mercredi 13 janvier 2021 - par olivier cabanel

Le virus les rend fous

Entre les déclarations incohérentes du gouvernement, les données contradictoires publiées ici où là, les décisions parfois incompréhensives prises par les autorités, et les suicides qui se multiplient, le coronavirus fait des dégâts...

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Ce gouvernement est allé d’erreurs en erreurs : refusant, puis imposant le masque, confinant en dépit du bon sens, classant des activités non-essentielles alors qu'elles nous aident à vivre, permettant en même temps l’agglutinement des populations dans les lieux publics, les écoles, les supermarchés, les transports en commun, et décidant une stratégie vaccinale totalement floue, et pour le moins hésitante.

Comme le constate Caroline Coq-Chodorge dans les colonnes de Médiapart, cette campagne de vaccination est un naufrage, constatant que le poste de direction de la DAC (Direction Alerte Crise) n’a pas été remplacé depuis le départ de sa directrice fin 2020. lien

La fable du Pangolin et de la Chauve-souris a fait long feu, et on s’achemine maintenant vers un autre coupable possible, l’homme tout simplement, et ses pratiques de production douteuses.

L’élevage industriel, avec ses fermes aux mille vaches, et ces cochons élevés dans des immeubles, sont en effet, depuis quelques temps, montrés du doigt, sachant que 80% des animaux que nous consommons proviennent d’élevages intensifs.

En Chine il existe réellement des « tours à cochons », de 9 étages, avec 1000 cochons à chaque étage...lien

Dans cette émission (de cause à effets, le magazine de l’environnement) de France Culture, Aurélie Luneau s’interroge lucidement : « l’élevage industriel serait-il une source de pandémies ? ».

On peut y entendre notamment Jean-Claude Manuguerra, virologiste, directeur de recherche à l’Institut Pasteur, constater que la promiscuité des animaux élevés facilite le développement des virus.

Il ajoute qu’il a été constaté que les espèces domestiques élevées en batteries peuvent être le maillon entre les espèces sauvages, et l’homme, comme ça a été le cas pour le Mers-CoV, un autre coronavirus. (L’animal domestique étant le dromadaire, et le sauvage étant la chauve-souris).

Les éleveurs de canards, et autres volailles du sud-ouest en savent quelque chose aujourd’hui, obligés qu’ils sont d’en abattre par centaines de milliers. lien 

Mais revenons à la gestion de la crise, et écoutons le docteur Gérard Maudrux lequel tente de comprendre la stratégie du gouvernement et écrit « il a déjà un conseil de défense, les conseillers à la santé du président, ceux du premier ministre, un ministère de la santé, la direction de la sécurité sociale, la direction générale de la santé, santé publique France, le centre national de recherche scientifique en virologie moléculaire, l’agence nationale de sécurité sanitaire, l’agence nationale de sécurité du médicament, la haute autorité de de santé, et récemment, le docteur Fischer à la tête du conseil des citoyens pour la vaccination, lequel est chapeauté pour le CESE (conseil économique social et environnemental) (...) et il vient de décider la nomination de 35 citoyens tirés au sort pour donner des conseils à ceux qui n’écoutent qu’eux-mêmes (...) Comment voulez-vous que ça marche » s’exclame le docteur. lien

Mais il s’interroge surtout sur l’absence de réflexion au sujet de l’Ivermectine, qu’il utilise avec succès depuis 8 mois, qui permet de diminuer efficacement la charge virale, qui divise quasi par 2 la durée du séjour hospitalier mais surtout qui divise par 5 la mortalité due au virus. lien

Il recommande aussi la plus grande prudence sur l’utilisation du vaccin, rappelant que le Dr Fauci, lorsqu'il était au début de ses recherches sur le vaccin, avait affirmé qu’il fallait attendre entre 12 et 18 mois avant de l’utiliser. lien

Il pense qu’il faudrait revoir la stratégie du tout vaccin, et cesser de bloquer la recherche d’autres alternatives, déclarant : « on ne va quand même pas vacciner 3 fois par an, y compris ceux qui ont peu de chances d’être malades, pour diminuer la contagiosité ».

Libération ne dit pas autre chose, et a publié fin novembre 2020 un article qui pose les bonnes questions, rappelant le fiasco complet de la vaccination pour le H1N1, pour lequel seulement 6 millions de doses avaient été utilisées (sur 94 millions de doses achetées), et on peut légitimement se poser la question de l’utilité de ce vaccin, puisqu’un pourcentage infime de la population avait été vacciné, pour une maladie qui a disparu. lien

On sait que Pfizer est l’un des fournisseurs de vaccin contre le coronavirus, et on a tendance à oublier que ce labo avait été mis en cause en 2009 pour ses pratiques commerciales mensongères, et condamné à payer plus de 2 milliards de dollars. lien

Comment peut-on aujourd’hui faire confiance à ce labo qui assure que son vaccin est efficace à 95%, alors qu’on ne connait pas la durée de son efficacité, qu’on ne sait pas s’il empêche de contracter la maladie, s’il empêche de la transmettre, ni si il risque de provoquer des effets secondaires à long terme, comme on peut le découvrir sur cette étude scientifique. lien

Dès lors, comment ne pas comprendre la réaction de Jacques Pollini, chercheur associé à l’Université Mc Gill de Montréal, qui dans un long argumentaire explique les raisons simples et claires pour lesquelles il ne se fera pas vacciner contre le coronavirus.

Il soulève des questions « délicates », s’interrogeant par exemple sur la possible réinfection par le virus après vaccination, (ceci ayant été constaté sur des souris). lien

Le sociologue Laurent Mucchielli a aussi fait le tour de la question, et, rappelant que son problème n’est pas « la vaccination », a décidé de ne pas se faire vacciner, sauf si on lui apporte la certitude qu’il n’est pas plus méchant que celui de la grippe saisonnière, critiquant ce vaccin « plus ou moins imposé », avec des méthodes inacceptables ne respectant pas le principe de précaution. lien

A ce stade de la réflexion, il n’est pas inutile de donner la parole au Docteur Louis Fouché, de l’hôpital de la Conception de Marseille.

Interrogé par la journalise Jeanne Baron, il fait le point, sans langue de bois, sur la crise sanitaire, évoquant « une soft dictature ».

Il explique d’abord que le terme seconde vague n’est pas approprié, mais plutôt d’une nouvelle épidémie, car il ne s’agit pas du même virus, mais d’un virus très différent, et que, du même coup, les anticorps qui nous protégeaient du premier virus, ne peuvent être efficace contre le nouveau. lien

Ecoutons maintenant Astrid Struckelberger, de la faculté de l’université de Genève et de Lausanne.

Cette scientifique, auteure de 10 ouvrages, et de plus de 170 articles scientifiques, a un avis tranché et critique sur les mesures qui ont été prises pour lutter contre la pandémie.

En quelques mots, dans une courte vidéo, elle explique pourquoi, il n’y a aucune justification sanitaire à fermer les magasins, à porter des masques, et à confiner. lien

En conclusion on pourrait retourner en 1989, avec Bernard Pivot, et sa célèbre émission, « Apostrophe  », pour laquelle il recevait John Le Carré

A la 59ème minute, il éclaire d’un jour nouveau notre situation, en citant un certain Goethe, surnom d’un physicien soviétique, personnage d’un livre de John Le Carré (la Maison Russie) : « les experts sont des fanatiques, ils ne résolvent rien, ils sont à la solde du système qui les emploie, ils le perpétuent, quand nous nous ferons torturer, ce sera par des experts, quand nous serons pendus, ce sera par des experts, quand le monde sera détruit, ce ne sera pas par des fous, mais par des sages experts, par l’ignorance incommensurable des bureaucrates ». lien

Transmis aux experts divers et varié qui n’ont cessé de donner leur avis sur cette pandémie, et comme dit mon vieil ami africain : «  la science est le tronc d’un baobab qu’une seule personne ne peut embrasser  ».

Le dessin illustrant l’article est de Sanaga

Merci aux internautes pour leur aide précieuse particulièrement à Martine L.

Olivier Cabanel

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