lundi 1er décembre 2014 - par Nouvel auteur

Amelia Earhart : que s’est-il passé ?

Amelia Earhart

Amelia Earhart and Frederick J. Noonan

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidney_Cotton

Mon avis à propos de cette affaire ?

Je vais donner mon opinion en rappelant que je ne suis pas infaillible et que j'ai droit à l'erreur

Question-réponse :

• Morte dans un crash : non

• Atterrissage sur une île : oui, et redécollage.

• Espionnage /approchée par les services de renseignement : oui

• Recrutée en fonction d’un objectif pour une mission temporaire : oui Membre des services de renseignement : Je pense que oui

• Enjeu financier : non

Repérage dans l’océan Pacifique : oui

• Japon informé : non, top secret

• Repérage des zones en bordure d’océan sous contrôle japonais : Oui, et renseignements d’ordre topographiques, examen d’un futur théâtre d’opérations avant une guerre d’anéantissement (nous sommes en 37)

• A survécu sous une autre identité : oui, par choix, en fonction aussi de sa personnalité

• Nouvelle vie : oui

• Filière – réseau de rapatriement : oui

• Accords internationaux : oui

• Enjeux stratégiques et économiques importants : oui

• Plan de conquête du Pacifique : oui

• Tenue à la confidentialité même au sein de sa famille : oui ( clauses)

• Au strict « secret-défense » : oui – aucune publication autorisée

• Encadrement avant, pendant et après : oui

• Interventions et implications prélats catholiques : oui,

 

 Sidney Cotton and Pat Martin, un autre "couple"...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidney_Cotton

 

Photo du film américano-canadien AMELIA réalisé par Mira Nair qui survole un passage de la vie de l'aviatrice Amelia Earhart., sorti le 23 octobre 2009 aux États-Unis) et le 14 avril 2010 en France.

Le 10 juillet 1938, Howard Hughes et 4 hommes d'équipage pose le Lockheed L-14 Super Electra Spirit. (Le mois de juillet est récurrent) après un tour du monde de 14,672 miles en trois jours en dix-neuf heures, quatorze minutes et dix secondes, un an avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Hugues survolera l'Allemagne qui vient d'annexer l'Autriche, le 13 mars et ses usines d'armement tournent déjà à plein rendement… 

Ce vol d’essai n’avait rien d’une lubie de milliardaire et répondait à un plan très minutieux. Je pense qu'on ouvre un vieux dossier Lockheed avec des personnages qui sortent de l'ordinaire, atypiques, hors norme, souvent doués, sensibles, fragiles, donc vulnérables, avec une fabuleuse potentialité, dérangeante pour certains, exploitable par d’autres. C’est l’autre face de l’image qu’en donne la presse au grand public, ou le cinéma qui offre pourtant de bons divertissement comme "Aviator" 2004 et The Amazing Howard Hugues ( TV 1977 - avec Tommy lee Jones), mais ça ne va pas plus loin.

On dit qu’ils deviennent des dominos, bien que si l’un d’entre eux tombe, tout est prévu pour ne pas affecter les autres. C'est une théorie.
Tous ne deviendront pas célèbres. Seuls quelques-uns choisis, triés sur le tas, sont fortement médiatisés pour des raisons précises en rapport avec la géopolitique, le monde de la politique, de la finance, l’économie, et les organes de pouvoir en général.

De tels personnages passent de l’extrême simplicité à la plus totale extravagance avec une facilité déconcertante sous le regard ahuri des personnes ordinaires qui adoptent alors soit une attitude de rejet face à un phénomène « bizarre », étrange ou particulier, soit un engouement comme pour les stars qu’ils admirent sans les connaître vraiment.

Ils ne sont pas domesticables, en général, ils n’obéissent pas, ne réagissent pas aux mêmes stimuli, ils sont anticonformistes, souvent révoltés, incompris, adoptant malgré eux un comportement singulier que les individus lambda traduisent en termes de rebelles. Ils sont différents ne serait-ce que parce qu’ils ne sont pas rongés par cette peur paralysante qui cimentent les foules dans la passivité, l’atonie. Rien ne va les clouer au sol, dans la monotonie. Leur vie sera extravagante, extraordinaire et dangereuse. Ils innovent, osent, prennent des risques, cherchent la perfection, créent, inventent, ne s’accordant aucune erreur. La vie de certains est même un parcours initiatique qui dépasse souvent l’entendement ordinaire et quand un individu se différencie des autres, il est souvent pris pour un fou, un crétin, un marginal, casse-cou, etc, et malheur à elle ou à lui s’il révèle un tic quelconque qui sera souvent exploité en sa défaveur…

Ils avancent sans cesse, battant des records, pas forcément par orgueil, sûrement par dépassement de soi ou entraînés dans les rouages d’un système cupide qui broie, ils cherchent, trouvent, progressent, se régénèrent sans cesse, sont très disciplinés. Les plus nantis investissent, prennent des risques. Sans eux, on ne parlerait pas de progrès surtout en technologies.

Peu d’entre nous connaissent véritablement ce monde. Ceux qui en font partie deviennent les rouages d’un engrenage, c’est un moteur qui ne s’arrête jamais.

Paradoxe : ces gens spéciaux préfèrent souvent le contact des machines à celui des gens, les gadgets électroniques, les moteurs qu’ils inventent ou perfectionnent et qui font partie de leur vie. Ils ne nagent pas dans les bans avec les autres poissons et ne se retrouvent pas souvent dans les filets.

Mais rien n’étant parfait en ce monde, il est possible qu’une personne sympathique cache des défauts qui n’apparaissent pas d’emblée ou des qualités rares, chaque médaille a son revers. On ne voit qu’une face de la lune et on ne sait rien des rouages de ce monde.

 

Que se passe-t-il chez ceux qui en découvrent la face cachée, ou qui croient la découvrir ?

 

Comment réagissent-ils ? Subissent-ils un choc ?

 

Le grand public n’en sait rien et ne se posera d’ailleurs jamais de question à ce sujet. La presse le formate en lui racontant un scénario facile à digérer, comme au cinéma. Les gens ne comprennent pas les attitudes singulières de ceux qui se retirent de la société ou prennent du recul alors qu’eux recherchent la compagnie et ne se sentent bien que dans des groupes ou des assemblées parce que ça les rassure. Ils ne perçoivent pas non plus cette sorte de vulnérabilité qui prédispose à la méfiance et il se pourrait fort bien alors qu’elle en conduise à la paranoïa, car il y a de sérieuses raisons pour en arriver là.

Une personne sensée, lucide, qui prend conscience de la réalité du monde où elle évolue portera un fardeau, éprouve peut-être même le besoin de s’en écarter, soit temporairement, soit définitivement, de son plein gré ou forcée, obligée. Pourquoi pas ? Qui sait ?

Tout est possible.  

Ce sont des énigmes.

J’ai donné une opinion à propos de personnes que je considère comme extraordinaires, cet avis vaut ce qu’il vaut, c’est un vol d’essai qui n’a pas de plan bien précis. Vous décidez.

             
           
                      
  Amélia Earhart Aviatrice américaine née au Kansas le 24 juillet 1897 et portée disparue dans la région de l'archipel des îles Phœnix aujourd’hui Kiribati le 2 juillet 1937 et déclarée officiellement morte le 5 juillet 1939… Voilà pour les banalités – le reste est sur Wikipédia.

C’est l’heure de décoller.

Certains témoignages laissent entendre que les Japonais l'auraient fusillée comme espionne, qu'elle était morte sur l'île de Nikumororo...C'est peut-être exact. On n'en sait rien. Faut-il penser comme un pilote pour comprendre, ou comme un espion ? Tout d'abord une petite introduction.

C’est « Amélia », le film de Mira Nair avec Hilary Swank, Richard Gere, Ewan Mc Gregor, qui m’a incité à la découvrir. Candice Bergen aurait convenu pour le rôle quelques années plutôt. I would say it's rather a wink, une sorte de clin d'oeil dans une scène du film... J’ai passé un bon moment de cinéma, hanté par le besoin de "Googler" Amélia sitôt sorti de ce rêve, pensant découvrir des résultats d’enquêtes de l’époque sur la pseudodisparition. Rien ! Cela m’a incité à creuser. On n’en parle pas, mais il me semble normal que des réseaux s’organisent surtout avant un conflit qui éclatera deux ans plus tard. Il s’agit dans ce cas d’espionnage en temps de paix.

Espionnage aérien. 

Par exemple, le dirigeable allemand Zeppelin effectua aussi une traversée du Pacifique. Il ne se crasha pas au dessus de l’océan le 6, mais 1937, mais… à New York. Il n’est pourtant pas question d’espionnage militaire, ni économique ici alors que ce dirigeable était tout de même nazi et qu’il aurait pu chercher à percer les secrets de son futur ennemi. On a parlé de sabotage… Si l’on parle d’un avion abattu, ou d’un pilote capturé avec son équipage et fusillé, il s’agit d’espionnage. En temps de guerre, il est défini par l’article 29 du Règlement de La Haye/1907, rien ne le définit en temps de paix, où il ne poserait qu’un problème de répression pénale en interne. EN 1937, nous sommes en temps de paix. Avec la meilleure volonté, on ne saurait répondre clairement à une telle question tant c’est confus à tous les niveaux et même au niveau des choses prohibées par le droit international qui se produisent pourtant en violation totale alors qu’aucun argument ne considère l’espionnage comme tel. On sait que des actions diplomatiques sont rarement entreprises contre des gouvernements dans des affaires d’espionnages de l’époque où la plupart des agents pris étaient punis de peines de prison, donc pas exécutés ni abattus froidement comme certaines rumeurs le laissent supposer. Certains actes d’espionnage sont aussi considérés comme « inamicaux ». Opération Smoke Screen ? Déclarer officiellement la mort d’une personne à la suite de recherches aussi coûteuses qu’infructueuses, à grand renfort de publicité, de reportages, ressemble furieusement à une stratégie selon moi, une mise en scène écartant la piste de l’espionne captive puis fusillée par les Japonais déjà en guerre, mais pas avec les Américains. Affaire classée ? Il me semble normal de se poser des questions sur des personnes qui disparaissent sans laisser de trace et sans qu'on en donne les raisons, sans explication. Des auteurs américains ont publié des livres- que je n’ai pas lus- faute de temps pour traduire seul… Enfin, j’avais malgré tout envie d'écrire cette page avec le peu d'éléments dont je disposais et aussi avec la nette impression de faire de la remballe. C’est pourquoi certains d’entre vous m’ont demandé de leur livrer le fond de ma pensée parce qu’ils sentaient que j’étais réticent à le faire tout en donnant des informations qui n’existaient nulle part. J’ai hésité, c’est vrai, parce que c’est un exercice périlleux, et très délicat d’autant que ces personnes sont décédées et qu’il serait inconvenant de me tromper à leur sujet. Ce tour du monde est une couverture selon moi, un prétexte. On écrit toujours un scénario qui doit tenir la route. Oh, je sais que vous allez sans doute me dire que je fabule, que j’ai de l’imagination et que je délire, comme sur l'identité du comte de Saint-Germain et d'autres. Soit.

Faisons comme si j’étais devenu une sorte de documentaliste amateur qui écrit des idées personnelles, les jette pêle-mêle sur le papier comme s'il préparait un scénario et vous allez vous rendre rapidement compte qu’on dépasse rapidement ce stade pour entrer dans les coulisses d’un monde disparu. Ça vous permettra de prendre le recul nécessaire.

Alors, je suis retourné dans les années 30. Pas au fond des océans, ni sur les atolls, mais dans l'intimité des "arrière-boutiques", dans des hangars, derrière ces façades de faux- semblant, un beau soir, sitôt les tentures tirées. Les « les scènes coupées au montage », les vides, les blancs m’intéressent, car il y a toujours un filigrane.

C’est une époque trouble.

La guerre se prépare en secret partout dans le monde.

Il y a un énorme gâteau à se partager et certains sont même en train de piocher dedans. Je vois beaucoup d’intérêts financiers, d’enjeux commerciaux, et politiques dans cette démarche, alors qu'Amélia ne me semble pas intéressée, je ne la vois pas en personnage cupide, bien qu’il lui fallut naguère tout de même obtenir des aides financières pour voler. Je la vois par la suite comme prise en otage, ou en étau, et très malheureuse parmi les hommes.

Je la vois décalée, en porte à faux, seule, incomprise, malgré toute cette pub et ce commerce organisé sur elle et autour d’elle. Je la vois mal à l’aise en produit commercial pour vendre des valises, contrainte, forcée, obligée de jouer ce rôle, de respecter la clause d’un contrat. Je vois même un chantage, c’est tout dire ! Un ras-le-bol. Vous allez lire maintenant le premier jet qui remonte à qlqs jours. Amélie Earhart fait partie selon moi des personnes "atypiques", hors-norme, très courageuses, et comme sa disparition est restée un mystère depuis 75 ans, j’ai fait qlqs recherches sur Internet qui aboutissent à plusieurs hypothèses. J'ai tenté de traduire le mieux possible les informations en anglais... et j'espère que ça colle. C’est une personne atypique, son destin ne l'était pas moins...comme l'est souvent celui de ces femmes hors pair hors norme, en général... A ce stade, on pourrait imaginer des dizaines de scénarios parce qu’à mon sens, le but est d’écrire une histoire en images qui se gravent dans l’inconscient collectif, donc le grand public. En voici un qui passe du chaud au froid : la guerre est proche. Un appareil se pose de nuit sur une île du Pacifique et disparaît aussitôt dans un hangar improvisé. La rumeur de la disparition de l’appareil se répand sans trop de détails, des recherches très médiatisées sont entreprises. En vain. Connaissant la faculté d’oubli du grand public, on attend que l’affaire se tasse. Le monde fait son deuil puis passe à autre chose. Des accords secrets sont pris. Des agences de renseignement recrutent. Être pilote chevronné est un atout majeur, mais il traine sa célébrité comme un fardeau et est prêt à tout pour s'en débarrasser. Il veut la paix. Il existe un moyen de résoudre ce problème. Si le pilote accepte de suivre une formation spécialisée afin de maîtriser de nouveaux gadgets, une filière en place lui permettra l’exfiltration sous une nouvelle identité afin de commencer une nouvelle vie incognito, une carrière ailleurs, parfaitement en règle, tout en restant aux États unis s’il le souhaite, mais dans un autre état. Il y a quelques conditions à remplir. Une nouvelle mission de reconnaissance dans l’Antarctique, survol de zones sensibles, repérage d’infrastructures militaires, bases, troupes éventuelles, armement, et installations stratégiques. Ensuite, tester de nouveaux prototypes et leur armement dans des bases secrètes. C'est ici que l'histoire commence... Vous voyez comme c'est facile d'écrire des histoires ? Mais où est la réalité dans tout ça ? 

 

Que s'est-il réellement passé ?

Je pense qu’Amélia préférait survoler ce monde plutôt qu’y vivre. C'est un véritable sac de noeuds - j'ai donc réuni des informations et comme on dit : I report You decide ? Encore une chose avant de commencer : on a tendance à cibler Amélia pour résoudre ce mystère, c’est la star après tout, et c’est peut-être la mauvaise idée. Fausse piste à mon sens, voie de garage. Tous les ingrédients qu’on découvre deviennent rapidement insipides et fades, semant le trouble, la confusion, si bien qu’en faisant le tour, on est revenu au point de départ, sans rien savoir de plus. On dirait un parcours balisé. Il y a toujours plus de monde dans les gradins que dans l’arène et ceux qui tirent les ficelles n’apparaissent jamais au premier plan. Par exemple, qui était exactement son mari, George Palmer Putnam, dont elle était la seconde épouse ? Le mot « obéir » ne figurait pas dans leurs vœux de mariage. Amélia hésite, donne l’image d’un oiseau libre qu’on cherche à enfermer dans une cage, et elle cède, et si elle y entre, elle a ses raisons. "She later says, "I'm not the marrying kind." Elle n'est pas de celles qu'on marie.

Beaucoup de lettres d'A. Earhart ont été détruites par la famille… Décidément, il ne reste pas grand-chose… Je pense qu’elle est « féministe », imprévisible, révolutionnaire pour son époque, c’est une avant-gardiste, une pionnière ! Sa vie privée la regarde, mais c'est vrai que je vois une enfant qui grimpait aux arbres et qui jouait plutôt au foot qu'avec des poupées... Est-elle heureuse ? De telles femmes dépassent souvent les hommes en courage, et en grandeur d'âme. Elles me donnent l'impression d'être en avance sur leur époque, sans limites. Heureuse ? Sur un écran de cinéma, oui, mais dans la vie ? Non. Un mariage « arrangé » ? Oui, , les raisons m'échappent, mais il y en a. C'est tenu secret, les contrats étranges qu'ils ont signés pullulaient peut-être à Hollywood...Amelia considère le mariage comme un « partenariat » avec « double contrôle » et précise à son fiancé qu'elle n'est pas "liée" à lui, elle a des codes bien à elle, qui sont assez courants aujourd'hui. D'ailleurs, ce mot "secret" revient trop souvent que pour ne pas penser à un réseau d'espionnage, mais c'est vrai que je suis atteint d'espionnite en ce moment, alors... Il y a trop de mises en scène. On se soucie énormément du regard de ce grand public, trop, et de nouveau il y a une volonté de donner un spectacle permanent digne du show-business, une représentation, un mariage hollywoodien…bref, du cinéma. Ça sonne faux. Qui est G. Putman ? Il ne suffit pas de le googler. L’homme dont la presse parle, qui aimait l’argent, et savait comment s’y prendre pour en faire rentrer, créant des sociétés d’édition comme la George Palmer Putnam Inc. a été aussi un agent de renseignement durant la WW2, un espion…il y a toujours deux faces. Bref, je vais la jouer style « grand public », mais rien ne sera résolu pour autant parce qu’on n’a pas la clé du coffre tout simplement. Et même si on l’avait, à quoi bon l’ouvrir ? Le grand public ne demande que de belles histoires, du rêve, des reliques, il refuse qu’on lui pose un problème, mais il y a moyen d’approfondir la question et d’aller beaucoup plus loin.... « Nous devrions être au-dessus de vous, ( ndla : au milieu de l'océan Pacifique), mais nous ne vous voyons pas…Le carburant commence à baisser », est renseigné comme le dernier message de l’aviatrice Amelia Earthart, le 2 juillet 1937, mais est-ce exact ? A mon avis, un pilote devrait répondre à ces questions sur la navigation, mais je pense qu'en informant que son carburant "commence à baisser", cela ne signifie pas qu'il va se crasher. Rien ne précise la quantité de carburant restant dans les réservoirs. Une panne quelconque ou dysfonctionnement des transmissions me semble très suspect dans un tel challenge, où en principe on n'a pas droit à l'erreur ni à de l’amateurisme ou de l'improvisation ou un tracé imprécis des cartographes de la Navy. Frederick J. Noonan était un ancien navigateur de la Pan American Pacific Clipper doté d'une solide expérience de l'Océan Pacifique qui était la principale difficulté du vol, la préparation ne tolère aucune impasse, soit elle s'effectue à 100% ou alors on ne décolle pas. Plusieurs facteurs interviennent, conditions météo, visibilité, nature des régions à traverser, zones à restrictions à contourner ou à pénétrer, et l'autonomie de l'avion. Il y a un plan de vol, des règles à observer. C'est obligatoire, élémentaire. Le pilote doit fournir les informations comme la décrivant sa route, sa trajectoire, conditions de vol, visibilité, etc., mais s'il change de cap, ça devient une autre histoire surtout s'il échappe au contrôle, ne respectant plus les données du plan de vol. Pourquoi le ferait-il ? On ne sait rien des écarts des écarts involontaires ou des dispositions d'urgence. Par contre, il semble que les contacts en mer avaient changé, s'ils ne se trouvent plus sur la route, comment le pilote pourrait rectifier le cap ? Ce changement n'est pas non plus prévu dans un plan de vol. Alors ? Que s'est-il réellement passé ? Un changement de destination ? Pourquoi ? Atterrissage forcé sur une île ? Pourquoi ? Certainement pas pour faire le plein, du moins en principe. Un cafouillage ? Je n'y crois pas, surtout qu’Amélie n'avait des tendances suicidaires - En lisant la presse, je sens qu'on me prend pour une bille ! S'il y a interruption des communications, que va faire le pilote ? Poursuivre son vol dans les conditions météorologiques de vol à vue ou atterrir sur une piste appropriée la plus proche. Un avion disparait et l’imagination prend le relais parce qu’on a tendance à combler les vides face à des informations aussi lacunaires, voire tronquées, si bien que notre organe mental n’assimile même pas l’idée d’un crash dans l’océan. Il y a refus à ce niveau. Etrange. C’est mon cas. Amélia, espionne américaine… ? Elle vole en couple, avec un agent. Qui était exactement son navigateur... Je ne pouvais qu'imaginer un scénario et voilà qu'Amélia m'apparaissait tantôt en agent de renseignements, tantôt en victime d'une manipulation, viennent ensuite toutes ces pubs, à ces exhibitions commerciales en publics, qui finissent pas saturer, donnant aussi l'impression d'être un chien perdu dans un jeu de quilles, un animal de cirque. Son avion était une nouvelle version du Lockheed 10 Electra E soi-disant acheté avec des fonds de la Fondation Purdue Research, appelé le « laboratoire volant", un banc d'essai pour de nouveaux équipements embarqués dans un avion privé de haute performance, des gadgets de l’époque. Le 21 mai 1937, le pilote et son navigateur Fred Noonan « entreprennent » un vol autour du monde en commençant à Oakland en Californie et vers l'est dans le bimoteur Electra. Ils quittent Miami le 1er juin et atteignent Lae en Nouvelle-Guinée le 29 juin, après avoir volé 21 de 30 jours et couverts 22,000 miles. Ils ont quitté Lae le 2 juillet pour la prochaine escale de ravitaillement, un bout de terre dans l'océan Pacifique appelé Howland Island qu’ils n’auraient jamais trouvé. /. Pourtant, selon les membres de l'expédition de recherche, les deux aviateurs ont pu se poser sur le minuscule atoll inhabité de Nikumaroro, à 480 km de Howland, et y ont survécu quelque temps, car une série d'indices, y compris des transmissions radio, avaient été découverts à l'époque.(Levif.be, avec Belga). Earhart et Noonan ont été déclarés perdus en mer le 18 juillet 1937, mais aucun message ne signalait des difficultés durant le vol. Alors qu'elle était encore aux États-Unis avant son départ, Amélia avait mentionné à Gene Vidal quen cas de difficultés à localiser Howland, elle réserverait assez de carburant pour atteindre l’archipel situé à l’est des îles Caroline, au nord des îles Gilbert et au sud de Wake. Que s’est-il passé ? Amelia Earhart disposait d'un appareil modifié pour un vol long-courrier a son 39e anniversaire, mais on dirait plutôt un vol expérimental, l’appareil a de l’avenir. Les modifications concernaient six réservoirs de carburant dans les ailes et six dans le fuselage pour transporter 5000 litres de carburant et porter l’autonomie à plus haute altitude, assez pour plus de 20 heures de temps de vol à vitesse normale. L'avion était également équipé d'un meilleur équipement radio pour Amelia - une nouvelle radio Western électrique, Bendix, radio goniomètre, des gadgets high-tech de l’époque ainsi que l'ajout d'un oscillateur de fréquence de battement (BFO) pour une capacité de code Morse. Toutes ces modifications, savait-elle les utiliser ? Ce nouvel équipement aurait-il pu causer la perte de l’appareil ? Possible, mais permettez-moi d’en douter. Il resterait à peine quelques Electra modèle 10 avions dans les musées, quelque part… Quelle est l’arène de ce drame ? Ceux qui le savent ont gardé le silence parce qu’ils se sont engagés à le faire, sous serment, d’autres ont laissé courir des rumeurs d’accidents, erreur de navigation suivie d'une panne sèche au-dessus de l'Océan.…ce qui m’a toujours semblé peu probable surtout avec des pilotes aussi chevronnés. Rien n’est prouvé. Nous sommes à cette époque en pleine guerre sino-japonaise - et du Pacifique depuis début juillet 1937 - un contexte dangereux et très brutal. Le Japon envahit la Chine. Pékin, Shanghai et Nankin tombent malgré une énergique résistance et qlqs mois plus tard, le Japon domine les côtes chinoises et orchestre les événements en Asie Orientale. Son pouvoir se radicalise dans le sang, les assassinats, les massacres et il ne cessera de faire la guerre. Il existe plusieurs hypothèses qui ne sont toujours pas confirmées aujourd’hui (peut-être à cause du délai de la prescription ?) On parle rarement d’espionnage dans ces drames alors qu’il joue un rôle déterminant dans chaque conflit.

L’affaire est classée Top Secret, secret d’état.

Le Lockheed L-12 Electra Junior, qui était une extrapolation du L.10 Electra ne trouva non seulement pas de débouchés sur le marché, mais il était boudé par les compagnies d’apport, alors il trouva du boulot dans l’espionnage En juin 1937, peu avant la disparition d’Amélia, la Republic Oil Company engagea un appareil dans la course transatlantique New-York-Paris, piloté par Jimmy Mattern, mais la compétition fut annulée et le bimoteur fut alors préparé pour un vol transpolaire. Il effectua des essais de ravitaillement en vol depuis un trimoteur Ford, et fut malheureusement détruit dans l’incendie de son hangar à Miami le 2 avril 1938. Un autre exemplaire se distinguait par le montage d’un train d’atterrissage tricycle fixe caréné fut également testé sur un C-40B livré à l’USAAF et un XJO-3 de l’US Navy. L’utilisation la plus spectaculaire du Lockheed L-12 Electra Junior fut pourtant le survol d’installations militaires italiennes et allemandes pour le compte des services de renseignement français et britannique par le pilote australien Sidney Cotton en 1939. Un des trois appareils utilisés par Sidney Cotton pour ces missions réalisées en 1939 et 1940 (G-AFTL, c/n 1203) était toujours en état de vol aux États-Unis fin 20109. Frederick Sidney Cotton, OBE, inventeur, aviateur et photographe australien à une quarantaine d’années à cette époque. Il est le promoteur d’un des premiers procédés de photographie en couleur et prit une part importante dans le développement de la reconnaissance photographique aérienne avant et durant la Seconde Guerre mondiale. Ami personnel de George Eastman, de Ian Fleming et de Winston Churchill, il fut aussi un des grands aventuriers du XXe siècle. Espion efficace et technicien averti, il fut finalement victime de son manque de respect pour l’autorité. Ces aventuriers n’ont pas la mentalité de larbin. On parle bien d’espionnage aérien. C’est pas fini. Toujours en 1938, Sydney Cotton est recruté par un agent du MI6 afin de participer à une opération franco-anglaise d’espionnage stratégique. Les dirigeants français et britanniques, voulant être informé sur le potentiel industriel et militaire de leurs éventuels futurs adversaires, achètent deux Lockheeds ( rassurez-vous, je ne développe pas Lockheeds-pas mes affaires) 12 Américains aux États-Unis qui sont ensuite remontés et modifiés de façon qu’une ouverture aménagée dans le plancher pour permettre des prises de vue verticales ou légèrement obliques sur une bande de territoire de 16 km à une altitude de 6 100 m. Ces prises de vue devaient être réalisées soit en utilisant un unique appareil français soit trois appareils F-24 britanniques, avec une focale de 203 mm et modifiés pour accepter des films de 35 mm. La commande déclenchant les appareils, dissimulés au sol par des trappes coulissantes, est située sous le siège du pilote, Sidney Cotton1. Le premier appareil est transféré en France le 15 mai 1939, ou il est immatriculé (F-ARQA) au nom de Roger Henrard, un spécialiste de la photographie aérienne, suivi le 2 juin du second (F-ARPP). Dès mai 1939, l’agent Cotton, accompagné de sa secrétaire Patricia Martin qui prend aussi des photos avec un appareil ordinaire, survole l’Europe en prétextant la promotion de produits photographiques, archéologie aérienne, repérages de décors pour un réalisateur de cinéma, etc. Il réalisa son dernier vol pour les services de renseignement français le 21 août 1939. Entre-temps, un troisième Electra Junior a été livré à Aeronautical Research and Sales Corporation. Acheté d’occasion aux États-Unis ce nouveau bimoteur (G-AFTL, c/n 1203) est l’objet de modifications plus importantes : Deux réservoirs supplémentaires de 318 litres sont montés dans le fuselage portaient son autonomie à 2 575 km, deux appareils photo Leica étaient ajoutés dans les bords d’attaque des ailes et des vitres latérales panoramiques en Perspex au niveau du poste de pilotage pour faciliter la prise de photos à l’aide d’appareils manuels4. Ces modifications faisaient passer la masse au décollage à 5 125 kg, soit une surcharge de 950 kg, justifiant le refus de l’Air Registration Board de délivrer un certificat de navigabilité à l’appareil. C’est donc avec un certificat provisoire que Sydney Cotton décolle en juin de Grande-Bretagne pour un périple de 11 jours qui devait le mener à Malte, en Somalie, au-dessus de l’Azerbaïdjan via l’Iraq et en Sicile. À son retour, fin juin 1939, les gros F-24 disparaissent du fuselage et Cotton, se faisant passer pour un homme d’affaires, accompagne les plénipotentiaires britanniques se rendant à Berlin pour tenter de négocier la paix, n’hésitant pas à s’écarter des plans de vol imposés par les autorités allemandes pour poursuivre sa mission photographique, comme l’a sans doute fait Amélia en actionnant le déclencheur installé sous son siège… ? Mort fictive d’Amélia ou pré-retraite ? La réalité dépasse-t-elle la fiction ? Les missions d'outre-tombe seraient des méthodes encore utilisées par les services spéciaux pour mieux brouiller les pistes. Fausse identité, faux papiers, fausses lettres de recommandation, faux documents classés top secret…Le cadavre d’un clochard se retrouvait en bière sous une autre identité. Dans certains cas, on invente un personnage de toutes pièces, opération ultra-secrète, scénario fignolé dans les moindres détails, un ingénieux subterfuge qui permet de juguler la curiosité au travers d’une habile mise en scène pour mieux tromper l’ennemi. Rien n’était laissé au hasard. Les services secrets jetaient même un cadavre muni de faux papiers dans les mains de l’ennemi. En général, le piège fonctionne. C’est de l’intox ! Dans cette hypothèse, le stratagème serait un magistral coup de bluff. On annonce publiquement la mort à grand renfort de publicité dont se charge très bien la presse populaire, sous contrôle, bien que le grand public ne se pose aucune question. Cette mort légale et officielle sauve non seulement la vie d’un agent en évitant de mettre à jour ses activités d’espionnage. Ce coup monté doit rester secret pour éviter un scandale. Et alors que le silence des tombeaux se substitue au murmure des places publiques, le personnage poursuit discrètement sa vie ailleurs, sous une autre identité… ? Pourquoi pas Trois femmes auraient été identifiées dont Irene Craigmile Bolam...qui a toujours nié, mais qui aurait aussi refusé qu’on prenne ses empreintes digitales pour prouver sa véritable identité… Comparaison de l’écriture entre Amélia et Gervais Irene /Gervais-Irene's handwriting compared to Amelia's - From a 1967 letter she sent to Joe Gervais, with Amelia's own "Amelia M Earhart" signature added. Note by Amelia Earhart containing names of people she met during her flight in Assab, noting that they were ""very good guys,"" ca. 1937 nom des personnes rencontrées / vol Afrique - 1937 L’amiral Nimitz qui était en fonction dans les îles Marshall en 1944, déclarait en 1965 qu’"Amelia Earhart et son navigateur avaient été repris par les Japonais et que Washington était au courant". Le Colonel de l'USAF Rollin C. Reineck (à la retraite), déclarait dans un entretien avec la National Geographic Society, en 2007 qu’Amelia Earhart avait survécu et qu’elle était finalement retournée aux États-Unis. Il ajouta : « Il n’y a aucun doute à ce sujet.". On ne s’intéresse pas à cela en Europe, mais il ressort des enquêtes approfondies menées aux USA révèlent que les États-Unis et le Japon ont choisi de ne pas divulguer publiquement les informations sur le sort d’Amelia Earhart et de son navigateur, Fred Noonan. Washington et Tokyo ont maintenu le black out. Silence radio. En 1991, le Père Kelley a également confirmé au colonel de l’Air Force en retraite Rollin Reineck qu’Irene (la « Gervais-Irene" décédée en 1982 a été précédemment connue sous le nom "Amelia Earhart". Kelley described how she had used the original Irene's identity from the 1940s to 1982. Their friendship grew much closer after WWII. Irene (the Gervais-Irene) and Monsignor Kelley at dinner, mid-late 1970s. Mgr James Francis Kelley de Seton Hall a bel et bien confirmé qu’Amelia Earhart était devenue Irene Bolam. Kelley (1902-1996), président de l'Université de Seton Hall de New Jersey de 1936 à 1949, avait beaucoup d'amis au gouvernement a commencé à lever le voile au milieu des années 1980 sur sa défunte et proche amie Irene Bolam. "Après tout ce qu'elle avait vécu, elle ne voulait plus être Amelia Earhart."AKA "Gervais-Irene » en particulier. NKelley a également parlé de son implication avec le cardinal Francis Spellman et Jackie Cochran pour ramener Amélia chez elle après la guerre. Il a carrément affirmé dans une interview enregistrée que sa défunte ami, Irene était bien la femme "précédemment connue sous le nom Amelia Earhart. En 1988, l'astronaute Wally Schirra a également confié à un journaliste de télévision qu'il avait rencontré en 1979 à la NASA une femme connue sous le nom Amelia Earhart. L’espionnage est un terme péjoratif qui accroche plus que le Renseignement dont il est – selon moi – question ici, mais sans qu’on sache s’il s’agit des services gouvernementaux ou d’unités militaires spécialisées, ou autre ? C’est le plus vieux métier du monde ! Ce projet de tour du monde ne se présentait pas comme un vol d’agrément. En admettant qu’il s’agisse d’un vol planifié par les Américains pour localiser des installations japonaises dans le Pacifique, un immense théâtre d’opérations, Amélie devint-elle alors un agent de renseignements malgré elle ? Une mule ? Ou de son plein gré, acceptant une mission temporaire à bord d’un laboratoire volant ? Assez risqué au-dessus d’un territoire en guerre. Et les enjeux stratégiques ? Je pense que c’est une affaire d’espionnage, mais sans disposer de preuves. L’OSS ne sera créé (officiellement) qu’en 42, mais il existait peut-être déjà en 37 Le Pacifique est assez gourmand en besoins logistiques, or l'insuffisance de la logistique était un point faible récurent chez les japonais alors en guerre non déclarée contre l’Union Soviétique (jusqu’en 1939), alliée des USA – La défaite japonaise contribua d’ailleurs à repousser les limites de l'empire justement vers les îles du Pacifique. Les services secrets américains ont-ils embarqué incognito du matériel photo dans le Lockeed à l’insu du pilote lors de l’aménagement de l’appareil ? Il est possible que l’avion ait été tracé par les Japs qui avaient plutôt intérêt à interroger le pilote que l’abattre en plein vol, même si ces Japs n’étaient pas des enfants de chœur, ça ne tient pas. A-t-elle été capturée ou livrée aux Japonais après s’être posée en catastrophe sur une île du Pacifique ? Un labo volant américain est une belle prise pour les Japonais. [ En 1940, un officier britannique trouva treize os, dont un crâne, ainsi que les restes d’une chaussure d’homme et d’une chaussure de femme, enfouis à trente mètres du rivage sur l’île de Nikumaroro dans l’archipel Phoenix aux Kiribati. Il les envoya aux îles Fidji où un docteur détermina que les os étaient ceux d’un homme. Mais les autres ossements disparurent mystérieusement, sans que l’on sache ni pourquoi, ni comment…/ Source :http://ileslointaines.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/07/25/la-disparition-mysterieuse-amelia-earthart.html ] Pourquoi n'aurait-on pas brouillé les pistes et laisser croire à la présence d’un naufragé sur l'île ? Il suffit de parachuter des objets ou de les déposer... Mais on sait aussi que le Président Franklin D. Roosevelt aurait ordonné à la Navy une recherche intensive qui couvrait un territoire de 250.000 miles carrés (647.497 kilomètres carrés) pour un coût de 4 millions de dollars et ceci en pleine crise ( la Grande Dépression), en vain… Si elle a accepté une mission pour un réseau privé, les archives déclassifiées devraient le prouver. Si cette organisation employait des agents un peu partout dans le monde, il devait y avoir des contacts dans les atolls du Pacifique. Dans ce cas, il y aurait inévitablement du contre-espionnage, des agents doubles, des taupes et des traîtres qui vendaient des informations aux camps ennemis. Des traîtres n’hésitaient pas à vendre à l’ennemi des agents exfiltrés ou à les tuer, d’autres travaillaient pour plusieurs camps. Les transmissions radio étaient-elles cryptées ? Avait-on prévu des exfiltrations en cas cde danger ? Quels étaient les groupes qui chapeautaient les services de renseignements ? Ils sont restés secrets, en admettant que certains existent encore aujourd’hui. La députée Ruth Fischer ( du Parti communiste allemand durant la République de Weimar) aurait travaillé en tant qu’agent pour le « Pond », et ainsi « retournée », elle déposa devant la commission McCarhty pour dénoncer son frère Gerhart. Si l'équipage a été capturé par les Japonais et convaincu d'activité de renseignement (on pourrait supposer qu'ils auraient découvert du matériel embarqué dans l'appareil et on imagine l'ampleur du drame en admettant que l'équipage n'en a pas été informé) ils auraient dans ce cas été soumis à la question, torturés et ensuite exécutés, abattus froidement comme espions - en admettant que les Japs aient développé les films dévoilant leurs installations militaires. En général, un espion grillé est abandonné. À moins que... tout est possible, d'autant que les Japonais étaient en guerre. Mais ceci n'est qu'un scénario. Il n'y a aucune preuve. Rien que des suppositions, des déductions. Il n'y eut jamais d'enquête officielle. D’après Fred Goerner auteur de Mission double : la fin du mystère d'Amelia Earhart. Traduit de l'américain par Magdeleine Paz. Paris, Flammarion, 1967. 351 p., 20 cm. entreprit une enquête minutieuse sur la fin de l'équipage : il poursuivit cette enquête pendant six ans, se rendant trois fois aux Marshall et aux Carolines, interrogeant des centaines de personnes, fonctionnaires, missionnaires, indigènes, consultant les archives de la Marine U.S. Son livre résume ces enquêtes et indique les conclusions que l'on en peut tirer. En réalité, après avoir quitté la Nouvelle-Guinée, Amelia fit route non pas directement sur Howland mais se détourna volontairement afin de survoler les Carolines et les Marshall pour essayer d'y détecter, par observations à vue et photographies, si,, comme on le soupçonnait, le Japon n'avait pas fait exécuter des travaux dans des buts stratégiques contrairement aux stipulations de la Société des Nations qui avait placé sous mandat japonais ces anciennes colonies allemandes. Au cours de la dernière partie du voyage, l'avion rencontra du très mauvais temps. La navigation devenant incertaine et l'équipage risquant de ne pas trouver Howland, île isolée, rechercha plus à l'ouest une possibilité d'atterrissage dans un archipel. L'avion put en effet, à bout d'essence, se poser avec un peu de casse sur l'îlot Mili, atoll inhabité du groupe des Phénix, malheureusement dépendant des Japonais. L'équipage fut conduit à Saïpan où il fut interrogé (comment ?) par le commandement japonais puis exécuté comme espion... Après l'occupation de Saïpan, en 1944, par les Américains les services de la Marine US purent très vraisemblablement percer le mystère de la disparition d'Amelia Earhart et de Fred Noolan, mais pour des raisons de politiques (étrangère et intérieure), tinrent cachée l'aventure d'un équipage héroïque parfaitement conscient des risques supplémentaires que lui faisait courir une mission secrète. Quatre ans avant Pearl Harbor, la guerre du Pacifique avait déjà fait deux victimes. Colonel Max Dévé. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les îles Phoenix étaient un enjeu stratégique central dans la guerre du Pacifique si bien que les troupes japonaises s'installèrent à Banaba et aux îles Gilbert quelques années plus tard, ce qui sous-entend un plan détaillé, avec les immanquables brutalités, massacres, déportations dont furent victimes les habitants. Amelia Earhart and Fred Noonan with two unidentified men, ca. 1937 Amelia Earhart and Walter Foote in Batavia, Java, ca. 1937 Citations d'Amélia « Le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix. » « La séduction du vol réside dans sa beauté. Les aviateurs volent, qu’ils en aient conscience ou non, pour l’esthétique du vol. » « Les problèmes sont rares dans les airs. C’est toucher le sol qui est dangereux. » « Comme les hommes, les femmes doivent tenter de réussir et si elles échouent, leur échec doit être un défi pour d’autres femmes. » "I think of God as a symbol for good—thinking good, identifying good in everybody and everything. This God I think of is not an abstraction, but a vitalizing, universal force, eternally present, and at all times available." Amelia Earhart était en très bons termes avec la Première Dame Eleanor Roosevelt qui a interrogé la Maison Blanche à propos de sa disparition. SI j’ai bien compris, la Première dame avait reçu un courrier d’un membre du Cabinet FDR, Henry Morgenthau, lui donnant quelques précisions à propos d’un choix du pilote qui allait « contre tous les ordres » et que la publication du rapport final ruinerait sa réputation. La maison blanche semblait refuser de publier le rapport officiel donc de relayer ces informations sans apporter de commentaires ou de détails sur la disparition de l’équipage, ce qui laisse supposer qu’elle en savait plus long sur l’affaire qu’elle le laissait croire, mais on émet de nouveau des hypothèses. Voir les extraits ci-dessous Ces îles seront submergées lors de la montée du niveau des océans, avant 2017...Mais comme dirait R. Kipling : c'est une autre histoire. Chapeaux bas, Messieurs ! L'histoire de l'aéronautique ne compte pas que des hommes ! La Secrétaire d'État Hillary Clinton a souhaité donner suite à la résolution de l'un des mystères les plus troublants de l'histoire vieux de 75 ans de l'aviation américaine. Entreprendre des recherches dans le Pacifique Sud criblé d'épaves et de débris d'avion depuis la Seconde Guerre mondiale : bonne chance les gars ! Les femmes ont toujours joué un rôle dans l'Aviation, rôle souvent ignoré encore de nos jours. Entre 1910 et 1914, dans le monde, une quarantaine de femmes pilotes ont été brevetées. En France (dont une Roumaine), aux États-Unis (dont peut-être une Japonaise), en Russie (Empire de Russie), en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Autriche-Hongrie, en Tchéquie et en Argentine ! Les âges de ces pionnières varient d'un extrême à l'autre, certaines sont mariées et mères, d'autres célibataires. Un certain nombre d'entre elles ont appris à piloter simplement par défi... c'est un nouveau sport, d'autres volent par vocation. C'est aussi un moyen de propagande pour divers mouvements, dont le mouvement féministe. EN voici qlqs unes, mais il en manque : Thérèse Peltier, Caroline AIGLE, Elise DEROCHE, Sabiha Gokcen, Harriet Quimby, Denise Moore (de son vrai nom Jane Wright),Suzanne Bernard,Julia Clark, une certaine Fraulein Riotte, Marie Marvingt, Jane Herveu, Adrienne Bolland, Gabrielle Deshayes, Marie Surcouf, Andrée Farman, Jacqueline Gey, Hélène Boucher, Adrienne Bolland, Hanna Reitsch,Melitta Schenck von Stauffenberg, Valérie André, Jacqueline Cochran, Galina Kortschuganova, Madelyne Delcroix, Catherine Maunoury, Pascale Alajouanine, Christine Génin, Svetlana Kapanina Pilotes privées, pilotes de voltige, pilotes professionnelles, pilotes militaires, ingénieures, mécaniciennes, aujourd'hui les femmes françaises ont accès à toutes les spécialités, mais sont encore sous-représentées. Le manque d'information conduit souvent encore les jeunes filles à s'orienter vers d'autres métiers et à renoncer à leurs rêves par peur d'obstacles qui ont déjà été franchis par nos aînées. « Assurément, la compétence n'a pas de sexe, même s'il est encore des hommes – voire des femmes – pour s'en étonner », Bernard Marck, 1993

 

 

• Interventions et implications prélats catholiques : oui, dans les filières en général, Mais comme je l'écrivais plus haut, la réponse n'est pas ici, dans l'arène, ni dans les coulisses ou sur les gradins.

 

Elle est là où personne n'a jamais pensé aller, et je me demande si ce n'est pas mieux ainsi. Je parlais d'un coffre dont on n'a pas la clé. Bon. Est-ce une raison pour le fracturer ? Je ne pense pas. D'ailleurs, je n'ai pas envie de le faire. Tous ces gens dont on vient de parler ne sont plus de ce monde. Ils ont fait un chemin, tracé leur route, rempli leur mission de vie.

Qu'ls reposent en paix. R I P

Letter from George Palmer Putnam to Marvin MacIntyre thanking him for his cooperation in the search and requesting information on “what the Japanese actually are doing—especially as regards a real... Une chose encore : Pour les personnes qui croient en la réincarnation, au transfert de l’âme, l’approche est différente, paradoxale, et pourrait même être faussée par des « interférences », la mort prend un sens différent. L’âme étant immortelle, Amélia n’est pourtant plus de ce monde, alors que quelque chose d'elle est en vie, mais la question qui se posait était « quand l’a-t-elle quitté, et comment » ? 

Le 5 avril 1976, le docteur Jack Tytus de l’hôpital de Houston, reçoit un coup de téléphone inhabituel signalant qu'un défunt nommé John T. Conover arriverait à la morgue de l’hôpital dans le plus grand secret, car cet homme est en réalité Howard Hughes, le célèbre milliardaire, qui vient de mourir...emportant de lourds secrets dans la tombe

 

 

 

Photo du film américano-canadien AMELIA réalisé par Mira Nair qui survole un passage de la vie de l'aviatrice Amelia Earhart., sorti le 23 octobre 2009 aux États-Unis) et le 14 avril 2010 en France.

 

A cette même époque, loin des hangars et des hémicycles, un chercheur venait de comprendre que les poissons ne nagent pas, c’est l’eau qui les déplace, que les oiseaux ne volent pas, c’est l’air qui les aspire, ils glissent, il avait aussi découvert que l’air est un carburant qui permet aux avions de contrer la gravité, il avait lu les textes en Sanskrit, le Bhâgavat gita, qui décrivait les Vimana, les anciennes technologies pré diluviennes pendant que des hommes cupides et avides de plus de pouvoir préparaient une nouvelle guerre pour se rendre maîtres du monde…

 Lettre d'Amélia... assez explicite source web : http://polyinthemedia.blogspot.be/2012/12/amelia-earharts-open-marriage-back-in.html Photos d'achives : http://e-archives.lib.purdue.edu/cdm4/results.php?CISOOP1=all&CISOBOX1=electra&CISOFIELD1=CISOSEARCHALL&CISOOP2=all&CISOBOX2=Lockheed+Electra&CISOFIELD2=subjec&CISOROOT=all&t=s&CISOSTART=1,41 http://searchforamelia.org/lockheed-electra http://www.blueswallowaircraft.com/html/sidcot-suit-history.html [archive] Andrew Cormack and Peter Cormack. British Air Forces 1914-1918. Collection Men-at-Arms, Osprey Military (2000). ISBN 978-1841760018 Le Fanatique de l'aviation n° 229 p.33 http://www.brianpritchard.com/Dufay.htm [archive] http://www.defence.gov.au/news/raafnews/EDITIONS/4616/history/story02.htm [archive] 

Tous les mystères ne sont pas résolus, et peut-être vaut-il mieux en rester là... ? 

 

Photo du film américano-canadien AMELIA réalisé par Mira Nair qui survole un passage de la vie de l'aviatrice Amelia Earhart., sorti le 23 octobre 2009 aux États-Unis) et le 14 avril 2010 en France

Tous les mystères ne sont pas résolus, et peut-être vaut-il mieux en rester là... ? 

Peut-être...



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