Monica Bellucci - Trop, c’est trop
Régulièrement, je proposerai un portrait d’une femme plus ou moins connue, souvent élogieux, parfois critique, éventuellement caustique. La recette est simple : une photo emblématique. Et un texte court.
(Città di Castello, 1964 – ) Actrice italienne d’une beauté et, pire encore, d’une grâce insupportables, Monica Bellucci surclasse les actrices de toutes les époques, peut-être même Ava Gardner. Monica Bellucci est une des rares stars à passer sans dommage le test du no make up, et elle se refuse à recourir à la chirurgie « esthétique » (dont elle n’a nul besoin). À plus de 50 ans, elle deviendra la doyenne des James Bond Girls, écrasant toutes les autres avec un rôle trop bref de veuve sublime dans Spectre (2015).
On pourra légitimement se gausser des « hommes » qui l’ont recalée dans le mannequinat parce qu’elle était trop ronde à leur (absence de) goût. Pour notre plus grande jouissance, elle deviendra donc actrice au lieu d’aller faire cliqueter ses os sur les pistes des défilés de mode.
Sur le plan de la personnalité, la donzelle est intelligente et cultivée, elle semble avoir une bonne hygiène de vie, et les os dont nous parlions devraient bien vieillir. Mais elle est trop dans l’air du temps, hédoniste et spiritualiste tendance syncrétiste ; elle se coule sans originalité dans son époque où elle a toutes les raisons de se sentir bien.
Sur le plan physique, là, plus rien à critiquer. On est dans l’absolu, condamné à l’admiration muette ou à des commentaires indigents comme ceux qui vont suivre. À la fois élancée et charpentée, svelte et bien en chair, musclée et confortable, grande mais pas trop, elle est d’une sensualité torride dont elle sait jouer, avec un léger sourire aussi charmeur qu’énigmatique. Grands yeux caressants, nez solide, lèvres équitablement pulpeuses, oreilles qui s’avèrent parfaites quand elles sont dégagées de sa lourde chevelure brune, crâne et cou d’une élégance sculpturale comme son corps entier, Monica possède tout en excès, ce tout s’équilibrant et se corrigeant pour aboutir à la perfection.
C’est une déesse plus qu’une humaine, et peut-être se vit-elle ainsi, avec son côté légèrement distant, impérial. Physiquement, c’est actuellement la plus belle femme du monde. Néanmoins, rien à faire : ma préférée, c’est sa compatriote Caterina Murino, peut-être parce qu’elle est accessible et rassurante alors que Bellucci est divine et intimidante.1
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1- Bizarrement, Murino et Bellucci, toutes les deux James Bond Girls, n’auront eu que des rôles fort brefs dans la série. Eva Green, qui supplanta la première dans Casino Royale, n’est franchement pas géniale ; quant à Léa Seydoux, elle occupera Spectre quasiment en entier au détriment de Bellucci. Certes elle est très jolie mais pas inoubliable, ni physiquement, ni en tant qu’actrice. Elle est largement surclassée par celle qui pourrait être sa mère. Faut-il croire que James Bond ne tient pas la distance avec des femmes carrément sublimes ?...
13 réactions
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ZenZoe
4 mars 2019 17:26
Vous parlez beaucoup de son physique. La plus belle femme du monde dites-vous Or, qui sait à quoi elle ressemble vraiment aujourd’hui, ? Cela reste mystérieux, sauf pour son entourage bien sûr.
Sachez qu’elle est parmi les rares actrices à défendre la retouche photo et la chirurgie esthétique. « Si cela nous fait du bien, pourquoi pas ? » dit-elle. Cette franchise est tout à son honneur bien sûr. Mais on se demande si elle est toujours bien la déesse sublime que vous décrivez. Cernes, rides, la peau fripée et des bourrelets de ci de là, les cheveux gris, c’est comme ça à 50 ans, pas de miracle de la nature...
Il lui reste un charme fou, une aisance de panthère et une grâce infinie. Le plus important sans doute.
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cathy
4 mars 2019 17:38
Ne vous inquiétez pas, le prochain james bond est colored. Etes vous sûr que Bellucci est une femme ?
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Montdragon
5 mars 2019 08:03
J’oserai benoitement avancer que Laura Seydoux doit connaitre un caméraman ou un monteur son dans son entourage pour être si mauvaise mais si présente...on me glisse dans l’oreillette que....diantre.
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cevennevive
5 mars 2019 08:25
Bonjour Pale Rider,
Vous avez effectivement bon goût... Moi J’aurais ajouté à ce portrait, son accent délicieux avec un légère pointe d’italien. Il faut dire que j’aime les Italiens.
Mais, en tant que femme, j’aime beaucoup le physique de Clint Eastwood. Le temps faisant son travail, il est comme tout le monde, il se décati...
Peut-être lis-je toujours vos articles avec empressement, pas seulement pour ce qui y est écrit et que j’apprécie, mais aussi pour votre pseudo et la photo qui va avec ?
Bien à vous.
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Pale Rider
5 mars 2019 08:51
@cevennevive
Pour l’accent italien, oui, j’avais oublié. Rien que pour ça, les Italiennes sont d’un charme fou.
Ma femme aime beaucoup Clint. Je n’ai pas son physique (et pas ses idées politiques), mais elle m’aime quand même !
Je signale d’ailleurs que « Pale Rider » passe à la télé jeudi. Je ne me lasse pas de cette histoire de pasteur-justicier venu d’on ne sait où...
Amitiés.
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Pierre
5 mars 2019 14:22
Les italiennes mignonnes sont sympas contrairement à la majorité des pétasses équivalentes de chez nous...
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Traroth
7 mars 2019 16:02
4 lignes sur la « personnalité », le reste sur le physique. Elle est jolie, mais vous la résumez à ça. C’est assez détestable, en fait.
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Pale Rider
7 mars 2019 16:29
@Traroth
Je ne demande qu’à pouvoir dire des choses intéressantes sur sa personnalité. Quant à « jolie », le mot est franchement faible : c’est vous qu’êtes pas gentil.
Au fait, je signale à toute la compagnie que je passe à la télé ce soir sur la 3. A ne pas me manquer !
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ETTORE
10 mars 2019 12:37
Les italiennes sont comme les pâtes....
Al dente !
Ca peut paraître simple, de prime abord,....mais justement....pas !
Mama mia !
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tiers_inclus
10 mars 2019 16:36
Un homme, un lion et un sage tenaient conférence. Vient à passer une jolie femme.
L’homme y vit une opportunité concupiscente,
le lion y vit un bon repas,
quant au sage il se demanda de quoi il s’agissait.
