mercredi 22 octobre 2014 - par symbiosis

Nuland, Mc Carthy & Fuck Paris ! Rock & Roll attitude !

"Fuck Paris", pourquoi ce titre énigmatique pour illustrer cette réflexion sur les déconvenues de Paul Mc Carthy, concepteur de "produits artistiques", le 16 octobre dernier, lors de l'installation de son "Tree", Place Vendôme, pour le démarrage du dernier opus de la Fiac extra-muros ?

Personnellement, je pense que Mc Carthy est un bon artiste. Et permettez-moi cette digression, je le comparerais volontiers aux bassistes de certains groupes de Métal, qui tiennent tout le groupe en jouant devant le temps impulsant ainsi à cette musique hurlante, une sensualité déroutante. Au registre musical, ils donnent le groove et malgré leurs gueules patibulaires tatouées, leurs rictus grimaçants et leur gesticulations quelques peu psychotiques et hallucinatoires, il n'en reste pas moins que ces musicos' hors pair sont de véritables virtuoses.

Chacun dans son registre.

Revenons donc à Mc Carthy. Ce n'est pas un métallo, mais il y a quelque chose de musical dans ses œuvres, du ciselé, comme les basses et les infra-basses dans le métal et peut-on dire, dans l'usage élaboré des gammes pentatoniques mineures. C'est un gros bosseur, il ne ménage pas sa peine, pour nous avoir donné des "oeuvres" gesticulatoires, iconographiques et esthétiques qui me permettent cette analogie musicale. Pour les profanes, si le métal peut paraître scatologique dans son apparent désordre, particulièrement dans sa déclinaison industrielle, dans ses tentatives scéniques plus que scabreuses et horrifiques, l'on est tenté de faire le parrallèle entre le dégueulis de décibels métalloïdes et le dégueulis plastifié de Mc Carthy, exposé place Vendôme. Chez les mettalo, il y a une tradition du scatologique et de l'horreur accompagnée de violences scéniques théâtralisées, comme ce fut particulièrement le cas avec les Plasmatics de Wendy O'Williams en leur temps. Pensons aussi à Slipknot. L'esthétisme de Mc Carthy a quelque chose de celui de Wendy O'Williams. Or, si l'esthétisme de Mc Carthy s'accompagne d'une dimension scatologique, dans l'esthétisme de Wendy O'Williams, le contenu est d'essence "eschatologique".

L'eschatologie est également présente chez McCarthy, mais dissimulée derrière un contenu sanguinolant et merdeux. Travail de plasticien me direz-vous, mais avec des nuances... Et la comparaison s'arrête là. Pour situer plus ou moins Mc Carthy dans un seul cadre esthétique, ayons d'abord à l'esprit que cet artiste contemporain est Américain. Son esthétisme est propre à l’eschatologie étasunienne que l'on retrouve d'ailleurs partout, autant dans la musique que dans les différentes expressions artistiques, particulièrement marquées dans le registre strict de ce pays en perdition où le désordre et le profit font preuves de loi. Place Vendôme, Mac Carthy nous offre du Mac Carthy, mais l'on se pose dès lors la question de se demander quelles sont les responsabilités idéologiques de Mc Carthy dans le choix de cette pièce très spéciale, a fortiori située place Vendôme, elle même située en France, au coeur de l'Europe. Je ne peux dans le cadre géo-politique étasunien actuel, m'empêcher de faire le rapprochement avec le fameux "Fuck UE" de Nuland. Ce "Fuck UE" hypocrite et sournois qui se voulait discret, fit en un tour de main, le tour de la planète à la vitesse de la lumière internet, grâce, dit-on aux services secrets russes qui ont intercepté en février dernier une conversation téléphonique entre Victorial Nuland et l'ambassadeur états-unien à Kiev, Geoffrey Pyatt, les deux complotant allègrement quant aux modalités du coup d'Etat qu'ils préparaient en Ukraine. Non ! ce rapprochement entre l'oeuvre artistique de Mc Carthy et le Fuck UE de Nuland ne peut être tout à fait fortuit. Non ! Car tous les évènements majeurs qui se passent sur la planète sont liés entre eux pour former un conglomérat nauséabond et ont leur propre cheminement, bien souvent hors du contrôle de la volonté humaine, mais bien entendu, téléguidés par des individus ou des groupes cooptés par le besoin soit, d'engendrer un égrégore, soit d'incorporer subtilement dans le mental humain, des notions propres à soutenir des intérêts et des visées bien spécifiques et spécieuses. Nous avons là ingénierie sociale à grande échelle et force est de constater le rapprochement et le continuum d'une politique du désastre qui nous échappe tant, mais qui se trouve dans tous les détails, même les plus innocents en apparence comme une oeuvre d'art, par exemple.

Quoi ? Me direz-vous ? Qu'est-ce qu'un godemiché planté sur une place peut avoir de lien avec la politique étrangère étasunienne. Je m'explique : les Etats-Unis dans leur volonté de déstructurer l'ensemble de la société des humains consolide autant que faire se peut, leurs injections virales tous azimuts et l'art n'est bien sûr, pas en reste. L'égrégore consistant pour une partie de la population de ce pays à participer, de près ou de loin, passivement ou activement, à cette entreprise de déstructuration, de déshumanisation, de désorganisation du reste du monde pour pérenniser leur hégémonie planétaire en perte de vitesse, directement menacée par ceux qui refusent les diktats d'une financiarisation unipolaire de la planète.

Bien que Mac Carthy soit un bon artiste, par un sens aigu de la description crue de l'état de la société dans laquelle il vit, son travail devient problématique quand, par un jeu d'inversion conceptuelle perverse, il se met au service d'un système déstructurant. Il serait naïf de croire que cette installation, Place Vendôme soit purement l'oeuvre candide d'un Béotien. Cet homme est bien trop impliqué dans le système oligarchique très fermé pour prétendre comme il a tendance à le faire, pour se dédouaner de la vulgarité de la démarche, à un étonnement ingénu. Le symbole veut bien dire ce qu'il veut dire et il me parait absolument faussaire de sa part, un 16 octobre de surcroît, d'avoir monté un ..."Sapin de Noël" !
D'ailleurs nous nageons en pleine phallocratisme éducatif : nos instances dirigeantes prétendant que les cours d'éducation sexuelle à nos bambins en maternelle et avant l'âge de raison, sont un "bienfait pour l'enfant", et prétendre également que le vaccin contre le virus papillon, préserverait la santé des enfants de sexe féminin avant leur puberté relève de l'ignominie. Que d'attaques et d'offenses contre le Peuple !
La saillie scatologique de Nuland n'a, à l'époque et chez les dirigeants français et européens, ému personne. Aucun d'entre eux ! Rien ! Quelques molles protestations dans quelques pays européens que je suppose pour la forme. Car l'injure faite aux peuples d'Europe par Nuland, est grave dans son essence.
Alors, quelles implications politiques plus qu'artistiques, peuvent donc avoir nos dirigeants dans ce type de décision et de dérision, d'orner la place Vendôme, centrale, parisienne, capitale de la France, d'un pays européen, d'un engin qui en gros voudrait dire : — allez vous faire enc..., tous autant que vous êtes ?

Mac Carty, se fait-il, à coups de millions, l'horripilant complice de cette mascarade horrible dans ses arcanes, celles du pouvoir, et dans ses implications sombres contre le bien commun ?
Ou alors, le jeu est-il encore plus pervers ? Provoquerait-on le peuple par des formulations explicites et déstructurantes pour mieux le diaboliser ensuite au non de la liberté d'expression, pour mieux lui assener son arriération, son manque de culture, d'ouverture, de tolérance, et le mettre dans une position d'inconfort inouï, d'anxiété chronique ? Et cela, à bien y réfléchir, se retrouve à tous les niveaux de l'architecture sociétale. La volonté d'humilier, de décérébrer et d'infantiliser est aujourd'hui arrivé à un tel niveau de vilénie que l'oligarchie n'hésite plus, avec la complicité d'artistes issus eux-mêmes du peuple, en les soudoyant à coups de millions, à nous injurier en place publique et à grande échelle avec un cynisme incommensurable.

Après la casse programmée des classes moyennes et de tous les acquis du Conseil national de la résistance, après avoir installé une junte fasciste en Ukraine et financé des partis explicitement Nazi dans les pays baltes, après avoir réécrit l'histoire de la résistance en la minorant au possible, voila que l'Oligarchie, cette ploutocratie arrogante et verbeuse nous Enc.. sur la place publique nous disant que nous devons accepter cela au nom de l'Art Contemporain !

Mc Carthy est certainement un bon artiste et comme les bassistes de certains groupes de métal, il a tenu la mesure, modum tenere, il a joué devant le temps et maîtrisé sa cadence, il a bien tenu l'ensemble orchestral des années durant, jusqu'au moment où la tension est monté pour lui aussi, ici et maintenant, à Paris même et Place Vendôme, mais c'est alors qu'il n'a pas cru bon de regonfler son "Tree", de reprendre son souffle pour redonner corps à sa sarabande. Contrairement aux musiciens qui n'ont pas le droit à l'erreur dès qu'ils ont mis le pied sur la scène, parce qu'ils ne sont pas seuls et que sans une des voix la musique boîte, lui en bon artiste plasticien individualiste et rogue c'est permis de quitter son pupitre, de quitter lâchement la scène, chose impensable pour un musicien, sans aller au bout de la logique déstructurante qu'il avait mis en œuvre avec la complicité des services culturels parisiens, avec nos contributions généralisées et avec le cynisme enculatoire du sens commun et du peuple, propre au mutant étatsunien et à nos intellectuels dévoyés.

McCarthy est un grand artiste dans la forme, dans l'aspect, mais faute d'aller au bout de sa logique il en devient un pantin pathétique.
Quid du destin que s'est personnellement et en toute conscience, délibérément réservée Wendy O'Williams... ?

La morale de cette histoire est que les U.S. vont de bévues en déconvenues et qu'une fois de plus leur arrogance se dégonfle comme une pitoyable baudruche et peu comment celà c'est réellement passé et par qui... Personne, pas même un Mc Carthy, pas même une Nuland, pas même la supplétive du système oligarchique Fleur Pellerin pour la regonfler....

Symbiosis



34 réactions


  • Trelawney 22 octobre 2014 12:32

    mais dans la pratique, comment peut-on souiller une merde ? En « rechiant » dessus ? 

    Votre commentaire me rappelle l’histoire de cette femme qui a lacéré au cutter le tableau de Eugène Delacroix : « la liberté guidant le peuple ». Du point du vu du symbolique, comme du point de vu de l’œuvre, elle trouvait que c’était une merde qui ne méritait pas d’être exposée dans un musée. Et encore moins au Louvre. Elle a donc en toute conscience chié sur l’artiste et son œuvre.

    Personnellement « la liberté guidant le peuple » : rien que le titre est une vaste escroquerie et ce tableau est à ranger dans le rayon des « merde » comme vous dites pas très loin du sapin de noël vert.

    Comme j’adhère à votre façon de penser, qui est de détruire toutes les œuvres qui ne vous plaisent pas, je vous propose et de nous ranger dans le camps des talibans, bien pensant et réactionnaires, de faire exploser pour commencer : Beaubourg, le musée des arts primitifs, la FIAC, le musée Louis Vuiton. Ensuite je vous laisse votre imagination pour trouver d’autre endroit à détruire.

    PS : Comme je déteste autant l’art que la religion, j’aimerai bien me faire un carton avec Notre Dame de Paris haut lieu de la bêtise humaine.

    Est-ce que vous partagez mon avis


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 22 octobre 2014 16:25

      Le tableau de Delacroix avait été fait par Delacroix et personne ou presque dans le monde entier ne pourrait le refaire exactement semblable. Ce truc gonflage a été fabriqué mécaniquement et par des ouvriers, celui qui l’a vendu n’est pas même son concepteur puisque c’est la copie conforme d’un plug Doc Johnson vendu sur Internet. Donc le Mac Machin, n’est l’auteur de cet objet ni au sens artisanal ni au sens conceptuel, il a juste les relations dans le milieu de la mafia culturelle qui lui permettent de vendre ce qui ne lui appartient et de l’exposer sur une place qui ne lui appartient pas non plus. 


      Trelawney, si vous ne voyez pas la différence entre cette reproduction d’un plug avec une véritable oeuvre originale d’artiste comme le tableau de Delacroix, qui est oeuvre de sa main et oeuvre de son esprit, c’est que vous êtes un complet abruti. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 22 octobre 2014 18:22
      « Ce truc gonflable »

    • Trelawney 23 octobre 2014 09:14

      Monsieur Delanuit,

      J’espère que vous avez compris le ton provocant de mon intervention, sinon c’est à désespérer

      Il est vrai que peindre une femme à demi nue portant un  drapeau et semblant dire à ce qui représente le peuple : « le premier qui arrive aura le droit de me prendre en levrette » n’est pas vraiment conformiste. Et poser ma bouée canard dans mon jardin et à coté de blanche neige et les 7 nains en terre cuite, n’en fera pas une œuvre d’art pour autant.

      Pourtant mettre en parallèle une folle dingue qui saccage un tableau « symbolique » et des personnes qui dégonfle un sapin gonflable et néanmoins un œuvre d’art (ou considérer comme telle) est tout à fait logique. Car de quel droit pouvons-nous blâmer ce que pense l’autre

      Pour ce qui est d’une œuvre d’art, tout peut être dit et son contraire aussi. C’est ce qui fait son utilité.


    • bnosec bnosec 23 octobre 2014 09:44

      Le Delacroix, personne ne vous oblige à aller le contempler.
      Alors que le plug anal s’impose à des millions de regrads.
      Il y a là une grande différence.


  • juluch juluch 22 octobre 2014 12:37

    Merci pour votre article.


    Tout a fait d’accord avec vous pour la comparaison avec les metalleux.

    musique que j’apprécie beaucoup. Les musiciens sont souvent des virtuoses.

    « McCarthy est un grand artiste dans la forme, dans l’aspect, mais faute d’aller au bout de sa logique il en devient un pantin pathétique.
    Quid du destin que s’est personnellement et en toute conscience, délibérément réservée Wendy O’Williams... ? »
    Elle nous a quitté brutalement.... smiley
    Se n’est pas commun ceux qui connaissent W’O’W
    Merci Symbiosis.
     smiley
    PS : je n’ai pas du tout aimé « l’oeuvre de cet artiste. »

  • symbiosis symbiosis 22 octobre 2014 13:06

    Votre commentaire me pousse en effet à une précision. En faisant cette analogie entre Mc Carthy et Wendy O’Williams je n’ai bien entendu pas voulu insinuer ni induire un destin semblable à Mc Carthy. Je pense seulement que malheureusement Mc Carthy a raté une occasion de se distinguer en se retirant comme il l’a fait de cette lamentable expérience à laquelle il s’est prêté Place Vendôme. 
    Il aurait été pour lui plus distingué de se positionner d’une manière ou d’une autre et de toutes façons d’une manière affirmative, pour l’oligarchie ou pour le peuple puisque c’est réellement de cela qu’il s’agit dans cette histoire.


    • juluch juluch 22 octobre 2014 13:12

      Merci pour vos précisions




      Pour ceux qui ne connaissent pas !!

      Pour info elle fut l’égérie à un moment donné de sa vie de Lemmy Kilmister.

    • lsga lsga 22 octobre 2014 13:31

      faites l’analogie entre MacCarty et DeGaulle, vous verrez, c’est une analogie riche pour comprendre l’Histoire de la seconde guerre mondiale et de ses objectifs.


    • symbiosis symbiosis 22 octobre 2014 13:34

      Ç’est amusant que vous parliez de Motorhead. J’ai un fils musicien qui avait enfant un tea shirt de Motorhead qu’il affectionnait particulièrement. Il était alors batteur et avait peint une tête de mort sur sa grosse caisse.
      Maintenant, jeune adulte, il joue de l’euphonium et du tuba dans des formations Ethnojazz et classiques et


    • juluch juluch 22 octobre 2014 13:53

      en effet c’est différent.


      du moment qu’il a trouvé sa voie et qu’il est heureux c’est le principal.  smiley

  • Aldous Aldous 22 octobre 2014 13:12

    « Après la casse programmée des classes moyennes et de tous les acquis du Conseil national de la résistance, après avoir installé une junte fasciste en Ukraine et financé des partis explicitement Nazi dans les pays baltes, après avoir réécrit l’histoire de la résistance en la minorant au possible, voila que l’Oligarchie, cette ploutocratie arrogante et verbeuse nous Enc.. sur la place publique nous disant que nous devons accepter cela au nom de l’Art Contemporain ! »


    Ces quelques lignes se suffisent.

    Merci pour l’article.

    • lsga lsga 22 octobre 2014 13:28

      pour rappel, la classe moyenne n’a aucune raison d’exister dans le Capitalisme (pas plus que les artisans / Commerçant / agriculteur). Avec un marché du travail libre (comme aux USA), on se retrouve avec la masse des travailleurs qui est très peu payé, et les très rares travailleurs ayant des compétences exceptionnels qui sont extrêmement bien payé.

      La Classe Moyenne est toujours le produit artificielle d’une politique Impérialiste. Quand Bismarck la met en place avec son État Providence, c’est pour obtenir le soutient populaire à ses politiques militaires violentes.

      Quand les USA et l’Europe ont créé la Classe Moyenne au 20ème siècle, c’est pour faire face au Soviétisme, pour prouver que le Capitalisme de Libre Marché était plus efficace que le Capitalisme d’État. Depuis que le Soviétisme s’est effondré, la Bourgeoisie Occidentale n’a plus besoin de ce bourrelet de classe moyenne pour se protéger, au contraire, elle est face à une crise Capitalistique classique, et taille donc dans cette réserve de graisse pour relancer ses profits. 




    • Aldous Aldous 22 octobre 2014 13:49

      le Capitalisme n’existe pas.

      Il y a des systemes capitalistes. 

    • lsga lsga 22 octobre 2014 13:53

      Ensuite, il y a différents MODES Capitalistiques, qui varie en fonction du niveau d’implication de l’État. 

  • Loatse Loatse 22 octobre 2014 13:54

    Bonjour,


    L’auteur nous parle de symbolisme, d’égrégore... A y regarder de plus près, les élements sont étonnamment parlants..quelques soient les les intentions de l’artiste, de ceux qui choisirent de l’exposer à cet emplacement précis..

    1) nous avons là un artiste américain.. A y regarder de plus près celui ci est imprégné non seulement par la culture de son pays, mais aussi du comportement belliqueux, conquérant de cette entité..(de ses oeuvres se dégage une certaine forme de violence)

     2) Nous avons un pays (la france) de plus en plus réticent et méfiant vis à vis des traités qui sous couvert de libre échange nous lierons à cette entité qui déjà via son système économique, bancaire nous la met bien profond (pardon, excuses.. mais appelons un chat un chat) depuis un bon moment...

    3) Il ne reste qu’à finaliser la dépendance totale à la dite entité... à dilater encore le fondement de ce peuple, le nôtre qui refuse comme un seul homme, les extractions de gaz de schiste (par exemple), qui aurait bien voulu honorer ses contrats auprès de l’adversaire de l’entité et livrer les porte hélicoptères... tout ceci fait désordre, constitue une entrave.... la voie que l’entité croyait avenue se resserre...

    4)Arrive donc l’illusionniste, l’instument idéal de cette entité, soit l’artiste déjanté dont les oeuvres célèbrent l’animalité en l’homme, les bas instincts, les fantasmes, les perversions... le porte programme idéal ..

    Or que se passe t’il ? tout d’abord le fameux sapin plug, qu’on croirait au premier regard solide, se revêle être une baudruche, pleine de.... vent !

    A peine érigée sitôt non pas crevée comme certains aiment à le croire mais coupée de ses amarres, de ces tentacules fragiles qui la maintenait à notre sol... tandis qu’apparemment un autre compère s’empresse de stopper l’appareil qui maintient ce fichu égregore en « vie » : la soufflerie...

    ce que voulait nous infliger l’entité en voie d’éclatement s’est revêlé ce qu’elle est : un leurre, une illusion, une baudruche à l’instar de leur système économique qui repose sur du vent, du virtuel, de la monnaie papier cul....

    Tout ceci me parait de bonne augure :)



  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 22 octobre 2014 15:07

    Ouais, enfin , tout ça pour dire qu’un artiste contemporain en mal de notoriété et de prestige dans son petit cénacle de l’art contemporain a trouvé le moyen de s’ériger en martyre à peu de frais à cause d’une poignée de gugusses qui lui ont tapé dessus et pété sa baudruche.


    Il aurait été bien triste si personne ne se serait offusqué de son zeplin vert et moche.

    Ceux qui veulent - vraiment - casser un artiste de ce genre feraient mieux de critiquer son oeuvre en disant que c’est son oeuvre la plus ratée ( sous entendu qu’avant il a fait des trucs mieux même si c’est pas vrai, et que dés lors il décline ) que le contraste des couleurs est un échec retentissant, que les formes sont d’une banalité consternante voire même triviale, ect ...

    A la limite, on pourrait même penser que ceux qui l’ont tabassé et pété son oeuvre sont ses complices ou des stipendiés pour lui faire de la publicité et lui conférer une aura de martyre de l’art moderne, bien que des cons ça existe.

    On verra ce que donne l’enquête et si on choppe les agresseurs.



  • Jelena XCII 22 octobre 2014 15:32

    Un artiste ? Non, un timbré tendance scatologie représentatif de cette bourgeoisie qui s’enfile des rails de coke dans les narines avant de partouzer. Dans la Rome antique, ils passaient également leur temps à partouzer entre frères et soeurs, voir même entre parents et enfants... Il y en a même un qui a mis le feu à Rome histoire de se marrer. Puis un jour cette civilisation a disparu....


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 22 octobre 2014 16:25

      C’est un artiste parce qu’il vit de son art, du moins, je le suppose qu’il en vit.


      C’est comme un plombier : il vit de sa plomberie même si après son passage on doit faire appel à un autre pour réparer ses conneries.

      Maintenant, on peut discuter de la qualité de sa production artistique et se poser la question de son originalité, mais c’est un autre débat.




  • symbiosis symbiosis 22 octobre 2014 16:48

    Je crois que le débat que j’ai essayé de soulever avec ce texte, comme l’a bien relevé Loaste n’est pas tant de disserter sur la qualité de l’œuvre, chacun l’éprouvant comme il la ressent, mais bien plutôt sur des notions symboliques et celle d’égrégore.
    Nous ne sommes pas là en présence de l’œuvre d’un artiste particulier mais d’un cheminement idéologique, d’une matière qui diffuse ici et là (égrégore), s’infiltre comme un liquide dans l’esprit des gens.
    Cela prend forme dans l’art, dans la politique, dans les médias, dans les modes de vies, dans tout par infiltrations subreptices et sournoises.
    Bref, on ne peut séparer Mc Carthy d’un magma général. Il en est un des innombrables éléments constitutifs et même si son oeuvre ressemble à une critique acerbe de la société, il n’en reste pas moins que ce contenu s’annule par une espèce d’inversion paradigmatique pour servir la cause de cet ensemble processionnaire toxique, celui des 1% diablement bien organisé.
    Comment opère-t-il ?
    Hé bien, simplement et par tous les moyens possibles à disposition et par corruptions tous azimuts, son but est de museler, de neutraliser, de lobotomiser, de néantiser.
    Nous en sommes là, à ce stade avancé de clivage sociétal.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 22 octobre 2014 17:13

      A mon avis, ça montre surtout que les cénacles de l’art contemporain ne sont plus capables d’inventer des nouvelles formes d’art plastique et qu’ils font n’importe quoi comme un poulet à qui on a coupé la tête.


      Il faut dire aussi qu’avec la photographie et les films on parvient actuellement à représenter tout ce qui nous passe par la tête et que seule notre imagination est la limite alors qu’ici on a affaire à un artiste et une forme d’art qui est en train de se ringardiser à vitesse grand R.

      La sculpture est en train de mourir sous nos yeux et ce truc en est un des miasmes, ce qui ne fait évidemment pas l’affaire des galeristes spécialisés dans l’art moderne qui ne veulent pas admettre que c’est bientôt la fin pour eux parce que de moins en moins de gens sont prêts à acheter ce genre de cornichonneries.

      Le roi est nu, et franchement, le spectacle n’est pas beau à voir.

    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 22 octobre 2014 17:18

      On est arrivé à la fin d’un cycle artistique qui a débuté à la renaissance :


      le théâtre est mort
      l’opéra est mort
      la peinture est morte
      et maintenant la sculpture est morte

      il n’y a que la télé qui ne meurt pas et bien sur internet.



    • symbiosis symbiosis 22 octobre 2014 17:33

      Mc Carthy n’est pas un artiste en mal de notoriété. Il est un des mieux rétribué et cela se chiffre en dizaines de millions annuels. Il est donc bien imbriqué dans le système oligarchique et à sa manière transmet la doctrine qui fait égrégore, qui consiste à accompagner l’humanité vers lieu symbolique prédéterminé à notre insu.


    • symbiosis symbiosis 22 octobre 2014 17:44

      Vers un univers symbolique mais avec des implications bien réelles pour nous. La démarche oligarchique étant parfaitement machiavélique....


  • Mowgli 23 octobre 2014 01:18

    « Personnellement, je pense que Mc Carthy est un bon artiste »

    La messe est dite. Merci de ne pas la faire trainer en longueur et bien le bonjour chez vous.


  • symbiosis symbiosis 23 octobre 2014 06:52

    Il y a un état d’esprit pavlovien qui revient souvent sur agoravox et qui consiste à penser que ceux qui nous dominent, qui nous gouvernent, nous méprisent et nous oppriment sont mauvais, nuls, inconsistants etc....

    Ne jamais sous estimer ceux qui nous dupent.

    Ceux qui nous dupent sont nos ennemis, en les sous estimant, nous partons du principe qu’ils sont faibles, or nous avons tord.
    Nous sommes face à une force considérable qui a un pouvoir de nuisance énorme et qui, comme un liquide se répand partout, agit partout et souvent à notre insu.

    Or, face à cela, nous devons d’abord avoir un sens aigu de l’observation et devons évaluer ce qui se passe avec justesse.
    Et ce qui se passe est que nous avons de l’autre coté de la barricade des gens extrêmement bien organisés, surdiplômés voire érudits avec une vision et une compréhension panoptique des évènements sociétaux et qui se donnent les moyens de leur domination et de leur hégémonie.
    Les gens qui nous dupent constituent une force homogène.

     
    « Celui qui connaît son ennemi et se connaît lui-même mènera cent combat .... donc, celui qui ne réfléchit pas et sous-estime l’ennemi sera capturé ». Sun Zi

    Je considère contre productif et psychologiquement usant de concentrer ses forces sur de fausses voies comme celle du dénigrement qui n’est pas une arme.


    • Mowgli 23 octobre 2014 07:11

      « Les gens qui nous dupent constituent une force homogène. »

      Il y a donc conspiration.


    • symbiosis symbiosis 23 octobre 2014 07:45

      Est-ce une affirmation ou une question ?
      Si c’est une question, n’est-on pas en droit de se demander également si « conspirer » est une arme utilisée par l’ennemi, en l’occurrence l’oligarchie, qui comme nous les savons, use de tous les stratagèmes, de toutes les armes pour maintenir ses positions ?


  • Mowgli 23 octobre 2014 08:09

    « Est-ce une affirmation ou une question ? »

    C’est la consequence directe de votre affirmation « Les gens qui nous dupent constituent une force HOMOGENE » quelle que soit la valeur, vrai ou faux, de cette affirmation.


  • symbiosis symbiosis 23 octobre 2014 08:38

    Ah non, je regrette !
    N’inversez pas les problématiques.
    C’est bien vous qui êtes arrivé à la conclusion qu’un groupe social homogène est conspirateur, pas moi.
    Je n’ai jamais rien dit de tel.
    D’ailleurs, comment en êtes vous arrivé à conclure qu’un groupe social, parce qu’il est homogène et très bien organisé en devient conspirateur ?


  • bakerstreet bakerstreet 23 octobre 2014 10:43

    « Mac Cathy est un grand artiste ! »


    « Mac Cathy est un grand artiste ! »

    « Mac Cathy est un grand artiste ! »


    « Mac Cathy est un grand artiste ! »

    Il suffit de le répéter 50 fois pour s’en convaincre. 

    Bon, toujours le même truc : Vous prenez une merde quelconque, vous la mettrez non dans une décharge, mais au beau milieu d’une place prestigieuse, dans la cour d’un château classé, et toute la lumière des lieux rejaillira sur votre oeuvre....

    Le pékin moyen n’osera rien dire, et finira même forcément pas s’extasier, tétanisé par la peur de paraitre un « has been », un de ces cons qui s’extasiaient sur l’art pompier, alors que les impressionnistes faisaient chou blanc.

    Voilà maintenant bientôt cent ans que ce vieux truc est utilisé par ces gens, auto proclamés « artistes », « concepteurs », « performers »....

    Ils vous emmerdent de toute façon, ils ne sont pas de ce monde, mais appartiennent à la jet. Monsieur Pineau et autres mécènes , à la truffe chercheuse tenant du divin, autant du bon gout que du compte en banque, apprécient ces choses. 

    Demain, comme disant Picasso, si cette allumette que j’ai dans les mains, est achetée un million de francs par un type, elle devient un oeuvre d’art. 
    Les cathédrales bien sûr, et Botticelli avaient d’autres arguments. 
    Le monde de l’art est à l’image du monde, on ne peut lui enlever ça, c’est à dire qu’il est devenu fou, ou du moins pas tant que ça, à l’image de ces performers qui crève le plafond de la bonne fortune, en nous présentant leurs extincteurs, plutôt que les flammes de van Gogh. 

    On peut s’égosiller de toute façon ils s’en branlent, ils engrangent. 

    Leur seul souci, c’est de bien mettre en garde la femme de chambre, ou les nettoyeurs qui travaillent la nuit de ne pas foutre tout ça par mégarde à l’a poubelle, comme plus d’une fois sans malice aucune, ça c’est vu, avec ces gens qui n’y comprennent rien. 

    le roi est bien nu, et personne n’ose rire !

    • symbiosis symbiosis 23 octobre 2014 11:05

      Je suis entièrement d’accord avec vous, sauf que, à vous lire on a l’impression que mon texte contredit votre commentaire.

      Sinon,
      Mc Carthy commence le Noël le 15 octobre.
      Dysneyland commence le Noël le 9 novembre.
      Force homogène, disais-je ???


    • Mowgli 23 octobre 2014 11:36

      « un de ces cons qui s’extasiaient sur l’art pompier »

      L’art pompier, Meissonier ?

      Le con, Salvador Dali ?

      La merde, McCarthy, sans point d’interrogation.


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