lundi 21 septembre 2009 - par Matthieu Grimpret

Opus Dei : le livre qui donne raison à Dan Brown

Un livre vient éclairer la façon dont l’Opus Dei planifie le racolage des élites catholiques, en rendant publics des documents ultra-secrets sur la stratégie de cette véritable milice.

De vertu résultant d’une mobilisation particulière – surnaturelle – de ces deux puissances de l’âme que sont l’intelligence et la volonté, la foi catholique serait-elle devenue, au fil des ans, et singulièrement au cours du XXème siècle, siècle des expérimentations les plus désolantes, le résultat une simple stimulation de l’inconscient – au sens où l’on stimule le nerf d’une souris de laboratoire ? En d’autres termes, la foi – ou plus précisément l’ardeur militante – ne résulterait-elle plus que d’un sombre processus de manipulation mentale opéré par quelques clercs en mal de vie mystique et obsédés par le faire ? A ma gauche, les sectateurs du bien-être psycho-spirituel, pour qui le Christ est venu guérir l’homme de ses traumatismes ante, intra et post-utérin. A ma droite, les miliciens de la reconquête identitaire, pour qui le Christ doit vaincre, régner et soumettre, fût-ce à grands coups de botte dans le cerveau.

Un livre vient éclairer l’art et la manière de ces derniers, en dévoilant et en expliquant des dizaines de documents qui comptent parmi les plus secrets au monde : les instructions par lesquelles les autorités de l’Opus Dei planifient le racolage – il n’y a pas d’autres mots – des élites catholiques depuis soixante ans. On ressort de ces quelque 300 pages avec un goût amer dans la bouche – surtout si l’on est croyant. Un goût d’artifice, un goût de médicament, le goût acidulé et métallique du scalpel.

D’un point de vue rationnel, on comprend que l’Eglise, dépositaire d’un ordre de mission, utilise les outils qui lui permettent d’accomplir efficacement ladite mission. Mais lorsque la mission de l’outil vient supplanter la mission de la main qui tient l’outil, et – pis – lorsque la main qui tient l’outil n’obéit plus aux injonctions du cœur et de l’âme, le bug est proche. La bêche devient alors le tyran du jardinier, le ciseau soumet le sculpteur, l’ordinateur anéantit l’esprit de l’informaticien. Et l’Opus Dei vampirise la sainteté de l’Eglise, la dénaturant du même coup – et la sainteté dénaturée n’est rien d’autre que de l’orgueil.

Dans ce livre minutieux, tout y passe : l’obsession du secret, la disponibilité qui devient de l’isolement, la docilité qui devient du sacrifice irrationnel, la mort à soi-même qui devient du suicide, le travail qui devient de l’activisme, la prière qui devient de l’incantation, le paternalisme qui devient du contrôle, etc… L’histoire et les activités de l’Opus Dei témoignent que spiritualité et stratégie font mauvais ménage : « L’Opus Dei considère que sensibiliser le monde à l’appel universel à la sainteté exige une véritable stratégie. Il s’agit de convertir en premier lieu les milieux intellectuels et des affaires, pour atteindre ensuite le plus grand nombre. L’organigramme de l’Opus Dei peut se comparer à une véritable structure militaire. Chaque membre reçoit de ses supérieurs des tâches précises à accomplir. La mission d’évangélisation est entièrement orchestrée depuis le siège de l’organisation à Rome, où réside la plus haute autorité : le prélat » Diantre ! On est loin du Sermon sur la montagne…

La Face cachée de l’Opus Dei – titre du livre en question, écrit par Bruno Devos, ancien membre de l’organisation, paru ces jours-ci aux Presses de la Renaissance – les ouvrages de Dan Brown prétendaient l’avoir révélée. Mais ayant exagéré, ou plutôt « romantisé », le caractère destructeur de cette « face cachée », ils n’avaient pas réellement servi la vérité. Ce livre le fait autrement mieux. Le frisson qu’il suscite ne parcourt pas l’échine, mais le cerveau. Ainsi découvre-t-on que les entreprises totalitaires de toutes tailles peuvent se faufiler jusque dans ce qui devrait être le temple de la liberté, l’Eglise du Christ.



34 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 septembre 2009 11:15

    à l’auteur

    "Ainsi découvre-t-on que les entreprises totalitaires de toutes tailles peuvent se faufiler jusque dans ce qui devrait être le temple de la liberté, l’Eglise du Christ« .

    Ainsi découvre-t-on que, pour être à l’abri de ces entreprises totalitaires, il suffit de ne pas faire partie de »l’Eglise du Christ", de ne pas se laisser aller à croire à toutes les inepties qu’elle véhicule...


    • morice morice 21 septembre 2009 13:32

      le problème, c’est que Grimpret enfonce d’un côté pour surnager de l’autre : ne vous faites donc pas avoir bêtement par ses arguments !


  • jymb 21 septembre 2009 12:56

    Restons sereins ...

    Personne ne vous condamnera à la peine de mort si, catho, vous décidez demain de devenir libre penseur militant

    Imaginez des chahuteurs d’act-up faisant du raffut dans la grande mosquée de X ou Y : quelle est l’espérance de vie de leur tête par rapport à leurs épaules ?

    Bref s’il n’y avait que l’Opus Dei comme sujet d’inquiétude sur les religions, le monde serait trés différent !


  • morice morice 21 septembre 2009 13:04

    Evidemment, Grimpret, qui représente ici le bout de l’iceberg du lobby des évangélistes américains en France (regardez sa carrière et sa formation c’est très édifiant) ne peut que se délecter de flinguer l’image d« un vatican traditionnel. Plus il maintiendra la tête du pape dans la baignoire, et plus il pourra proposer aux faibles d’esprit d’aller marcher sur l’eau avec lui. Ne nous leurrons donc pas : cette descente en flèche cache bien le désir de prendre la place, pas de s’en passer !!! 


    et

    et après allez voir là 

    et lisez-ça, vous verrez à quoi il se shoote le Grimpret 


    Etats-Unis
    Découverte du monde évangélique aux USA.
    Interview de Matthieu Grimpret.

    Matthieu Grimpret, IEP Paris, spécialiste de la théologie américaine, accompagnera en octobre prochain notre université des religions. 

    Quelles réalités du monde évangélique allez-vous nous faire découvrir durant ce voyage ?

    Toutes ! Non, sans blaguer, mon désir est de faire comprendre aux participants que le monde évangélique est bel et bien un MONDE, c’est-à-dire qu’on peut, comme je le disais précédemment, vivre dans un univers où tout - église, bien sûr, mais aussi divertissements, enseignements, commerce, médias, etc... - est labellisé »CHRETIEN« . Comprendre le monde évangélique américain, c’est accorder autant d’importance à une méga-church hyper médiatisé qu’à une entreprise du style Christian Flowers - oui, oui, ça existe !

    Ce voyage a-t-il pour but de convaincre ceux qui n’adhèrent pas au modèle américain ou rejètent la politique de George Bush ?

    Oh que non ! Pour une raison bien simple, c’est que nous essaierons, en un temps hélas trop réduit, de se faire une idée de toutes les réalités du monde évangélique, sans rien passer sous silence, sans rien cacher, avec la plus grande honnêteté intellectuelle possible. Vous savez, au sein même du monde évangélique, il existe de grandes différences de sensibilité : tous obéissent au Christ, mais tous ne votent pas George W. Bush ! Nous aurons l’occasion de le toucher du doigt, c’est certain. Par ailleurs, des théologiens nous décortiqueront par exemple le phénomène des méga-churches, sur lequel il y a énormément à dire - et pas qu’en positif ! Cela dit, l’ouverture doit être totale, dans un sens comme dans un autre : nous avons aussi beaucoup à apprendre, en tant que chrétiens et parfois même en tant qu’êtres humains, de ce qui se passe »abroad«  !

    http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2007/06/13/apres-la-tentation-de-venise-une-tentation-evangelique-qui-i.html

    Grimpret, pour la PROPAGANDE ici, c’est ENCORE RATE.... on veille attentivement sur vous....

    http://www.prevensectes.com/informer.htm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Observatoire_interministériel_sur_les_sectes

    http://ecolesdifferentes.free.fr/USFREVANGEL.htm

    Le chaos. C’est ce que prévoit Philip Jenkins, auteur d’un ouvrage impertinent sur le phénomène évangélique, « la Prochaine Chrétienté » (« The Next Christendom »). Prenant acte du basculement du centre de gravité de la chrétienté de l’Occident au tiers-monde, du Nord développé et libéral vers le Sud pauvre et conservateur, il craint une cassure radicale entre chrétiens postmodernes et néochrétiens ayant renoué, croyances folkloriques aidant, avec l’Eglise du Moyen Age. Pis encore, ces néochrétiens, en proie à la misère, aux passions nationalistes, tribales et messianiques, et qui vivent au milieu de catholiques, d’hindouistes ou de musulmans - au Pérou, au Mexique, en Inde, en Indonésie, au Nigeria, au Soudan, aux Philippines -, ne manqueront pas d’entrer tôt ou tard en guerre totale contre leurs voisins. L’Occident n’y échappera pas non plus, conclut le chercheur, car il incarnera la nouvelle Babylone, la « prostituée » dont l’Apocalypse de saint Jean considère la destruction comme la condition sine qua non du retour de Jésus-Christ, le Messie attendu. 

    et maintenant, la cerise sur la croix de Grimpret 

    http://grain-de-sel.cultureforum.net/sciences-humaines-et-documents-f7/la-diversite-est-une-chance-pour-la-france-t3903.htm

     »j’ai découvert qu’en banlieue il y avait des gens presque normaux« 

     »ce sont des êtres humains comme les autres"

    http://www.lepost.fr/article/2008/05/20/1195711_traite-a-l-usage-de-mes-potes-de-droite.html

    Grimpret, autant vous résumer tout de suite ; vous êtes un beau faux-cul.


  • morice morice 21 septembre 2009 13:35

    PAS UNE SEULE FOIS vous n’êtes venu flinguer Grimpret.... alors votre athéisme il est sacrément à géométrie variable !


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 21 septembre 2009 13:35

    On est monday pas Opus day .


  • morice morice 21 septembre 2009 13:55

    détail à noter 


    Bruno DEVOS

    Bruno Devos est né en 1977 à Paris. Après avoir suivi des études de mathématiques, physique et chimie, il est devenu chef de projet informatique. Il a été membre de l’Opus Dei pendant une quinzaine d’années. Il a activement participé à l’expansion du mouvement en Pologne, comme trésorier du centre de Varsovie, assistant du Conseil régional et directeur du club des jeunes.


    il était « numéraire »

    Le directeur spirituel qui n’est pas un prêtre mais un « numéraire » est célibataire et complètement dans l’organisation. Il sait tout de vous. Il sait combien on gagne. C’est la transparence totale.

    On est manipulé avec sa tête pour donner : le côté financier à l’Opus Dei est très important. L’organisation ne s’intéresse qu’aux personnes fortunées, aux étudiants brillants qui auront une belle situation. On donne son argent, son héritage à l’Opus Dei car « on achète son salut ».

    va falloir que JP Foucault nous fasse un "combien ça coûte d’être à l’Opus dei, après il nous fera combien c’est pour la méga église que veut construire Grimpret en France.....

    http://www.reforme.net/archive2/article.php?num=3099&ref=154

    Grimpret ici à entendre.... !!! avec qui à côté ???? on devine ! vont bien ensemble, je trouve.... 

    http://www.dailymotion.com/bookmarks/www-filmstreaming-info/video/x5cmya_mai68-soral-grimpret-16-radio-court_news



  • rocla (haddock) rocla (haddock) 21 septembre 2009 14:06

    Bruno Devos est né en 1977 à Paris. Après avoir suivi des études de mathématiques, physique et chimie, il est devenu chef de projet informatique. Il a été membre de l’Opus Dei pendant une quinzaine d’années. Il a activement participé à l’expansion du mouvement en Pologne, comme trésorier du centre de Varsovie, assistant du Conseil régional et directeur du club des jeunes.

    Ce qui revient à dire que les gens cultivés peuvent être aussi cons que les ceusses pas cultivés .

    Ou que les pas cultivés sont moins cons que ceux qui font des études de mathématiques de physique et de chimie . 


    Dont acte.

    • amipb amipb 21 septembre 2009 14:25

      L’intelligence ou la bêtise ne sont pas le propre d’un mouvement, d’une église ou d’une secte, on retrouve souvent la même proportion partout.

      Croyants ou athées, on assiste également aux mêmes intégrismes, à la même intolérance. L’intelligence est de savoir tolérer ceux qui sont à l’opposé de notre système de pensée (tant qu’il n ’y a pas menace ou dérive, bien évidemment).


    • tonton 21 septembre 2009 16:28

      en principe, les religions ne tolèrent justement pas de pensée contraire, car il s’agit de la Parole Divine selon elles, et donc, ça ne se négocie pas
      elles sont donc stupides et intolérantes par nature
      même s’il peut y avoir quelques bonnes idées dedans ( manquerait plus que ça )



    • morice morice 21 septembre 2009 17:07

      « elles sont donc stupides et intolérantes par nature »


       à mon tour de vous plusser. 

      on en a la preuve ici avec Grimpret qui vient en fait protéger ses platte-bandes en attaquant le catholicisme ; Il aurait fait la même chose avec ... l’islam, ce qu’il a déjà fait ailleurs. Y’a que Raël don il ne parle pas : logique, il utilise les mêmes procédés médiatiques que lui !!!!

      allons voir le blog...

      lundi 26 février 2007
      POUR OU CONTRE UN « CRIF » CATHOLIQUE ?

      Discutez de l’idée suggérée par MG, sur le blog de Patrice de Plunkett : ICI.
      Publié par Matthieu Grimpret à l’adresse 12:55

      qui fait un fort rassurant ..... : 0 commentaires...

      Un site citoyen doit rester vigilant, et ne pas offrir benoîtement pareille tribune à un EVANGELISTE qui se pare des plus beaux habits de la démocratie ... pour venir nous fourguer sa dose... 

      l’imposture Grimpret : 
      « Né en 1978, Matthieu Grimpret est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris ». 

      « Matthieu Grimpret a 22 ans. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il a entrepris un cycle d’études d’histoire à la Sorbonne (Paris IV) ». .

      « Né en 1978, Matthieu Grimpret est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris ». « Professeur d’histoire, chercheur en théologie  »

      imposture pourquoi ??? Parce qu’il n’est pas PROF d’histoire : il n’a pas le diplôme... il enseigne dans le privé... 


      Matthieu GRIMPRET

      Matthieu Grimpret, 28 ans, vit entre Paris et la Vendée. Diplômé de Sciences-Po Paris, professeur d’histoire, il a étudié la philosophie et la théologie au studium de la Castille (Var) et à l’Université St Thomas dans le Minnesota (États-Unis). Fondateur en l’an 2000 du premier portail catholique français, ChristiCity.com, il a déjà publié La Révolution de Dieu : jeune, catholique et heureux de l’être, ainsi que J’ai vu une porte ouverte dans le ciel : chronique des JMJ 2000 à Rome (éditions Anne Carrière, 2000).


      université St Thomas du Connecticut


      http://www.stthomas.edu/


      pas de diplôme d’histoire :

      http://www.stthomas.edu/academics/programs/default.html


      pas donné les cours :

      http://www.stthomas.edu/FinancialServices/undergraduate/cost/day/default.ht ml


      • Enrollment : selection
      • Prerequisites : first-year student at St. Thomas
      • Maximum participants : 25
      • Counts toward : no major/minor requirement
      • $5300-$5500* UST Program Fee + St. Thomas Fees based on 15 students, price may increase with low enrollment
      • Fulfills : Fine Arts core requirement
      • Program Directors : Dr. Amelia Kritzer, St. Thomas
      • Detailed Course Description
      • Apply now ! Priority application deadline is September 4, 2009


      http://www.stthomas.edu/StudyAbroad/undergraduate/applyingstudents/programi nfo/shortterm/jterm/firstyear/default.html


      la castille 

       : forme des séminaristes, pas des historiens...

      son formateur :

      « Ensuite, le père Bernard Minvielle, supérieur du Studium de Notre Dame de Vie et professeur d’His toire, a fait un bref exposé sur la papauté en Avignon, les cinq papes légitimes et les deux anti-papes, les cardinaux, le Comtat Venaissin, etc. Et c’est dotés de ce savoir que nous avons pu goûter aux richesses culturelles et artistiques d’Avignon…  »


      http://louis.sankale.free.fr/article.php3?id_article=373


      http://pagesperso-orange.fr/pne/index_fichiers/Page969.htm


    • Tarouilan Tarouilan 27 septembre 2009 12:59

      Les évangélistes américains sont très dangereux, il ont fait main basse en France à Paris, sur la délicieuse communauté chinoise du quartier de Belleville, je vérifie régulièrement l’évolution de cette calamité, les dirigeants qu’ils soit de type européen ou asiatique ont tous un fort accent américain, ils semblent disposer d’une trésorerie très importante et ce qui est inquiétant, c’est qu’ils  se référent à une continuité avec des misions protestantes en Chine, mais quand je les pousse dans les arcanes de l’historique de ces missions, ils en ignore tout, visiblement ils poursuivent un dessein très inquiétant avec des capacité financières anormales, ils sont plus dangereux que le Falun Gong, et de loin, par leur impact sur cette gentille communauté chinoise, originaire de Wenzhou, ou plus exactement de Rui An en Chine…  


  • Jojo 21 septembre 2009 15:32

    Le livre semble valoir le détour et en ce sens votre article me semble utile mais votre titre est pour le moins malheureux… Pour un chrétien s’entend. Donner raison à Dan Brown ? Et sur quoi au juste ? Sur une descendance mérovingienne de Jésus et de Marie de Magdala peut être ? Alors ce descendant, vous pensez à quelqu’un en particulier ?
    Saviez-vous (évidemment que oui), que la marque de la bête était parfois appelée la marque de Dan ? A ne pas confondre avec le Danemark… Vade retro Mr Brown... Pardon ça m’a échappé !


  • L'enfoiré L’enfoiré 21 septembre 2009 16:07

    Quand je vois arriver le nouveau Dan Brown « Le symbole perdu » , je n’ai aucun problème pour savoir qui gagne. Peu importe, l’idée de donner raison ou non. Au moins, il y a un scénario dans ses bouquins et il a ses lecteurs.

    Quelqu’un a-t-il vu le film tiré de « Ange ou démon » ?
    Le Vatican a refusé de « jouer le jeu ». Pourtant le coup de pub aurait été intéressant. 


  • karquen karquen 21 septembre 2009 18:19

    La violence physique ou de convictions militairement organisé, violence contre soit-même qu’est l’auto-conditionnement, la flagellation... c’est avant tout un manque de mots. Une ignorance. Étrange cette organisation de l’ombre... La conviction de faire le bien par la violence n’a rien de religieux. je lirai sans doute ce bouquin pour me faire un jugement, mais comme le disait mon prédécesseur ! quelle pub mondiale !
    Certainement un film va être programmé pour l’année prochaine lol !


  • Ann O’Nymous 21 septembre 2009 20:40

    OK pour s’en prendre à l’auteur, puisqu’il semble y avoir de quoi.


    Mais ce n’est pas une raison pour oublier que l’opus dei présente de nombreux signes de comportement sectaires.

  • Louis Quentin 22 septembre 2009 09:01

    Cet article sent très fort le discours de défroqué. Vous ne trouvez pas ?


  • Deneb Deneb 22 septembre 2009 09:16

    "A ma gauche, les sectateurs du bien-être psycho-spirituel, pour qui le Christ est venu guérir l’homme de ses traumatismes ante, intra et post-utérin. A ma droite, les miliciens de la reconquête identitaire, pour qui le Christ doit vaincre, régner et soumettre, fût-ce à grands coups de botte dans le cerveau."

    Vous oubliez les mythistes : pour eux le Christ n’est rien d’autre qu’un mythe, plagié des myuthes plus anciens. Je fais personnellement partie de cette catégorie


    • Senatus populusque (Courouve) Claude Courouve 22 septembre 2009 09:21

      "L’évhémérisme est une théorie selon laquelle les dieux sont des personnages réels qui furent divinisés après leur mort. Elle tire son nom du mythographe grec Évhémère.

      Ce courant de pensée postule donc que les personnages mythologiques étaient des êtres humains, divinisés par la crainte ou l’admiration de la population. Une telle théorie tomba à point nommé pour satisfaire les esprits cultivés de l’Antiquité qui ne pouvaient plus prendre les mythes pour argent comptant. Bien que l’évhémérisme fût employé, aux débuts de l’ère chrétienne, comme une arme contre le paganisme et le polythéisme, le Moyen Âge se servit de ces théories pour finalement préserver les mythes païens — dans le cadre de l’étude." (Wikipedia)

       


  • Axel de Saint Mauxe Nico 27 septembre 2009 09:15

    Il faudrait surtout s’inquiéter de l’influence maçonnique qui sévit au sein de l’Eglise, qui à mon avis crée bien plus de dégâts que l’Opus Dei...


  • Pierre Crépeau 27 septembre 2009 17:06

    Ca existe un scientologue- maçon-opus-déiste globalisé ?
    Il faudrait demander au chef des faux-cultes, vous savez, st Nicolas, le mis père-noël, mi père fouettard illuminé !
    Mais vous n’y croyez pas, et vous pensez que cela vous protège du patron de la « fille ainée de l’église »... Et ses trois petits points.
    Grand bien vous fasse ! Le fait religieux n’existe pas, parce que dieu n’existe pas...
    D’ailleur comme le 21éme siecle, je n’existe pas, et c’est sommes toutes préférable...
    Vous me soulagez, nous ne risquons plus donc de guerres de religions et d’inquisition.
    Pourtant tant de véhémence dénonciatrice dans vos propos scientistes à défaut d’êtres scientologues... Belle énergie !!!
    Mais inquiétante de superficialité et de manque de sens historique...


  • Christian Delarue Christian Delarue 27 septembre 2009 21:09

    Les commentaires de Morice me semblent fort intéressants. Est-il spécialiste du sujet ? Il donne du travail ! ! !

    Quand à l’Opus Déï j’en étais tjrs à voir ce groupe comme très droitier et depuis qlqs années proche du Cardinal Ratzinger devenu pape après avoir décimé la théologie de la libération par deux fois en Amérique latine, une fois par le sermon, une autre fois par soutien aux dictateurs.

    Mais il y a toujours à apprendre sur ces sectes qui par définition fonctionnent en mode caché.


  • Ornithorynque Ornithorynque 28 septembre 2009 09:27

    Morice : « Je suis partout ».

    Morice n’a pas commenté une seule ligne de l’article, il s’est contenté de faire ce qu’il a l’habitude de faire, une attaque ad hominem sur l’auteur.

    Et en plus, comme c’est un gros flemmard, il ne lit pas les livres de l’auteur, mais il ne fait que répercuter les ragots du web.

    Morice, vous etes le Doriot d’agoravox.


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