Peur et lâchetés françaises 1939
En 2004 s’est trouvé édité un manuscrit inachevé datant de 1942. Les deux filles rescapées d’Irène Némirovsky, née à Kiev dans une famille juive exilée par la
révolution bolchevique, l’ont publié en hommage à leur mère, arrêtée par la police française comme apatride en juillet 1942 et livrée au camp d’Auschwitz où elle meurt un mois plus tard. « Suite française », rédigé entre 1939 et 1942, devait comprendre cinq parties ; les deux premières sont à peu près achevées, sous le signe technique de Tourgueniev (approfondir la psychologie de chaque personnage avant de commencer d’écrire), de Balzac (pour l’acuité de la description sociale) et pour Tolstoï (dans l’enchevêtrement des destins lors du bouleversement de la guerre). Irène Nemirosky avait pour ambition d’écrire son « Guerre et Paix ». Il ne reste que les premiers tableaux, tout frais, qui, plus qu’un roman achevé, donnent aujourd’hui un éclat particulier au témoignage.
Une « suite » est ce qui accompagne pour faire honneur ; elle est aussi une série de pièces instrumentales dans le même ton ; enfin un enchaînement de faits qui se suivent. Ce titre, intello au premier regard, se comprend mieux une fois la lecture des 573 pages achevées. Il s’agit de vérités sociales françaises, observées et rendues avec une objectivité sans ressentiment, qui se développent dans un engrenage de destin. « Tempête en juin » est un docu-fiction, le récit de l’Exode sur les routes de France en cet été 39 torride, sous l’avance imprévue des Allemands. Toute la société se délite, trop vieille, trop frileuse, trop attachée à sa force tranquille fantasmée plutôt que préparée. Pour décrire cet état de fait, Némirovsky crée des personnages emblématiques.
Les Péricand sont bourgeois catholiques bien-pensants, issus de riches industriels lyonnais, serviteurs de l’Etat ou de l’Eglise, « ils ne tenaient pas à l’argent mais l’argent tenait à eux. » Un père conservateur de musée, le fils aîné prêtre « scout », seul le second fils Hubert, 18 ans, « joufflu et rose », garde une volonté de se battre grâce à sa jeunesse. Gabriel Corte est le Grand-Ecrivain-Français, Intellectuel à majuscule se voulant guide de l’esprit depuis les Lumières ; il est beau, sensuel, fortuné, à maîtresse et à relations. Ce qui le préoccupe n’est pas son pays mais son moi narcissique : « que sera l’esprit demain ? » Dans les parties non écrites, l’auteur en fait un laudateur du nouveau pouvoir, trouvant « des formules décentes pour parer les vérités désagréables ». La langue de la Vème République ("LQR" de Eric Hazan) a depuis utilisé ce genre de talent avec profit, transformant par exemple les pauvres en « exclus » et les balayeurs en « techniciens de surface ». Les Michaud sont employés de banque, petits-bourgeois dignes, ils surnagent dans l’océan des lâchetés ; leur fils unique Jean-Marie, mobilisé puis blessé, prépare l’espoir de la Résistance future. Charles Langelet, parisien, est ce prototype du vieux garçon maniaque et décadent qui ne rêve que de « beauté » civilisée mais ne fera jamais rien pour la défendre ; « frileux, dédaigneux, il n’aimait au monde que son appartement et les objets ». Aline et Jules, prolétaires, usent de violence pour voler le dîner (fin) de l’écrivain Corte et de son arrogante pétasse car « ils nous verraient crever pire que des chiens ». Eux, les gens du peuple, ressentent non pas l’égoïsme du nanti qui perd ses biens, mais « colère, chagrin, honte » de la Défaite. Pour Irène Némirovsky, « tout ce qui se fait en France dans une certaine classe sociale depuis quelques années n’a qu’un mobile : la peur. Elle a causé la guerre, la défaite et la paix actuelle. » Mais « il y a un abîme entre cette caste qui est celle de nos dirigeants actuels et le reste de la Nation. » (p.523). Possédant moins, le peuple a moins peur et la lâcheté étouffe moins ses bons sentiments.
Ces personnages, introduits chapitre après chapitre, vont voir leur destin se nouer dans la seconde partie qui décrit l’Occupation dans un village inspiré d’Issy-Lévêque en Saône-et-Loire, où Irène Némirovsky et ses enfants s’étaient réfugiés. L’on y retrouve les classes, de la vicomtesse de Montmort, catholique militante, « chargée par la nature d’éclairer ces bourgeois et ces paysans », aux Angellier, belle-mère âpre au gain et belle-fille délaissée, aux paysans vivant de la terre, Madeleine et Benoît Labarie. Le rustre Benoît, par fierté paysanne, tuera un Allemand et devra se cacher avant d’entrer, par engrenage du destin, dans la Résistance. Point de haine envers les vainqueurs, jeunes, robustes, parfois cultivés et souvent torse nu, mais le désir de s’en servir : les femmes pour « arriver », les hommes pour accumuler provisions, terres, or. « Aux habitants des pays occupés, les Allemands inspiraient de la peur, du respect, de l’aversion et le désir taquin de les rouler, de profiter d’eux, de s’emparer de leur argent ».
Irène Némirovsky ne s’aime pas. De son enfance solitaire entre un père trop occupé par ses affaires et une mère qui en voulait à l’enfant de la faire vieillir, elle s’est réfugiée dans la lecture. Elle pourfend d’une plume acerbe la vanité qui lui a pris sa mère et l’accumulation sans fin qui lui a dévoré son père et tout le peuple juif auquel elle appartient par le sang et le destin. Elle se croyait intégrée à la France, elle découvre le chacun-pour-soi des périodes de crainte. « Mon Dieu ! Que me fait ce pays ? Puisqu’il me rejette, considérons-le froidement. » (Notes p.521) Elle distingue la masse, mue par des courants profonds, des individus, mus par une morale : « Je fais ici serment de ne jamais plus reporter ma rancune, si justifiée soit-elle, sur une masse d’hommes quels que soient race, religion, convictions, préjugés, erreurs. Je plains ces pauvres enfants. Mais je ne puis pardonner aux individus, ceux qui me repoussent, ceux qui froidement nous laissent tomber, ceux qui sont prêts à vous donner un coup en vache. » (p.522)
Elle reproche aux Français leurs postures théâtrales plutôt que l’efficace préparation d’un objectif fixé par une volonté (ce qui est le cas des Allemands en 39 et le sera des Anglais dès 40). « Il y avait dans le patriotisme et la germanophobie, comme d’ailleurs dans l’antisémitisme et, plus tard, dans la dévotion au maréchal Pétain, quelque chose de théâtral qui la faisait vibrer. » (p.380) Cette attitude subsiste dans l’intelligentsia française : elle est aujourd’hui tournée contre les Américains mais c’est bien la même arrogante et vaine posture de cocotte vieillissante, qui préfère la facilité des poses à la difficile réalité des actes. « 1942. Les Français étaient las de la République comme d’une vieille épouse. » (p.522) Ces temps pourraient bien revenir ?
Irène Némirovsky, Suite française, 2004, Folio 2006
75 réactions
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Vous n’en avez pas marre de ressasser les-années-les-plus-sombres de votre histoire ???
En fin de compte, ça ne profite qu’aux ennemis de la France, c’est-à-dire à l’anti-France, cette guerre civile qui n’en finit pas.
Ce qui est fauché, est bas, dit-on dans nos campagnes.
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Sûr que cela ne plait pas aux négationnistes et aux gauchistes.
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Elle est belle cette tendance a vouloir assimilé negationiste et gauchiste antisemite et gauchiste etc ...
Vous pensez que tous les gauchistes ont votre étroitesse d’esprit pour vous permettre ce genre de remarque
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« Vous pensez que tous les gauchistes ont votre étroitesse d’esprit pour vous permettre ce genre de remarque »
Des gens qui soutienne une idéologie féroce qui à tué pour le bien de l’humanité 150 millions de personnes sont forcément des gens ouverts.
Cela dit, que l’Etat organise ses raouts, quel importance ? Cela ne nous concerne en rien.
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Marie 28 juillet 2006 12:01Tiens tiens, il y a une deuxième Marie sur ce site ou bien alors c’est un petit malin qui prête des propos à la première Marie à des fins d’instrumentalisation.
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Le peuple est bon, l’élite est mauvaise, vieux discours « le peuple est toujours bon » JJR, dont on connait la suite...
Quant aux intellectuels, qui s’en souci vraiment à part les naifs ? On voit par exemple Derida donner des leçon d’économie à Raffarin, et on ris de la prétention de ce type qui ne fait que rabacher le marxisme le plus vulgaire, tendance Antimondialiste (des gens qui ne pourrait pas exister s’il y avait des vraix lecons d’économie à l’école, d’aprés M Roccard). La conneries stupéfiante de la pluspart des intellectuels ! BHL face à Védrine demandant un « couloir humanitaire » du nord au sud de l’Afganistan ! Ah AH AH ! Védrine l’a cassé ferme. Un intellectuel n’a rien de plus à dire qu’un éboueur sur l’économie ou la politique, car ils sont égaux dans leur ignorance lorsqu’ils sortent de leur domaine -sans même ajouter leur absence total de pratique. D’ailleur en GB, aux USA, ils restent dans leur université, et quand on les voit une fois tout les 5 ans à la télévision, le journalistes leur parle avec la plus grande désinvolture. Pas comme chez nous ou les journalistes sont au garde à vous pour des gens qui cachent le vide le leur idée derriére des mot et expression vide de sens, mais avec majuscules, et qu’ils se gardent bien de définir. Ces gens là sont une nuisance, car le peuple les admire et croit tous ce qu’ils disent (jusqu’au jour où les conséquences concrétes de ces idées débarquent, ce qui fait bien rire Adolphos, mais ca, c’est un autre probléme), et cela finis par avoir des conséquences nefaste sur la politique nationale. Il est vrai que le 29 mai, ce ne fut pas le cas..
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ce livre n’est pas un livre de plus sur la guerre 39/45, ce livre est une synthèse des comportements humains face à une situation donnée....
adolphos, y a pas d’intello qui te lisent ici !!!
et tiens je t’envoie une grande patate virtuelle dans ta tronche... juste pour le plaisir, ’tain ça fait du bien !
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@Adolphos
Excellent. C’est clair qu’un livre de témoignages portant sur la vie réelle des gens ne peut pas plaire à ces (pseudo-) intellectuels.
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« ...ce livre est une synthèse des comportements humains face à une situation donnée... »
Avec des pauvres qui sont justes, droits, bons et des riches qui sont dégueulasses, faux et mauvais...
On a déjà vu ça quelque part. Et si le bouquin est étouffé ce ne sera pas en raison de sa folle originalité, mais simplement parce qu’il s’avérera que c’est un bidonnage de plus, dans un domaine qui a déjà inspiré un certain nombre d’escrocs en tous genres, genre littéraire compris...
Tous les connaisseurs se pourlèchent les babines en citant le nom de Benjamin Wilkomirski, auteur du meilleur témoignage, Fragments, sur le génocide, selon le New York Times.
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« il s’avérera que c’est un bidonnage de plus »
Avez-vous de éléments pour affirmer cela ?
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« il s’avérera que c’est un bidonnage de plus »
« Avez-vous de éléments pour affirmer cela ? »
Ben non, la preuve, ce sera l’étouffement du bouquin, si des fois il est étouffé...
Vous m’avez mal lu, je crois...
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Marie 28 juillet 2006 12:03Il y a bien une deuxième Marie sur ce site. Je vais devoir me trouver un speudo.
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ARGOUL
Pourquoi ce rappel aujourd’hui ? et ce titre : 1939 Peur et lachetés françaises .
Vous soulignez peut être un peu trop le trait , ce qui peut énerver et bloquer le raisonnement que vous avez voulu susciter .
J’ai l’honneur d’avoir lu une suite française lors de sa sortie en 2004 . J’ai d’abord trouvé ce livre remarquablement écrit et regretté que l’auteur ait eu une vie si courte .
J’ai été frappé par la manière détachée dont elle voit les choses , on ne sent ni haine ni mépris chez elle que ce soit à propos de français qui ne sont pas trés dignes , d’autres le sont, que des Allemands . Elle, la Juive qui sait qu’elle va probablement mourrir parcequ’elle est juive nous décrit l’amour naissant entre cette française et ce jeune officier allemand sans déformation haineuse qui serait compréhensible pourtant .
Ce que j’en ai retiré , ce n’est pas la vision d’une France lâche dans sa majorité , mais d’un pays brusquement vieilli et fatigué .
Je viens de lire : L’Etrange défaite de Marc Bloch , lui aussi Juif , officier d’Etat major , ancien combattant des deux guerres , résistant et fusillé par les allemands en 1944 . Il en ressort la même chose . un pays de vieux qui s’est affronté à un pays jeune et dynamique qui défendait une mauvaise cause mais qui le faisait avec ardeur alors que nous étions , civils et militaires , bourgeois et ouvriers , fatigués , attachés à nos avantages acquis .
Ce livre , je le recommande , pas pour se complaire dans l’aigreur , mais pour en tirer profit .
Ces deux livres sont complémentaires et si j’ai réagi à votre article c’est pour parler du second .
Un peuple fait un tout et pour une fois dans ces deux livres on montre qu’ aucune catégorie sociale n’est exempte de reproche ou au contraire de valeur .
Cordialement .
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Je ne suis pas allé bien loin avant de deviner l’orientation de l’article à moins que ce ne soit la méconnaissance du sujet.
Je connais pas trop mal le sujet pour l’étudier, non pas dans des livres, mais dans les archives qui, depuis un décret de 2002 , sont maintenant accessibles.
Je me suis arrête à cette phrase :
« arrêtée par la police française comme apatride en juillet 1942 et livrée au camp d’Auschwitz où elle meurt un mois plus tard. »1°) « arrêtée par la police française » : La police n’arrêtait pas sans ordre. Or qui avait donné l’ordre ? Mystère.
2°)« livrée au camp d’Auschwitz » . La Police française n’a jamais livré à un camps étranger. Elle emmenait les gens sur Drancy ou Royalieu et là, c’était les dirigeants , c’est à dire l’occupant, qui prenaient les décisions.
La tournure, le choix des mots de ces 2 phrases, signent la qualité de votre article.
Combien aimerais-je voir le comportement des redresseurs de tords sous les conditions d’une occupation comme celle de 1942 !
Jean
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Ca c’est l’intello qui cherche des poux et qui lève la patte pour faire son petit jet.
Ou avez-vous lu que la Police française l’avait arrété sans ordre ?
Ou avez-vous lue que c’était la Police française qui l’avait livrée à Auschwitz ?
Comme si c’était là l’essentiel de l’article.
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« Ca c’est l’intello qui cherche des poux et qui lève la patte pour faire son petit jet. »
Voilà ! Quand on ne sait quoi dire on prend la dérision quelque peu insultante. C’est signe d’une grande jeunesse ou d’un manque évident de maturité.
Avant d’accepter ou de refuser une information il faut d’abord essayer de connaître la personne qui vous la donne. Aussi n’entamerai-je pas de discussion avec vous.
A dans quelques années ...
Jean
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Internaute 27 juillet 2006 16:17C’est fou comme de manière récurrente on rescape in-extremis un témoignage oublié. On l’a échappé belle ! l’Humanité a failli perdre cet important témoignage. D’ailleur s’agit-il d’un vrai ou d’un faux comme le Journal d’Anne Frank ? En tout cas son avènement permet une fois de plus de ramener sur le devant de la scène la culpabilisation des masses et la louange des braves petits juifs qui n’ont jamais fait de mal à personne.
A ranger dans les prospectus de la propagande officielle.
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Le journal d’Anne Frank n’est pas un faux, Mr Faurisson...
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Il est toujours bon de forcer la memoire sur des pages peu glorieuses de notre histoire. Il est vrai que certains paralleles subsistent : impuissance a se remettre en cause, crispation sur des gloires passees, etc...
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« Il est toujours bon de forcer la memoire sur des pages peu glorieuses de notre histoire. »
Ah bon, et on peut savoir pourquoi ?
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Parce que ce sont celles que l’on cherche à oublier. Ou à falsifier...
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Oublier, c’est mieux que ressasser.
Ils s’en sont oubliées des exactions depuis l’aube de l’histoire humaine et on ne nous rabâche que celles qui servent à entretenir les haines entre vrais Français.
On attend toujours le président de la République qui osera dire, comme Ciampi en Italie, que les volontaires du Front de l’Est n’étaient pas de moins patriotes que ceux de l’Armée d’Afrique.
Et dans ce rôle-là, je verrais beaucoup mieux Ségolène Royal fille et petite-fille d’officiers français, que l’immigré Sarkozy, mi-hongrois mi-juif lévantin, puisque l’histoire de France n’est pas son histoire.
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Ca se discute. L’oubli aide à ce qu’on refasse les mêmes conneries.
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Quelles conneries ?
C’est tellement facile de qualifier conneries, ce qu’on juge avec cinquante piges de recul.
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@Jojo2
Ceux qui voudrait qu’on oublie ce sont ceux qui voudraient pouvoir recommencer. L’oubli nous empêcherait de reconnaître à temps ce qu’ils préparent.
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C’est ça. Aider les nazis à déporter les Juifs c’était pas une connerie...
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Il existe de cahiers de manips où les protocoles sont décrits de façon détaillée... Ca sert à quoi à votre avis ?
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« Ceux qui voudrait qu’on oublie ce sont ceux qui voudraient pouvoir recommencer. »
Nan, il ne faut pas oublier : il faut s’endurcire.
On devrait passer dans toute les classes un dizaine de fois par ans « Nuit&Brouillard », comme ca nos jeunes ne seraient plus des tapette mais des vrai homme, des Mâles, pas ces machin dévirilisés qui pleurent pour rien et ne nous parle que politiquement correct. N’oublions jamais : car ce qu’on a fait une fois, alors on peut le refaire, et l’Histoire doit nous apprendre le Possible.
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Mais non, Sarko est un Française de Souche !...
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Et un article de plus sur cette thématique !
A quand un livre sur les millions de catholiques morts pendant la guerre (mes 2 grands-parents maternels fauchés dans leurs jeunes années par exemple) ?
Ah, c’est vrai, cela n’intéresse absolument pas les éditeurs ni les journalistes.
Dommage, car il y a certainement des milliers d’histoires vraiment intéressantes, enfin cela dépend ce que l’on entend par « intéressantes »...
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On ne va pas faire de l’émulation des morts !? ça sonne comme du Brassens ! Et mes morts à moi ? venez voir mes morts, ils ont plus souffert que les votres ! Non, Môssieux les miens ont plus souffert, et pis il sont plus nombreux ! ouaip non non ! les miens sont mieux, ct’un scandale de ne pas les faire passer devant ! (et fermer la porte derrière).
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Oh, quelle gentille commisération...
Il n’est pas question d’émulation mortuaire, mais simplement de se demander, si un jour, les autres morts, les morts réellement anonymes, les morts inconnus, oubliés, refoulés, jetés dans l’ombre, les morts de Monsieur tout le monde, auront un hommage littéraire.
Je pense que pas mal de livres ont du être écrits à ce sujet, pas mal ont du être propopsés mais très peu ont du être publiés et encore moins relayés...
Ce n’est pas d’une émulation qu’il s’agit, mais d’un simple droit à l’existence mémorielle.
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+1000 je pense que t as raison
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Excellent ! voilà une des choses à quoi peut servir Agoravox : à découvrir des oeuvres de valeur inconnues, (et tragiques...).
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Casse toi en Israel si c’est mieux sale con
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Marie-Françoise 28 juillet 2006 12:07Il y deux types d’internautes sur ce site, ceux qui dialoguent sereinement et les autres qui, comme Thomas, profèrent des insultes parce qu’ils n’arrivent pas à argumenter. Le débat s’en trouve amoindri.
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Apropos d’Issy-Lévêque en Saône-et-Loire :
“Nach der Friedenskonferenz wird die Welt erfahren, daß das alte Burgund wiederhergestellt worden ist, - das Land, das einst eine Heimstatt für Wissenschaft und Kunst war und nichts als ein Anhängsel des modernen Frankreich geworden ist, bekannt lediglich als eine Wein herstellende Provinz. Die alte Kultur wird im neuen Burgund, das die französische Schweiz, die Picardie mit Amiens, den Bezirk der Champagne mit Reims und Troyes, die Franche Comté mit Dijon, Chalons und Nevers, Hainut und Luxemburg umfassen wird, wieder belebt werden. Burgund wird sowohl einen Zugang zum Mittelmeer, wie eine Verbindung zum Britischen Kanal haben...Die offizielle Sprache von Burgund wird Deutsch sein. Aber am Anfang wird es erlaubt sein, weiterhin Französisch zu sprechen. Der Staat Burgund wird von einem Kanzler regiert werden, der einem hohem Beamten des Deutschen Reiches, der den Titel Reichsverweser führen wird, verantwortlich sein wird. Es wird angenommen, daß, wer immer das ist, der Reichsführer SS diese Stelle erhalten und daß Léon Degrelle, der Führer der belgischen Rexisten, der erste Kanzler Burgunds sein wird. Burgund wird seine eigene Armee, seine eigene Regierung, seinen eigenen Gesetze, Münzrechte und Post haben. Der Staat wird natürlich ein nationalsozialistischer sein. Die Beamten werden aus der Bevölkerung genommen werden, aber der Kanzler wird Hilfskräfte und Fachleute aus der deutschen SS heranziehen. Burgund wird ein vorbildlicher Staat sein, bewundert und von der ganzen Welt nachgeahmt”[allocution Heinrich Himmler 5eme mars 1943].
re :« (..)l’Occupation dans un village inspiré d’Issy-Lévêque en Saône-et-Loire(..) »[ « Peur et lâchetés françaises 1939 » par Argoul, jeudi 27 juillet 2006, agoravox.fr jeudi 27 juillet 2006].
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Je ne vois pas ce que le rappel de cette utopie SS - la création d’un état indépendant SS en Bourgogne, pour ceux ne comprenant pas l’allemand - vient faire ici !?!?
Utopie car elle n’avait rien d’officiel, cela faisait partie des rèves fumeux de certains chefs SS de haut rang et notamment le belge Léon Degrelle et n’a pas eu le moindre commencement d’éxécution.
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armand 28 juillet 2006 01:31Consternant le niveau ! Le livre d’Irène Némirowska n’est pas seulement une étude remarquable des comportements humains, écrit à l’ombre de la mort, c’est également un bon roman,son auteure étant une excellente romancière de la période de l’entre-2-guerres. Oui, il y a eu beaucoup de laches pendant la guerre, oui, il était facile d’être lache car la répression était terrible et la délation partout : Ernst Jünger raconte dans son journal comment un officier allemand, qui avait tenu des propos désobligeants sur Hitler dans un restau à un de ses camarades a été dénoncé par un Français et fusillé. C’est justement ce qui donne beaucoup plus de prix aux actes de rébellion et de bravoure.
Quant au posteur qui suggère que les volontaires du front de l’est étaient aussi héroïques que les soldats de l’Armée d’Afrique, on croit rêver : même un ancien SS comme De la Mazière n’a jamais revendiqué une telle reconnaissance. Plus l’époque s’éloigne et plus la bête devient fréquentable.
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« Ernst Jünger raconte dans son journal comment un officier allemand, qui avait tenu des propos désobligeants sur Hitler dans un restau à un de ses camarades a été dénoncé par un Français et fusillé. »
Ah ! Voila un acte de résistance à la française comme on les haime ! Et un Boch de moins, Un !
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franSSe et toujours egale à elle meme....
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Voici ce que j’écris : « On attend toujours le président de la République qui osera dire, comme Ciampi en Italie, que les volontaires du Front de l’Est n’étaient pas de moins patriotes que ceux de l’Armée d’Afrique. »
Voilà ce que ça donne sous la « plume » d’un certain Armand : « suggère que les volontaires du front de l’est étaient aussi héroïques que les soldats de l’Armée d’Afrique, on croit rêver... »
Effectivement, tu rêves mon pote. Et je ne vais pas te réveiller...
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armand 28 juillet 2006 09:55OK, toutes mes excuses - j’avais mal lu. Effectivement je m’assoupissais. Mais reconnaissez qu’on risque de trouver ce type de propos ici et là.
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ARMAND
Je vois que vous vous couchez tard . Si vous avez lu mon post vous avez pu constater que nous étions d’accord sur le sujet . Le livre cité en référence est un chef d’oeuvre et c’est une étude de la nature humaine valable de tous temps . Le livre dont je recommande la lecture : L’Etrange défaite de Marc Bloch est remarquable aussi .
Vous concluiez une intervention par honneur et fidélité . Commme j’ai quelques raisons d’être interpellé par ces deux mots je vous ai posé la question , en êtes ou en étiez vous .Pour moi la réponse est oui .
Cordialement .
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armand 28 juillet 2006 11:29@observatoire
Et d’ailleurs, en relisant ton post,il est ambigu, puisque l’idée de fond c’est qu’il n’est pas bon de rappeler ces pages peu glorieuses pour certains et, au contraire, héroïques pour d’autres. Ta façon de décrire Sarko dans la plus pure tradition de Drumont et l’opposer à la fille d’officier qu’est Ségo me semble louche. Mais peut-être fais-tu de l’ironie.
@Cambronne,
Effectivement, on partage bien le même point de vue. Hélas, je n’ai pas l’honneur d’en être, mais les aînés avec qui j’ai grandi « en étaient » et m’ont inculqué ses valeurs.Là où j’ai donné, c’était moins exigeant, il faut le dire, quoique prestigieux.
Cordialement
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C’est curieux comme une note peut faire déraper facilement. Ceux dont les passions ne sont pas contrôlées par leur esprit peuvent-ils « argumenter » et faire avancer véritablement un débat ? Les « croyants » peuvent-ils contribuer utilement au débat démocratique ou ne sont-ils qu’autistes qui ressassent, sans prendre en compte les autres ?
La question que pose cette note n’est pas d’être « pro » ou « anti » France ; je suis Français, pour le meilleur et pour le pire. Elle n’est pas non plus de « distinguer » les victimes entre « bon » juif et « mauvais » allemand ou français-de-souche, Irène Nemirovsky ne se situe pas dans la militance pro-israélienne d’aujourd’hui et reste objective dans ses descriptions, certains commentateurs l’ont noté avec raison. La question n’est pas non plus de distribuer des bons points au « peuple » (rousseauistement bon) et des mauvais aux « élites » (forcément pourries-par-l’argent-cher-Monsieur). Il y a des lâches partout et l’hypothèse d’Irène Némirovsky est que lorsque vous avez le plus à perdre, vous devenez plus égoïste - ça se tient, mais il y a des exceptions (Hubert Péricand dans son docu-fiction).
La question était alors et demeure aujourd’hui celle de la volonté française d’exister ou non, de préférer la pose théâtrale et le discours aux actes concrets, dans les années 30 de la montée fasciste comme dans les années 2000 du libéralisme ultra-américain.
Où étaient les chars en 39 ? Quel était le « plan B » de l’état-major ? Qu’ont foutu les gouvernements successifs devant l’occupation de la Rhur par Hitler, l’abandon de Munich et la montée de la guerre d’Espagne ? Où en étaient les crédits d’armements malgré nos automitrailleuses Panhard et nos avions Potez « techniquement supérieurs » ? De même, où sont nos entreprises françaises, sinon majoritairement à l’étranger ? Ou est notre réforme d’un Etat qui coûte plus qu’ailleurs et ne fournit des services pas meilleurs qu’ailleurs (école, justice, prisons, aide aux chômeurs et j’en passe) ? Où est notre volonté d’avancer dans l’Union européenne pour exister dans un monde où nous devenons (par la masse qui émerge des pays ex-tiers« ) de plus en plus petits ? Quelles sont ces rodomontades sur une »force d’interposition au Liban« alors que nous n’avons qu’un seul porte-avion et une armée de métier déjà dispersée entre Bosnie, côte d’Ivoire, Afghanistan et ailleurs ? Qu’est-ce que c’est que cette démagogie du »tout va bien Madame la Marquise« et »yaka surtout ne rien changer" chanté dans la droite chiraquienne comme dans la gauche fabiuso-languienne ? C’est comme ça qu’à ne rien faire dans les années 30 on a eu la guerre ; et à ne rien faire dans les années 2000, on aura quoi ?
Pour beaucoup, c’est toujours « la faute des autres » (Allemands hier, Américains aujourd’hui). Je ne crois pas qu’avec une telle attitude les Français puisssent changer grand chose, pas plus en 1930 qu’en 2000. La lâcheté individuelle peut parfois se comprendre (sauver sa famille avant les inconnus), la lâcheté morale de tout un pays (ce qui « l^che », le laisser-aller, le laisser-faire, le je-m’en-foutisme, si vous voulez), gouvernement, élites et intellos, c’est grave ! C’est que tout un système, toute une façon de penser et d’agir ne sont vivants mais blets.
Et c’est là que, justement, l’Angleterre a « tenu » : gouvernement, élites, intellos, population. Pas d’exode, pas de panique égoïste face à l’invasion imminente et aux bombes mais, au contraire, la volonté de résister dès 1940. Ce pour quoi (hommage à ces Anglais pourtant ’selfish’) De Gaulle a été bien accueilli et que des moyens lui ont été donnés, bien que Français défait. Et ce malgré Mers el Kébir (où de vieilles badernes antédiluviennes se faisaient une conception de l’honneur d’Etat aussi trouble au fond que rigide dans la forme).
La question reste celle de l’incapacité française à sortir du discours et de la pose, tant dans la gauche yaka que dans la droite cause-toujours. En 1930 comme en 2000. C’est ça la vraie question qui nous importe et pas un air du temps démago sur « le devoir de mémoire ». Le passé ne sert qu’à éclairer l’avenir, pas à ressasser ce qu’il aurait fallu faire.
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RECU CINQ SUR CINQ comme disait l’ancien Bigeard .
Nous avons des valeurs en commmun comme je l’avais constaté . Votre réponse ne m’étonne donc pas .
Salut camarade ..donnons nous l’accolade , il nous faut de l’espace , du soleil pour redorer nos carcasses .
Cordialement .
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L’idée de fond, c’est qu’il faudrait oeuvrer à la réconciliation nationale. Soixante ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre et il y a encore de sinistres couillons qui reprochent aux petits-fils et aux arrière-petit-fils des coupables, des faits qui remontent à trois générations.
C’est infect. D’autant plus qu’on peut citer nommément ceux qui font obstacle à la réconciliation des Français. Ce sont les communistes - les collabos de 40 !! -, les gauches alternatives (écolos, trotzkos), les juifs (à tout le moins, les activistes de la communauté), le GOF et leurs courroies de transmission (Licra, Mrap, Sos Racismes et autres officines « antiracistes »).
« Ta façon de décrire Sarko dans la plus pure tradition de Drumont et l’opposer à la fille d’officier qu’est Ségo me semble louche. »
Et bien, vive Drumont ! Et sans la moindre ironie ! Drumont estimait que les juifs occupaient une place disproportionnée dans la France de son temps. Moi aussi, dans la France de mon temps !
Cela ne change rien au fait que Ségolène Royal est une Française de souche, tandis que Sarkozy s’il est citoyen français, n’est définitivement pas un Français stricto sensu. L’âme de ce pays lui est aussi étrangère qu’il est étranger à cette terre. Ce serait une première absolue pour un président de la République.
Drumont ou pas Drumont.
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armand 28 juillet 2006 15:27Intéressant : qu’est-ce qui te gène le plus chez Sarko : le Juif ou le Hongrois ? Tu fais encore mieux que Drumont, car dans l’affaire Dreyfus on opposait le Hongrois Esterhazy (qu’on acceptait comme bon français)au Juif Dreyfus. Désolé, mais soixante ans c’est pas énorme dans la vie d’une nation : en 1873 on débattait encore du retour des Bourbons et du drapeau blanc, les communards s’inspiraient de ’48, de ’30 et, bien sûr, de ’93. Et on débat toujours de la séparation de l"église et de l’état de 1905. Alors imposer l’amnésie pour des événements plus proches et bien plus sanglants me semble ... abracadabrantesque. Franchement, en guise de défense de la patrie, je préfère me soucier de la dictature supranationale de Bruxelles.
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« qu’est-ce qui te gène le plus chez Sarko : le Juif ou le Hongrois ? »
Ni l’un ni l’autre, je déplore que ce soit un étranger, parce que ce n’est pas ce qui convient pour comprendre la vraie France et les vrais Français. Son dernier bouquin, Témoignages en est la triste illustration.
« Alors imposer l’amnésie pour des événements plus proches et bien plus sanglants me semble ... abracadabrantesque. »
Et moi, imposer la continuation de la guerre civile alors que la quasi-totalité des protagonistes sont morts, me paraît criminel.
« Franchement, en guise de défense de la patrie, je préfère me soucier de la dictature supranationale de Bruxelles. »
Un combat pour lequel tu peux compter sur Sarkozy, dont la patrie est à des milliers de kilomètres de Paris.
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armand 28 juillet 2006 20:56Combien de générations pour être français ? Je n’aime pas du tout Sarko et je ne lui reconnais pas l’étoffe d’un chef d’état, mais tu arriverais presque à me le rendre sympathique. En somme, pour toi, la nation c’est la race, blut und boden. Je comprends que ça t’énerve le rappel des années 40 car cela correspond à la défaite de cette idéologie.
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« En somme, pour toi, la nation c’est la race, blut und boden. »
Absolument pas, c’est l’âme, c’est cet acquis de qualités et de caractères spécifiques qu’on apporte en naissant, des concepts que les cons ne peuvent pas comprendre, mais qui, par exemple, expliquent que le peuple juif a pu se maintenir pendant trois mille ans et parvenir jusqu’à nous, depuis l’époque des Pharaons.
Comme cette réflexion est révélatrice de la stupidité qui t’anime, ne compte pas sur une réponse ultérieure. A toi le dernier mot, tu apprécieras. On dit que les gonzesses adorent ça. Tchô.
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armand 29 juillet 2006 00:34Parle pour toi, esprit supérieur qui tombe facilement dans l’injure. Au fait, à l’époque de Drumont on réglait les divergences d’opinion sur le pré. M’est d’avis que dans ce cas tu ferais plus attention à tes propos.
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Ni le juif, ni le hongrois : le politique près à tout pour être président
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A force ces conneries ça me donne la gerbe , pourtant je suis plus Hexagone de renaud que douce france du fou chantant
que l’on vienne constament nous bassiner avec la lacheté du peuple français , c’est lourd et improductif . IL faut aussi se remettre dans le contexte de l’epoque avec une Espagne neutre mais definitivement rangée au coté de hitler , une Italie fasciste , un Chamberlain debile et des americains avec une forte communauté italo/germanique qui faisait frein à toute intervention . Meme plus tard , aucune bombe sur les camps ou les voies ferrees conduisant aux camps .
Adenauer nous a aidé à nous reconcilier avec l’allemagne , et ceci , en 1963 et que je sache nous ne passons pas notre temps depuis à nous quereller sur qui ou quoi .
Qu’est ce que vous cherchez a constament ressortir les memes souvenirs qui ne nous concernent plus ????
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« des americains avec une forte communauté italo/germanique »
Les US ont patienté un peu plus pour entrer en guerre. On ne peut pas dire qu’il ont attendu de voir de quel côté basculait le sort des armes, mais il y a probablement un peu de ça.
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Mon cher Argoul
Je commençais ma modeste contribution concernant votre article sur le magnifique livre d’ Irène Nemirowsky en posant la question : pourquoi lacheté et pourquoi 1939 et surtout pourquoi parler de ce livre comme ça aujourd’hui . Votre dernière intervention me répond .
J’ai dit tout le bien que je pensais de ce livre et je peux dire que l’auteur, c’est à dire Irène Némirowsky était moins sévère que vous . Je vous conseille de lire l’Etrange défaite de Marc Bloch . Trés instructif aussi . Là encore , il est moins sévère que vous .
Mon analyse confirmée par ces deux lectures me fait dire que nous n’étions pas un peuple de laches , mais un peuple fatigué par l’effort surhumain qu’il avait fait en 1914 1918 où il avait supporté le plus gros effort de tous les alliés à l’exception des russes .L’entre deux guerres nous a vu ensuite nous livrer à notre sport favori les querelles .
Nous ne sommes pas plus aujourd’hui un peuple de laches mais une vieille nation qui aime son confort et ses petites habitudes .
Je ne connais pas votre age , mais vous devez être jeune et vous avez un peu tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain . Votre coup de gueule est en partie justifié mais comme tout coup de gueule il est en certains points exagéré.
Je suis comme vous j’admire les anglais qui ont su se ressaisir en 1940 . Ils ont eu un peu de recul grace à la manche . Au départ ils n’ont pas été géniaux non plus . Ils ont bénéficié du courageux sacrifice des soldats français à Dunkerque pour rembarquer leur corps expéditionnaire .
A Mers el Kebir , il n’y avait pas que des vieux cons mais des officiers de marine disciplinés qui exécutaient les ordres de leur gouvernement et qui ont affronté la mort plutot que ce qu’ils voyaient comme un déshonneur.
Aujourd’hui , nous avons des faiblesses et il faut se réveiller , nous sommes d’accord mais surtout ne réveillons pas en même temps les vieilles querelles . Certains propos sur ce fil laissent entendre que les mémoires sont diverses sur cette époque .
Cordialement .
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Argoul 29 juillet 2006 12:24Pour Cambronne 28 juillet - Les litanies des « croyants » qui se répondent à coup de battes lestées et pas avec des arguments fait de l’ombre à votre commentaire et c’est dommage. C’est l’un des symptômes de « ramollissement » de ce qui faisait l’esprit français dans les siècles où la France avait quelque chose à dire au monde. Aujourd’hui, où est le « débat » ? Entre universitaires enfermés dans leurs tours d’ivoire à statut ? Entre rares intellectuels sur certaines radios à des heures impossibles aux salariés ordinaires ? Même les journaux dit « sérieux » ont beaucoup de mal avec l’irrationnel, les théories du complot, l’anti-américanisme « de rigueur » et l’économie version 19ème repensée écolo... Je rends compte d’un livre qui vient de paraître en édition de poche. Voilà « pourquoi aujourd’hui » je parle de Némirovsky (dont je n’avais pas aimé « David Golder »). J’ai failli écrire une note sur « L’étrange défaite » de Marc Bloch, que vous citez, au moment de notre défaite-mais-de-n’est-pas-de-notre faute et du Zidane a fauté-mais c’est l’Italien-qui-a-commencé. J’ai trouvé que cela serait peut-être trop provocateur. Mais, puisque vous le citez, c’est bien Marc Bloch qui parle en 1939 de « gouvernement de vieillards » (quel âge, déjà MM. Chirac, Jospin ou Fabius ?) et qui écrit « La cité étant au service des personnes, le pouvoir doit reposer sur leur confiance et s’efforcer de la maintenir par un contact permanent avec l’opinion. (...Qui) ne doit être ni violentée ni dupée, et c’est en faisant appel à la raison que le chef doit déterminer en elle la conviction. » La cause directe de la défaite de 40 ? « L’incapacité de commandement » p.55 des chefs « alourdis par des années de bureau et de pédagogie » p.60 « Nos chefs n’ont pas su PENSER cette guerre... le triomphe des Allemands fut, essentiellement, une victoire intellectuelle » p.66 « Les Allemands ont fait une guerre d’aujourd’hui, sous le signe de la vitesse... nous n’avons pas su ou voulu en comprendre le rythme... (préférant) renouveler les combats familiers à notre histoire coloniale » p.67 « Nos soldats ont été vaincus... avant tout parce que nous pensions en retard. » p.78 « Nous avions donné notre foi à l’immobilité et au déjà fait » p.79 « L’ordre statique du bureau est, à bien des égards, l’antithèse de l’ordre actif et perpétuellement inventif qu’exige le mouvement » p.90 « La manie paperassière » p.126 « la peur de mécontenter un puissant d’aujourd’hui ou de demain » p.127 Les « schémas verbaux » p.147 et « parti-pris » p.148 « Notre commandement était un commandement de vieillards »p.155 « Jusqu’au bout notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thèmes, engoncés dans les erreurs d’une histoire comprise à rebours... » p.158 Je m’arrête là : vous aurez vu sans peine les analogies entre la France « fatiguée » de 39 et la France « vieillissante », hédoniste et passablement « moisie » (Ph. Sollers) d’aujourd’hui. La bureaucratie, la révérence envers l’Etat et les vieillards, la croyance aux « bonnes vieilles » recettes des années 60, au « yaka » volontariste en économie, l’ignorance crasse des autres pays (du Japon à l’Amérique en passant par l’Inde, la Chine, le Brésil...), l’arrogance scolaire des élites « arrivées », la ligne Maginot universitaire de la bien-pensance, arrêtée fin 19ème en économie et à Victor Hugo en politique, l’histrionisme diplomatique de qui croit encore commander les hussards de Napoléon... Oui, Irène Nemirovsky décrit des portraits sociaux éternels, comme Balzac, mais surtout (et c’est ce que j’ai voulu dire) sa description vue de l’extérieur (elle n’était pas « française ») donne du pays en période de stress une image qui pourrait fort bien se reproduire demain ! Car les acteurs sont bien les mêmes, les méthodes n’ont guère évolué, les gens restent égoïstes et rassis, prêt à tout croire en cas de panique. Il suffit de lire les commentaires lamentables de certains sur ce blog, comme si être français constituait une « race » pourvue de « qualités » essentielles (dont N. Sarkozy serait « naturellement » exclu - tout comme D. Strauss-Kahn L. Fabius et J. Lang je suppose, pour constater que la « fraternité nationale » et les « valeurs de la France » (que Jean Guéhénno dans « Journal des années noires » dit très bien) ne sont que des mots pour les tribunes. Dans la réalité, hein, c’est du vent ! Il y a eu bien peu de Jean Moulin...
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Seriez pas un peu ’judéo-centré’ comme on dit ?
Y-en a marre de toute cette propagande qui cherche à intoxiquer notre jeunesse (vous en avez été visiblement la victime), visant à présenter les français comme des lâches, des collaborateurs ’pétainistes’ etc... et à donner à nos concitoyens une image totalement dégradée de leur pays et de son histoire.
Aucun pays au monde, placé dans les conditions ou se trouvait la France à cette époque ne pouvait résister à l’Allemagne hitlérienne de Mai 1940.
En Mai 40 la France, une démocratie et non un état au service de son armée, avec ses 38 millions d’habitants, sa population vieillissante, sa faible natalité, ayant subit de plein fouet une guerre qui l’avait saignée à blanc 20 ans auparavant, était **absolument seule** (Hollandais et Belges avaient été vaincus, les Anglais décampaient au plus vite pour protéger leur propre sol) directement face à la plus grande puissance industrielle et militaire du monde, située juste à ses frontières, presque deux fois plus peuplée et associée à cette autre grande puissance qu’était l’URSS.
Rappelez-vous qu’il n’y a pas eu un carreau de cassé en Allemagne durant 14-18 et que les pertes en vies humaines y furent proportionnellement plus faibles qu’en France
DE GAULLE avait parlé du ’réduit breton’ en espérant tenir jusqu’à un retour en force des anglos-saxons (US+GB) avec le recul qu’est ce que ça aurait donné ?
Le blitzkrieg a duré un mois et demi et a tué 2000 français par jour (4 fois les pertes allemandes), jamais une attaque d’une telle violence n’avait existé dans l’histoire
Non les Français n’ont pas été jusqu’à tous mourrir sur place plutôt que de se rendre, quel autre peuple l’aurait fait ? Vous en connaissez un ?
Votre point de vue est celui d’un enfant gâté de la génération post-68, au sens critique annhilé, bercé, manipulé par la pub et la communication. Il n’y a pas la moindre originalité de pensée dans vos propos, vous ne faites que répéter, avec un peu de verni, ce que rabachent la plupart de tous ces pseudos-intellectuels venus d’on ne sais où, chéris des médias depuis 30 ans !
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5000 ans de « sortie d’Egypte » et 62 ans de Shoah, Il est prévu qu’on nous en parle encore dans 300 ans ! On doit commencer à s’y faire et savoir qu’« Israël est innocent et victime » ! De toute façon, il est interdit (par qui ?) de dire le contraire !
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DEBASE
Je veux bien comprendre votre réaction dans la mesure ou il y en a marre de « l’antifrance »mais je regrette de vous dire pour avoir étudié sérieusement la question pendant des années pour bien comprendre afin que cela ne se reproduise pas , que nous n’avons pas été globalement brilllants en 1940 . Malgré de trés nombreux actes d’héroisme .
Ceci est du entre autres causes a la saignée de 1914 1918 comme je le disais à Argoul dans ma première intervention , à nos mauvaises politiques de défense , de relations étrangères et d’armement . Nous avions une politique d’alliances et d’intervention avec la Pologne et la Tchécoslovaquie mais nous avions un outil militaire essentiellement défensif .Nous ne pouvions pas honorer nos alliances .
En plus nos bons officiers n’étaient pas aux postes de responsabilité parcequ’il aurait fallu comme en 1914 Limoger les généraux de temps de paix soumis et avancitards pour les remplacer par des chefs qu’on a vu plus tard comme Juin , Delattre , Leclerc etc .
Notre doctrine militaire n’était pas bonne et surtout nous étions persuadés , comme tout le monde d’ailleurs d’avoir la meilleure armée du monde . Vieux souvenirs de 14 . Nous étions , comme je l’ai dit et comme Marc Bloch le dit fort bien , vieillis et fatigués face à un adversaire qui avait non seulement un outil militaire de premier ordre , des chefs jeunes et dynamiques comme Guderian et Rommel mais en plus une population chauffée à blanc et avide de revanche .
Quand on sait que nos usines d’armement ne tournaient qu’à cadence limitée à cause des syndicats alors qu’il fallait profiter du répis de la drôle de guerre pour rattraper notre retard on a envie de se les bouffer . Vous ne trouvez pas Monsieur Debase .
Oui l’Allemagne de 1940 était quelque chose de formidable au sens propre du terme , mais celle de 1914 aussi et nous avions un autre esprit et nous avons vaincu avec difficulté ( 1 Million 500000 morts )certes , mais nous avons fourni à l’exception des russes le plus gros effort de guerre .
Donc si je vous rejoins en partie parceque y en a marre de s’auto flageller il faut admettre que la débacle de 1940 a été dans une longue histoire militaire d’un vieux pays faite de hauts et de bas une sacrée branlée .
Que dites vous de tous ces maires qui ont empéché les militaires de défendre leur ville pour évitder les coups et de Paris ville ouverte . Tant mieux pour Paris , mais quand même .
Que ferions nous maintenant ? Là est le problême . A mon avis pas mieux et c’est là qu’il faut essayer de voir ce que l’on peut changer au lieu de nier le problême .
Je crois qu’Argoul est sincère , un peu jeune peut être , donc tranchant , mais qu’il a raison de se poser la question . Le fait que l’auteur dont il cite le livre soit Juive n’a à mon humble avis rien à voir .Lisez le ce livre ainsi que l’etrange défaite de Marc Bloch .
Vive la République quand même .
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@Cambronne
Merci d’avoir répondu
Ce que j’ai voulu dire c’est que la France ne pouvait en aucun cas résister seule et suffisamment longtemps face à l’Allemagne hitlérienne de Mai 40 et à tous ses alliés du moment (dans mon post j’ai d’ailleurs oublié de mentionner l’attaque simultanée par l’Italie faciste au sud-est).
La France a pris tout le choc et elle s’est effondrée mais il ne pouvait en être autrement et elle n’a pas démérité !
L’autre démocratie comparable - l’Angleterre - était tout pareillement écrasée au départ mais elle a pu d’abord se mettre à l’abri (merci à l’armée française) pour pouvoir ensuite se ressaisir. Un tel répi nous aurait permis, comme en 14, de trouver les Leclerc, Juin, Delattre etc... et les choses se seraient sans doute déroulées autrement.
N’oubliez pas que l’Angleterre si admirée pour sa résistance, n’avait strictement aucune raison de se rendre, il n’y avait pas un seul allemand sur son sol ! Aucun pays ne capitule dans ces conditions !
Vous dites ’Paris : ville ouverte’. Comment faire autrement ? tranformer Paris en camps retranché avec la population civile servant de bouclier humain (ce qui avait été reproché par les allemands aux défenseurs de Paris en 1871).
Non, la France de 1940 n’a pas à être jugée comme elle l’est si souvent actuellement ! Est-il possible d’imaginer ce que serait le résultat d’une attaque de la France de 2006 dans des conditions comparables à celle de 40, à la fois aussi puissante et brutale (heureusement ça semble impossible, merci à nos dirigeants et à la sagesse qui a fini par prévaloir au sein des peuples d’europe) ?
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MONSIEUR DEBASE
Nous ne sommes pas en désaccord sur le fond et votre réaction est saine .
Lire si vous ne l’avez fait « les combattants du 18 Juin » de Georges Fleury.
Avec ce que Argoul dit , ce que vous dites et ce que je dit on s’approche de la vérité . ça c’est de la bonne discussion dans la mesure ou on ne se sert pas du site comme plate forme de propagande . Je reste persuadé que l’étude de 1940 n’est pas une stupidité de nostalgique mais qu’on y trouve l’origine de beaucoup de nos maux actuels.
Je confirme qu’en 2006 nous ne serions pas brillants car en 1940 il y avait encore un fond patriotique qui s’est sérieusement amenuisé .
Vive la France ( et pas quand même )
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Pour debase : bien dit, je vous approuve d’autant plus que mon père est mort le 4/6/4O dans la bataille de la Somme.
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MERCI DE M’AVOIR SI BIEN REPONDU
Voila le débat qui doit normalement prévaloir sur Agoravox et c’est bien qu’il ait lieu ici et maintenant .
Je suis trés prés de penser ce que vous pensez à quelques détails prés . En tant que vieux général d’empire vous comprendrez que j’accepte parfaitement les critiques faites à l’armée et surtout à ses etats majors . Remarquez bien que Marc Bloch a du respect pour les hommes , il dénonce un système de pensée et c’est ce qui nous rapproche de l’actualité .
Un point qui m’a frappé dans le livre de Marc Bloch , c’est le rôle des syndicats qui même en pleine guerre faisaient ralentir le rythme de production des armements pour faire respecter les horaires syndicaux . On croit réver quand on pense à l’effort de guerre allemand . Oui un pays de vieux et la vieillesse n’est pas une question d’age , il y a de jeunes vieux .
Ces deux livres je le souligne encore ont l’art de voir les problêmes sous leur aspect global . Ils ne se contentent pas de condamner l’ennemi de classe , tout le monde a le sien mais ils démontrent le mal être , la fatigue d’une nation .
Il y a eu plus de vrais résistants que vous ne le croyez et moins que la version officielle a voulu le faire croire . Moins de collabos , aussi . La France a été surtout , jusqu’en 1942 , attentiste .
Cordialement .
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armand 29 juillet 2006 21:17Je crois qu’on a tous beaucoup de mal à se placer dans le contexte mental d’une époque plus ou moins éloignée. La saignée de 14-18 a discrédité chez beaucoup - y compris des militaires - tout recours à la force. Beaucoup qui avaient connu les gares de triage où passaient des millions de poilus, dont des centaines de milliers qui ne revenaient pas, ont estimé que rien, qu’aucune cause, ne méritait de faire revivre cela. Alors quoi de surprenant à l’effondrement de 1940 ? C’est déjà beau qu’un petit nombre, dès le départ, se soit ressaisi. Evidemment, accepter l’armistice dans un premier temps n’impliquait pas nécessairement collaboration. J’ai peur, hélas, que cet état d’esprit soit de retour en ce moment. Certes, la guerre ne résout rien, bien des fois, ou alors la politique doit accompagner les armes (Cambronne nous a rappelé que la France avait bel et bien gagné la guerre d’Algérie sur le terrain), et l’aspect relations publiques prend de plus en plus de place (au fait, il semblerait que Colin Powell ait arrêté l’offensive de la première guerre du golfe après avoir visionné les images de l’immense convoi irakien détruit par les flammes - il craignait un retournement de l’opinion publique et était lui-même choqué par l’ampleur du massacre) Effectivement les démocraties doivent compter avec ce facteur.
Post Scriptum : L’entêtement peut aussi coûter très cher : je me souviens d’une intervention en cours de tactique : Peu après les premières grandes batailles de 1914, l’armée française avait massé une très importante force de cavalerie et celle-ci se trouver prête à s’engouffrer dans le point faible du dispositif allemand, une brèche entre deux armées. Seulement aucun général ne croyait à l’avenir de cette arme, et l’ordre d’attaquer ne fut jamais donné. En même temps, juste avant la guerre, on avait réintroduit les lances même pour des unités qui n’en avaient jamais eues...
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Armand
Grosses discussions à l’époque . « Le feu tue » disait on pour contrecarrer les partisans de l’offensive à tout prix .
Ausssi :« Attaquons , attaquons comme la lune »
La cavalerie devenue de nos jours : Arme Blindée Cavalerie a du faire sa mutation à cette époque et ce n’est qu’aprés la 2ème guerre mondiale que les différentes subdivisions de cette arme ont pu reprendre les missions qui étaient attribuées à leurs anciens à cheval . Pendant la guerre de 1914 1918 les cavaliers ont été mis à pied dans les tranchées ou à cheval en appuis des gendarmes pour rattraper les déserteurs .
Le cheval a repris sa place aprés guerre dans le Rif et en Syrie ou le premier Régiment Etranger de Cavalerie créé en 1921 s’est illustré (déja )contre les druzes à Méssifré et Rachaïa . L’apport de cavaliers russes a permi de mettre sur pied cette magnifique unité de Légion étrangère .
Nec pluribus impar et honneur et fidélité .
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General !!!
profitez en , je vais pas faire ça tous les jours
Le probleme est que rien n’a changé .Les exemples le demontre au travers du temps : Dien bien phu , Algerie , Rwanda etc . Toujours les memes politiques steriles , une europe incapable d’unité , le dernier exemple flagrant est le Liban . Oui nous avons notre paix et nous la gardons bien au chaud . cela ne vous rappel rien ???
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Pas de meprise , je ne regrette pas le bon vieux temps des colonies . On peut ajouter le conflit en ex yougoslavie . La liste est longue , elle ouvre grande la porte aux Argoul de toutes sortes
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[email protected] (---.---.57.246) 30 juillet 2006 12:20« Non, la France de 1940 n’a pas à être jugée comme elle l’est si souvent actuellement ! »
Mais, à mon avis, elle devrait être jugée sur son aberrante déclaration de guerre à l’Allemagne. C’est cela qui devrait pouvoir nous servir de leçon pour l’avenir.
Et tant qu’à ne rien faire contre le Reich, on se demande alors pour quelles raisons, dans la foulée, elle n’a pas déclaré la guerre à Staline, le 17 ou le 18 septembre 1939.
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Salut à tous,
alors comme beaucoup de Français je suis las de tous ces bouquins qui utilise les morts du passé pour justifier les actes d’aujourdh’ui ! Car c’est c’est cela la vérité sur ces prétentendus ’mémoires’ retrouvé comme par miracle 60 ans après les faits (si j’ose dire : comme un passeport terroriste retourvé un 11/9 dans 20 000 tonnes de gravats en feux )...La plupart des protaganistes étant mort on se permet de leur faire dire et faire ce qu’on veut il ne pourront le contester..aussi bien juifs que français ! Je trouve ignoble de culpabiliser chaque génération sur les crimes de son passé,(et dangereux, car l’expansion du néonazisme en Allemagne aujourdh’ui est du à une réction violent d’orgueil de la jeunesse qui en a assez de ce matraquage !) Mais je trouve encore plus ignoble d’utilisé les victimes de ces atrocités, son propre peuple ici les jiufs déporté, pour tenter de d’influencer la pensée sur les actes actuel commis au Moyen-Orient...pour faire court....justifier les crimes d’Israël aujourd’hui par les souffrances des juifs qui eux n’ont pas eux la chances de connaitre la naissance d’Israël ! Cela a fonctionner pendant 40 ans, mais aujourd’hui c’est fini, les gens savent faire la différence, et le sentiments envers Israël à cause de ces actes violents en Palestine et au Liban par exemple.
Et j’aimerais qu’enfin quelqu’un (si possible un juif pour éviter de se faire traiter d’antisémite et tabassé par la LDJ, sous couvert de la police française), ose comme Mr Alexandre Adler l’a fait 1 seule fois sur Arte. Parler du comportement des juifs de 1940 hors de l’Europe nazi...Les juifs suisses qui ont vu arrivé dès 1943 des milliers de lingot d’or d’Allemagne représantant +20% des années précedentes sans se poser de question, Les juifs allemands, anglais, américains (bien planqué) qui ont financé dans les années 30 l’Allemagne Nazi pour en faire un barrage contre le communisme (erruer fatale), et enfin les Juifs préparant la création d’Israël qui ont avoué avoir laisser agir Adolph avec ses camps (même si je pense qu’il ne mesurait pas l’ampleur) car il savait que cela serait le prétexte implacable pour imposé les conditions de la création d’Israël (surtout le lieu). Sans parler des gouvernements US et UK qui déja en 1937 étaient invité (et y allait !) par Adolph pour des démonstration de puissance militaire à l’ESt de l’Allemagne, et laissé Hitler rémilitarisé son pays en violant les Accrods de Versailles. Car ces gouvernements savaient que cela diminuérait l’influence de la France en Europe, et faisait une barrière au Communisme.... La preuve est dans les faits : Les USA et UK ont préparer en urgence le débarquement en Normandie (5 ans après le début de la guerre et 3 ans après avoir eu connaissance des camps d’exterminations !), uniquement après la bataille de Stalingrad peru par Hitler, et sachant que les Russes allaient écraser alors l’Allemagne par l’est et allait envahir l’Europe....Donc ils ont débarqué pour essayer d’arriver le plus à L’ouest possible...et ce fut Berlin USa et Russes en même temps ! Enfin pour conclure : je veux mettre fin à cet ineptie repris par les médias pro US... Les fameux 50 millions de mort du communisme Stalinien : il y eu des millions de morts de cete dictature mais j’aimerais qu’on oubli pas les 25 millions de soldats russes morts sur le front de l’EST et qui ce sont saccrifier pour mettre fin au nazisme...car n’oubliez pas que sans les russes et obligeant Adolph a envoyer ces troupes sur le front de l’est, jamais les alliés n’aurait pu débarquer en Normandie ou ailleurs ! Car dans cette affaire : les Russes ont saccrifé 25 des 50 millions de mort de cette guerre....1 soldat sur deux mort entre 1939 et 1945 était russe...et pas une seule stèle pour eux en Europe...Honte à nous !
Je suis français, mais je ne suis pas coupable des crimes commis par mes anciens, et je ne juge pas des actes commis dans des conditions que je n’ai jamais vécu ! Et plutôt que de juger les actes du passé, ayez le courage de juger les actes qui vous concernent aujourdh’ui ! Car si un jour un guerre nouvelle éclate suite à son mépris et son refus de cesser le feu, réduit Israël en cendres (ce que je ne souhaite pas), vos enfants eux pourrront vous juger, car justement après 39-45 et Hitler, et avec la puissance de l’information et des technologie, personne ne pourra dire, par exemple sur le massacre des palestinien et des libanais : « je ne savais pas »...
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« Ils s’en sont oubliées des exactions depuis l’aube de l’histoire humaine et on ne nous rabâche que celles qui servent à entretenir les haines entre vrais Français. »
Vrais Français, faux Français, on y revient a chaque article, ça commence à me fatiguer sévère, bien plus que le témoignage d’une survivante de l’holocauste.
Les vrais cons ça par contre il y a qu’à se baisser...
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et c’est reparti comme en 40....on va encore une fois devoir baisser le froc et s’excuser pour les horreurs que d’autres ont commis...moi, j’étais pas né en 40, et je comprends pas pourquoi il faille systèmatiquement présenter ses excuses à toutes les minorités qui ont souffert au cours des siècles...pardon aux petits bonhommes verts que des vilains américains ont pulvérisés avec des méga-flash-colt-lazer, puisse leurs générations futures nous regarder avec condéscendance, humbles vers rampants que nous sommes.....