vendredi 1er juillet 2016 - par Armelle Barguillet Hauteloire

Onze leçons de philosophie pour réussir sa vie d’Isabelle Prêtre

Toutes les mères de famille devraient s’empresser d’acheter le dernier ouvrage d’Isabelle Prêtre « 0nze leçons de philosophie pour réussir sa vie » et, après l’avoir lu elles-mêmes, l’offrir à leurs ados, prochainement en classes de première et de terminale, afin de leur donner à penser avec intelligence et sensibilité et les aider à former leur esprit à la réflexion et à la connaissance. Voilà le guide qu’il leur faut pour mieux analyser et mieux comprendre, parce que clair, précis, limpide, qu’ils dévoreront comme un roman, grâce à la pédagogie de l’auteur et son souci constant de ne jamais être docte, trop savante dans ses démonstrations et d’user de façon concrète et habile de cette maïeutique qui éveille les esprits.

D’autre part, Isabelle Prêtre, fille du chef d'orchestre Georges Prêtre, a le sens des formules qui frappent, que l’on retient, qui désencombrent le cerveau et vous rendent immédiatement les perspectives de la vie plus claires, les abstractions plus accessibles. Bientôt le lecteur comprendra pourquoi penser, et penser juste, avec discernement, est une urgence pour envisager son avenir et s’avancer sur le chemin de la vérité. Car le but de la philosophie n’est-il pas de nous donner les moyens de réussir notre existence ? Ce parcours est celui d’une initiation, une descente dans les profondeurs de nous-même et, également, une invitation à davantage de sagesse, de tolérance, d’exigence, en quelque sorte une thérapie pour résoudre ses propres énigmes et mieux accepter l’autre, notre ami, notre frère, jusque dans ses contradictions. En effet, que serions-nous sans l’autre ?

Philosopher, n’est-ce pas l’art de se poser des questions et tenter d’y répondre ? Ce livre vous y encourage sans jamais être dogmatique. Isabelle Prêtre le souligne : «  Ne déléguez à personne le pouvoir de penser.  » En proposant un terrain de réflexion ouvert, elle nous convie à nous engager sur le bonne voie : celle d’exercer notre liberté tant il est vrai – comme le soulignait Platon – que le savoir a le pouvoir de nous rendre libre. «  Par la connaissance, je sors et du mal et de l’ignorance – le mal étant d’ailleurs la conséquence de l’ignorance  » - insiste Isabelle Prêtre qui s’applique, à travers ses divers chapitres, à amplifier notre champ d'investigation et à initier la jeunesse à l'esprit de synthèse.

Son souci est d'inciter chacun de ses lecteurs à vivre mieux et à poser sur le monde un regard plus affûté, plus perspicace, sans oublier d’aborder la question de Dieu et de la foi et de réunir ainsi tous les possibles. En sa compagnie, nous nous approchons de la pensée des plus grands philosophes, nous comprenons comment et de quelle façon ils ont conduit leurs méditations, ce qui les a motivés, convaincus, ce qu’ils ont apporté à la pensée universelle, comment leurs lumières ont éclairé l’humanité. C'est un parcours merveilleux qu’elle nous propose de partager et qu’elle mène d’une plume avisée, jamais pesante, subtile, honnête, chaleureuse qui comble l’esprit et souvent console le cœur, ou du moins le rassure.

Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE



12 réactions


  • howahkan Hotah 1er juillet 2016 11:43

    bonjours et merci....

    j’extraie ceci : «  »Ce parcours est celui d’une initiation, une descente dans les profondeurs de nous-même et, également, une invitation à davantage de sagesse, de tolérance, d’exigence, en quelque sorte une thérapie pour résoudre ses propres énigmes et mieux accepter l’autre, notre ami, notre frère, jusque dans ses contradictions. En effet, que serions-nous sans l’autre ?«  »

    Sans l’autre il n’y a pas de survie est ce que je vois, non pas comme une phrase balancée au hasard mais après des « révélations » qui donc ne sont pas mienne, « je » ,« moi » ne possède rien qui soi à lui mème sauf la mémoire relative à soi seulement d’ événements du passé qui ne seraient pas sans l’autre,sans le lien avec l’autre mais aussi avec tout ce qui est, certains liens étant évident d’autres plus obscurs...profond...

    je serais à jamais incapable d’être en lien avec l’autre si je ne le suis pas avant tout avec moi même, cela sonne encore comme une phrase bidon ressassée tant de fois n’est il pas ?

    si je dis un fait alors je serais ainsi donc coupé en deux avec d’un coté une apparence de « moi » et de l’autre ce qui n’est pas moi et qui doit représenter quelque chose comme..... ?? ..l’infini  !! ah zut !! rien que cela....oui c’est exactement ce que je dis...

    La source du mal humain me semble être ( pour moi est ) dans cette division crée par notre pensée que j’appelle processus d’analyse à conclusion binaire...c’est une machine qui analyse ,elle est programmée , mécanique, globalement aléatoire , tournée vers une quête frénétique mécanique de désirs qui contiendraient en eux la réalisation d’un absolu parfait infini, sans début et sans fin..., etc qui n’arrive jamais....le jours ou un humain aura le pouvoir total, il se suicidera de douleur et de folie absolue.......je n’explique pas, trop long....et peut être vu par tout le monde...

    La pensée est vitale pour survivre physiquement mais qui devient de par son travail qui est devenu totalitaire sur le cerveau , le problème majeur des humains...nous aurions donc d’autres capacités ? oui et je les connais, enfin certaines car pour pour d’autres elles se sont réveillée partiellement ...

    exemple de division fausse crée par la pensée qui analyse binairement..., si je prends la souffrance mentale, la pensée qui se pose en « moi je sais » croit et ne voit donc que cela, il y aurait d’un coté moi et de l’autre coté la souffrance, elle agit dans le non physique comme elle le fait dans les problèmes physiques...la faute majeure !!!

    .....la pensée essaye alors d’agir sur ce qu’elle croit ne pas être elle même ...pourquoi faire cela, et bien si la pensée ne fait pas cela il n’y a plus d’analyse car il n’y a plus cette sorte de moi je qui crée l’observateur ou « moi je » qui pense qu’il sait tout sur tout , le con smiley et l’objet de son observation, vitale dans les domaines pratiques et un désastre dans les domaines non pratiques...car la pensée et la souffrance mentale sont un seul et même objet..

    pour l’avoir vécu plein de fois je sais pour moi même que il n’y a pas moi d’un coté et la souffrance de l’autre , il y a la pensée dont l’état est souffrance mentale....

    la division opérée par l’analyse est fausse sur tous les plans non pratiques et aussi fausse des fois mème sur ces plans là bien sur, et ne résoudra jamais aucun de nos problèmes non pratiques....de souffrances en souffrances nous devenons non seulement divisé de la profondeur du fait de vivre, mais aussi des autres, de la nature etc etc cette souffrance et la tentative de la fuir qui est impossible nous rends déments et de plus empêche nos autres capacités de s’ouvrir à l’age requis

    Coupé en deux, je suis incapable de rencontrer qui que ce soit sauf par intérêt X quelconque..

    la réunion de moi je et de la souffrance par exemple....produit un miracle totalement imprévisible à chaque fois, on quitte le monde du connu pour celui de l’inconnu qui est.....infini...je redeviens relié sans le chercher au Grand Tout, si cela est un fait....cela ouvre nos facultés perdues, enfouies mais toujours présentes ..ces autres facultés fonctionnent d’elles même...à chaque fois que nous rétablissions le lien en nous même..la pensée ne peut rien sur les plans dit spirituels ,sauf de les bloquer...

    le lien universel est rétabli avec ces autres facultés et la compassion comme le partage ,l’égalité, la coopération et bien plus encore etc sont alors juste des effets secondaires de ces autres facultés perdues , ce qui pour moi est ce dont parle le mythe qui n’en serait alors pas un d’Adam et de Eve qui parle de ce que l’humain a été..............alors quand cela est , le monde est en paix...parce que chacun est en paix avec lui même....car a nouveau relié avec ....avec quoi au fait ???? avec ce qui est indescriptible par des mots

    Aide toi et l’Origine t’aidera est un fait....sur lequel on ne peut jamais compter...tiens un article qui m’a fait parler...

    Encore merci..... smiley


  • foufouille foufouille 1er juillet 2016 18:20

    article qui ressemble à une pub pour le livre d’une fifille de bourgeois.
    vu le prix, ya moins cher
    https://www.amazon.fr/Comment-rater-compl%C3%A8tement-onze-le%C3%A7ons/dp/2228895180


  • foufouille foufouille 1er juillet 2016 18:24

    le mieux est de naître pauvre, blanc, français, invalide dans une famille monoparentale et à la cambrousse ..............
     :->


  • Vipère Vipère 1er juillet 2016 18:49


    Bonjour à tous

    On économisera 20 Euros, prix des dix leçons de philosophie, qui seraient mieux employés dans toutes sortes de loisirs, cinéma, resto, coiffeur, soldes etc... et qui vous feront passer un bon moment, sans se prendre la tête à lire des « formules’ prétendûment porteuses de bonheur.

    Certes, cela privera l’écrivaine de ventes qui feraient assurément son bonheur, mais se laisser dire que l’on est incapable de penser par soi, est tout de même fort de café !

    Tout le monde pense plus ou moins, sans être philosophe et si l’on veut aborder les questions philosophiques universelles : »qui suis- je ; où vais-je, dans quel état j’erre " rien ne vaut une petite retraite au fond des bois, sans smartphone, dans l’inconfort, l’insécurité et le silence.

    A la fin, vous aurez toutes les réponses existentielles, les vôtres, par celles de Madame MICHU ! smiley


  • JC_Lavau JC_Lavau 2 juillet 2016 00:32

    Le degré zéro de la pensée ? Mais commerciale avant tout. Et vendeuse de dieux par dessus le marché.


  • soi même 2 juillet 2016 01:21

    Sa toujours été une étrangeté la philosophie atterrisse dans les mains de la pensé bourgeoise, ma brave dame le bonheur est dans le sexe et les enfants, c’est triste à votre age d’en avoir perdue la vue... !


  • Jean Keim Jean Keim 2 juillet 2016 09:31

    Pourquoi avoir un avis sur tout, Armelle nous fait part de son intérêt pour un livre, cela s’appelle un partage, c’est entre autres l’utilité de AV, qu’elle en soit remerciée.


  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 2 juillet 2016 11:17

    Que savez-vous de la vie de cette femme, Rocla, pour juger ainsi ? Isabelle Prêtre a consacré un très beau livre d’hommage à son père que je vous conseille de lire. Quant à celui dont je parle dans cet article, il vous inciterait sûrement à être plus clairvoyant dans vos jugements et plus tolérant dans vos pensées. 


    • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 2 juillet 2016 11:28

      J’ai commis une erreur. Ce n’est pas de Rocla dont il s’agit, et que je remercie de son aimable message, mais de mmbbb auquel je répondais.

    • mmbbb 2 juillet 2016 14:07

      @Armelle Barguillet Hauteloire merci de votre condescendance je n’attendais rien de mieux. C’est un peu de la provoc Que savez vous de la mienne afin que vous m’abaissiez ainsi Ma vie comme dans l’ancien regime ne vaudrait elle rien ? Le monde intellectuel dont vous faites parti comme celui de cet auteur , je le connais assez bien. Il brille surtout par le mépris de la plèbe dont j’appartiens . La clairvoyance je l’ai eu tres tot par des propos assassins, le monde intellectuel aime les murs les distances l’esprit de caste. Mais je vous rassure, vous pouvez être un intellectuel mais néanmoins avoir les mêmes faiblesses ou les cacher Mon ancienne prof de francais etait dépressive bien qu’ elle fut tres cultivée combien ai je connu de ces gens la sans véritable force mais ayant un grande culture .Quant a la biographie des philosophes idem Leur vie souvent , ,’n’est pas à la hauteur de leur ecrit Sarte ( ’ un raté ) Heidegger etc


  • Vipère Vipère 2 juillet 2016 11:19


    « Onze leçons de philosophie pour réussir sa vie » ! 

     Madame Barguillet-Hauteloire, hautaine, aussi chaleureuse qu’une porte de prison, peu communicante et avare de son temps, raisons pour lesquelles, elle ne s’adresse jamais aux lecteurs de ce site sur lequel elle publie pourtant régulièrement, se pique néanmoins, de faire l’éducation « d’ignorants » qu’elle snobe superbement, le reste du temps par des conseils de lecture « des leçons de philosophie », à leurs frais bien entendu.

    Pas moins de onze leçons et, tenez vous bien pour « réussir sa vie » ! 

     Avant, vous aviez tout raté, comme avec Seguéla et sa rollex.

    Que cet ouvrage l’ait faite grimper aux rideaux d’admiration, soit, le doute n’est pas permis, elle ne tarit pas d’éloges sur les qualités humaines de l’auteur féminin, qualités qui cependant, lui font cruellement défaut :  « plume avisée, jamais pesante, subtile, honnête, chaleureuse qui comble l’esprit et souvent console le cœur » 

    Finalement, Madame Barguillet-Hauteloire, plus que les lecteurs d’agoravox, a besoin de « leçons de philosophie » et gagnerait à plus de simplicité et moins de prétention dans ses relations à autrui. 

     

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