mercredi 16 juin 2021 - par Fergus

Les sulfureuses tourtes de la rue des Marmousets

Au 14e siècle, il y eut dans la bonne ville de Paris un pâtissier qui avait la réputation de confectionner les meilleures tourtes à la viande qui se pouvaient déguster dans la capitale du royaume de France. Un régal ! Le roi Charles VI lui-même était, dit-on, friand de ces délicieux – et ô combien étonnants – pâtés en croûte…

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À cette époque, le cloître Notre-Dame jouxtait le flanc nord de la cathédrale. On trouvait dans ce lieu clos de murs et rigoureusement interdit à toute présence féminine moult ruelles et maisons, lesquelles servaient de logement aux chanoines. Ancêtre de l’Université, l’« école cathédrale de Paris », principalement fréquentée par des étudiants en théologie, y était également implantée. On accédait à cet enclos canonial par quatre portes sévèrement gardées. L’une d’elles était la porte des Marmousets, laquelle débouchait sur la rue éponyme*.

Parmi les quelques échoppes qui s’ouvraient sur cette voie serrée entre les maisons à encorbellements figuraient deux commerces contigus. L’un était tenu par un barbier, l’autre par un pâtissier. Deux hommes que leur état ne prédisposait pas à collaborer. Les deux compères, unis comme larrons en foire, s’entendaient pourtant si bien qu’ils décidèrent un funeste jour de l’an 1384 d’associer leurs compétences, le premier maniant le rasoir avec une grande dextérité, le second le hachoir avec un savoir-faire exemplaire.

De leur collaboration naquirent des pâtés à la viande dont la remarquable finesse, le délicieux fumet, et plus encore l’exquise saveur, conquirent très vite les bourgeois, les échevins et les nobles de Paris. Les chanoines du cloître eux-mêmes n’étaient pas insensibles à cette tentation, leurs patenôtres ne les empêchant pas – hors période de carême et jeûnes hebdomadaires, cela va de soi –, d’enrichir de bonne chère les brouets du quotidien : pour être des religieux, ces bons apôtres n’en étaient pas moins des hommes !

Tandis que se répandait en ville la nouvelle que nul pâté ne pouvait égaler les tourtes du maître pâtissier de la rue des Marmousets – le souverain lui-même, disait la vox populi, appréciait de les déguster en son palais royal –, il se trouva que, de loin en loin, quelques élèves des chanoines de Notre-Dame vinrent progressivement à abandonner les cours. On ne s’en inquiéta guère, les étudiants étant à un âge où leur motivation pouvait se trouver détournée par quelques attraits d’une tournure différente.

Parmi ces jeunes gens figurait un étudiant souabe nommé Gunther. Contrairement à ses condisciples, il n’allait pas seul dans les rues et les venelles de la ville : un schnauzer d’une grande fidélité le suivait en tous lieux et l’attendait patiemment devant l’huis lorsqu’il avait à faire dans quelque local. Comme d’autres élèves avant lui, ce Gunther fut, un jour de 1387, absent aux cours, ce qui ne manqua pas de fortement surprendre le chanoine Audibert qui se plaisait à louer le grand sérieux et la remarquable assiduité de cet étudiant.

Alors qu’il s’était engagé quelques heures plus tard dans la rue des Marmousets, le chanoine fut stupéfait de découvrir le chien de Gunther geignant en posture de grande affliction devant l’échoppe du pâtissier. Quelques chalands avaient tenté de donner de la nourriture à l’animal, mais ce n’était manifestement pas de faim qu’il souffrait. Saisi d’un doute atroce à la vue de ce schnauzer délaissé dont les gémissements lui brisaient le cœur, le chanoine Audibert fit quérir deux gens d’armes de la prévôté.

Sitôt arrivés, ceux-ci pénétrèrent dans l’échoppe à la demande du prêtre. Ils y découvrirent le plus effrayant tableau qui se puisse voir : le corps de Gunther, égorgé puis décapité par le barbier, avait été démembré et dépecé par les deux criminels qui s’affairaient à hacher les chairs de l’étudiant souabe afin de confectionner les délicieuses tourtes qui faisaient la renommée du pâtissier de la rue des Marmousets. Saisis puis entravés, les deux hommes furent sur-le-champ conduits devant le prévôt de Paris Audouin Chauveron.

D’autres restes humains ayant été découverts dans les caves, l’instruction de l’affaire et le procès des deux criminels furent rondement menés. Ils le furent avec d’autant plus de zèle et de rigueur que les magistrats, friands des tourtes à la viande de la rue des Marmousets, eurent à subir de fort désagréables nausées durant tout l’épisode judiciaire. Condamnés à subir la malemort, le barbier et le pâtissier – ou plus exactement ce qu’il restait d’eux après avoir subi la « question » – furent pendus aux plus hautes fourches du Gibet de Montfaucon et leurs dépouilles données en pitance aux freux.

***********

Vous l’avez compris, chers amis lecteurs, il s’agit là d’une « légende urbaine » médiévale, dirait-on de nos jours. Une de ces rumeurs tenaces dont nul ne connaît l’origine mais que l’on prend un malin plaisir à perpétuer en société. En l’occurrence, ce texte est la énième version d’une histoire maintes fois contée et dont l’habillage a si souvent changé qu’il serait vain de prétendre en dresser la liste. Cette narration-là, commise par votre serviteur, diffère elle-même sur plusieurs points de la plupart des autres, notamment en termes de châtiment, les criminels étant le plus souvent brûlés vifs dans des cages de fer.

En réalité, il n’existe nulle trace historique que de tels actes de barbarie aient été réellement commis. Seul un prieur de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, Jacques du Breul, y fait allusion dans une chronique de 1612, mais sans apporter le moindre élément confirmant la véracité de ces abominables pratiques : « C’est de temps immémorial, que le bruit a couru qu’il y avait en la Cité de Paris, rue des Marmousets, un pâtissier meurtrier, lequel ayant occis en sa maison un homme, aidé à ce par un sien voisin Barbier, feignant raser la barbe : de la chair d’icelui faisait des pâtés qui se trouvaient meilleurs que les autres, d’autant que la chair de l’homme est plus délicate, à cause de la nourriture, que celle des autres animaux. Et que cela ayant été découvert, la Cour de Parlement ordonna qu’outre la punition du Pâtissier, sa maison soit rasée, et outre ce une pyramide ou colonne érigée audit lieu, en mémoire ignominieuse de ce détestable fait : de laquelle reste encore part et portion en ladite rue des Marmousets. »

Que cette tragique histoire ait, ou pas, réellement existé n’a guère d’importance, le plaisir morbide que l’on éprouve à la lecture ou à l’écoute de tels récits n’étant pas lié à un certificat d’authenticité. Qui peut d’ailleurs dire quel est le plus crédible, d'un évènement puisé dans la réalité, ou d'un autre dans la fiction ? Nicolas Boileau a, dans le Chant III de L’Art poétique, professé que « Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ». À quoi l’on peut lui répondre qu’a contrario, la fiction prend souvent toutes les apparences de la vérité !

De telles légendes alliant le meurtre au cannibalisme ont sans doute existé dans de nombreux pays. Le cas le plus connu est celui de Sweeny Todd, un barbier londonien qui se chargeait d’occire certains de ses patients afin que sa maîtresse, Mrs Lovett, farcisse de leur chair ses pâtés en croûte. Cette histoire a connu un regain de succès outre-Manche lorsque Tim Burton l’a portée à l’écran en 2007 sous le titre Sweeney Todd, The Demon Barber of Fleet Street. L’histoire londonienne a-t-elle été inspirée par celle de la rue des Marmousets ? Nul ne le sait. Mais une chose est sûre : mieux vaut ne pas s’intéresser à ces barbiers et pâtissiers avant de passer à table, surtout s’il y a au menu des tourtes à la viande !

La rue des Marmousets a été intégrée en 1874 dans la rue Chanoinesse.

Autre texte où il est question d’un chien :

Le chien de Montargis suis, oyez mon édifiant récit ! (juin 2019)

Autres textes en rapport avec Paris  :

Paris : un bistrot de la « Bastoche » au printemps 1992 (février 2021)

Au cœur du « Pletzl » : 21 rue des Rosiers (janvier 2021)

La véridique histoire de « Fort Chabrol » (mai 2020)

Paris : bienvenue au musée d’Histoire de la Médecine (mars 2020)

Quel avenir pour les restes humains du musée Dupuytren ? (décembre 2019)

Toponymie parisienne : Auber qui rit, Haydn qui pleure (juin 2019)

Les femmes, grandes oubliées de la toponymie parisienne (décembre 2018)

Le bonheur d'être parisien avant les égouts (octobre 2018)

Cette « gentrification » qui chasse les classes populaires de Paris (janvier 2018)

Adieu le Bal nègre, vive le Bal Blomet (janvier 2018)

Paris romantique : les passages couverts (juin 2017)

Paris : les murs peints du quartier Nationale (mars 2017)

« La Mouzaïa », ou la campagne à Paris (octobre 2016)

Paris : Les bains-douches du Moyen Âge à nos jours (août 2016)

1957 : le cinéma et moi (juin 2016)

Paris au temps des abattoirs (mai 2016)

Le Procope, de l’Encyclopédie au Bonnet phrygien (mars 2015)

Années 50 à Paris : les petits métiers de la rue (février 2014)

Paris insolite : de la Petite Alsace à la Petite Russie (août 2013)

Connaissez-vous la plus vieille maison de Paris ? (février 2012)

Villa Montmorency, le « ghetto du Gotha » (juin 2011)

Montmartre : bienvenue au 12 rue Cortot (juin 2011)

Dans la caverne d’Ali Baba (mars 2010)

Lieu de fête, lieu de honte, le « Vel’ d’Hiv’ » aurait 100 ans (février 2010)



56 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 08:31

    Le rapprochement entre « rumeurs » et « théories du complot » est à la mode et sert souvent à balayer des informations gênantes en les ridiculisant ou en jetant l’anathème sur ceux qui les diffusent.

    Par opposition à une vérité documentée, une rumeur est une information qui circule sans justification avérée. Pourtant, certaines rumeurs sont « vraies » et finissent par être confirmées, par exemple en mars 2015, c’était bien le copilote de Germanwings qui avait volontairement projeté son avion vers le sol. D’autres rumeurs sont « fausses » et finissent par être infirmées, comme celle comme quoi Poutine était mort parce qu’il n’avait pas été vu en public pendant dix jours : il a suffi qu’il réapparaisse pour que la rumeur cesse.

    Mais il parait que les rumeurs fausses se prolongent 6 à 8 fois plus longtemps que les rumeurs vraies. En moyenne, il faut 3 heures pour qu’une rumeur vraie soit attestée, alors que près d’une journée est nécessaire pour qu’une fausse rumeur soit démentie. Le cas cité par l’article constitue donc un record de longévité qui a certainement des explications, mais en réalité, ce phénomène tient au fait que les rumeurs dites « vraies » sont en réalité des « fuites » ou « indiscrétions », et sont le plus souvent rapidement authentifiées. Dans le cas des « théories du complot », les services de renseignements et les chargés de communication se chargent des contre-attaques.


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 09:16

      Bonjour, Séraphin Lampion

      « une rumeur est une information qui circule sans justification avérée »
      C’est parfaitement exact.

      « les rumeurs dites « vraies » sont en réalité des « fuites » ou « indiscrétions », et sont le plus souvent rapidement authentifiées »
      Ce qui a été le cas avec l’affaire du crash de l’avion de la German Wings.

      Les « théories du complot » relèvent à mon avis de tout autre chose dans la mesure où la majeure partie des éléments qui les constituent sont basés sur une représentation globale partisane du fonctionnement d’un camp idéologique opposé.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 09:20

      @Fergus

      ... alors, toute la propagande américaine anti-communiste à l’époque du Maccartisme (et même après) ne serait qu’une « théorie du complot », selon vous ?


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 09:28

      @ Séraphin Lampion

      Non, cela ne relevait à mon avis pas d’une « théorie du complot » mais d’une campagne de propagande délibérée d’état, ce qui est très différent, la représentation de la réalité n’étant pas, au niveau des concepteurs, à la base de cette campagne, contrairement à ce qui se passe dans les nébuleuses complotistes où le ressenti passionnel l’emporte le plus souvent sur l’analyse rationnelle.


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 09:30

      @Fergus
      partisane du fonctionnement d’un camp idéologique opposé

      En général, il n’y a jamais unanimité. Il y a toujours des pros et des antis, donc tous complotistes


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 09:40

      @Seraphin
      Et dans certains lieux fermés mais non confinés, la rumeur, elle passe de bouche en bouche. C’est une histoire de fêlés ou « fellés »  smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 09:55

      @troletbuse

      Il faut lutter contre l’inflation.


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 10:14

      @Séraphin Lampion
      Pour ceux qui ne savaient pas, merci de ce rappel éloquent smiley


  • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 08:51

    Plutôt que sur les tourtes, vous auriez pu faire un article sur les tartes, c’est plus d’actualité, surtout la tarte tatin.  smiley


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 09:17

      Bonjour, troletbuse

      D’autres l’ont fait, et ma participation à ce concours n’aurait rien apporté de plus.


  • gruni gruni 16 juin 2021 09:56

    Bonjours Fergus

    Une rumeur qui m’a fait penser à l’histoire sanglante du boucher et des trois petits enfants sauvés par St Nicolas.

    C’est vrai que la réalité dépasse parfois la fiction. Merci pour ta « narration », que j’ai lu avec un plaisir « morbide » smiley


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 10:01

      Bonjour, gruni

      Le fait est que cela rappelle la légende de Saint Nicolas. 
      En réalité, il y a pléthore d’histoires de ce genre sous toutes les latitudes. 

      La question concernant la rue des Marmousets n’en reste pas moins entière : y a-t-il eu un fond de vérité ? Hélas ! nous ne saurons sans doute jamais la vérité : les actes de police médiévaux ayant disparu dans l’incendie des archives de la ville lors de la Commune de Paris.


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 10:01

      @grounichou
      Tiens vous ne sortez que quand il fait Fergus.
      J’attends votre article de propagande macroniste hep dromadaire. afin de l’accueillir avecenthoumiasme  smiley


    • Aristide Aristide 16 juin 2021 10:28

      @Fergus

      Incendie criminel d’insoumis de l’époque ...


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 10:35

      @Fergus
      Dans votre réponse à votre ami souteneur Grounichouy, vous parlez de fond de vérité mais dans votre tourte y-a-t-il un fond de veau ?


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 10:46

      Grounichou, un petit cadeau pour ta journée : Ca parle même de « sage comme un petit mouton »

      https://www.youtube.com/watch?v=Ed_sX9LvHv4

      Attention ils ont pompé l’air de la mère Michèle  smiley

      https://www.youtube.com/watch?v=VzAEd3cUmgo


    • pierre 16 juin 2021 11:32

      @troletbuse
      calmez-vous, fergus est en train de scier


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 12:39

      @pierre

      Comme disait Rameau à Diderot qui sortait de chez le coiffeur : avoir des cheveux ne vous empêche pas de scier.


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 12:49

      Bonjour, Aristide

      « Incendie criminel d’insoumis de l’époque »

       ????


    • Aristide Aristide 17 juin 2021 08:53

      @Fergus

      L’incendie des archives nationales a été un acte volontaire commis par les communards qui se réclamaient d’un nouvel ordre ...

      Je vous accorde que les postures révolutionnaires des petits insoumis actuels n’ont que peu à voir avec les engagements vrais mais utopiques de la Commune de Paris.


    • Fergus Fergus 17 juin 2021 09:08

      Bonjour, Aristide

      Il n’y a en en effet pas grand chose à voir entre les Insoumis actuels et les révolutionnaires de la Commune.
      Quant aux incendies des bâtiments officiels à compter du 23 mai, ils ont été une forme de réponse  que je réprouve  à l’avancée des troupes de Thiers, commencée deux jours plus tôt et marquée par des exécutions sommaires de sympathisants de la Commune.


    • chantecler chantecler 17 juin 2021 09:23

      @Fergus
      C’est certain !
      Les canons de Thiers qui tiraient sur Paris étaient chargés de pâte à modeler .
      Et ceux qui évoquent « les boulets rouges de la commune » , tirés à partir des forts sud et ouest de Paris par les Versaillais , ne savent pas de quoi ils parlent .
      Sûrement une invention !


    • Aristide Aristide 17 juin 2021 09:35

      @Fergus

      Quant aux incendies des bâtiments officiels à compter du 23 mai, ils ont été une forme de réponse ...

      La relecture insoumise du passé de la commune n’a rien à envier à la vision soviétique de la grande époque.

      Allons, il s’agissait d’un acte volontaire dont la signification dépassait largement ce piteux prétexte ... instrumentalisé postérieurement pour couvrir les exactions de la commune. D’ailleurs de nombreuses destructions avaient commencé bien avant l’avancée des versaillais.

      Il s’agissait de faire table rase, de bruler toutes les sources du passé, de ne reconnaitre rien dans ce qu’était la France de l’époque, toutes ces archives représentaient le pays qu’ils abhorraient, de nombreux bâtiments, même les oeuvres d’art avait été l’objet de ce vandalisme ...

      J’aime bien cette notion de « forme de réponse », plus proche de vous en date et en lieu, la « forme de réponse » que constituait l’incendie du Parlement de Bretagne en 1994 ne vous interroge pas ?

       


    • Fergus Fergus 17 juin 2021 09:43

      Bonjour, chantecler

      Dites plutôt cela à Aristide. J’ai beaucoup de respect pour les Communards, et notamment pour leurs leaders. Sans les massacres commis par les troupes de Thiers lors de la Semaine sanglante, il est probable que la révolution aurait gagné tout le pays.


    • Fergus Fergus 17 juin 2021 09:47

      @ Aristide

      Je ne vois pas ce que l’incendie du Parlement de Bretagne, causé de manière accidentelle lors d’une manifestation de marins-pêcheurs, vient faire ici en relation avec les incendies  volontaires en effet  de 1871.


    • Aristide Aristide 17 juin 2021 09:53

      @Fergus

      Allons, il ne s’agit pas de militantisme dans cette histoire.

      Les faits sont là, que vous les manipuliez est autre chose, allant même jusqu’à faire de la fiction sur une évolution dont vous ne savez rien mis à part les élucubrations de quelques sbires qui relisent l’histoire à la lumière de leurs convictions. Les incendies et les destructions ont été exécutées par des politiques qui les ont ordonnés et ils ont appliqué la politique de la terre brulée. C’est un fait. 

      Le respect à peu à voir avec la vérité historique, la révolution de 1789 a été un bouleversement historique avec son lot de massacres, de guerres, de génocides, ... Vous la respectez ? Cela n’a aucun sens !!!


    • Aristide Aristide 17 juin 2021 09:58

      @Fergus

      Je ne vois pas ce que l’incendie du Parlement de Bretagne, causé de manière accidentelle 

      Vous excusiez par cette formule « forme de réponse ». L’incendie a été provoqué par les marins-pêcheurs, involontairement ne change en rien le fait que c’est la conséquence d’un acte délibéré et inconscient qu’en aucun cas on ne pourrait excuser par cette « forme de réponse »...


    • Fergus Fergus 17 juin 2021 10:02

      @ Aristide

      « Les incendies et les destructions ont été exécutées par des politiques qui les ont ordonnés et ils ont appliqué la politique de la terre brulée. »
      Ai-je dit le contraire ???


    • Aristide Aristide 17 juin 2021 10:22

      @Fergus

      Ai-je dit le contraire ???

      Vous avez simplement écrit en « forme de réponse ». Cet argument n’est pas nouveau et est un vrai instrument de déresponsabilisation chez l’insoumis. Il consiste à faire porter la vraie responsabilité à celui qui en est la victime et qui ose le dire ou à ceux qui sont dans le camp opposé.

      Un exemple, Samuel PATTY se fait décapiter, Clémentine Autain dit

      « Mais qu’est-ce que c’est que ce pays qui a perdu la tête ? ». « Je pense que certains discours, et notamment ceux qui viennent de la droite et de l’extrême droite, mais pas seulement, alimentent aujourd’hui le climat de haine ». 

      Il s’agit de déresponsabiliser les auteurs, d’expliquer leurs exactions, leurs crimes par une sorte de légitimité que viendrait de l’adversaire. Cela marche à tous les coups, les gilets jaunes sont violents, c’est les flics qui les poussent, les petits malfrats s’en prennent à la police, c’est parce qu’ils sont contrôlés, ... 




    • troletbuse troletbuse 17 juin 2021 10:50

      @Fergus
      Tout comme l’incendie NDP qui a été causé par un mégot d’un ouvrier de l’entreprise spécialisée pour ce type de construction (que je connais bien) mal atteint sur un échafaudage qui ne touchait pas la cathédrale.  smiley


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 16 juin 2021 10:28

    OUf Fergus grand scribe de HISTORIAVOX (enfin de la ch’tite histoire) est arrivé !

    ça urgeait et immédiatement (enfin presque) l’autre scribe de CROTTESdeMOUCHESVOX accourt pour louanger

    Et on a même le Panda

    et Bendidon en prime

    AGORAAAAVOX ton univers iMPAYABLE

     smiley


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 12:06

      Bonjour, Bendidon

      La « ch’tite histoire » est souvent le meilleur moyen de s’intéresser à la grande et au mode de vie des périodes visitées.


  • Laconique Laconique 16 juin 2021 14:30

    Merci pour cette évocation d’une grande époque de l’histoire de Paris.


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 15:21

      Bonjour, Laconique

      « une grande époque de l’histoire de Paris »
      En tout état de cause, une période du Moyen Âge très méconnue car trop peu et trop mal enseignée.
      Merci pour votre visite.


  • Pale Rider Pale Rider 16 juin 2021 15:47

    Cette historiette eût-elle été vraie, les coupables bouchers eussent été les inventeurs de la tourte aux cailles très prisée des contrepéteurs... smiley


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 15:51

      Bonjour, Pale Rider

      Je ne suis pas très fort en contrepèterie, ni même amateur du genre.
      Je ne lis d’ailleurs jamais L’album de la Comtesse dans Le Canard enchaîné dont je suis pourtant friand de la plupart des rubriques.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 16:12

      @Pale Rider

      Pour apprécier une tourte aux cailles il faut aller dans le Périgord qui est réputé pour sa cuisine, mais aussi pour son admirable beauté de sites. Un bon marc après la dînette, on termine par une petite tatin et on se couche.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 16 juin 2021 16:19

      @Fergus

      les contrepèteries, c’est comme les restaurants chinois : on nem ou on nem pas.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 juin 2021 16:26

      @Séraphin Lampion
      et si encore la forme , pour la crapuleuse on transforme le t en c .


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 16:49

      @ Séraphin Lampion

      Mieux qu’une « tatin », une croustade à l’armagnac, bien que ce ne soit pas périgourdin. Miam !


    • troletbuse troletbuse 16 juin 2021 16:58

      @Fergus
      je suis pourtant friand de la plupart des rubriques.
      Sauf celles où l’on parle de sommités qui mangeaient pendant le couvre-feu dans les restaurants clandestins  smiley


    • Pale Rider Pale Rider 16 juin 2021 18:03

      @Fergus
      La tourte aux cailles. smiley
      Amitiés, et bon appétit !


    • Pale Rider Pale Rider 16 juin 2021 18:05

      @Séraphin Lampion
      Et il faut arriver à pied par la Chine, sans tenir compte de la pression des Nippons sur la Chine.


    • gnozd gnozd 16 juin 2021 18:11

      @Séraphin Lampion

      "Pour apprécier une tourte aux cailles il faut aller dans le Périgord qui est réputé pour sa cuisine, mais aussi pour son admirable beauté de sites. Un bon marc après la dînette, on termine par une petite tatin et on se couche.

      "

      Pété de rire, j’adore ça !

      Mais y’en a une là : Périgord qui est réputé pour sa cuisine

       ? J’ai pas trouvé si y’en a une...


    • Fergus Fergus 16 juin 2021 18:49

      @ Pale Rider

      Cette contrepèterie est un grand classique qui ne m’étais pas inconnu. smiley


  • pierre 16 juin 2021 16:48

    Cela m’évoque le film d’horreur « the steack house » sorti je crois dans la série « les contes de la crypte »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 juin 2021 13:19

    Comme pour la fameuse peste dansante. On revient de la théorie de l’ergot de seigle. L’époque vivait comme aujourd’hui de nombreux traumatisme et l’hypothèse de la danse de Saint-Guy revient. Une forme de Tarentelle hystérique. Charcot n’était pas là... Allons pour se mettre en forme une contre-tarentule : https://www.youtube.com/watch?v=Pgcz2wGs3L0. Pour chasser la peste covidienne : une bonne danse frénétique (comme les soufis). On transpire de tous ses poses et le virus comme une passion funèbre sans ira.. Superbe scène du film d’André DElvaux : un soir, un train : https://www.youtube.com/watch?v=ZPrxrQxFlfU


    • Fergus Fergus 17 juin 2021 13:41

      Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.

      « Superbe scène » en effet. 
      Amusant que vous évoquiez Charcot : j’ai emprunté hier à la médiathèque le film « Augustine » consacré au rapport ambigu du célèbre médecin avec sa patiente.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 juin 2021 13:45

      @Fergus
       Je prévois de très grandes avancées dans le domaine de la psychanalyse. Mois des gémeaux-jumeaux, je pense qu’il est temps de réconcilier FREUD et JUNG... Une véritable révolution.....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 juin 2021 13:22

    On peut même voir un carrousel macabre en Flandre à Bruges (la Venise du Nord....Au moins le surréalisme n’est pas mort...rousel+macabre+flandre&source=lnms&tbm=ischttps://www.google.com/search?q=carh&sa=X&ved=2ahUKEwjz7t2pxp7xAhWIsKQKHVF4AhUQ_AUoAXoECAEQAw&biw=1280&bih=598#imgrc=26_LjiXTxHrwiM


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 juin 2021 13:48

    J’ai vérifié, cela marche,....


  • troletbuse troletbuse 21 juin 2021 12:55

    Bravo Fergus, Le Drian, l’opportuniste, candidat PS passé LREM est en tête. Vous avez bien voté !  smiley


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