lundi 10 avril 2017 - par Virginie Le Chêne Parlant

Stanislas Dehaene, les neurones de la lecture… Méthode globale et méthode syllabique ont-elles la même efficacité ?

 

Stanislas Dehaene est neuroscientifique et psychologue cognitif, ce dernier enseigne également au collège de france . Cette vidée explicite son travail en laboratoire :

 

 


Stanislas Dehaene

 

 

Stanislas Dehaene part du constat suivant : l’écrit n’ayant pas toujours existé – du reste à l’échelle du temps, l’écriture représente une invention extrêmement récente – notre génome n’a pas eu le temps d’évoluer de manière à développer des circuits cérébraux propres à la lecture.

En conséquence, notre cerveau n’est pas fait pour la lecture… Et pourtant nous lisons plutôt bien. 

 

Comment cela est-il possible ?

 

La thèse de Stanislas Dehaene est celle du « recyclage neuronal ». C’est-à-dire que des neurones non attribués à la lecture vont se (re)convertir à cette fin.
Ceci suppose – explicite-t-il « un changement de fonction à l’échelle de quelques mois… Le recyclage neuronal est une reconversion : il transforme une fonction qui, autrefois, avait son utilité dans notre passé évolutif, en une fonction nouvelle plus utile dans le contexte culturel présent. » (1)

 

 

Cette vidéo est issue de l'inserm. Stanislas Dehaene et Franck Ramus (chargé de recherche au CNRS) y expliquent comment les circuits neuronaux désorganisés perturbent l'apprentissage de la lecture :

 

La thèse de Stanislas Dehaene prend appui sur des découvertes récentes, mises en lumière par une technique nouvelle, celle de l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique).

 

 

Que nous apprend cette technique d’investigation non intrusive et surtout permettant d’observer le fonctionnement du cerveau « en direct » ?

 

D’abord, que la « plasticité cérébrale » est supérieure à ce que les chercheurs pensaient.

Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l'institut Pasteur, nous explique comment évolue notre cerveau depuis la naissance : « Quand le bébé humain voit le jour, il possède cent milliards de neurones qui cessent alors de se multiplier. Mais son cerveau est loin d'être terminé, car les connexions entre les neurones, ou synapses, commencent à peine à se former : seulement 10% d'entre elles sont présentes à la naissance. Les 90% restantes vont se construire progressivement jusqu'à l'âge de quinze - vingt ans. Dans un cerveau humain adulte, on estime à un million de milliards le nombre de synapses qui relient nos cent milliards de neurones ! En moyenne, chaque neurone est en communication avec dix mille autres. »(2) Elle ajoute, combien, à partir de la naissance « Le développement du cerveau se poursuit désormais en relation étroite avec l'environnement physique et affectif du bébé. Les réseaux de neurones commencent à fonctionner sous l'influence de facteurs extérieurs. Ce fonctionnement entraîne une nouvelle phase de modelage des connexions. » (3) La neurobiologiste insiste sur « l'importance des interactions avec le monde extérieur dans la construction du cerveau. Ils montrent que le cerveau n'est pas d'emblée câblé comme un ordinateur et que rien n'est irrémédiablement figé. On parle de « plasticité » pour qualifier cette propriété du cerveau à se modeler en fonction de l'expérience vécue. » (4)
 

Ce qui est extraordinaire – insiste-t-elle – c’est de constater à quel point cette plasticité est en œuvre chez tous les individus, et ce – quel que soit leur âge (Bien qu’il soit moindre, à l’évidence, à 70 ans qu’à 10). « Ainsi, l'apprentissage du braille chez les enfants malvoyants entraîne des modifications dans la structure de leur cerveau où les zones spécialisées dans le toucher envahissent les régions normalement impliquées dans la vision.
Cette plasticité est à l'œuvre de la même façon pour le développement des aptitudes intellectuelles. » (5)

 

Dans une vidéo absolument passionnante, Catherine Vidal expose de manière didactique comment la pédagogie, l'estime de soi, l'éducation, en gros la culture et la manière dont nous nous percevons, influencent le fonctionnement du cerveau. Elle y démonte également bon nombre d'idées reçues relatives aux femmes et à la taille de leur cerveau. Enfin, elle y définit précisément ce qu'est la plasticité cérébrale. 

 

 

Cette capacité du cerveau est d’ailleurs vérifiable, puisque nous sommes en mesure d’apprendre des choses nouvelles tout au long de notre vie. Ainsi, sans ce recyclage, nous nous montrerions incapables d’apprendre une langue étrangère à 60 ans (La chose restant possible, même si elle s’avère plus difficile qu’à 20 ans.).

En outre, Catherine Vidal nous informe également – pour partie - des raisons pour lesquelles nous oublions. Nous perdons effectivement nos connaissances en raison de ce recyclage. Le cerveau fait « le ménage », élimine les savoirs non utilisés devenus encombrants et inutiles. Ces réseaux allant être employés à d’autres fins. 

Pour en revenir à l’IRM…
Cette technologie nous montre également combien ce phénomène de plasticité est particulièrement remarquable au niveau de l’enfance. C’est sans doute la raison pour laquelle l’apprentissage de la lecture se déroule vers 6 – 7 ans. Ce qui fait dire à Stanislas Dehaene qu’ « Il n’est certainement pas fortuit d’enseigner la lecture à cet âge si précoce où la plasticité atteint son pic. En immergeant les enfants dans un environnement artificiel fait des lettres et des mots, nous réorientons sans doute bon nombre de leurs neurones du cortex temporal inférieur afin qu’ils codent de façon optimale l’écriture. » (6)

 

Dès lors comment se déroule – et fonctionne – l’apprentissage de la lecture ?

 

Là encore, Stanislas Dehaene nous donne des clés.

 

Pour lui, au regard de ses recherches, il ne fait pas de doute que nous ne lisons pas globalement. Ce qui a conduit – naguère - les chercheurs à le penser est la rapidité avec laquelle notre cerveau reconnaît les signes auxquels il est exposé, les « décrypte », les analyse et enfin, en propose une interprétation.
Le phénomène (qui fonctionne en réseaux parallèles) est si rapide qu’il peut laisser accroire à un observateur extérieur en une lecture globale.

 

Alors, comment lisons-nous ?

« … l’apprentissage de la lecture reconvertit des réseaux de neurones – explicite-t-il – initialement dédiés à la reconnaissance visuelle des objets (et non pas la reconnaissance des visages, la nuance n’en est pas une), […] pour reconnaître, en quelques millisecondes, un mot écrit. » (7) Reprenant les travaux de Jonathan Grainger et Carol Whitney, le chercheur décrit le phénomène du décodage comme celui d’une reconnaissance fonctionnant par bigrammes. « le système visuel des lecteurs code la position relative des lettres, et qu’il le fait en repérant les bigrammes. » (8) 

Deux précisions s’imposent :
Primo : Un bigramme est constitué – comme son nom l’indique - de deux lettres. (En, on, le, te, etc. sont des bigrammes).
Secundo : il s’agit de reconnaissance visuelle des objets (et non pas la reconnaissance des visages). Les deux ne se recoupent pas, ne font pas appel aux mêmes aires cérébrales. Ainsi la reconnaissance des visages fait-elle appel à des aires cérébrales enregistrant les choses de manière « globales », tandis que la reconnaissance visuelle des objets est relative à la topologie dans l’espace.

Stanislas Dehaene en déduit que :

 

« […] la lecture progresse du plus simple au plus complexe. Au sein de la voie graphème phonème, les premières connexions à se mettre en place concernent la lettres isolées dont la prononciation est régulière. Progressivement, l’enfant apprend à prononcer les graphèmes plus rares et plus complexes. Il repère les groupes de consonnes et apprend comment les combiner pour former une chaîne comme « bl » ou « str ». Il mémorise, enfin, des terminaisons ou des morphèmes particuliers dont la prononciation fait exception : la conjugaison « ent » qui termine les verbes et ne doit pas se prononcer an…  » (9)

Conclusion : « Si nous revenons à la lecture, il ne fait guère de doute que les heures passées à reconnaître d’infimes différences entre caractères accroissent les compétences analytiques de notre système visuel. La comparaison avec les illettrés révèle, effectivement, que la perception de formes géométriques s’améliore avec l’apprentissage de la lecture. » (10) La plasticité cérébrale – précise-t-il – chez l’homme comme chez l’animal est maximisée par la répétition intense d’une même tâche, entrecoupée d’une période de sommeil.

Autre conclusion de taille ! La méthode globale est inefficace.

Stanislas Dehaene n’hésite pas à affirmer combien « l’inefficacité de la méthode globale d’enseignement est confirmée par l’expérimentation directe. Il ajoute : c’est l’imagerie cérébrale qui mit en évidence l’effet le plus spectaculaire : l’hémisphère droit s’activait pour la lecture globale, alors que l’attention portée aux lettres activait bien la région classique de la lecture, l’aire occipito-temporale ventrale gauche. Autrement dit, l’apprentissage par la méthode globale mobilisait un circuit inapproprié, diamétralement opposé à celui de la lecture experte. » (11)

 

A la lecture de cet article, on pourrait en déduire – à tort – qu’il suffit de répéter (ânonner des syllabes) en un réflexe Pavlovien pour décoder et apprendre à lire. Cette lecture serait fautive. Le but - ici affiché - est de souligner l’importance du décodage dans l’apprentissage de la lecture. D’en rétablir un usage décomplexé. C’est ce qui fait dire à Franck Ramus que plus un élève est en difficulté de lecture (technique) plus il est nécessaire d’insister sur le travail « syllabique ».
 

Le décodage est une activité technique et relativement répétitive, qui appelle à établir des moments d’apprentissages systématiques. (Tel le calcul mental, réclame donc des moments de lecture dédiés, pourquoi ne les appellerions-nous pas « lecture mentale » ? ). Mais ces moments sont circonscrits dans le temps (en début de séance, par exemple). Et les exercices peuvent / doivent varier.

A côté de cela, naturellement, le sens se doit d’être travaillé, par exemple, sous forme d’albums.

En outre, si la répétition est nécessaire, il est également très important de ne pas négliger la dimension de plaisir dans l’apprentissage.
« […] maximiser l’attention et les émotions positives peut amplifier l’apprentissage. » (12)

 

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(1) Les neurones de la lecture, Stanislas Dehaene, Odile Jacob, Villeneuve d’Ascq 2007, P 200.
(2) Sylviane Giampino et Catherine Vidal, « Nos enfants sous haute surveillance, Albin Michel, 2009 PP 66, 67.
(3) Ibidem.
(4) Ibidem, p 68.
(5) Ibidem P 75.
(6) Stanislas Dehaene, Les neurones de la lecture, op. cit. P 193.
(7) Ibidem, P 203.
(8) Ibidem, P 210.
(9) Ibidem, P 271.
(10) p 281.
(11) P 298.
(12) P 337 – 338.

 

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                            Les grands principes de l'apprentissage



21 réactions


  • foufouille foufouille 10 avril 2017 10:42

    « notre génome n’a pas eu le temps d’évoluer de manière à développer des circuits cérébraux propres à la lecture. »
    les neurones de ce type sont identiques. encore un charlatan qui prend le corps humain pour une machine stéréotypée.
    d’ailleurs, il n’existe aucun circuit cérébral spécial pour conduire une voiture ou cuisiner.


    • Jordi Grau Jordi Grau 10 avril 2017 11:00

      @foufouille

      Je pense qu’il faut avoir de sérieux arguments en réserve pour se permettre de qualifier de charlatan un scientifique reconnu. En l’occurrence, je crois que Dehaene dit tout le contraire de ce que vous lui faites dire : il reconnaît au cerveau humain la possibilité d’utiliser d’anciennes capacités (la reconnaissance d’objets) pour effectuer des tâches nouvelles (la lecture). Il y a - comme l’écrit l’article - dans le cerveau une immense plasticité qui fait qu’on ne peut pas le réduire à une machine stéréotypée.

      Par ailleurs, l’idée que l’évolution ait pu favoriser dans chaque espèce l’apparition de circuits neuronaux particuliers, cela n’a rien d’absurde. Il y a des réactions instinctives chez tous les animaux, y compris chez l’homme, même si la part de l’instinct est beaucoup moins développée chez ce dernier que dans les autres espèces. L’existence de cet instinct semble montrer une influence du génome sur le fonctionnement du cerveau, non ? Mais n’étant pas spécialiste de ces questions, j’avoue que je peux très bien me tromper...

    • foufouille foufouille 10 avril 2017 17:56

      @Jordi Grau
      il est psychologue pas scientifique
      Ancien élève du lycée privé Sainte-Geneviève puis de l’École normale supérieure (1984-1989), de formation initiale en mathématiques puis mathématiques appliquées, il a effectué son doctorat dans le domaine de la psychologie expérimentale, sous la direction de Jacques Mehler,
      doc aucun doctorat de neurobiologie ni de neurologue.
      un neurone a de nombreuses possibilités que l’on peut comparer a un processeur avec une mémoire capable de stockage ou d’exécution.
      il n’existe pour l’instant aucune preuve de sa théorie, c’est plutôt l’inverse.


  • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 10 avril 2017 11:39

    Chers amis,


    Merci de vos commentaires, toujours instructifs. 
     
    En effet, comme l’indique Jordi Grau, ces travaux sont le fruit d’un long travail de recherches et d’expérimentations.
    Néanmoins, on peut souligner combien tous les neurobiologistes ne sont pas d’accord entre eux. Par exemple, Catherine Vidal, irait dans le sens de l’une des interventions, tant pour elle, les circuits cérébraux sont plastiques. En effet, précise la scientifique, lors d’une ablation de l’un des lobes cérébraux - en cas d’épilepsie par exemple -, d’autres circuits prennent le relais. En revanche, pour abonder dans le sens de Jordi Grau, nous lisons bel et bien en syllabique. Ayant enseigné en CLIS (Classe d’Inclusion Scolaire), classes, à présent appelée ULIS, j’avais - par pure intuition pédagogique, ou devrai-je dire suite à une expérimentation de terrain - pratiqué ma propre « méthode ». Cela consistait en un apprentissage intense durant 10 à 15 minutes des syllabes (codage-décodage), suivi d’une étude de texte - basée sur des albums - faisant appel au sens. J’appelle cela la « lecture mentale », rappelant ainsi la pratique du « calcul mental ». Cette méthode s’est toujours révélée efficace. Y compris chez des élèves réputés rétifs à tout apprentissage de la lecture. 
    D’où l’intérêt des études de Stanislas Dehaene.
     Nous lisons bien en syllabique. En outre, la pratique de « l’écrire » , le fait de « sentir » la forme des lettres dans l’espace, sont des points de connaissance fondamentaux si l’on veut conduire un bon apprentissage de la lecture.

    Bonne journée à vous. Pédagogiquement vôtre, Virginie


    • foufouille foufouille 10 avril 2017 18:05

      @Virginie Le Chêne Parlant
      j’ai appris à lire tout seul avec des cubes comportant des lettres, puis en reconnaissant certains mots. j’avais cinq ans.
      c’est donc différend pour certaines personnes au moins.
      je trouve que la méthode syllabique est bonne au moins pour nôtre langue vu que les syllabes forment des sons différend des lettres.
      ce que l’on sait sur le cerveau est que certaines se fixent dans une fonction à partir d’un certain âge et qu’il est difficile de changer l’emplacement si il est détruit par exemple.


  • riff_r@ff.93 [email protected] 10 avril 2017 12:06

    Je ne vois pas trop le rapport entre Dehaene et Catherine Vidal. Ce que dit le premier est intéressant. En revanche la resucée de théorie du genre que nous sert la seconde est très contestable.


    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 10 avril 2017 12:44

      @[email protected]


      Cher Riff,

      Les deux combattent les idées reçues, non ?

    • riff_r@ff.93 [email protected] 10 avril 2017 13:00

      @Virginie Le Chêne Parlant
      Bonjour,
      Ce n’est pas tout de combattre des idées reçues. Encore faut-il dire la vérité. Quand Catherine Vidal dit que les différences sexuelles à certains test de QI n’apparaissent qu’à l’adolescence c’est faux. L’étude de Moore et Johnson montre des écarts significatifs aux tests de rotation entre les garçons et les filles dès l’âge de 3 mois.


    • riff_r@ff.93 [email protected] 10 avril 2017 13:19

      @[email protected]
      Ne vous méprenez pas. Je ne dis pas que les hommes seraient plus intelligents que les femmes. Toutes les études prouvent qu’il n’y a aucune corrélation entre le QI et le sexe. Mais les études montrent aussi que les hommes et les femmes n’ont pas exactement le même type d’intelligence. Nous sommes complémentaires par nature. C’est plutôt une bonne nouvelle.


    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 10 avril 2017 17:14

      @[email protected]


      Effectivement, il y a des différences. La force physique en est une, indéniablement. 

      Néanmoins, les travaux de Catherine Vidal sur la plasticité méritent que l’on s’y arrête. Ainsi, cette constatation selon laquelle l’apprentissage - la culture donc - modèle extraordinairement nos circuits neuronaux est intéressante tout en venant nuancer les propos de Stanislas Dehaene. 
      Au reste, comme l’indique ce dernier, il s’agit de toujours prendre les résultats des recherches avec précaution et circonspection. En sens, la présence vidéo d’une chercheuse un peu en décalage ne peut que nourrir la discussion, pousser au dialogue... Au bout du compte, étayer la pensée.

      Merci de vos précisions sur des travaux récents. 

      Belle soirée à vous. 

    • foufouille foufouille 10 avril 2017 18:09

      @Virginie Le Chêne Parlant
      la force physique dépend de ta taille et de ta carrure, et surtout de l’entraînement. une couille molle de 80kg sans habitude se fatiguera très vite alors que si tu as l’habitude et que tu sait comment soulever ou porter un objet, ce sera beaucoup plus facile.


    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 10 avril 2017 18:43

      @foufouille

      En êtes-vous si sûr ?

      ... Comparez les meilleurs joueurs mondiaux dans chaque sport. Il y a des différences hormonales et physiques entre hommes et femmes. Bien évidemment, la meilleure joueuse mondiale pourra toujours battre des hommes bien classés mais ne parviendra jamais à atteindre la puissance musculaire des meilleurs. Sans parler de n’importe quel « All-Blacks »... Heureusement pour elle, au reste.Si vous avez déjà vécu des déménagements, vous mesurez rapidement, à quel point un homme - même de corpulence moindre développe une endurance physique impressionnante. Etant très sportive moi-même - et un chouïa féministe - la chose ne m’est pas particulièrement agréable à constater mais c’est un fait. 


    • riff_r@ff.93 [email protected] 10 avril 2017 20:06

      @Virginie Le Chêne Parlant

      Merci,
      Pour prolonger la réflexion je vous mets un lien vers une vidéo de Franck Ramus sur les différences cognitives entre les sexes. Ramus, chercheur au CNRS a justement beaucoup pointé les limites des analyses de Catherine Vidal.
      Bonne soirée à vous également


    • foufouille foufouille 11 avril 2017 09:27

      @Virginie Le Chêne Parlant
      les muscles sont les mêmes donc oui c’est certain.
      il te suffit de voir une bodybuildeuse qui soulève des haltères ..........


    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 11 avril 2017 09:33

      @[email protected]

      Cher Riff,

       

      Vidéo intéressante. Retenons des performances identiques malgré des cerveaux différents en mathématiques et dans le domaine de la physique entre homme et femme.

      Retenons aussi, à 14 minutes, l’importance du psychologique. Les femmes obtenant des performances moindres quand on leur parle de test de géométrie et des performances identiques lorsqu’on évoque le même test en utilisant le terme de « dessin ». Catherine Vidal avait pointé ce fait.

       

      Pour sourire un peu… pointons le cerveau moins dense et plus poreux des hommes, à 5’26 :

       

      https://www.youtube.com/watch?v=GgtLyYCpFsU 


  • BOBW BOBW 10 avril 2017 20:58

     smileyCet article sanctionné par une majorité d’absences de réponses  n’est qu’une vue de l’esprit totalement irréaliste : ne savez vous pas que la majorité des enseignants ont utilisé la méthode de lecture mixte ??


  • ricoxy ricoxy 11 avril 2017 16:53

     
    Question absurde : quid des langues à caractères (chinois, japonais...) ?
     
    Un caractère chinois est certes monosyllabique, mais quels circuits neuronaux met-on en jeu pour l’apprendre et le prononcer ?
     


  • maQiavel maQiavel 12 avril 2017 11:17

    Merci pour l’article. 


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