jeudi 26 décembre 2013 - par C’est Nabum

Noïo Hel

Que la lumière soit ....

Le Noël des Gaulois.

Nos chers amis les chrétiens ont usé et abusé d'emprunts aux autres traditions au cours de leur longue histoire. Avec une science consommée de l'appropriation, ils ont fait main basse sur bien des lieux sacrés celtes et ne se sont pas gênés pour investir bien des fêtes et des croyances antérieures à leur sauveur. D'ailleurs, en faisant naître un 25 décembre, celui qui a vu vraisemblablement le jour aux alentours de la Pâque juive, les bons pères avaient sans doute des intentions cachées fort inavouables. Que Dieu leur pardonne ! ...

Ainsi Noël ne doit rien au christianisme ni même à Coca Cola, ce qui nous rassure sans doute un brin. Ce mot nous arrive tout droit de la nuit des temps, celle qui commence à prendre fin précisément à cette date. Renvoyons aux calendes grecques l'étymologie latine « natalis dies » (jour de naissance), venue bien à propos réclamer ce qui ne lui revenait pas de plein droit. Les plagiaires romains n'ont jamais eu beaucoup d'imagination, il faut, hélas, l'admettre.

Noël vient du Gaulois Noïo Hel. Que le ciel me tombe sur la tête s'il en est autrement ! Ce magnifique terme signifie « Nouveau soleil » et rend grâce à notre ami Lugus et au rallongement des jours qui se manifeste précisément en cette date. Le solstice d'hiver étant à cette époque célébré le 25 décembre du calendrier romain avant que des calculs plus précis ne le placent au 21 décembre du calendrier julien. Fermons le ban et laissons donc les idolâtres de la crèche prétendre encore que Jésus est né ce jour là ...

Ainsi donc, célébrer Noël s'est d'abord fêter le rallongement des jours, la nouvelle clarté selon le terme employé par nos ancêtres les Francs. Venu du Grec NEOS « nouveau » à moins que les Athéniens et consorts ne l'aient emprunté eux aussi au Neues breton ou au Nouel normand qui signifient la même chose, et de ce HEL qui fait référence à Helios, notre Soleil magnifique.

Prétendre cela pouvait conduire autrefois à l'excommunication et aux feux de l'enfer. L'église s'arc-boutait sur sa nativité et enfonçait le clou, si je puis utiliser ce terme en cette circonstance, en osant alors la redondance, quand elle décrétait Noël, fête de la nativité. Si Noël signifiait nouvelle naissance, pourquoi les pères de l'église lui ajoutaient-ils systématiquement cette nativité synonyme ? Ils étaient confondus par leur propre piège linguistique.

Noël doit revenir au Soleil et non au fils de Dieu. Il n'est pas douteux que ce rappel va choquer les esprits chagrins qui à l'occasion, n'hésiteront pas à me traiter d'obscurantiste alors que je ne fais qu'apporter la lumière. Les Égyptiens l'avaient compris bien avant tout le monde, eux qui avaient fini par faire de Râ leur dieu unique.

Voilà une nouvelle qui doit réjouir les libres penseurs, les athées et tous les agnostiques de cette planète : Noël n'est donc en rien une fête chrétienne. Elle est une commémoration en prise directe avec notre mère nature, celle-là même qui est tellement mise à mal par les humains. Célébrer et chanter Noël, serait donc un acte libérateur et révolutionnaire pour que l'humanité n'oublie jamais son lien étroit et vital avec le Soleil.

Laissons nos amis les chrétiens se fondre en dévotion à l'occasion de leur fête de la nativité et exigeons d'eux la restitution de ce Noël qui ne peut leur appartenir exclusivement puisqu'ils n'ont pas le privilège de l'antériorité. Je dois à la vérité révélée d'ajouter que l'on comprend mieux l'aversion de nos amis musulmans pour cette fête eux qui ont adopté un cal lunaire. On peut ainsi percevoir leur goût prononcé pour la face cachée, bien loin de Lugus et ses lumières … Mais ceci n'est qu'une digression fourbe et légèrement blasphématoire qui ne doit en aucun cas éclipser notre propos.

Partant de ce constat indubitable que Noïo Hel est la célébration de la renaissance, je me dois de reconnaître que les illuminés de Noël étaient parfaitement dans leur droit et en plein cœur de la tradition païenne en célébrant à coups de lampions et de falots, de bougies et de lucioles, cette nouvelle naissance. Qu'ils reçoivent ici mes plus plates excuses. Joyeux Noël à tous puisque désormais nous pouvons revendiquer nous aussi cette fête. Et que la lumière soit dans vos cœurs et dans vos esprits !

Iconoclastement leur.



48 réactions


  • patrickluder patrickluder 26 décembre 2013 11:00

    Noël c’est …

    Jésus Christ est né d’une vierge, c’est déjà un miracle,
    et il est né pauvre parmi les pauvres => c’est pour eux qu’il est là.

    Sa venue nous permet à tous de trouver le Salut,
    pour tous ceux qui le veulent bien, sans exception.

    L’histoire du Christ c’est aussi l’accomplissement de l’ancien testament,
    Les vieux livres disaient donc vrai, tout est accompli selon la parole …
    cela nous encourage à étudier le nouveau testament,
    qui nous enseigne le temps présent et l’avenir …

    L’importance de la venue de Jésus-Christ vient du lien, entre la passé, le présent et le future, c’est est une source intarissable de foi pour tous les chrétiens !

    Vous pouvez prendre le 25 décembre pour y donner un autre sens, la naissance de Jésus, 25 décembre ou autre date, elle, ne changera pas de sens.

    Joyeux Noël à tous !


    • C'est Nabum C’est Nabum 26 décembre 2013 11:50

      patrickluder


      Puisqu’il était fils de l’homme et prophèten puisqu’il portait la vérité et la révélation

      Pourquoi tant de mensonges ?
      Pourquoi avoir travesti la vérité ?
      Pourquoi avoir persécuté les anciennes croyances ?

      La lumière n’a pas besoin de tenèbres pour s’exprimer pleinement.

  • Henri Diacono alias Henri François 26 décembre 2013 11:51

    J’applaudis des deux paluches C’est Nabum pour avoir ainsi remis « les vérités » à leur vraie place. Et de les expliquer avec justesse et ironie (oh, juste une pointe ). Laissons à ceux qui ont la foi, la garder avec ferveur. Contentons nous - c’est du moins mon cas depuis toujours - de croire en l’homme. De bien si possible.
    Bonne nouvelle année à vous.


  • eric 26 décembre 2013 12:19

    Excellent rappel ! Oui, Noël était la fête de l’immobilisme, de l’éternel retour, du temps cyclique, de l’homme soumis a la toute puissance « solaire »....

    Jésus, par sa naissance impuissante, baptise cette déclaration de soumission pour libérer l’homme. Un sauveur nous est né et il n’est rien qu’un tout petit enfant entièrement dépendant.
    Nous sommes libres, parce qu’il n’y a plus de toute puissance solaire, mais un Dieu qui n’existe que dans la relation et prend sur lui d’être définitivement le plus faible dans cette relation.

    Inquiétante liberté, qui de tout temps a provoque la réaction. Ce n’est pas un hasard, si les adeptes de ce retour au noël pré-liberatoire sont aussi souvent partisans de ces idéologies obscurantistes qui toujours et partout créent des sociétés immobiles, , collectives, déresponsabilisantes, mais rassurantes pour leurs adeptes....

    D’ailleurs ce texte est bien imprégnés de toutes ces vielles distinction païennes, il y a « nous », les « athées solaires » et les autres. Ce qui « nous » appartient et ce que nous « exigeons » que l’on nous rende et quiconque y toucherait serait évidemment illégitime....

    Évidement, les mêmes causes produisant les mêmes effets, quand le « soleil » n’est pas au rendez vous, quand ce on est pas a la fête, quand le réel ne correspond pas aux attentes, quand la vie l’emporte sur la répétition, cela dégénère facilement. Des aztèques paniqués par la peur qu’il ne revienne pas aux bolcheviques ne comprenant pas pourquoi les « lois immuables de l’histoire » ne produisaient pas les résultats escomptés, cela dégénère facilement en sacrifice humain. Il faut bien que cela soit la faute de quelqu’un, d’un de ces « autres ».

    C’est pourquoi la jubilation affectée de ce texte est rassurante. Ces gens sont content d’eux même. Pourvu que cela dure et surtout pourvu que cela soit vrai....

    Parce que l’on ne peut s’empêcher d’être un peu inquiet, si tous cela allait tellement sans dire, (le triomphe du soleil), ils n’éprouveraient peut être pas le besoin de l’affirmer autant...

    Se battre pour la procession de Noël.... !

    Mais bon, restons optimistes ! Les Rois Mages aussi recherchaient et suivaient un « soleil lointain » ils ont aboutit devant une mangeoire...


  • Bubble Bubble 26 décembre 2013 14:34

    « on comprend mieux l’aversion de nos amis musulmans pour cette fête eux qui ont adopté un cal lunaire. »


    Il me semble que vous prêtez un peu rapidement des sentiments aux communautés musulmanes. Chez nous, ils ont écrit une lettre lue pendant la messe de minuit pour souhaiter un joyeux Noël aux paroissiens. 

    • C'est Nabum C’est Nabum 26 décembre 2013 15:16

      Bubble


      Je me suis offert un jeu de mot blasphématoire au possible. 

      Il n’a pas plus de portée que les attaques destinées à la communauté catholique. Vous pouvez être offusqué c’est votre droit.

      Je crois que la balance est cependant loin d’être rééquilibrée avec ce qu’ont du subir les athées au fil des siècles.

    • Bubble Bubble 26 décembre 2013 19:07

      Excusez moi, monsieur Nabum, je ne comprend pas du tout votre réponse !


      Je rebondissais juste sur le mot « aversion » qui ne me semble pas vrai et vous montrer un peu de positif, chez nous le dialogue œcuménique catholique/musulman s’efforce à être cordial et non pas rejeté.

      Pardonnez moi de ne pas voir de jeu de mot, de blasphème quelconque ou de rapport aux athées dont vous parlez dans la phrase que j’ai repris.

    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 26 décembre 2013 19:08

      vos amis musulmans sont pire que peste et choléra REUNIS

      pire que romains+ catholiques et les lions du cirque

      leur prière principale

      c’est :

      LAPIDATIONS...VIOLS... EGORGEMENTS.....MUTILATIONS PAS POUR NOUS POUR LES AUTRES

      COMMENT PEUT ON ETRE AUSSI INCULTE POUR DIRE QUE JESUS ETAIT UN PROPHETE DE MAHOMET VU QUE MAHOMET A COMMENCE SON CATECHISME 400 ANS PLUS TARD


    • Bubble Bubble 26 décembre 2013 19:57

      Disons que j’essaie de me faire un avis sur les gens après les avoir écouté, pas sur des critères de communauté.

      A propos de Noël, j’ai donc d’une part des gens qui me souhaitent un joyeux Noël et qui vont même jusqu’à essayer de comprendre ce que ça signifie sans pour autant le célébrer.
      D’autre part des gens qui remontent en arrière de 2500 ans pour justifier que pour appliquer un meilleur « vivre ensemble », il faut arrêter d’employer le mot Noël pourtant utilisé par 100% de la population (il ne s’agit pas de Mr Nabum).

      Qui dans ces deux cas de figure fait un effort de « vivre ensemble » ?

    • Henri Diacono alias Henri François 26 décembre 2013 19:59

       Et à vous l’écureuil rouge qu’elle est votre prière. Et à qui s’adresse-t-elle  ? Ne me dites surtout pas que vous n’en n’avez pas. Si tel est le cas vous ne seriez pas un homme, mais un menteur vous aussi.


    • Henri Diacono alias Henri François 26 décembre 2013 20:37

      Encore à destination de l ’écureuil rouge qui doit être d’une ignorance dangereuse. Dans tous les domaines. Mais où donc a-t-il été péché que Muhammad avait eu jésus comme prophète ? Dans la lune peut-être ? Tout en soulignant le fait que je mets personnellement en doute TOUS les prophètes, il est dit chez le musulman que celui ci doit reconnaître Abraham, Noé, Moïse et Jésus comme ces prédécesseurs dans la « parole de Dieu ».
      Sur ce, je vous laisse défintivement à vos élucubrations l"écureuil..


  • Prudence Gayant Prudence Gayant 26 décembre 2013 15:28

    Une chose m’interpelle pourtant. Lorsque les chrétiens installent la crèche, ils mettent tous les personnages autour du lit de paille de l’enfant à naître. Même la future maman est là à genoux à prier. C’est quand qu’elle va à la maternité mettre au monde son bébé ? 



  • soi même 26 décembre 2013 17:40

    @ C’est Nabum on va un peut vite en bessonne ;

    voici ce que chez pêche comme commentaire à votre affirmation péremptoire sur Noïo Hel .

     ≤ Salud !

    j’ai lu très récemment que certains linguistes donne au terme de Noël une racine celte, précisément « Noïo » / « nouveau » ... « Hel » / « soleil »

    C’est qui ces linguistes ?????? Jean Markale ?
    Je ne sais pas en quelle langue celtique noïo signifie nouveau et hel soleil... ! Nouveau se disait *novi(i)o- en vieux-celtique. Quand à hel, ca m’a l’air d’etre une connerie, parce que le s- du mot celtique pour soleil est devenu un h- seulement en brittonique, et assez tardivement : en tout cas ca n’a pu avoir lieu en meme temps que son hypothétique réduction de la diphtongue -eo- > -e- (laquelle n’existe qu’en breton moderne, d’ailleurs...). Autrement dit, ca a l’air d’etre une étymologie fantaisiste, une de plus.


    Le nom de Noel dérive de NATALIS DIAS.

    Natalis Dies, tu veux dire. En latin, jour se dit dies et non dias (qui signifie jourS en espagnol)

    Il est présent en gallois sous la forme Nadolig, et et breton sous la forme Nedeleg.

    en irlandais sous la forme Nodlaig, devenue Nollaig dans l’orthographe depuis 1950, Nollaig aussi en Ecosse, et Nollick (si je me souviens bien) en manx.

    Tous ces mots celtiques viennent du latin Natalica.


    Dobrou noc/Nozvezh vat


    Rónán[/i] »

    « Salut Nolwenn,

    Le nom de Noel dérive de NATALIS DIAS.

    Il est présent en gallois sous la forme Nadolig, et et breton sous la forme Nedeleg. Ce dernier a donné, entre autre, le nom de famille breton Nédélec.

    Le 25 décembre marquant le solstice d’hiver, il est vrai que le sens symbolique a été utilisé très tot.

    A Rome, au mois de Décembre, se trouvaient déjà plusieurs fetes :

    - le 11 : Agonalia ; Septimontium ;
    - le 13 : Feriae Jovis ;
    - le 15 : Consualia ; et Ludi Consuales 2.
    - le 17 : Saturnalia ;
    - le19 : Opiconsivia ;
    - le 21 : Divalia ; Angeronalia ;
    - le 23 : Larentalia, et anniversaire de la dédicace du temple de Tempestas ;

    Il me semble me souvenir que Caligula aurait initié plusieurs jours Juvenalia. Il faut donc relire Suétone.

    De toute façon, le solstice d’hiver marque le point le plus bas du soleil, et donc une date fatidique en ce qui concerne le calendrier : dernier jour descendant, et premier jour remontant, ce dernier étant donc jour de la Re-naissance.

    Sous Aurélien, c’est le dieu indo-iranien Mithra qui a eu l’honneur du solstice d’hiver, sous l’appellation SOL INVICTUS.

    En tout état de cause, le calendrier romain étant de base étrusque, il n’y a pas lieu, a priori, d’attribuer le nom de Noel à la « langue celte ».

    Ce qui trouble un peu nos observations modernes est que le solstice d’hiver n’est pas à sa place réelle au 24/25 décembre, puisqu’il faut tenir compte du décalage progressif du calendrier de Numa par rapport au temps réel.

    A l’origine, le Ier jour de l’an, chez les Romains, était à l’équinoxe de printemps, soit pour nous, aujourd’hui, entre le 21 et le 24 mars (premier jour du Bélier)

    C’est pour tenter de remettre une certaine logique dans le système qu’il fut décidé, en -46, (calendrier julien) de placer le nouveau jour de l’an au Ier janvier, parce que ce jour correspondait à celui de prise en charge des nouveaux consuls, et que donc, désormais, l’année civile correspondrait à l’année des consuls.

    Et comme par la suite, le temps passant et le calendrier continuant de ne pas correspondre au temps réel, pour quelques secondes par an, il a fallu couper à nouveau 11 jours en 1582 (calendrier grégorien) pour se remettre à jour.

    Donc, le 25 décembre n’est plus aujourd’hui qu’une date conventionnelle, et la dernière modification explique aussi pourquoi le noel orthodoxe se trouve au 6 janvier, tout simplement parce qu’il suit de 11 jours le 25 Décembre ;, noel catholique romain.

    Est ce clair ???

    JC Even  » 

    http://www.arbre-celtique.com/forum/viewtopic.php?p=15972&sid=1f1984e79e8157b18e250d15fbcc1c4b

    La véritable explication pourrait être bien ceci ;

    « Retrouver les origines de Noël

    Pour connaître l’origine historique de la célébration de la fête de Noël, il convient de commencer par une étude du mot en lui-même…les choses se compliquent tout de suite puisque, étymologiquement, le mot Noël a deux sens possibles :
      Noël peut venir du latin natalis (de l’expression natalis dies), et signifier alors Jour de Naissance. Dans ce cas-là, évidemment, on se réfère à la date de l’avènement de Jésus-Christ.

      Noël peut également provenir du gaulois, composition de « noio » : nouveau et de « hel » : soleil. Dans ce cas-là, le mot se réfèrerait à la renaissance du soleil, au moment du solstice d’hiver, lorsque les jours commencent à rallonger.

    Pour couronner le tout, vous serez également étonné d’apprendre, qu’au Moyen –Age, « Noël, Noël ! » était le cri de réjouissance proclamé par le peuple, à n’importe quel moment de l’année, pour saluer un événement heureux.

    Alors, qu’en est-il en réalité ?

    Les Evangiles donnent très peu d’indication sur la date de naissance de Jésus-Christ. Pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne, plusieurs journées se faisaient concurrence  : certains avançaient qu’il s’agissait du 28 mars, d’autres, du 19 avril, du 29 mai ou du 6 janvier. De toute façon, il n’existera pas, avant le IIIème siècle, de célébration de la naissance du « Sauveur » à proprement parler.

    C’est en effet à cette époque que l’on commence à fêter le culte oriental de l’épiphanie : ce jour-là, le 6 Janvier, devient l’anniversaire de la naissance du Christ. La date du 25 décembre correspond quant à elle à une fête d’origine païenne, célébration du solstice d’hiver !!!

    Ce n’est qu’un siècle plus tard, au IVème siècle, que le Pape Liberus annonce que le 25 décembre devient officiellement le jour de la célébration de la naissance du Christ.

    Tout porte à croire que l’Eglise Catholique, soucieuse de ne pas voir la célébration du Christ du 6 janvier être supplantée par l’événement païen du 25 décembre, a décidé de faire concorder les deux. Le moins qu’on puisse dire est que ce choix stratégique a porté ses fruits, puisque aujourd’hui, si personne ne semble se souvenir du solstice d’hiver, le monde entier célèbre la fête de Noël.

    Pour connaître l’origine historique de la célébration de la fête de Noël, il convient de commencer par une étude du mot en lui-même…les choses se compliquent tout de suite puisque, étymologiquement, le mot Noël a deux sens possibles :
      Noël peut venir du latin natalis (de l’expression natalis dies), et signifier alors Jour de Naissance. Dans ce cas-là, évidemment, on se réfère à la date de l’avènement de Jésus-Christ.

      Noël peut également provenir du gaulois, composition de « noio » : nouveau et de « hel » : soleil. Dans ce cas-là, le mot se réfèrerait à la renaissance du soleil, au moment du solstice d’hiver, lorsque les jours commencent à rallonger.

    Pour couronner le tout, vous serez également étonné d’apprendre, qu’au Moyen –Age, « Noël, Noël ! » était le cri de réjouissance proclamé par le peuple, à n’importe quel moment de l’année, pour saluer un événement heureux.

    Alors, qu’en est-il en réalité ?

    Les Evangiles donnent très peu d’indication sur la date de naissance de Jésus-Christ. Pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne, plusieurs journées se faisaient concurrence  : certains avançaient qu’il s’agissait du 28 mars, d’autres, du 19 avril, du 29 mai ou du 6 janvier. De toute façon, il n’existera pas, avant le IIIème siècle, de célébration de la naissance du « Sauveur » à proprement parler.

    C’est en effet à cette époque que l’on commence à fêter le culte oriental de l’épiphanie : ce jour-là, le 6 Janvier, devient l’anniversaire de la naissance du Christ. La date du 25 décembre correspond quant à elle à une fête d’origine païenne, célébration du solstice d’hiver !!!

    Ce n’est qu’un siècle plus tard, au IVème siècle, que le Pape Liberus annonce que le 25 décembre devient officiellement le jour de la célébration de la naissance du Christ.

    Tout porte à croire que l’Eglise Catholique, soucieuse de ne pas voir la célébration du Christ du 6 janvier être supplantée par l’événement païen du 25 décembre, a décidé de faire concorder les deux. Le moins qu’on puisse dire est que ce choix stratégique a porté ses fruits, puisque aujourd’hui, si personne ne semble se souvenir du solstice d’hiver, le monde entier célèbre la fête de Noël.  »

    http://cours-gratuits.toutapprendre.com/?cours=decouvrir-les-origines-de-no%C3%ABl

    Et non, ce ne sont pas vos supputations de grand païen mécréant qui est la vérité, la vérité à plus de finesse que vos simples déductions paresseuses.





      »


    • C'est Nabum C’est Nabum 26 décembre 2013 18:24

      Soi même


      Qu’importe si je me trompe puisque je n’étais que l’âne de la crèche ...

      Je suis Bonimenteur, ne l’oubliez jamais

    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 26 décembre 2013 19:13

      stp « toi meme »explique leur les solstices ET TU SERAS PARDONNE MECREANT DE

      CELTE COMME MOI MEME HI HI HA HA


    • Henri Diacono alias Henri François 26 décembre 2013 20:20

      Soi Même après une lecture minutieuse et tortueuse à la fois de vos longues explications de théologien et linguiste, de talent apparemment, j’en arrive à la même conclusion de l’ami C’est Nabum, étalée dans un langue un peu plus dépouillée et légère. Chez vous comme chez lui on a eu à faire à des « faux monnayeurs » !


    • soi même 26 décembre 2013 22:36

      @ Henri Diacono alias Henri François que grand bien te fasses.
      Je vais pas te contrarier sur un sujet visiblement t’as une opinions personnel.


  • soi même 26 décembre 2013 18:30

    @ C’est Nabum, quel référence « Je suis Bonimenteur » au moins se qui vous sauve c’est que vous le dite sans fard.
    Maintenant expliquer moi en quoi c’est une vertu ?


    • C'est Nabum C’est Nabum 26 décembre 2013 21:14

      Soi même 


      Sans fard mais pas sans phare 

      Le verbe est le sauveur du monde quand la prétention le conduit à sa perte 

    • soi même 26 décembre 2013 22:13

      @ C’est Nabum, tu la dit t’es un bonimenteur, je me tiens à ta franchisse, n’a temps pas de ma part à que j’applaudisse à ton article.
      Qui est une pure broderie d’intellectuel dessécher comme notre époque aime en produire.
      Tu penses jouir de tes effets, peut être un jour tu comprendras le pourquoi, je te pleins.

       


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 26 décembre 2013 19:22

    DESOLE «  »TOI MEME«  » CHEZ NOUS LES OSISMES UN PEU VENETES

    NOEL C EST NEDELEG CE QUI A DONNE LE NOM DE FAMILLE : nédélec

    je prie en celte pour que tu rafraichisses leur mémoire de mécréants musulmans ou catholiques sur les SOLSTICES....................................... ET

    YEHRED MAD DOCH MESTR

    VIVE LE DIEU SOLEIL sans lui on serait dans la « merde » les croyants monothéistes ne peuvent comprendre


    • soi même 26 décembre 2013 19:34

      @ TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE, tu n’as l’air sonné à l’hydromel !

      Quand des incompétents parle de Religion cela fait des concerts de con constant !


  • Doume65 26 décembre 2013 20:06

    Un article qui découvre le syncrétisme.
    Ne dites pas à l’auteur qu’au Mexique les statues de Jésus peuvent se retrouver parées de plumes de quetzal, il en ferait une attaque cardiaque !


  • claude-michel claude-michel 27 décembre 2013 13:05

    Toujours de belles photos de la loire.. !


    • C'est Nabum C’est Nabum 27 décembre 2013 13:44

      Claude Michel


      Loire : fille Liger en référence à Lugus Dieu Celte des lumières 
      Il y a donc une filiation naturelle

  • soi même 27 décembre 2013 16:45

    @ C’est Nabum, en dehors de la polémique qui est due à votre amalgame, je commence à comprendre votre point de vue.
    La question n’est pas Noël, cela est juste un prétexte, la véritable question est votre interrogation sur la pérennité des civilisations !
    On pourrait prendre les civilisations comme une métaphore morphologique de la vie humaine.
    Il y a une naissance, une adolescence, l’adulte et la vieillesse , la mort.
    Si vous regarder l’ensemble de l’histoire du monde, il y a pas une civilisation, il y a une multitude de civilisation qui se sont succéder.
     Elle ont tous une origine, leurs naissances, leur ages d’or et leurs décrépitudes.
    C’est la même chose avec la vie vie humaine, on ne peut pas exiger post- mortel imposé sa volonté son impulsion aux autres qui ne son pas de sa fratrie.
    C’est la même chose avec les civilisations, elle portent leurs impulsions tant que le temps qui leurs est reparties et licites, le jour de leurs morts( les civilisations ) les impulsions deviennent un souvenir pour ceux qui en reprenne le relais .
    C’est à fait le Moyen Age en étant le prolongement de l’Antiquée tardive.

     Tant que l’on à pas la volonté de différencier entre ce qu’est l’histoire des hommes à travers les différentes civilisations et l’impulsion civilisatrice des implustions Spirituel qui rayonna aux siens des civilisations. On entretient une confusion mental de ce qu’est la vrai signification de l’impulsion Spirituel dans Monde .

    Je vais prendre une image, elle a valeurs d’image, les différentes divercités desréligions du monde sont l’expression des différentes facettes d’un Diamant.

    Leurs finalités sont tous l’expression d’un états de reflet d’une face de consciences différents de la même réalité de la Spiritualité, c’est pour cela dans leurs apparences, elles peuvent êtres contradictoires et en même temps si l’on dépasse les contradiction apparentent complémentaires.

    Qu’elle est le message fondamental de la Religion, c’est mettre en pratique par le culte le moyen de se relier à une autre vérité.
     Elle ont tous comme message la sacralisation de la Naissance de la Vie et de la Mort. Leurs buts est bien se se relier à l’Origine de la vie.

    Et qu’est le meilleurs moyen de se relier est bien ce qui est le plus difficile notre époque, c’est d’accepter librement de se sacrifier à se but.

    En réalité ton article s’attaque à une parenthèse de l’histoire, simplement voir en Noël est une occultation d’une fête Païen du soltice de l’hiver sans vérifié par ailleurs comme le Christanisme et non pas le Catholicisme Romain à évoluer sur la là question, montre une méconaissance pronfonde du véritable message du Christianisme.

    Car si vous vous vous basez exclusivement sur le Catholicisme Romain , je ne peu que vous reconnaître que vous avez partiellement raison.

    Si vous vous basez sur sur le Message Christique, vous manquerez de pas de percevoir que toutes vos hypothèses sont infondés.

    Car contrairement aux Théologiens et aux Exégèse du XIX siècles qui marquent encore aujourd’hui de leurs empreintes de la dénaturation profonde du Christianisme.
     Peut de personne comprennent il y a une différence fondamental entre le Christianisme et la ce qui est devenue avec le Catholicisme Romain et ses rejetons qui est l’Orthodoxie et le Protestantisme.

    2 Co 3, 4-11
    Ps 98
    Mt 5, 17-19

    Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.

    Tant que vous n’aurait pas la Volonté de faire la différence entre ce qui est de l’ordre d’une impulsion spirituel et la volonté des hommes, vous êtes toujours dans l’incapacité de comprendre la véritable signification de Noël, qui auxdémarage n’a jamais été établie au 25 Décembre mais bien au 6 Janvier qui est une Triples Fêtes Chrétienne.

    Nativité La naissance de Jésus porteur du Christ
    Épiphanie « manifestation du Christ dans le monde »
    Théophanie - souvenir du baptême de Jésus-Christ dans les eaux du Jourdain

    Et si vous ne voyez pas l’ordonnance du Monde dans le recul de la fête de la Nativité, vous n’avez dé lors aucune compréhension profonde de la signification des 12 Nuits Saintes .

    LES DOUZE JOURS


    Les douze jours - ou plutôt, comme on les désigne en Alsace, en Allemagne ou en Belgique, les « douze nuits » - s’insèrent, dans le calendrier chrétien, entre Noël et l’Épiphanie : entre le 25 décembre et le 6 janvier. Ils furent définis en 567 par le concile de Tours. Mais cette période, nichée au cœur de la nuit hivernale, alors que le monde est figé dans le froid et l’obscurité, n’est pas propre au christianisme : on en retrouve la trace aussi bien dans l’ancienne Mésopotamie qu’en Chine ou dans l’Inde védique. Ils pourraient représenter le hiatus entre le calendrier solaire, de 365 jours, et l’ancien calendrier lunaire, de 12 mois de 29 jours et demi chacun. Ils correspondraient alors au rattrapage nécessaire, à une période effectivement hors calendrier, entre deux temps, permettant, tous les ans, de retomber sur ses pieds : un passage à vide, une période de béance, un temps d’incertitude soumis à tous les dangers, un moment qui met en communication le mondes des vivants et celui des morts. Le réveillon, à minuit, n’est-il pas en certains pays un repas offert aux morts ?

    Ces 12 jours échappent à la durée profane, 12 jours et 12 nuits en attendant que le temps reprenne son cours normal. Ce statut hors de l’année confère à cette période une nature divinatoire : l’an qui vient y est en germe - le kleine johr, la " petite année ", comme en dit en Alsace -, et il est possible, en examinant chacun d’eux, de prévoir ce que seront les 12 mois à venir, le temps qu’il allait faire à tel ou tel moment, ou le succès des diverses récoltes.. Mais il semble qu’il s’agissait originellement moins, dans ces 12 jours, d’annoncer l’avenir, que de « créer » l’année nouvelle, de la construire, de décider ce qu’elle serait : n’était-ce point le moment où l’on programmait les actions politiques ou militaires.

    Cependant il n’est pas de création, de recréation, qui ne s’exerce à partir du chaos, du retour à l’unité indifférenciée. C’est sans doute ainsi qu’il faut considérer les charivaris et toutes ces fêtes des fous qui bouleversaient alors les conventions et l’ordre social et que l’Église a choisi de condamner au XVème siècle. Déjà, dans la Rome antique, les Saturnales prônaient, du 17 au 24 décembre, l’inversion : l’esclave se faisait servir par le maître, le roi s’inclinait devant l’enfant pauvre ...

    Les fêtes des fous étaient autrefois coutumières et n’hésitaient pas à profaner le refuge spirituel des sanctuaires. Outre les fous, notre Moyen Âge fêtait successivement l’âne le 25 décembre (jour de Noël, où l’on honorait l’humble âne de la crèche), les sous-diacres et le petit clergé le 26 décembre (jour de la Saint-Étienne, historiquement le premier des diacres), et les enfants le 28 décembre (jour des Saint-Innocents). C’était à chaque fois l’occasion de bouleverser les préséances, de faire porter à l’animal des habits sacerdotaux, de donner raison au fou, d’introniser l’enfant, d’élire l’évêque ou le roi d’un jour qui, tel celui de la fève, régnait sans conteste. Et les plus fous furent peut-être les représentants de la Révolution qui cherchèrent à abolir ce qui persistait de ces pratiques sous le prétexte qu’il n’y avait plus de roi. Alors qu’il s’agissait pour les plus humbles, les plus démunis de passer au premier rang, et, au moins une fois l’an, et dans la plus grande licence et irrévérence, de prendre le pas sur les autorités légitimes ...

    On élisait alors dans les églises cathédrales un évêque ou un archevêque des fous, et son élection était confirmée par toutes sortes de bouffonneries qui servaient de sacre. Cet évêque officiait pontificalement, et donnait la bénédiction au peuple, devant lequel il portait la mitre, la crosse, et même la croix archiépiscopale. Tout le clergé assistait à la messe, les uns en habit de femme, les autres vêtus en bouffons, ou masqués d’une façon grotesque et ridicule. Non contents de chanter dans le chœur des chansons licencieuses, ils mangeaient et jouaient aux dés sur l’autel, à côté du célébrant. Quand la messe était dite, ils couraient, sautaient, et dansaient dans l’église, chantant et proférant des paroles obscènes, et faisant mille postures indécentes jusqu’à se mettre presque nus ; ensuite ils se faisaient traîner par les rues dans des tombereaux pleins d’ordures, pour en jeter à la populace qui s’assemblait autour d’eux. Les plus libertins d’entre les séculiers se mêlaient parmi le clergé pour jouer aussi quelque personnage de fou en habit ecclésiastique …

     

     

     

     

     

    Et la Faculté de Théologie de Paris, en 1444, pouvait justifier ces manifestations :

    Nous ne fêtons par sérieusement, mais par pure plaisanterie, pour nous divertir selon la tradition, pour qu’au moins une fois par an nous nous abandonnions à la folie, à la folie qui est notre seconde nature et qui semble être innée en nous … Les tonneaux de vin éclateraient si on n’ouvrait pas de temps en temps la bonde pour les aérer. C’est pourquoi nous nous livrons à des bouffonneries pendant quelques jours pour pouvoir ensuite nous consacrer au service de Dieu avec une ferveur d’autant plus grande.

     

     

     

     

    Certains ont pu voir là l’irruption des hommes-animaux, de la horde sauvage, telle qu’elle sévissait avant que ne soit instaurée la Loi, une façon de retourner à la barbarie des temps premiers. Et le temps de Noël était aussi un moment qui voyait la Chasse Hennequin se déchaînait dans le ciel. C’était une façon également de glorifier la spontanéité, l’innocence de ces êtres simples qui se situent avant le péché, ou avant l’âge de raison et qui ne se sont pas encore soucié d’évoluer et de composer avec les exigences de la société.

    On peut noter une réplique de ces Douze Jours à l’opposé du calendrier, avec les six jours qui courent de la Saint-Jean d’été à la Saint-Pierre, où l’on pouvait présager le temps qu’il allait faire dans les six derniers mois de l’année.

    Nous serait toujours à la superficie des choses et vous ne comprendrez jamais comment

     le Celtisme c’est fondue dans le Christianisme.

    Vous resterez aux même niveau que ceux qui pense que le Christianisme est un syncrétisme Religieux et vous n’aurais un un once de soupçon que le Christianisme est un syncrétisme inversé.

    Le Christianisme recèle encore beaucoup de Mystère, et ce n’est pas à la hache intellectuel que vous allez en découvrir ses secrets.

    Ce que vous dites est d’une banalité affligent, montre en réalité toute votre conformisme de réflexion des plus banals !

    D’ailleurs d’un bonimenteur que peut attendre d’autre ?



  • C'est Nabum C’est Nabum 27 décembre 2013 17:42

    Soi même


    J’amalgame et vous, vous n’y allez pas molo sur le clavier

    À nous deux, nous faisons une drôle de paire, pères de l’église si je peux dire !

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