jeudi 15 avril 2010 - par Lisa SION 2

Nouveau ! la « Burqa way »

Cette toute nouvelle marque, qui fait appel à un phénomène de mode largement soutenu par toute les strates de la société, du plus haut du pouvoir au simple citoyen, devrait ainsi vite se faire connaître. L’assimilation à une autre marque, connue depuis les années 70, et toujours pas interdite, devrait permettre à ce produit de rapidement créer le buzz commercial. Je ne peux évidemment pas citer le lien où la trouver n’étant ni actionnaire, ni représentant chez cette marque déposée, « burqa way ».


C’est encore Jean François Copé qui, samedi soir chez Ruquier, a relancé l’idée d’une loi sur ce sujet pendant les vingt premières minutes de son intervention. D’ailleurs il n’a malgré l’insistance, pas du tout été convainquant puisqu’il n’est même pas arrivé à développer suffisamment d’arguments pour persuader Camélia Jordana, mais en plus, sur les autres sujets évoqués par Zemmour et Naulleau, il s’est littéralement décomposé. La jeune dauphine de la nouvelle star a trouvé ce sujet dérisoire en rapport à l’actualité, et les deux célèbres critiques lui ont fait part de leur étonnement devant les sommes préservées par le bouclier fiscal, au vu de celui des chiffres qui concernent les niches du même adjectif. Le fait en est même devenu vraiment flagrant de voir comment l’homme politique assène lourdement des sujets bidons dans le seul but de meubler l’espace, occultant ainsi par ce principe le véritable bug par où notre conjoncture pêche littéralement. Mais c’est encore tout bénef pour cette jeune entreprise qui se lance dans la production de la « burqa way », et dont j’en ai juste été l’heureux essayeur, avec une jeune mannequin musulmane qui n’en avait jamais porté. Doublée à l’intérieur d’une fine soie très agréable, le tissu genre jean élastis s’avérait assez chaud. Fatima, ma jeune compagne pour ce round d’essai, avait décidé de ne garder que ses sous vêtements et j’en fis autant en ne gardant que nom boxer, parce que c’est là que commence le véritable intérêt du sujet. La réelle nouveauté de ce produit est qu’il est taillé pour y entrer à deux.

Facilement dégrafable par simple rangée de scratch, elle était de ce fait divisible en cas de besoin. Les manches intérieures étaient basculées vers l’arrière entre nos deux têtes et composaient une belle marinière avec les capuches ouvertes sur les épaules. Pour les premières photos dans Paris, avenue des Champs Élysée, nous l’avons enfilée individuellement, puis nous sommes rendus surplace et garés au coin du Fouquet’s. Là, debout dans la camionnette louée, nos photographes nous ont raccordé nos deux habits et sommes sortis par l’arrière pour remonter l’avenue jusqu’en haut où elle devait nous retrouver. Je ne saurai trop vous conseiller de faire cette expérience, enfermés à deux dans un habit doux et chaud avec une charmante créature avenante et en petite tenue, est bien plus excitant qu’être simplement nu comme un ver, le costume trois pièces en pendouillère, pour ne pas dire en bandoulière...Nos collaborateurs pour qui nous travaillions nous demandant régulièrement de nous rapprocher, à chaque fois que je décidais de leur obéir, je me devais de commencer par aller croiser le regard de ma collègue, et chaque fois son regard devenait plus subliminal, n’exprimant des désirs inavouables et contenus...

Évidemment, contraint comme nous étions de nous effleurer sans arrêt et de marcher au même pas, nous avions fini par nous entendre parfaitement sans avoir à prononcer le moindre mot. Nous étions comme télépathiquement guidés par un aimant interne et commun. Ce sentiment de devoir à tout prix contenir un désir naissant transforme en spirituel tous mouvements quelconques, et élève le corps jusqu’à presque l’impression de flotter dans les airs. Il en ressort une puissante expérience digne du plus vibrant tantrisme, une sorte de lévitation de l’ensemble du corps, exactement comme celle que subit l’organe sexuel masculin, mais générale et sans l’aide d’aucune excitation à caractère purement visuelle. J’en ai même ressenti un court instant les impressions écrites par Frison Roche ou Paul Émile Victor, dans leurs marches à travers le grand désert du Sahara.

La burqa est nettement plus sensuelle que l’on ne le croit, et il ne m’étonne pas que nos dirigeants psychorigides et ignorants déploient toute leur énergie pour la faire interdire. La « burqa way » pourrait sauver notre société de sa maudite mode consumériste vestimentaire, entièrement établie sur la guerre et l’esclavage des peuples qui n’ont rien demandé de semblable. La « burqa » doublée du « k-way » sont deux révolutions distinctes qui réunies, assureront la véritable paix mondiale tant attendue par tous.

Vive la « burqa way"

 

http://www.buzzle.com/articles/barbie-goes-the-burka-way.html

 

 

 



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