samedi 3 février 2018 - par C’est Nabum

Le vélo solex

Sous le galet, le large !

Je me souviens de cet étrange engin, obsolète par nature, porteur rien que par son nom de cet entre deux qui en faisait un objet hybride tandis que les mobylettes italiennes détrônaient tranquillement l'incontournable « Bleue » de chez Motobécane. Les « cacous » faisaient grand bruit strident dans nos rues, vrillaient nos oreilles et dépassaient allégrement les limitations de vitesse consenties à cette catégorie de véhicules tandis que les adeptes du vélo solex allait tranquillement, le buste droit et l’envie chevillée au corps de ne pas porter le casque.

Il y avait quelque chose de chevaleresque dans leur volonté de se poser en pourfendeur de la modernité, de la vitesse et de la mode. Indémodable engin paradoxal qui portait fièrement son moteur en tête de fourche. Curieuse manette qui enclenchait le processus mécanique qui le mettait en état de fonctionnement. Rien de semblable chez ses consœurs pétrolettes.

Le vélo solex symbolisait à lui seul la dignité d’une époque qui refusait de se plier aux injonctions d’un monde en accélération. Toute comme la 2 chevaux ou la 4 L chez les voitures, il y avait en lui un manifeste annonciateur des futurs décroissants. Il trouva naturellement refuge dans les bras des collectionneurs, des bricoleurs attentifs, toujours prompts à redorer le blason des créations humaines trop vite mises au rencart.

Bien sûr, du côté de ses concepteurs, il y eu bien des tentatives de le remettre au goût du jour. Il eut des petits frères de couleur, abandonnant ce noir si sobre pour des teintes agressives accompagnées de performances légèrement supérieures. Il y eut encore un concurrent italien jouant le fac-similé approximatif sans en avoir l’élégance. Tout cela fut vite oublié et le vélo solex resta le seul dans sa catégorie

Je me souviens que j’aimais à enfourcher celui d’une cousine quelque part dans un coin perdu de la Beauce. Je n’avais naturellement pas l’âge d’user de ce privilège et dans la transgression il y avait autant de plaisir que dans cette vitesse atteinte qui ne dépassait pas celle à laquelle j’allais alors à bicyclette. L'essentiel était ailleurs, dans la griserie d’avancer sans le moindre effort, dans la jubilation de me savoir hors des règles.

C’est ainsi que le solex demeurera toujours pour moi, ce coursier maladroit et asthmatique traînant sa lenteur avec une douce ironie mécanique. Point besoin de chercher la performance quand on s’enfonce sur sa selle, bardée de ressorts épais, qui vous invite à supporter tous les chaos de la route sans rien sentir. Tout en lui vous plaçait d’ailleurs en marge des standards habituels. Ses poignées de frein inversées lui donnaient plus encore cette indépendance conceptuelle qui en faisait un engin totalement décalé.

Sa béquille encore sortait du cadre. Elle le plaçait dans un équilibre que l’on pensait instable tout en étant résolument dans la continuité de sa robe noire. Son porte-bagages grossier et massif signifiait clairement que chez lui, c’était la robustesse qui était privilégiée en dehors de toute autre considération. Quant à ses pédales, elles revendiquaient clairement son appartenance à la grande et noble famille de la petite reine, renforcée par ses roues à rayons qui ne cherchaient pas à tromper leur monde.

Vélo il était à quelques nuances près. Une nuance de taille si d’aventure - pas forcément extraordinaire car assez fréquente - , vous tombiez en panne (d’essence le plus souvent). Il vous fallait alors débrayer le moteur et rentrer chez vous en pédalant. Qu’il était pataud alors ce vélo lourdaud. Vous en aviez plein les pattes une fois arrivé à bon port.

Son pot d'échappement lui aussi sortait des canons habituels de la chose. Petite boule étrange sur la roue avant, il interrogeait le béotien qui se demandait à quoi pouvait bien servir cette curieuse excroissance. Tout en lui échappait aux critères habituels à commencer par son réservoir placé tout contre le moteur qui avait besoin de mélange, cette subtile préparation dont vous choisissiez le dosage et qui se réalisait sous vos yeux.

Il méritait bien ce petit hommage moi qui lui ai fait faux bond au profit d’un véhicule biplace au curieux réservoir hexagonal. J’avais mis les doigts dans l’engrenage de la vitesse ce qui me conduisit bien vite à enfourcher des motocyclettes toujours plus puissantes. J’avais trahi, toute honte bue, l’esprit de ce premier solex qui m’avait tant grisé.

Tranquillement sien.



80 réactions


  • Clocel Clocel 3 février 2018 10:46

    Pour découvrir les manifestations perverses de l’effet gyroscopique, il n’y a pas meilleur instrument !

    Cette négation « mécanique » ne pouvait naître qu’en France, l’Harley Davidson du pauvre en quelque sorte...


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 février 2018 10:47

      @Clocel

      Une leçon de chose par l’expérience fâcheuse en somme

      Patatras


    • Croa Croa 3 février 2018 23:55

      À Clocel,
      Légende ! Le Solex était extrêmement maniable dès lors qu’on l’avait bien en main. C’était un engin imbattable pour se faufiler entre les bagnoles en ville et sur un chemin un peu sablonneux bien mieux qu’une mobylette !


    • Clocel Clocel 4 février 2018 09:01

      @Croa

      Ben voyons, la précession « s’apprivoise » très bien, c’est bien connu...

      Cette saloperie de machine a fait de vraies victimes autour de moi...

      La mobylette à galet n’avait que des avantages, même principe, mais propulsif et centre de gravité bas et freins et accélérateur découplés !

      Sans l’époque d’euphorie et de disette dans laquelle il est apparu, cette aberration mécanique ne serait jamais sortie des cartons.

      Je l’ai suffisamment utilisé, été comme hiver pour avoir un avis sur la question : Une pure merde Monsieur !


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 février 2018 09:10

      @Clocel

      C’est un avis tranché


  • Francis, agnotologue JL 3 février 2018 10:51

    bonjour C’est Nabum,
     
    tous les ans à lieu sur le campus de Beaulieu à Rennes, Rock’nSolex la plus grande course de Solex et le festival étudiant le plus vieux d’Europe organisé par les élèves de l’INSA,
     
     La dernière édition a vu s’affronter 145 équipages, plus de 300 pilotes pour se relayer au guidon de Solex plus ou moins modifiés, certains pouvant atteindre jusqu’à 80 km/h, dans une couse d’endurance de 6 heures sur un circuit de 4 km, façon 24H du mans.


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 février 2018 11:43

      @JL

      Merci pour cette info

      Le club méca de fac d’ORLÉANS organisait en son temps une course de 24 H à Solex


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2018 09:30

      @JL
       
      Le festival Rock’n Solex à Rennes a plus de 45 ans.


    • révolté révolQé 5 février 2018 10:22

      @C’est Nabum
      2 participations aux 25h en 1985 et 86,tourner sur le parking de l’IUT,toute une époque.
      Il y avait aussi les 24h de karting au même endroit qui attirait du monde et faisaient autant de bruit.

      Combien de litre de mélange j’ai brûlé du haut de mes 10 ans dans les chemins et petites rues de La Source dans les 70’s dès que la tatie d’Olivet venait prendre le café à la maison.
      Un 3800 à poignée tournante... !!!
      Presque une Mob comparé aux autres Solex qui nous obligeaient à serrer les freins pour ralentir,
      gamelles assurée sur le sable/gravillons. smiley


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 11:03

    Ma première, ma liberté conquise. Achetée rue Rodenbach qui inscrivait mon destin sur les routes cahotiques mais conquérantes. Jamais sans ma « PUCH », une violette dans les tranchées des rues bruxelles. Sans casque, je l’avoue et l’écharpe longue qui flottait au de mes élans. Sensible comme un cabris à mes humeures. Dare dare mais pas gnan-gan. Isidora déjà Duncan. Grorges R. 

    Né un 16 juillet. Je tairai au vicieux à quelle date correspond cette partie intime de ma vie. INVITATION au voyage,... RODEN (défricher),..Bach (ruisseau).


    Collections du Musée de la Littérature, Bruxelles


    Le Coffret.

    Ma mère, pour ses jours de deuil et de souci,

    Garde, dans un tiroir secret de sa commode,

    Un petit coffre en fer rouillé, de vieille mode,

    Et ne me l’a fait voir que deux fois jusqu’ici.

     
    Comme un cercueil, la boîte est funèbre et massive,

    Et contient les cheveux de ses parents défunts,

    Dans des sachets jaunis aux pénétrants parfums,

    Qu’elle vient quelquefois baiser le soir, pensive !

     
    Quand sont mortes nos sœurs blondes, on l’a rouvert

    Pour y mettre des pleurs et deux boucles frisées !

    Hélas ! nous ne gardions d’elles, chaînes brisées,

    Que ces deux anneaux d’or dans ce coffret de fer.

     
    Et toi, puisque tout front vers le tombeau se penche,

    O mère, quand viendra l’inévitable jour

    Où j’irai dans la boîte enfermer à mon tour

    Un peu de tes cheveux..., que la mèche soit blanche !

    Les Tristesses, 1879.



  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 11:10

    Démarrage sur les chapeaux (mon grand-père GASTON était chapelier à la Cour de Suède). Ma première mobylette, ma liberté conquise. Achetée rue Georges Rodenbach qui inscrivait mon destin sur les routes cahotiques mais conquérantes. Jamais sans ma « PUCH », une violette dans les tranchées des rues bruxelles. Sans casque, je l’avoue et l’écharpe longue qui flottait au grés de mes élans. Sensible comme un cabris à mes humeures. Dare dare mais pas gnan-gan. Isidora déjà Duncan. Georges R. 

    Né un 16 juillet. Je tairai au vicieux à quelle date correspond cette partie intime de ma vie. INVITATION au voyage,... RODEN (défricher),..Bach (ruisseau).


    Collections du Musée de la Littérature, Bruxelles


    Le Coffret.

    Ma mère, pour ses jours de deuil et de souci,

    Garde, dans un tiroir secret de sa commode,

    Un petit coffre en fer rouillé, de vieille mode,

    Et ne me l’a fait voir que deux fois jusqu’ici.

     
    Comme un cercueil, la boîte est funèbre et massive,

    Et contient les cheveux de ses parents défunts,

    Dans des sachets jaunis aux pénétrants parfums,

    Qu’elle vient quelquefois baiser le soir, pensive !

     
    Quand sont mortes nos sœurs blondes, on l’a rouvert

    Pour y mettre des pleurs et deux boucles frisées !

    Hélas ! nous ne gardions d’elles, chaînes brisées,

    Que ces deux anneaux d’or dans ce coffret de fer.

     
    Et toi, puisque tout front vers le tombeau se penche,

    O mère, quand viendra l’inévitable jour

    Où j’irai dans la boîte enfermer à mon tour

    Un peu de tes cheveux..., que la mèche soit blanche !

    Les Tristesses, 1879.


  • Henry Canant Henry Canant 3 février 2018 11:17

    Nabum

    Je me permets de porter à ta connaissance que le concurrent de solex était le vap, constructeur allemand et non italien.


    Ne me remercie pas

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 11:26

    3 février 1944 ; Décès d’Yvette GUILBERT.Yvette Guilbert est issue de l’union d’Hippolyte Guilbert, un brocanteur et patron d’une fabrique de confection normand, et d’Hernance Julie Lubrez, une chapelière belge.


  • amiaplacidus amiaplacidus 3 février 2018 11:27

    Nabum, vous m’envoyez un grand coup de nostalgie.

    Je me souviens que, gamin dans les années 1950, un couple d’amis de mes parents venaient chaque année passer quelques jours de vacances en Haute-Savoie.

    Ils faisaient le voyage en solex, chacun le sien. Je pense que vous pouvez imaginer l’expédition : 550 km à l’aller, autant au retour, un voyage en 2-3 jours.
    Ce n’était pas les mêmes routes, la même circulation, le même besoin de paraître, une toute autre époque que seuls les plus de 70 ans peuvent connaître.


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 février 2018 12:02

      @amiaplacidus

      J’aime ça

      Merci à vous d’apprécier ce genre de billet


    • velosolex velosolex 3 février 2018 17:03

      @amiaplacidu

      La lenteur, ce luxe du regard et des gestes.
      Je vous l’ai dit, j’ai fait l’expérience de la vitesse, partant du simple joint de solexine pour arriver comme dans toute addiction aux gros cubes.
      Car dans la suite logique des engins mythiques, il a fallu bien sûr que je m’ ’aborde la moto. 
      J’ai vendu la dernière l’an passé, une jolie royal enfield, très vintage, un solex amélioré, la même qu’avait conduit bien trop vite le colonel Lawrence d’Arabie. 
       Et souvent j’ai volé bien plus vite que mon ange gardien, l’attendant essoufflé en haut de la montagne 
      Finalement. 
      Je vais militer pour la limitation à 30 km heure. 
      80 kilomètre heures reste totalement indécent. 
      Il nous faut nous remettre dans la roue du solex
      c’est la seule façon de s’en sortir, de faire resurgir la magie, et sa sœur la lenteur.

    • C'est Nabum C’est Nabum 4 février 2018 08:30

      @velosolex

      Même parcours jusqu’à laisser mes cervicales à la vitesse

      Depuis je suis passé au scooter


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2018 13:16

      @velosolex

      Lawrence ne roulait que sur des Brough Superior . Il s’est tué au guidon d’une SS 100.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 11:28

    Elle tient les premiers rôles dans l’opérette Le Moulin de la galette d’Alphonse AllaisEn août 1889, Freud vient l’écouter à l’Eldorado sur les conseils de Mme Charcot. Par la suite, Freud affichera dans son bureau une photo dédicacée par elle et ils entretiendront une correspondance assez suivie8. Elle interprète de nombreuses chansons de Paul de Kock. En février 1891, Marcel Proust lui consacre son premier article dans Le Mensuel.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 11:34

    Vous me direz,...mais quel est le rapport ? Préfailles est une commune de l’Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en régionPays de la Loire.

    Ses habitants s’appellent les Préfaillais et les Préfaillaises. Cité connue pour ses galets.http://eclatobulle.over-blog.com/article-il-etait-une-fois-un-galet-59960542.html


  • wawa wawa 3 février 2018 11:43

    Le concept du velo solex (v< 30 km/h, P < 50kg) est réssuscité sous la forme du vélo électrique qui lui est promis à un bel avenir.

    Il était tout simplement en trop en avance sur sont temps, et pas avec la bonne motorisation.


  • Joseph DELUZAIN Joseph DELUZAIN 3 février 2018 11:48

    Ah la vache ... vous savez remuer les souvenirs vous alors !...

    Vous m’avez filé un grand coup de nostalgie. ’Tendez, j’essuie une larmichette et je vous raconte une anecdote : c’était aux alentours des années 74 ou 75, lorsque la marque fut reprise pour une tentative de relance. J’étais cascadeur à cette époque et j’avais proposé à la marque de faire le tour d’Europe avec un Solex pour un coup de pub. Trop frileux à l’époque pour ce type de promo, ils n’ont pas osé.
    Sinon, comme tous ceux de ma génération, j’ai de beaux souvenirs de cet engin improbable.
    Merci pour ce voyage dans le temps. 

    • C'est Nabum C’est Nabum 3 février 2018 12:01

      @Joseph DELUZAIN

      Merci

      J’aime écrire ainsi même si certains ici vitupèrent mes billets sans intérêt

      Merci de ne pas être de cette triste bande


    • pemile pemile 3 février 2018 18:44

      @velosolex « La marque Mash française »

      Moto fabriquée en Chine sur cahier des charges de l’importateur français SIMA


    • velosolex velosolex 3 février 2018 19:33

      @pemile
      Je sais. Essentiellement des pièces sous license suzuki je crois ; J’en ai essayé une le mois dernier. Une bonne machine. Bien sûr on peut faire la moue à cause du made in china, mais les éléments du moteur ont fait leurs preuves. Même politique que les logan...Quand Honda a commencé à vendre ses première machines en france, on a beaucoup rigolé....Pour le prix de cette machine, un peu plus de 2000 euros de toute façon, on peut guère rêver mieux. Les utilisateurs notent quelques défaillances, mais l’ensemble est cohérent


  • 4 ou 15 SEDORRHOIDE 3 février 2018 14:33

    POuah !
    C’est fou ce qu’on peut refaire l’histoire 50 ans plus tard !!!

    Chevaleresque : mon œil !

    Le Solex, les jeunes n’en voulaient pas : c’était casse-gueule, ça ne marchait pas par temps de pluis, ça fumait dans les jambes, pour le démarrer il fallait plus d’énergie que pour faire 5Km à pied, on ne pouvait pas emmener sa belle sur le porte bagages : la bête calait, ça rendait ridicule celui qui le pilotait.
    C’était un truc de pauvre avec tout le colatéral que ça suppose.

    Ce n’est que bien des années plus tard que c’est devenu à la mode.

    C’est ceux qui ne l’ont jamais subit qui le portent aux nues : ceux qui en ont eu un veulent oublier cette sale machine cahotante et humiliante.


    • Rincevent Rincevent 3 février 2018 15:33

      @SEDORRHOIDE

      ... ça ne marchait pas par temps de pluis… Je confirme : le système par galet appuyant sur le pneu patinait et, à la moindre montée, il fallait pédaler vigoureusement pour espérer avancer.

      L’engin a connu de nombreuses déclinaisons, y compris une chinoise à moteur arrière : https://fr.wikipedia.org/wiki/E-Solex


    • Croa Croa 4 février 2018 00:06

      À SEDORRHOIDE,
      FAUX, j’en ai eu deux et non seulement j’ai pas oublié mais je m’y remettrais bien volontiers !

      Sinon effectivement par beau temps c’est mieux. Quand il pleut ça patine mais bon c’était le coup de se lancer et nous y arrivions tout de même, quitte à pédaler !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 15:23

    Echange sophiques : qui ne mènent nulle part. Echanges séraphiques : qui permet de s’évader. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 15:31

    DO RE MI FA SOL EX,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 15:41
    LE galet Individu poli au sein d’un groupe

    Ah, non, il n’est pas laid comme un pou, le galet ! Beaucoup de filles jolies l’adorent et s’offrent à lui sur la plage, sous le soleil dont il emprunte la chaleur pour la restituer avec amour. Le galet peut même être collectionné, tant sa diversité, sa matière est riche. C’est là l’œuvre de Dame Nature, qui l’a chéri, poli et lissé dans son lit pour le façonner. Le galet est aussi précieux que commun.

    Un ensemble de galets peut symboliser un groupe de personnes dans une observance spirituelle. 


  • velosolex velosolex 3 février 2018 16:35
    Belle initiative pour parler des fondamentaux oubliés. 
    MAIS MEFIEZ VOUS DES IMITATIONS
    « Et la solexine coulait en nos veines comme dans un laminoir, et le ciel paraissait plus bleu qu’aujourd’hui. » Shakespeare  ( Mon royaume pour un solex, acte 2,scène 3

    C’était l’époque des engins mythiques, et de l’aléatoire qualité france. Il fallait tirer des bords sur les routes pleines de trous et de d’eau d’âne, comme à l’époque des vieux gréements en bois au milieu des écueils...N’y avait il pas de meilleure préparation à la vie ?..
    ..Je vous le dit, j’ai fait partie de ces Don Quichotte en villégiature sur les routes de campagne à la recherche des belles et de leur temps perdu, plus que des moulins à vent et des châteaux d’eau.... Il y avait plusieurs façon de rentrer dans cette légende à demi mécanique, en ces temps d’après guerre, et le solex à 14 ans vous donnait le droit de loucher vers la cour des grands...Les voyous, avec leur clope au bec, montés sur leur BB Peugeot, vous toisaient de haut....
    Mais je vous le dis. Que reste t’il des BB Peugeot.. ?.Même plus de poètes pour les célébrer leur bruit de crécelle énervée...
     Le solex bien que du genre masculin penchait bien sûr du coté du beau sexe, comme on ne dit plus. Du caractère de l’intelligence et sans avoir l’amour de la vitesse, possédait ce souffle et cette intrépidité qui rend la vie si jolie. 
    Une vie bien remplie commençait donc après avoir reçu son bracelet montre lors de sa première communion, a se foutre de l’heure en enjambant cette silhouette improbable et noire, comme une gouvernante anglaise en goguette. 
    Le solex avec son moteur à galet possédait cette simplicité sans fard et ce caractère étonnant qui firent tant pour les mythes à deux ou quatre temps, et des pièces qu’il fallait glisser dans la pompe du village
    Plus tard j’eu le bonheur d’acheter à un ancien son vespa 125 daté de 68 à une grand père qui allait chercher chaque semaine une bourriche d’huître dans la baie de saint Malo.
     L’engin était devenu mythique depuis que la belle Catherine Hephurn avait parcouru à son guidon les rues de Rome. Nos vacances romaines continuèrent par l’achat d’un nouvel engin. Même les pauvres qui s’ignoraient en ces temps résilients, pouvaient s’acheter un mythe à crédit et à caractère...C’est ainsi que nous eûmes les clés de cette toute autant légendaire 2 CV . Au fil des années et de la rouille, elle eut la curieuse habitude de se dilater sur les cotés, pour le peu que vous désiriez la monter.
     Ne vous méprenez pas de mon langage, je n’ai en aucune façon le langage et le maintien du doc gyneco, tenant plutôt de la tête de delco. je voulais simplement parler de cette opération qui consistait à se servir d’un cri et d’une manivelle, pour la lever et changer de roue. C’est dingue ce que j’ai pu crever....Je crois que c’est de parler Hephurn qui m’a fait tourner la tête vers le rétro du vespa.
     A un certain moment du paysage, je n’y suis plus, même si je ne crève plus...Les stations AZUR ont disparu.... Quelque chose se brouille sur la nationale 9. Moins de café. Plus d’épaves sur les bords des routes. Les vespa disparaissent et les cheveux au vent. Les 2 ch se font plus discrètes. En posséder une me transforme tout de même en héros. Les copains de mon fils me demandent de faire un tour avec eux...La laisser en vrac un jour sur le bas coté m’a laissé orphelin....Ah si au moins j’avais gardé mon solex.....Mais Bobby m’avait prévenu
    It’ s a hard rain gonna fall...Bowin’ in the wind.....

    • Ben Schott 3 février 2018 16:37

      @velosolex
       

      On ne vous a jamais dit que vous étiez un tantinet verbeux ?
       


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 février 2018 16:41

      @velosolex

      Ce doit être votre cheval de bataille

      merci


    • velosolex velosolex 3 février 2018 17:34

      @Ben Schott

      Oups...Je vous avez pas vu...J’ai failli vous rouler dessus
      Toujours dans mes pattes à la sortie de l’article

      Vous me faites penser à ces chiens qui surgissaient à la sortie d’un virage. 
      En plein milieu ; Les yeux fous. La rage aux dents. 
      Vous aboyant dessus à pleins poumons 
      Se prenant pour le maître du monde...
      .
      Que faire ?....Reculer ?..

      .Un coup dans les parties semblait une solution évidente, mais demandait un brin d’acrobatie. 
      C’est que le solex n’avait pas l’agilité d’un alezan...
      Le temps de réfléchir, et heureusement, le clébard était loin derrière, déjà la tête ailleurs, arrosant le pied d’un arbre. 

    • Ben Schott 3 février 2018 17:45

      @velosolex
       

      « Je vous avez pas vu »
       
      Faites un effort, bon dieu !
       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 18:33

      @velosolex


      Les Schott avec leur deux « t » ont toujours besoin de cloisonner. Les petits poids à gauche et les gousses à droites. C’est le tri des déchets d’Agora. Pas fichu de distinguer la pépite. Le nez sur le guidon. Ben ! quand on arrive pas à se décider,...

    • velosolex velosolex 3 février 2018 19:23

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Aux poèmes que nous laissons derrière nous comme les cheveux de paysages si subrepticement entrevus, nous montrant qu’il y a tant d’ailleurs. Je me souviens de l’époque où le mouvement des corps et ceux de l’esprit en équilibre étaient indissociables. Et que l’extase se conjuguait aussi bien en rimes qu’en caresses. Et les statues blanches et antiques des squares, nous avaient à la bonne, alors que nous mangions des rillettes, assis sur un banc ;.Les vieux revenus de Verdun nous encourageaient d’aller plus loin, au delà plus loin, au delà des troupeaux de vaches dociles. Et nous descendions les cols dans un souffle, à toute allure, dans un long travelling . Coupant le moteur pour entendre la chanson des abeilles, laissant traîner la béquille sur le sol dans les virages. 
      Et la Bé-aime aux deux épaules de costaude, chargée comme un baudet avec ses casseroles pendant sur le coté comme des banderilles de corrida nous rassurait de son phare rond. 
      Et j’aimais par dessus le départ, par les petits matins d’herbe mouillée, l’empreinte de ton corps logée contre le mien. L’ensemble vacillant dans le premier virage. Avant de se redresser vers le soleil par miracle. La poignée des gaz commandant l’ouverture du ciel. Le village qui s’étire puis disparaît. Les croix du cimetière comme un avertissement. 
      Les braves gens nous regardaient d’un air torve. Comme s’ils avaient su que nous n’avions que mépris, pour leur écran bleu de télé et leur antenne plantée en eux ; Les chiens de ferme nous montraient les dents. 
      C’est depuis ce temps là que je préfère les chats

    • velosolex velosolex 3 février 2018 19:26

      @Ben Schott
      Je tente de vous montrer le ciel, 

      et vous vous attachez à la merde accrochée à mes santiags. 
      Mettez les gaz mon vieux. 

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:44

      @velosolex


      Ma chatte à moi, elle me scie, mais est à moi. Nous sommes comme deux siamoises et aimons l’absinthe et l’armoise. Avec des ailes comme celle de la DS Maothonthévi (Mao ton thé de Chine vit) , ma route est dégagée.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 20:50

      @velosolex


      Vous comme moi avons traversé ces années sans jamais perdre un seul de ses instants dans la tendresse de notre mémoire. Ce que explique certainement votre vigueur magistralement scripturale,....Nos pneumatiques n’ont que rarement crevé, portés par l’essen-ciel : l’oxygène du coeur.

    • Croa Croa 4 février 2018 00:20

      À velosolex,
      Effectivement dans les longues descentes relever le moteur était malin. Mais par chez nous où les descentes sont peu marquées le bon truc c’était juste de débloquer l’échappement : des lumières « au miroir » et trois petits trous dans le pot et c’était le 45km/h assuré dans les descentes ordinaires ! (Les bleus comme les grises font plus de 55 sur le plat, certes.... Mais les mobs consommaient beaucoup plus et nous n’étions pas riches !)


    • velosolex velosolex 4 février 2018 02:08

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Le temps n’est qu’une illusion au cadran des montres cassées.

       Et même une montre non remontée nous donnait l’heure deux fois par jour.
       C’était la concession à la réalité des jours. 

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 4 février 2018 02:23

      @velosolex
      « Et même une montre non remontée nous donnait l’heure deux fois par jour. »
       
      Tu est sur ?
      Ben.... pas toujours c’est sur....ca peut etre UNE fois,
      et encore d’autres situations possibles.
       
      http://forumamontres.forumactif.com/t76201-montres-cadran-24-h-flyer


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 4 février 2018 15:45

      @velosolex

      Ici à Sfax, ici à Sfax
      Hier à Sousse, hier à Sousse
      Demain Paris, demain Paris
      Aucun cadran n’affiche la même heure
      Aucun amant ne livre la même humeur
      À nous Delhi, à nous Delhi
      Hier à Sousse, hier à Sousse
      Aucun amant n’affiche la même heure
      Aucun cadran ne livre la même humeur
      À nous New York, à nous New York
      Hier à Sousse, hier à Sousse
      Demain Paris, demain Paris
      Aucun cadran n’affiche la même heure
      Aucun amant ne livre la même humeur
      À l’intérieur, à l’intérieur
      Coule la Garonne, coule la Garonne
      Pas un amant n’affiche la même heure
      Aucun

  • juluch juluch 3 février 2018 16:45

    J’en ai conduit un étant jeune, mais j’ai eu un 103 tout monté qui allait à une vitesse folle avec les freins d’origines....lol !!


    il y a plein de club pour les solex et ils font des sorties régulierement.

    merci pour le souvenir Nabum !

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 18:34
    Schott  nom, neutre
    cloison f  (pluriel : cloisons f). Il y a la nasale et l’autre,...

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:10

    La plaque de ma première quatre aille : CHE131. Cela vous immatricule toute une vie lus qu’âne eque (jumentà docte hic. Une séparation parfois se décide de la mnière la plus burlesque. Roulant vers la Suisse, je casse la clé de contact dans le démarreur. Sans secours, la situation semble catastrophique. Sauf que par une de ces hasards un peu angélique, le parking où étions stationnés se trouvait juste à côté d’un garage Renault. Mais le signe était évident et la rupture de clé de sol virait à la farce,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:14

    DRACULA : La plaque de ma première quatre ailes : CHE131. Cela vous immatricule toute une vie plus qu’âne eque (jument) à doctse hic(s). Une séparation parfois se décide de la manière la plus burlesque. Roulant vers la Suisse sur une route enneigée, je casse la clé de contact dans le démarreur. Sans secours, la situation semble catastrophique. Sauf que par un de ces hasards un peu angélique, le parking où étions stationnés se trouvait juste à côté d’un garage Renault. Mais le signe était évident et la rupture de clé de sol virait à la farce,...et de la quatre ailes, je passai à la 5 (1+3+1),... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:16

    Belle synchronicité. Kelenborn parle de GUEVARA et moi du CHE,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:48

    A mon amie Anne, serrée chaudement contre moi. On va lui régler son compte à la folle cochonne. C’était un âne, mais quelle allure de lionne. Mon amie du Siam.,,,au 59 de la rue Jean-François,...Merci à toi, partie sur une île et dont personne n’a plus jamais entendu parler,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 19:50

    Quelle était belle ma PUCH et peu chère. 


    • velosolex velosolex 3 février 2018 20:25

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Je me souviens de deux jolies amazones chacune sur une vieille Puch, croisées au camping de Moulin en 71. J’avais 16 ans j’étais en mon adolescence, et les tours de l’église de Moulin et les piquets de ma tente se hissaient alors à des hauteurs inimaginables. 

      Sont elle enfin arrivées à Ostende ? Ou a Bruges ?.. 
      Ce fut une soirée passée en leur douce compagnie, semblable à ce passage des confessions de Rousseau, où il fait passer le gué d’une rivière, à deux jeunes cavalières. Puis les trois comparses vont cueillir des cerises dans un arbre, avant de préparer un repas, et de rire ; Une journée divine, en toute innocence, sur les ailes de l’ange. dont on se rappelle des années ensuite. 
      Le meilleur passage des « confessions ». Un rameau à portée de cœur. 

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 21:06

      @velosolex


      A ma zone, vous m’avez percée. Mon talon d’Achille.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 20:23

    Le « dé »croissant est à l’opposé de « dé » bris. Il rajoute du lien dans la rupture. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 20:33

    Les « croissants » craignent de ne plus pouvoir bander leur arc. Ils oublient que pour atteindre leur cible, le chemin doit être flèché.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 20:52

    « Dé »croissante en vers et contre tout,....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 février 2018 21:05

    Journée de ; LA VACHE. Elle mérité bien d’être portée aux nues. Elle qui fut si mâle traitée. Le pis offert à vos appétits. Vous vous en êtes cru maîtres. Vous n’en êtes que ses vases et ses sots,...


  • Croa Croa 4 février 2018 00:37

    Que de souvenirs ! Mon premier Solex m’avait coûté 0francs ou presque, juste le prix d’une clé de 9. Mon voisin qui voulait jeter le sien parce qu’il ne s’en servait plus depuis des mois et que le moteur était bloqué m’en avait fait cadeau smiley
    Pour entretenir un solex t’as juste besoin d’une clé de 9. Comme carburant de la solexine de préférence. Ça consommait très peu et même quand t’es jeune avec juste un peu d’argent de poche tu y arrives. Le mélange à 4% provoque un dépôt de calamine, c’était donc moins bien et quand la solexine s’est fait rare il fallut régulièrement démonter le moteur smiley


  • nono le simplet 4 février 2018 07:29

    le seul souvenir de cette époque que je veux garder est le piaggio ciao que montait l’amour de ma vie à cette époque ...



    • C'est Nabum C’est Nabum 4 février 2018 08:32

      @nono le simplet

      Elle revient vous voir, elle vous cherche


    • nono le simplet 4 février 2018 08:48

      @C’est Nabum
      elle me hante encore ... qu’est ce que j’ai pu l’aimer ...


    • velosolex velosolex 4 février 2018 12:36

      @nono le simplet
      La vespa piagio ( la guèpe en italie) a toujours aussi belle allure qu’aux jours bénis, où Audrey Hepburn, qui est un peu mon égérie, la montait dans « vacances romaines » http://eluni.mx/2Ec7Fr8

      En italie, je ne sais pas si l’on peut voir toujours ce duo magnifique que compose l’image d’une belle et de son petit chien, museau au vent, sur le marchepied d’un vespa, et qui faisait l’ordinaire des rues de rome ou de Turin. http://bit.ly/2E0eNnh
      Je n’ai pas trouvé mieux que cette beauté, comme une figure de samothrace ornant le bouchon de radiateur d’une voiture de maitre... 

    • C'est Nabum C’est Nabum 5 février 2018 06:38

      @nono le simplet

      Je sais cette pensée avec une camarade de classe ...

      Le souvenir persiste au delà des années


    • nono le simplet 5 février 2018 07:14

      @C’est Nabum
      le souvenir sans la douleur ...



    • C'est Nabum C’est Nabum 5 février 2018 07:26

      @nono le simplet

      éternels regrets


    • nono le simplet 5 février 2018 08:09

      @C’est Nabum
      des regrets ? non, je ne crois pas, en tous cas pour moi ... quelle aurait été ma vie ? je l’ignore ... parce qu’elle m’aimait aussi ... mais pour combien de temps ... l’un des deux se serait lassé ... elle m’a quitté, j’avis 16-17 ans ... elle est revenue quand j’en avais 23-24 ... j’ai refusé (enfin d’une certaine manière ) ... nous ne vivions pas dans le même monde ... j’ai préféré garder mon rêve intact plutôt que d’être déçu ... j’étais bizarre à cette époque ... idéaliste ... pur smiley

      voilà, ça fait des souvenirs ... jamais revue ni eu de nouvelles depuis 1981 ...

    • nono le simplet 5 février 2018 08:15

      @nono le simplet
      je rajoute puisqu’on est entre nous que je n’ai jamais voulu avoir de relations sexuelles avec elle alors que je ne me gênais pas avec plein d’autres ... d’où mon smiley après « pur » ...


    • C'est Nabum C’est Nabum 5 février 2018 08:57

      @nono le simplet

      La sagesse n’empêche pas les regrets
      Seule l’expérience aurait eu raison de nous


    • C'est Nabum C’est Nabum 5 février 2018 08:58

      @nono le simplet

      Je ne suis pas certain de penser la même chose


  • zygzornifle zygzornifle 5 février 2018 09:17

    le casque obligatoire a tué le vélo-solex .... porter une marmite sur la tete pour un engin qui se faisait dépasser par les vélos ordinaires....


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