mercredi 23 janvier 2019 - par rosemar

Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs...

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"La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers. Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu. Il porte un nom. Un nom d'une blancheur éclatante. Neige."

 

C'est ainsi que Maxence Fermine décrit la neige et ses flocons, dans un de ses romans, intitulé Neige.

Le flocon nous fait voir sa légèreté, son évanescence : sonorité de douce fricative au début, prolongée par la consonne "l", voyelle "o" dupliquée sous une forme nasalisée... les sonorités mêmes du mot nous font entrevoir la finesse et la délicatesse des flocons qui virevoltent.

Certains flocons sont plus compacts, plus épais et plus lourds, ils tombent en amas et on entend leur chute sur le sol : la consonne gutturale "c" au centre du mot nous fait percevoir cet éclat...

 

Des étoiles blanches apparaissent, des images de neiges en éclats dispersés, des embruns de blancs, des écumes étincelantes...

 

Un ballet incessant de plumetis couvre les paysages et les jardins... images soudain irréelles et mystérieuses de l'hiver.

 

L'horizon s'enlumine de teintes pâles, ouatées, feutrées....Un rideau de lumières envahit l'espace...

 

Léger, le flocon se multiplie à l'infini et peut former des écrans de candeurs, des entrelacs qui inondent le ciel, le transforment en un tissu ondoyant, satiné, perlé d'étoiles...

 

Le flocon nous montre toute la beauté de l'hiver : des éclats glacés, des couleurs atténuées, des contrastes de noirs et de blancs.... arbres sombres, ténébreux, entourés de lumières !

 

Les arbres se couvrent de ces amas de soie blanche, se parent de teintes nouvelles, et montrent toutes les harmonies de l'hiver.

 

Effet de clair-obscur produit par la neige !

 

Issu d'un mot latin "floccus" qui désignait une touffe de laine, le "flocon" a encore ce sens en français, mais le plus souvent ce terme est associé à la neige...

 

Flocons tourbillonnants dans l'air vif, pluie de l'hiver, les grains s'éparpillent et couvrent les paysages, de leurs embruns.

 

Les grains se rassemblent en couche compacte, sur le sol, les grains forment des tapis lumineux qui crissent sous nos pas...

 

Les flocons virevoltent dans l'air de l'hiver, rideaux de candeur, éclats de lumières.

 

Le mot nous éblouit de ses volutes lumineuses, de ses embruns de clartés...

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/article-un-poeme-qui-tombe-des-nuages-en-flocons-blancs-125357010.html

 

Vidéo :

 



4 réactions


  • Clark Kent François Pignon 23 janvier 2019 17:32

    Moi aussi, quand je sniffe un peu de neige, je me sens léger, léger, légeeeeee.....


    • phan 23 janvier 2019 18:56

      @François Pignon

      c’est de la bonne au moins ? Les flocons, moi, ça me gratte !

  • ETTORE ETTORE 24 janvier 2019 12:02

    Merci Rosemar

    Un peu de légèreté dans ce monde de brutes .

    Pourquoi l’ode à un petit flocon y aurait moins de place qu’une grenade de désencerclement ?

    C’est ce qui sépare les deux qui donne la juste valeur des mots et des peines.


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