mercredi 4 décembre 2019 - par CHALOT

Un train en hiver

JPEG « Un train en hiver

le train des femmes pour Auschwitz

de Caroline Moorehead

425 pages

août 2015

 

La barbarie nazie

 

J'ai hésité avant d'ouvrir le livre et de commencer cette lecture qui m'a bouleversé...

Même si j'ai lu d'autres ouvrages sur le sujet, celui-ci, exceptionnel à plus d'un titre, raconte dans les moindres détails les souffrances incommensurables de ces femmes déportées en Allemagne, qui pour la plupart sont mortes victimes de la barbarie nazie. ….

 

L'histoire commence notamment à Paris quand la police française, zélée au possible à obéir aux ordres des occupants surveillent et se préparent à arrêter tout un réseau de résistants.

Les premiers résistants dont l'auteure nous relate l'action sont communistes et nous sommes en 1940.....

Ce qui montre que ce combat contre l'occupant a bien commencé pour beaucoup de communistes avant l'intervention militaire allemande en, juin 1941 contre l'Union Soviétique.

L'auteure précise là que de nombreux communistes n'ont pas attendu des ordres d'en haut pour agir.

Au début, les femmes prisonnières pour faits de résistance n'ont pas été exécutées comme l'ont été les hommes servant d'otages.

« On a d'autres projets pour elles.... »

Cette situation particulière changea quant en janvier 1943, 230 femmes sont entassées avec d'autres par la Gestapo dans un train en partance pour les camps d'extermination d'Auschwiz-Birkeneau.....

Le calvaire a commencé.

L'auteure nous raconte les souffrances, la vie et surtout le calvaire et la mort de nombreuses femmes qui dès qu'elles étaient amoindries se retrouvaient au four crématoire.

Ce livre montre la force formidable morale qui fut cette de ces femmes solidaires qui surent épauler et soutenir les plus faibles en essayant de les faire passer entre les filets nazis....

Il n'y avait plus des communistes, des chrétiennes, des sans affiliation mais des femmes se serrant les coudes dans des conditions effroyables.

 

« Sur les 230 françaises qui avaient quitté Paris vingt-neuf mois plus tôt dans le convoi des 31 000, quarante-deux, dont trente-quatre communistes avaient survécu à la guerre. Cent quatre-vingt-une de leurs amies et compagnes étaient mortes, gazées pu terrassées par le typhus, la faim ou la brutalité des SS.... »

 

Jean-François Chalot



18 réactions


  • raymond 4 décembre 2019 18:56

    Un sujet si profond mériterait une bonne orthographe


    • raymond 4 décembre 2019 19:22

      @raymond
      corrigées depuis comme quoi « on » y arrive.


    • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2019 20:00

      @raymond
       
       Corrigées ?
       
       Et ça : ’’ la police française, zélée au possible à obéir aux ordres des occupants surveillent et se préparent à arrêter tout un réseau de résistants.’’ ?
       
      Sans parler de ça : ’’ force formidable morale qui fut cette de ces

      femmes ’’ ni ça : ’’ gazées pu terrassées’’
       


  • CHALOT CHALOT 4 décembre 2019 19:30

    Oui j’ai vu ….c’est peu et trop

    D’habitude je fais attention mais là je reprends tout doucement avec quelques livres, suite à une hospitalisation et opération ( conduite urgence en hélicoptère) donc Raymond, toutes mes excuses


  • Et hop ! Et hop ! 5 décembre 2019 11:01

    Gardez à l’esprit qu’un roman ou un film,

    réalisé 70 ans après les faits,

    n’est pas un document historique, c’est en grande partie une fiction.


  • Jason Jason 5 décembre 2019 13:49

    Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un « document historique » ? Ou bien êtes-vous de ceux qui, comme l’infâme Lepen, considèrent que les chambres à gaz ne sont qu’un détail de l’histoire ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 décembre 2019 16:39

      @Jason

      ART. 10. — Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

      ART. 11. — La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.


    • Jason Jason 5 décembre 2019 17:02

      @Daniel PIGNARD

      Summum jus, summum injuria. Le summum de la loi est le summum de l’injustice. Vous vous retranchez derrière les lois qui, dans ce cas sont injustes. J’invoque l’honnêteté, la décence, la morale, la vérité historique : chacun ses critères.

      Le côté juridique, dans ce cas, ne m’intéresse pas. Mon opinion vaut la vôtre ; elle est même plus respectable.

      Quant à votre comptabilité ci-dessous, elle est ignoble !

    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 décembre 2019 20:30

      @Jason
      En quoi la vérité historique est-elle ignoble ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 6 décembre 2019 08:24

      @Jason

      Je me retranche même derrière Notre Merveilleuse Marseillaise qui interdit par son couplet 3 aux étrangers de faire la loi dans nos foyers.

      « Quoi ! Des cohortes étrangères
       Feraient la loi dans nos foyers !
       Quoi ! Des phalanges mercenaires
       Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
       Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
       Nos fronts sous le joug se ploieraient !
       De vils despotes deviendraient
       Les maîtres de nos destinées ! »


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 6 décembre 2019 08:33

      @Jason

       « Les lois Pleven, Chalandon et Gayssot sont des législations de circonstance, staliniennes dans leur inspiration conduisant concrètement à l’interdiction légale du patriotisme et au rétablissement du délit d’opinion. Elles permettent à des minorités, aussi bruyantes que restreintes, mais pratiquant le terrorisme intellectuel le plus abject, de s’ériger en “police de la pensée”.


    • Jason Jason 6 décembre 2019 09:14

      @Daniel PIGNARD

      Oh, le beau défenseur de la « vérité historique » ! Je vous félicite. Puisque vous citez la Marseillaise, relisez donc une bonne histoire de la Révolution de ’89 ; celle de A. Thiers en 10 volumes serait un bon début.

      Vu votre état d’esprit, je doute que vous en tiriez quoi que ce soit. Bonne lecture quand même...

    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 décembre 2019 18:04

      @Désintox
      Eh bien dites-nous dans quel texte allemand, l’expression « solution finale » est-elle utilisée SVP et citez-nous en toute la phrase et le contexte.


  • Désintox Désintox 5 décembre 2019 17:12

    Merci pour cet article.


    • berry 5 décembre 2019 20:36

      @Des intox
      C’est le baiser qui tue, un compliment d’un des principaux désinformateurs du site.


  • paulau 5 décembre 2019 17:38

    Ce texte a pour but de faire oublier que les communistes collaboraient en 1940.

    Lire en particulier le paragraphe en bas à droite de ce document :

    https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k879187h/f2.image


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 décembre 2019 20:25

    « dès qu’elles étaient amoindries se retrouvaient au four crématoire. »

     

    Dès qu’elles étaient amoindries, elles se retrouvaient au four ou bien elles passaient d’abord par la chambre à gaz, paque attétion, c’é pô un détail.


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