lundi 14 janvier 2008 - par Yannick Harrel

« Les Réprouvés » : histoire des derniers lansquenets d’Allemagne

1919, des décombres encore fumants de la défaite contre les Alliés émergent des groupes d’hommes aux regards endurcis par les horreurs de la guerre, aux yeux brûlant d’une fureur nihiliste. A eux qui ont lutté et enduré jusqu’aux pires extrémités possibles les souffrances humaines, la jeune République de Weimar ne propose qu’un avenir petit-bourgeois entérinant la défaite dans l’humiliation et les abdications successives. De ce refus naîtra une génération pour qui la guerre n’avait pas de fin : du chaos psychologique au chaos économique, ils étaient les nouveaux reîtres du XXe siècle. La réédition de l’œuvre d’Ernst von Salomon, « Les Réprouvés », est l’occasion de se replonger avec intérêt et même fascination dans cet univers où les espoirs brisés côtoient la folie la plus destructrice qui emportera pour une grande partie ces êtres torturés par un destin contraire.

Ernst von Salomon est l’archétype de cette éducation prussienne dont les piliers immuables furent fidélité à l’Empereur et discipline de fer pour endurcir les corps et les esprits.

Né sous Guillaume II, arrivé à l’âge d’être incorporé comme cadet au sein de l’école de Karlsruhe [1], il passera la majeure partie de la Première Guerre mondiale au sein de cet établissement en vue d’une affectation au sein d’une unité engagée sur le front une fois diplômé.

Las, l’armistice viendra mettre fin aux espoirs de von Salomon et de tous les cadets de prouver leur valeur guerrière. A l’humiliation de la défaite par les Alliés s’ajoutera celle de la dégradation des élèves officiers par des bandes communistes, ces dernières profitant du désordre engendré pour mettre à bas les symboles du régime impérial et faire naître les conditions nécessaires pour une révolution en Allemagne [2].

Chaos politique, chaos des esprits...

Les premières troupes revenant du front découvrent avec stupeur un pays en ruines, parsemés de révolutionnaires avides de prendre leur revanche sur un régime qui les a si longtemps traqués. Hagards et désoeuvrés, les soldats de retour du front n’arrivent pas à savoir qui croire et quel camp choisir. Certains toutefois n’hésiteront pas longtemps, et se regrouperont en troupes de choc destinées à ramener l’ordre dans le pays, fussent par les moyens les plus radicaux : les Corps francs (freikorps) étaient nés.

Du reste, et contrairement à ce que l’on pourrait croire de prime abord, le gouvernement de la jeune République allemande ne vit pas d’un mauvais œil ces milices formées à la hâte puisque fort efficaces pour contrer la menace d’une révolution bolchevique à travers tout le pays. Gustav Noske, alors ministre de la Reichswehr, emploiera à escient les Corps francs, les laissant s’exprimer dans leur langage si particulier. L’ordre revenu à Berlin et en Bavière, ces mercenaires deviendront dès lors le problème numéro un de la République de Weimar.

Mais avant d’être pourchassés à leur tour, les Corps francs allemands s’illustreront dans une geste digne de leurs ancêtres les reîtres du Moyen Âge, avec comme scène de théâtre la côte Baltique. La révolution d’Octobre et le reflux des troupes allemandes firent émerger de nouveaux pays fragiles ne pouvant compter que sur l’appui principalement diplomatique, et plus rarement militaire, des Alliés dont le souhait était de créer un glacis entre eux et la Russie alors sous le joug bolchevique. Les Corps francs seront une pièce maîtresse de ce dispositif en ce sens qu’ils permettront à moindres frais de repousser l’invasion rouge tout en évitant aux Alliés de risquer une intervention directe avec des troupes renâclant à continuer une lutte qui ne les concernent plus [3]. Von Salomon a un mérite énorme, outre celui de relater les événements de l’intérieur, c’est celui de dresser le portrait psychologique de ces guerriers affluant d’une Allemagne exsangue, dégorgeant son trop-plein de violence à ses frontières. Utile pour comprendre comment ces êtres torturés, avançant au rythme de chansons résonnant de mâles accents, acceptèrent de hâter le pas vers un destin funeste, là où à l’horizon le crépuscule n’est plus éclairé que d’explosions sporadiques, synonymes de désolation et de mort.

Si le drang nach osten avait été des siècles auparavant l’heureuse destination pour des paysans allemands rêvant d’un monde meilleur, les Corps francs venaient à la rencontre de la furie de l’Histoire sans espérer parfois plus que l’ivresse de l’action pour oublier les tourments laissés derrière eux.

Il ne serait pas bon de déflorer le reste de ce témoignage historique, néanmoins peut-on dévoiler que la dernière partie tranche nettement avec le reste de l’ouvrage et se doit d’être saluée pour sa teneur psychologique. Si d’aventure celle-ci pourrait vous apparaître incongrue, voire déphasée avec les événements antérieurs relatés, elle n’en est pas moins passionnante par l’immersion au sein de l’esprit de l’auteur qu’elle offre.

Ernst von Salomon livre là un rapport brut, parfois même brutal, d’une partie de cette génération qui aura été happée dans les affres de l’après-guerre et qui ne trouvera, pour une grande partie, le repos que dans le trépas.

Un nihilisme allemand qu’il est impératif de découvrir pour mieux saisir ce que fut le choc de la défaite outre-Rhin tout en avançant a minima des éléments sur la genèse du nazisme [4].

Pour finir, le style énergique et singulier de l’écrivain rebutera ou séduira les lecteurs mais n’en laissera aucun indifférent. Cette réédition devrait permettre de vous forger votre propre opinion.

Ernst von Salomon, Les Réprouvés, éditeur Bartillat, ISBN 2841004082

[1] Episode de sa vie relaté dans Les Cadets, en cours de réédition au courant de l’année 2008.

[2] Rappelons que Lénine a pris le pouvoir depuis près d’un an en Russie et a fondé en juillet 1918 la République des Soviets, l’exemple à suivre pour tous les révolutionnaires d’Europe.

[3] Le film de Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, illustrant à merveille cet état d’esprit des troupes alliées ne désirant plus que rentrer chez elles une fois l’armistice conclu.

[4] Si l’on pourrait d’office conclure à une parenté idéologique et politique des Corps francs avec le nazisme, il convient d’être particulièrement mesuré sur cette assertion par trop hâtive tant les destinées des figures emblématiques des Corps francs seront diverses, allant du ralliement à l’opposition active au régime hitlérien.



46 réactions


  • Remarquable "lecture" non seulement du livre mais aussi d’excellents apports par l’auteur de l’article.


  • Gazi BORAT 14 janvier 2008 11:47

    @ l’auteur

     

    J’avais lu, dans une autre édition cet ouvrage d’Ernst Von Salomon, incontournable pour comprendre cette période mouvementée des débuts de la République de Weimar, vue du côté "freikorps".. et je serais curieux de lire la préface qu’a écrit pour celle-ci Michel Tournier..

     

    Il est intéressant de réfléchir au fait qu’à l’issue de la période "révolutionnaire" en Allemagne, deux catégories furent lésées, voire trahies, par le pouvoir social démocrate.. D’une part les révolutionnaires qui crurent au "Vive la Révolution" lancé publiquement par Friedrisch Ebert la veille de négocier avec les militaires conservateurs et les milices "freikorps" le rétablissement de l’ordre et dont allait découler les assassinats de Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg..

     

    D’autre part et par la suite les Corps Francs, quand ils eurent fini d’être utiles, et qui furent dispersés dans les brumes du "Baltikum" dans des combats de frontières avec l’armée polonaise et dans le seul but d’en débarrasser une société allemande qui aspirait à un retour au calme..

     

    On peut ainsi comprendre, entre le double rejet de la social-démocratie, à la fois par les militaires conservateurs et par une bonne part du prolétariat, que le national socialisme allemand put réaliser son ascension..

     

    Je préfère néanmoins, dans l’oeuvre de Von Salomon, "La Ville" qui décrit les errances d’un vétéran des freikorps, qui adhère au Parti Communiste allemand, puis au NSDAP, cherche une réponse dans le bouillonnement artistique de l’époque et finit par quitter la ville et militer au sein de mouvements paysans..

     

    Je considère cet ouvrage, par ce qu’il décrit, comme une sorte de "Berlin Alexanderplatz" de droite.. Aux errances du Franz Biberkopf d’Alfred Döblin répondent ainsi parfaitement celles du héros de Von Salomon..

    Pour illustrer ce thème de "la ville" au temps de Weimar, un magnifique tableau d’Otto Dix :

    http://www.archi-strasbourg.org/photos/web/42/640_Otto%20Dix_la_grande_ville.jpg

    On peut noter aussi que Von Salomon, à l’égal d’Ernst Junger, prirent leurs distances avec le nazisme et n’adhérèrent pas au NSDAP, malgré les appels que leur fit le nouveau régime..

    A noter aussi, pour tous ceux qui s’intéressent à cette période, l’exposition "Allemagne, les années noires" qui se tient jusqu’à février au musée Maillol..

     

    gAZi bORAt


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 janvier 2008 15:26

      Bonjour Gazi Borat,

      Merci pour votre message.

      Il y a un point particulier que je n’ai pas mentionné dans l’ouvrage mais qui perce à plusieurs reprises et que vous venez de soulignez dans votre commentaire : la détestation commune du nouveau régime à la fois par les révolutionnaires de gauche et de droite.

      Ainsi il est donné à von Salomon lors de son intégration au sein des freikorps d’y rencontrer des socialistes ! Et même plus tard, dans son lieu de détention, de se lier d’amitié avec un communiste, Edi. A la grande surprise des surveillants !

      Mais le psyché de tous ces êtres jetés dans le tourbillon de l’Histoire est en définitive le même : l’avenir petit-bourgeois leur importe peu et les quolifichets de la société de consommation ne les détournent pas de leur révolte. A ce titre la fin du livre est édifiante...

      Cordialement


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 18:10

      @ l’auteur

      "Détestation commune du nouveau régime"

      Le nouveau régime utilisa puis rejeta les deux forces antagonistes, tant les révolutionnaires qui lui permirent de renverser l’empire prussien que les freikorps qui lui permit de se débarasser des révolutionnaires..

       

      A noter qu’Hitler récompensa Noske, le ministre de l’Intérieur d’Hebert, en lui accordant un petit pavillon pour abriter sa retraite ainsi qu’une pension..

       

      gAZi bORAt


  • snoopy86 14 janvier 2008 12:00

    Les "assassinats" de Liebknecht et Luxembourg"

    Non Gazi, pas les assassinats, les exécutions...Ce n’étaient pas des victimes innocentes.

    Autre remarquable livre de Von Salomon : Kadett

    Tu as raison de souligner que nombreux sont les allemands de droite, notamment parmi les junkers, qui trés vite ont pris leurs distances avec le nazisme.

     


  • Gazi BORAT 14 janvier 2008 12:18

    @ snoopy86

     

    Assassinat ? Exécution ?

    Coupons alors la poire en deux : exécution sommaire semblerait mieux convenir.

    Du coup, pour me venger, je vous dirige vers ce lien, que vous devriez modérément apprécier :

    http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=672%3Alassassinat-de-rosa-luxembourg-et-karl-liebknecht&Itemid=53&option=com_content

    Mais, trêve de plaisanterie, il s’agit là encore d’une falsification de l’histoire car Rosa Luxembourg, dont la vision du socialisme s’annonçait moins sanglante dans son application que celle de Lenine avec qui elle s’opposa, est encore vivante...

    En voici la preuve : sa correspondance sur le net :

    http://www.dialogus2.org/LUX/vosprojetsdapresguerre.html

    gAZi bORAt

     


    • snoopy86 14 janvier 2008 12:36

      @ Gazi

      A l’évidence, si nous avions été allemands lors de l’insurrection spartakiste nous n’aurions pas été du même bord...et je vous aurais volontiers "executé"

      D’accord avec vous pour Luxemburg moins "violente que Liebknecht qui lui était un vrai dur.

      Une des choses que l’auteur aurait pu souligner davantage, c’est l’amertume ressentie par les "réprouvés" aprés une capitulation qui ne suivait pas une défaite. Salomon l’exprime parfaitement. Au moment de la capitulation, l’Allemagne avait été victorieuse à l’est et occupait encore un tiers de la France.

      Von Salomon était un de mes héros il y a quarante et quelques années. A l’époque ses oeuvres majeures étaient publiées en poche...


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 13:00

      @ snoopy

      "Das recht wie glut im Kraterherde".... L’histoire n’a pas dit son dernier mot car le cratère n’est pas éteint..

      Ces "réprouvés" ont en fait été (selon leurs convictions) trahis deux fois. A la fois par cette armistice et aussi lorsqu’ils furent abandonnés aux confins de la Pologne..

      On peut voir aussi dans l’assassinat (encore un ?) de Rathenau une vengeance des milieux nationalistes allemands et aussi dans le putsch de Kapp, auquel participa Ludendorff, une tentative de rattrapper le passé récent..

       

      Qupi qu’il en soit, je pense qu’Hitler a eu beaucoup de chance dans sa prise de pouvoir car je reste convaincu qu’à cette époque, l’alternative la plus vraisemblable à la république de Weimar aurait dû être une dictature militariste aristocratique à la prussienne mais pas plébeienne comme le fut celle qu’instaura le national socialisme qui demeure, j’en suis persuadé, un "accident de l’Histoire"..

       

      gAZi bORat


  • Gazi BORAT 14 janvier 2008 13:35

     

    Pour revenir sur une autre trahison, celle des révolutionnaires par les sociaux démocrates d’Hebert, une affiche spartakiste :

    http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.dhm.de/lemo/objekte/pict/p63-498/index.jpg&imgrefurl=http://www.dhm.de/lemo/objekte/pict/p63-498/index.html&h=550&w=397&sz=30&hl=fr&start=17&tbnid=fpXrJ2Mmy9g8TM :&tbnh=133&tbnw=96&prev=/images%3Fq%3DSPARTAKUS%26gbv%3D2%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26sa%3DG

    On voit ici, sur cette vision de 1919, trois têtes identifiées à l’hydre ennemie : les propriétaires fonciers (les junkers), le grand capital et le militarisme traditionnel dont le bras armé fut constitué par les "corps francs". Mais ce qui abattit finalement la tentative spartakiste fut la sociale démocratie allemende qui instrumentalisa la fraction conservatrice de l’armée.

     

    C’est pourquoi je m’insurge régulièrement contre ceux qui qualifie - a posteriori - d’absurde la stratégie du Parti Communiste Allemand faisant le choix de viser en priorité les "sociaux traitres" plutôt que les nationaux socialistes, en leur rappelant qu’ils oublient peutêtre ce que put représenter la mémoire de la répression d’une révolution avortée..

     

    gAZi bORAt

     


  • brieli67 14 janvier 2008 13:57

    The biggest bestseller in postwar Germany is a well-written but viciously anti-American autobiography of a convicted murderer.

    http://www.time.com/time/magazine/printout/0,8816,861117,00.html

     

    ah !la droite décomplexée..... Drieu La Rochelle Malraux ses fans !

    Il a livré la voiture pour assassiner Dr Rathenau Héritier de AEG juif ...Ministre des Affaires étrangères.

    http://www.dhm.de/lemo/html/weimar/innenpolitik/rathenau/index.html

     

    Ces Corps Francs. humm !..... la TeNo existe toujours encore et n’a jamais dissoute !

    http://de.wikipedia.org/wiki/Technische_Nothilfe

     

     

     

     


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 14:07

    BONJOUR A TOUS

     

    Merci à l’auteur pour cette excellente présentation des "réprouvés" que j’ai lu dans sa nouvelle édition il y a quelques mois .

    Très interessante lecture et je voudrais parler d"un point qui n’a été abordé par personne : la description de l’occupation de l’allemagne par les troupes françaises . Il a été dit que les allemands avaient gardé en mémoire cette époque de honte pour eux et qu’ils nous ont appliqué ce qui leur avait été infligé par nos armées .

    La présence massive de troupes coloniales en partie faite pour les humlier n’a pas été oubliée et certaines exécutions sommaires de soldats africains en 40 y trouvent une forme d’explication sans rien justifier pour autant.

    Ces mecs étaient quand même sacrèment dangereux qui n’hésitèrent pas à assassiner Rathenau car il était le meilleur des "démocrates" . Enfin ce que j’ai noté c’est la proximité entre Nationaliste et bolchévistes qui s’entendent pour mépriser les petits bourgeois de la république de weimard . Episode où le héros est enfermé après l’assassinat de Rathnau où il fraternise avec un jeune communiste .

    Cette proximité a conduit d’ailleurs de nombreux bolchévistes à rejoindre les rangs nazis et les nazis à traiter avec une indulgence relative les prisonniers communistes qui survécurent pendant toute la guerre organisant les camps de concentration de la grande allemagne .

    Salut et fraternité .

     

    PS à Gazi borat : J’ai lu "un chateau en forêt " le dernier livre de norman Mailer racontant de manière particulière la jeunesse d’adolph et je me suis assez amusé parfois .Mais ça n’est pas du même niveau que les bienveillantes .

     

    Conseil de lecture : les trois exemplaires de milenium de Stieg Larsson . Super .


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 15:23

      @ Cambronne

       

      Exact quant au traumatisme de l’occupation de la Rhénanie..

      Mon père, en 1945, récupéra dans les décombres de la résidence du Bourgmestre de Kehl sur le Rhin des souvenirs. Parmi eux, eun album "WestMark" qui célébrait le retour de la Sarre au Reich après le vote de 1935 et évoquait (avec des images) la période de l’occupation de la Rhénanie.

      On y voyait essentiellement sur les photographies des tirailleurs sénégalais avec des légendes comme "scwhartztrüppen im Rheinpfalz".. A tort ou à raison (les combats de tranchées furent féroces en tous camps) les Allemands craignaient la férocité "réelle ou supposée" de la dénommée "Force Noire".

      Devait s’y ajouter aussi une dose de racisme dans le goût de l’époque.

      Y-a-t-il un lien de ce que vous évoquez avec les exécutions sommaires auxquelles se livrèrent parfois de manière isolée des soldats de la Werhmacht dès juin 1940 ? Peut-être..

      Ceci fait de ces prisonniers les premières victimes du nazisme pour cause raciale enregistrées sur le territoire français..

      Un préfet de cette époque protesta contre ces exécutions : il s’appelait Jean Moulin..

      Selon d’autres versions, il aurait refuser de signer un document des autorités allemandes mentionnant des actes de violence des Tirailleurs Sénégalais à l’égard de la populations civiles et qui auraient pu servir - a posteriori - à justifier ces exécutions..

      --------------------------------------------------------------

      Digression : Un château en forêt ne se compare aux Bienveillantes, c’est entendu... Sur le sujet de la république de Weimar et centré sur la reichwehr, le classique de Benoist-Mechin : Histoire de l’Armée Allemande s’impose.. Mais vous l’avez surement lu..

      gAZi bORAt


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 15:38

      SALUT GAZI

      Oui j’ai trouvé interessant dans le bouquin de salomon tous les passages consacrés à l’occupation française car il est toujours intéressant d’avoir le point de vue d’en face .

      Von Salomon en écrivant ces lignes ne savait pas ce qui allait se passer plus tard , il était très choqué de voir des patriotes incarcérés par les français alors que ses amis fussillèrent nos "patriotes" . Nous fusillames aussi mais en petit nombre .

      En ce qui concerne les troupes africaines il est vrai que les colliers d’oreilles ont bel et bien existé et que ce n’était quand même pas une bonne image de marque .

      Pour avoir le point de vue allemand de l’époque il y a une série allemande "heimat" qui n’a jamais été diffusée sur la télé française et que j’ai vu sur la télé suisse il y a 25 ans .

      On y voit un tas de personnages assez représentatifs des différents courants de pensée mais ils sont ausssi anti français que nous étions anti allemands .

       

      Salut et fraternité .


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 16:10

      @ Cambronne

      A propos de Rathenau..

      Rathenau était directeur de l’AEG.. Son engagement dans la sociale-démocratie donna naissance à la théorie explicative officielle de la RDA...

      Selon celle-ci, la sociale démocratie représente les intérêts de l’Industrie légère (comme l’électricité, domaine de l’AEG) tandis que l’industrie lourde, qui apprécie les politiques d’armement (on pense à Thyssen finançant le NSDAP) se tourne plutôt vers le fascisme..

      Il existe un ouvrage qui dresse le catalogue des différentes interprétations du nazisme :

      La question nazie, de Pierre Ayçoberry (en édition de poche)..

      gAZi bORAt


  • snoopy86 14 janvier 2008 14:32

    @ Gazi

    "l’alternative la plus vraisemblable à la république de Weimar aurait dû être une dictature militariste aristocratique à la prussienne mais pas plébeienne comme le fut celle qu’instaura le national socialisme qui demeure, j’en suis persuadé, un "accident de l’Histoire"

    Cambronne et Snoopy ça serait mieux que Sarko !!!

    @ Brieli

    Oui nous aimons Drieu, homme de talent qui a eu le courage d’assumer ses erreurs

    Oui nous aimons Malraux, grand écrivain et grand ministre

    nous aimons aussi Nimier, Haedens, Blondin, Déon ou Laurent..

    mais celà ne nous empêche pas d’aimer Aragon aussi

     

     


    • brieli67 14 janvier 2008 15:21

      aime ce beau monde autour de Julien Freund

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Freund

      les fascinés de Carl Schmitt prof de droit et politicien ami-fonctionnaire de Goering

      In German history, this struggle leading to the de facto destruction of federalism in the Weimar republic is known as the "Preußenschlag."

      in July 1934, he justified the political murders of the Night of the Long Knives as the "highest form of administrative justice" ("höchste Form administrativer Justiz")

      cite donc Alain aussi du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne,

      http://fr.wikipedia.org/wiki/GRECE

      http://www.grece-fr.net/textes/_txtWeb.php?idArt=320

      Alain de Benoist

      ou l’éloge de la pensée héroïque

      http://www.jeune-france.org/Idees/idees22.htm

       

       


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 janvier 2008 16:09

      Bonjour Snoopy86,

      Tous ces auteurs que vous citez sont souvent plus connus sous le vocable des hussards. Cela provient très certainement de ce très bon témoignage littéraire de Roger Nimier, le hussard bleu, où il décrit son "escapade" sur la rive gauche du Rhin dans les derniers jours de la guerre 39-45.

      Nimier, un grand talent disparu trop précocement

      Cordialement


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 16:17

      à Yannick Harrel

      On retombe ainsi sur les mêmes bases d’opposition...

      Les Hussards se caractérisaient ainsi par leur rejet de Jean Paul Sartre..

      Et certains diront encore que les notions de droite et de gauche sont dépassées... Pour ma part, j’aurais tendance à regretter le temps de la Guerre Froide et de la bipolarité..

      Les repères n’étaient pas comme aujourd’hui noyés dans le brouillard..

      gAZi bORAt


    • snoopy86 14 janvier 2008 16:23

      @ Yannick

      Je pensais bien aux hussards et ai même été cherché le nom de celui que j’oubliais (c’était Jacques Laurent, qui était aussi Saint-Laurent pour l’alimentaire). Nimier était un grand prématurément disparu, mais je conserve une tendresse particulière pour Blondin...


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 janvier 2008 16:54

      @Brieli67

      Bonjour,

      Je suis arrivé bien trop tard à la faculté de sociologie de Strasbourg pour découvrir cette figure marmoréenne qu’était Julien Freund. Mais je puis en revanche vous affirmer que son empreinte perdurait, et que je lui sais gré d’avoir remis sur le devant de la scène Max Weber, Georg Simmel ainsi que Vilfredo Pareto (qui m’a beaucoup influencé sur le plan sociologique). En revanche Carl Schmitt, je n’ai guère eu l’occasion de le cotoyer (intellectuellement j’entends) même si je connais dans les grandes lignes ses développements théoriques.

      Grace à lui, la faculté de sociologie de Strasbourg n’est pas restée franco-centrée et nous devons au moins lui rendre grâce pour cela 

      Cordialement


    • brieli67 14 janvier 2008 20:42

      il ne doit plus rester beaucoup de souvenirs de l’apatride Abraham Moles

      http://micropsy.ifrance.com/moles/moles_oeuvre.html

       

      Ce qu’on s’est battu entre 7o et 90 pour l’ ouverture et les programmes d’échanges universitaires à Strasbourg. Superbes ces "passeurs" de frontières.... que j’ai connu en freudien en jungien .... en philosophes... en théologien et récemment en droit. .... qui n’ont fait que plagier des "travaux" inédits et inédités..... des "trésors" de guerre. Si encore ils maîtrisaient les deux langues....

      Il y a des marbres ou mieux des albâtres qui se fissurent sur leur piédestal. C’est un peu comme Bismarck pour ses lois sociales.... alors que ce Prussien n’y est pour rien.

      Etonnant tu ne nous cites pas Halbwachs.... ni de Montlibert qui doit être à la retraite actuellement ....ni Freddy Raphael.. mon prof d’anglais au collège.....

      au plaisir. Avec Moles .... et qui sait avec Pierre Weil http://www.pierreweil.pro.br

       


  • brieli67 14 janvier 2008 14:39

    Le vieux Genscher qui a du sermonner ses amis de son Parti la FDP ...... le MODEM... libéral partenaire de presque tous les gouvernements de la RFA.

    Ce parti qui a rescencé le plus de fonctionnaires et de dignitaires du troisième Reich. Des philanthropes de la carrure de Kurt Waldheim à l’ONU.... ou de Pierre Flimlin en France.

     

     


  • snoopy86 14 janvier 2008 15:05

    @ Gazi

    Pour ne rien te cacher Ernst Von Salomon a été à la base de mon bref engagement politique, si on peut appeler ça un engagement. A la fin des années soixante je partageais, et quelques amis avec moi, l’amertume de nos pères retour d’Algérie.

    Comme nous avions appris d’eux le culte du sport et que nous n’étions pas trés regardants sur l’idéologie du moment qu’elle fut anti-rouges, nous étions utilisés comme "freikorps" par d’autres qui se voulaient penseurs sous des oriflammes marqués ou de la croix celtique ou de la fleur de lys.

    Pas trés nombreux, c’était technique commando : hit and run. Il doit y avoir quelques pifs à Strasbourg et Paris qui en portent encore les traces. Il faut que jeunesse se passe....

     


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 15:39

      @ snoopy

      Souvenirs...

      Pendant ce temps, et à peine quelques années plus tard, j’en connais qui s’entrainait au "Vo vietnam" (le Viet vo dao, sport voisin, étant curieusement qualifié "d’impérialiste"..

      Plus sulfureux, un souvenir de famille cette fois.. mais en rapport avec notre sujet : j’ai une tante éloignée aujourd’hui décédée qui comptait avant guerre parmi le personnel administratif de la ville de Metz.

      Au moment de l’annexion, lorsque la Moselle fut compilée à la Sarre pour former le Westmark (Marche de l’Est), elle se retrouva quelque mois, parce que parfaitement germanophone, secrétaire du gauleiter Burckel..

      http://www.3rd-reich.com/wiki/images/b/b0/Image_Josef_Burckel_0001.jpg

      Cela a constitué longtemps une sorte de "secret de famille" car elle eût très peur d’être poursuivie au moment de la Libération mais, n’étant pas membre du Parti, elle ne fut jamais poursuivie.. Je l’ai - hélas - trop peu interrogée à mon goût sur cette période, l’ayant appris moi-même très tardivement..

      Elle est aujourd’hui décédée..

      gAZi bORAt

       


    • brieli67 14 janvier 2008 15:41

      en fac de socio je savais mais aussi en prépa HEC ? à Strasbourg

      La honte...... sur le parvis place d’Athènes l’accueuil du chancelier Brandt quand il a été nomme Prof honoris causa. En plus du Sac et les "marquis" d’ Occident............ les ’marquis" d’Occident.......

      tous devenus cadres..... de ces mouvements.,,,, dans le RPR et vers l’extrème

      Cette ribambelle de conseillers à la C. Schmitt adorent la pizza rue Hannong..... et l’Hôtel du même nom appartenant à la famille Hans Arp du dada bien connu.

       

       


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 15:47

      SALUT SNOOPY

       

      Comment , vous futes un nervi du fascisme ?

      A dix huit ans j’étais comme vous , c’est à dire en 1962 à la fin de la guerre d’algérie que je n’avais pas faite mais que j’avais suivi avec enthousiasme . "Nous avons pacifié Tazal" était un de mes livres de chevet où l’auteur nous montrait comment avec humanité on avait pu reconquérir les esprits dans ce secteur .

      J’ai eu pour idole un temps donné Tixier vignancourt , un sacré mec . Je crois que c’est la seule fois de ma vie où je suis allé à un meeting politique .C’était à Rennes en 1965 .

      Salut et fraternité .


    • snoopy86 14 janvier 2008 15:57

      Salut Cambronne

      Oui, je fus un nervi de l’anticommunisme

      Il fallait la belle inconscience de la jeunesse, une grosse paire de c...,de bonnes jambes et les quelques leçons de close-combat que m’avaient donné mes aînés qui étaient de fameux "cornichons". C’étaient des broutilles mais honnêtement si à cette époque il avait fallu aller encore plus loin, je n’aurais sûrement hésité...

      La Saint-Antoine approche....

      Bien à vous...

       

       


    • snoopy86 14 janvier 2008 15:58

      @ Brieli

      1968-1970, mais j’étais le seul en prépa...


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 16:08

      SNOOPY

       

      En 68 j’étais à strasbourg aussi , à l’Ecole militaire et je préparais mon concours pour l’EMIA que j’ai intégré en Septembre .

       

       


    • brieli67 14 janvier 2008 16:12

       

       

      merci de me faire découvrir des pages de Wikipédia

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_de_soutien_%C3%A0_l%27arm%C3%A9e


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 16:20

      @ Briely

      Comités de Soutien de l’Armée... en réponse à ce que les adeptes du Vô vietnam cités plus haut tentaient de mettre en place sous le nom de "comités de soldats", ébauche d’une future "armée populaire"...

      gAZi bORAt


    • snoopy86 14 janvier 2008 16:30

      @ Cambronne

      J’étais juste en face, au lycée Kléber. Certains de l’école militaire traversaient la rue pour suivre les cours de la dernière corniche.

      Un souvenir, la visite de Debré à l’école militaire. La garde d’honneur qui se rend à la zone d’atterrissage de son hélico pour lui rendre les honneurs, 4 "bombes à eau" préparées par deux "épiciers". Les premiers rangs de la garde retournent se rhabiller...Le vendredi suivant, match de hand inter-prépa contre la corniche. Un carnage...


    • snoopy86 14 janvier 2008 16:31

      Pardon à Yannick pour ces commentaires hors de propos..


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 janvier 2008 16:35

      Ne vous inquiétez pas Snoopy, l’ambition journalistique d’Agoravox n’est heureusement pas incompatible avec la convivialité des échanges et puis nous ne sommes pas dans le troll bien gras destiné à pourrir un article


    • brieli67 14 janvier 2008 16:42

      le Big Ben des semaines et des semaines d"animation pour le jumelage avec Leister pardon Leicester

      un hiver tardif .. avec beaucoup de neige et le train qui ne circulait pas causes voies verglacées.

      Quant aux événements..... le Surge et ses pions refoulaient les demi’-pensionnaires à la cambrousse sauf bien sûr le jour du vol des hélicos DG rejoignant Massu.

      L’air été très chargé le ciel aussi.. On était 3OO à 4oo potaches ...sans cours ....buissonnants autour du trou de la place Kleber. Des civils et des flics nous ont accompagnés à la Gare.

      encore moins en cours qu’en 72 73 74.... millésimes aux diplomes faciles.

       


    • brieli67 14 janvier 2008 16:55

      donc trois ces jours-là à moins de 1ooo m a courrir en moins de 3 minutes pour avoir son supplément de 5 points sports au bacc.


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 17:09

      SNOOPY

      J’avais fait corniche à toulon en 65 66 . Cette corniche dite à l’époque corniche plage ne m’a pas permi d’intégrer et je me suis rabatu sur l’EMS .

      Après un séjour en Pologne de 86 à 89 je suis retourné à l’école militaire de strasbourg devenue EIREL /

      J’avais mes enfants à Kleber , habitant rue Jacques KABLE .

      Merci à Yannick HARREL de nous permettre ces digressions amicales .

       

      a propos avez vous un lien de parenté avec l’ambassdeur de France en Pologne de 86 à 89 Monsieur HARREL .

       

      Salut et fraternité ..

       


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 15 janvier 2008 03:38

      @Cambronne,

      Non aucun lien de parenté avec l’ancien ambassadeur de Pologne, ni d’ailleurs avec le cinéaste, d’autant que mon nom prend deux R et non un seul comme les personnes pré-cités

      Cordialement


  • snoopy86 14 janvier 2008 16:38

    Comme je suis heureux de lire celà...


  • maxim maxim 14 janvier 2008 17:34

    je vois beaucoup de réactions qui m’intérêssent ,notamment en ce qui concerne une certaine époque où nous allions défendre des idéaux qu’une certaine jeunesse avait conservé ....

    ce fût en partie ce qui détermina mon engagement et mon parcours ,avec pour motivation le goût du sport,du risque ,de l’aventure ,et aussi il faut l’avouer un net penchant pour une manière de penser ,qui n’était certes pas du goût de tout le monde,mais qui était en moi ....

    j’ai lu également le nom de Tixier Vignancourt,j’ai participé à sa campagne,collé des affiches ,vendu des journaux et distribué des tracts ,étant également dans le service d’ordre en certaines occasions parce que j’avais appris à me battre ,avec et sans armes ,et que la nature m’a fait cadeau d’une bonne constitution physique .....

    les années sont passées ,ce fût une époque également de soldats paumés ,parce que l’on n’avait pas perdu militairement,mais politiquement ,je dirai trompés !....( et c’est toujours ma conviction)

    je ne vais pas refaire cette douloureuse histoire.....

    celle des soldats Allemands de 1918 ,et trouvant un bordel pas possible chez eux ,avec la subversion et la trahison pour tout lot ,dans un pays humilié par le traité de Versailles,alors que les jeunes gens de l’autre côté du Rhin étaient partis défendre leur pays parce que l’on les avait éduqués de la sorte,le patriotisme étant à ces époques ,quelque chose de puissant ,chez nous également d’ailleurs .....

    toutes ces valeurs prètent à sourire pour les générations qui sont arrivées avec la paix,la quiétude ,le confort,et qui pour un pèt de travers pleurnichent pour des histoires d’intendance ,de congés payés et d’heures de travail ,doivent se souvenir que des millions de gens ont souffert pour leur permettre de vivre dans la quiètude et l’indifférence .

    j’ajoute un touche personnelle ,si certains boulversements n’étaient pas survenus dans mon passé ,je ne serai pas citoyen Français ,et celui de ma famille dont j’ai retrouvé partiellement la trace ,et qui me fait découvrir que mon grand père,et mes grands oncles ont porté un casque à pointe sur la tête ,et certainement connu ces évènements de la république de Weimar, pour ceux qui ont eu la chance de revenir vivants du front .....


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 17:39

      SALUT MAXIM

       

      J’ai récupéré un casque à pointe chez moi . Très décoratif !

       

      Amitiés .


    • Gazi BORAT 14 janvier 2008 18:17

      @ maxim

      Si vous le souhaitez, d’après le droit encore en vigueur en Allemagne, vous avez droit à la citoyenneté allemande en tant qu’ "Aussiedler" (exilé à l’extérieur - le germaniste brieli67 présent sur ce fil corrigera).

      Il suffit de produire des actes de naissance allemands de vos ancètres..

       

      Cette sorte de "droit du sang" voire de "loi du retour" est ce qui a permis à des populations comme les Allemands de la Volga où, plus récemment ceux du Kazakhstan de revenir dans leur "Heimat"..

       

      gAZi bORAt


  • snoopy86 14 janvier 2008 17:51

    Salut Maxim

    Combien de bornes aujourd’hui ?


  • maxim maxim 14 janvier 2008 18:41

    j’ai posté un commentaire à 17 heures et des broutilles et il est 18 h 45,et rien n’est apparu ???

    une réponse peut être ?

     


    • maxim maxim 14 janvier 2008 18:45

      salut les amis,ça y’est mon commentaire arrive ....

      Snoopy ,aujourd’hui c’était muscu,hier matin une soixantaine de bornes à vélo .....

      heureux de retrouver ceux que j’aime bien ici !

      et mon retour de bonne année à Cambronne qui me l’avait souhaité ......


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