. Il a fait découvrir des artistes décalés ou très originaux. Brigitte Fontaine par exemple. Mais tant d’autres qui sans ce label seraient restés ignorés.


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 18:53

      Vous voulez parler de la phrase « Un slammeur peut ne pas connaître du tout la musique ni la poésie. » ? Bien vu. Les contradicteurs auraient pu mieux lire.

      Toutefois, je connais la poésie pour l’avoir pratiquée longtemps et remporté quelques prix (je ne courrais pas après les prix mais mais j’ai fait quelques concours pour m’évaluer et me faire connaître. Grâce à un 1er prix en 93, mon premier recueil fut ainsi publié à compte d’éditeur).

      Quant à la musique, c’est surtout la guitare classique que je pratique mais des douleurs au bras gauche m’interdisent depuis quelques temps de faire de la guitare. Heureusement (pour moi en tout cas) je peux utiliser le synthé en guise de consolation.

      A l’origine je voulais faire un album de jazz mais j’ai dérivé vers toutes sortes d’expériences intermédiaires. L’album de jazz sortira mais compte tenu des limites de l’instrument (et de mes propres limites), j’appellerai cela « mes petits jazz ».


  • norbert gabriel norbert gabriel 7 novembre 2009 19:44

    Pour les gens de la région parisienne, les soirées (gratuites) organisées par Mathias Vincenot à La Sorbonne réservent souvent des surprises , un des moments les plus étonnants ce fut la soirée avec Hervé Vilard pour son album -remarquable - Cri du coeur, avec les textes de Prévert, Berthold Brecht, Eugène Ionesco, Marguerite Duras, Jean Genet, Louis Amade, Maurice Fanon, Bernard Dimey, Pablo Neruda, ...


    • Paul Cosquer 7 novembre 2009 20:04

      Je confirme. J’ai assisté à plusieurs soirées et c’est inoubliable. Hélas, j’habite trop loin de Paris et j’ai trop d’occupations. Passez le bonjour de ma part à Mathias si vous le voyez.

      Quant à Louis Amade, c’est lui qui était venu récompenser de sa présence les lauréats du concours du Club des poètes de Paris en 1988 (lauréats dont je faisais partie). Au début, j’étais déçu parce que c’est Juliette Gréco qui devait venir. Mais j’ai découvert un poète de talent.


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