mercredi 12 janvier 2011 - par olivier cabanel

On achève bien les vieillards

Qui ne connait Alain Minc ?

Le président de la République l’a choisi comme conseiller « spécial ».

Pour sauver la sécurité sociale, Minc a une solution radicale.

Dans l’émission « parlons net » sur «  France Info  » il était interviewé par Romain Gubert (Le Point), Pascal Riché (Rue 89), Marie-Eve Malouines (France Info).

Au cours de cet entretien, outre le fait qu’il pense que la crise actuelle est seulement de l’ordre de la psychologie,  l’énarque témoigne :

« J’ai un père qui a 102 ans, il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100 000 € pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois, ou quelques années de vie (…) je trouve aberrant que l’Etat m’ait fait ce cadeau à l’œil (…) je pense qu’il va falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des « très vieux », en mettant à contribution, ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayant droit ».

On peut écouter l’intégralité de cette interview sur ce lien.

Si on comprend ce « génial » conseiller, n’est-il pas en train de suggérer une solution radicale pour se débarrasser des personnes âgées qui n’ont pas les moyens de payer, ou dont les « ayants droit » sont démunis de ces moyens ?

Va-t-on les perdre dans les bois, comme les légendes du moyen-âge le racontent ?

A moins qu’il n’envisage des solutions encore plus expéditives ?... Les priver de soins ?

Voila une solution qui va rassurer la propriétaire de la maison de retraite Avia, à Chelles en Seine et Marne.

Cette propriétaire a été mise en examen et écrouée pour « hébergement de personnes vulnérables dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine » et « abus de bien sociaux ».

Aucune infirmière diplômée ne travaillait dans l’établissement, les sonnettes d’alarme ne fonctionnaient pas, ou étaient hors de portées des personnes âgées.

Celles-ci étaient régulièrement insultées et nourries avec des aliments périmés. lien

Hélas, ce n’est pas un cas isolé.

En 2009, la maison de retraite « les colombes » n’était pas si blanche que son nom pouvait le laisser supposer.

Elle se trouve à Bayonne dans les Pyrénées Atlantiques.

Les vieillards étaient attachés, parfois allongés dans leurs excréments, et de l’argent aurait été détourné par la directrice de l’établissement. lien

Le cout moyen à la charge du résident d’une maison de retraite est de 3200 € mensuels. lien

A ce tarif-là, on pourrait imaginer que les personnes âgées soient traitées différemment.

Frédéric Balard, docteur en ethnologie, ingénieur de recherche INSERM pour l’équipe « démocratie et santé » à Montpellier brosse un tableau assez saisissant de ce qu’il pense des personnes âgées :

« Être très âgé n’est pas suffisant pour accéder à une position privilégiée. Seules les personnes très âgées en bonne santé et parfaitement autonomes apparaissent encore comme des figures enviables (…) face aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les personnes très âgées apparaissent obsolètes (…) la notion de vieillesse n’est plus associée à celle d’expérience, mais à celle de sénescence. »

Pour information, le mot « obsolète » est défini ainsi : « dépassé, désuet, périmé, démodé » lien

Le psychiatre Jean Maisondieu en remet une couche.

il écrit en 1999 : « les vieux citoyens des pays occidentaux ne sont plus des anciens plus ou moins totémiques et vénérables à ce titre, mais des ruines dont l’appartenance au patrimoine de l’humanité est discutée quand ils ne sont pas considérés purement et simplement comme des déchets d’humanité non recyclables ». 

Stéphane Essel, appréciera.

Âgé de 93 ans, il s’est remarié à l’âge de 72 ans, et il est auteur d’un pamphlet admirable « INDIGNEZ VOUS ! » lien

Reste à savoir si Frédéric Balard ou Jean Mainsondieu sont capables de s’indigner ?

Mais revenons à notre Alain Minc : On le sait, il  est partisan des méthodes radicales.

Ce qui ne doit pas déplaire à notre « Attila » présidentiel.

Récemment interrogé sur « LCP  », Minc donnait son avis sur François Fillon :

« J’étais pour l’idée que c’aurait été bien de faire une relève de génération pour le dernier remaniement ministériel, » lien

L’âge est décidément une obsession pour Minc.

En gros, pour lui, François Fillon est déjà trop vieux, et entre les lignes, il suggère qu’il pourrait faire perdre Sarközi en 2012, faisant dans l’interview un parallèle avec Giscard qui aurait pu gagner, s’il avait choisi un autre premier ministre… Ce qui n’est pas très aimable pour Raymond Barre.

D’ailleurs rien n’est moins sur que Sarközi aille à la victoire en 2012…quel que soit son premier ministre. Mais ceci est une autre histoire

On soupçonne aussi Minc d’être à l’origine du choix présidentiel de créer un « musée de l’histoire française ».

Interrogé par le couple d’enfer « Naulleau-Zemmour » il rêve d’une étrange France.

C’est Zemmour qui s’y colle et qui résume en une phrase la vision que Minc a de la France.

« Ah si la France avait été l’Angleterre, elle aurait été un pays formidable (…) elle aurait du choisir la liberté au lieu de choisir l’égalité, l’aristocratie plutôt que la démocratie… ». Et Minc d’approuver : « c’est pas mal vu !  ». lien

Il a publié en septembre 2009 « une histoire de France  » (Grasset) plutôt curieuse, avec une vision dans laquelle on devine plus ses choix, qu’une description historiquement objective du pays.

Minc a aussi été condamné pour plagiat, une mauvaise habitude qui gagne du terrain actuellement, si l’on se réfère à Patrick Poivre d’Arvor, surnommé maintenant Patrick Plagiat d’Arvor,

En effet, Minc a été condamné pour son roman, (Spinoza un roman juif, Gallimard 1999) qualifié de « reproduction servile et contrefaçon ».

Le tribunal a décidé que c’était une contrefaçon partielle du livre de Patrick Rödel, « Spinoza,  le masque de la sagesse ». lien

On pouvait écouter récemment, le 5 janvier 2011 une analyse de ce livre dans l’émission «  les nouveaux chemins de la connaissance  » sur « France Culture ».

D’autres dérives intellectuelles semblent être l’apanage de ce pauvre Alain Minc.

En effet, il s’en prend maintenant aux homosexuels, qui d’après lui constitueraient en France un lobby, entrainant une dérive communautariste. lien

Puis, après les gays, Minc s’en prend au Pape.

Suite aux propos du souverain pontife, qui blâme avec bon sens la France de ses exactions sur les Roms, Minc a reproché au Pape d’être allemand, lui enjoignant de se taire, se prenant du coup les pieds dans le tapis.

Car comme le dit très bien Christian Vanneste, député UMP du Nord dans une tribune du journal « le Monde » :

« Sans doute, par distraction, Alain Minc ne se rend pas compte que son discours est précisément celui qui rend le nazisme particulièrement condamnable ». lien

On le sait, Minc est lié d’amitié au chef de l’état, et le fait qu’il ait été nommé quelques temps après l’élection présidentielle à la tête du conseil de surveillance du Journal « le Monde » n’est peut être pas sans rapport avec cette amitié.

Mal lui en prend, les représentants des sociétés de personnels du Monde s’y sont opposés. lien

Minc a fini par s’en aller, avec la promesse présidentielle d’un autre emploi.

Tout çà ne l’a pas empêché d’être promu en janvier 2008 « commandeur de la légion d’honneur ».

On a les honneurs qu’on peut.

Et puis, par les temps qui courent, où de nombreux citoyens républicains refusent la légion d’honneur, il faut savoir choisir son camp.

Le Père Arthur vient de retourner la médaille de l’ordre du mérite, puisque c’est Hortefeux qui l’avait décoré, suivi par Anne Marie Gouvet, qui pour garder « la tête haute » suite aux expulsions de Roms, a refusé la légion d’honneur.

Le philosophe Jacques Bouveresse, le compositeur Jean Guillou, les journalistes Marie-Eve Malouines, et Françoise Fressoz  en avaient fait de même auparavant. lien

Alors, après avoir pointé un doigt accusateur vers ces « vieux qui nous coutent si cher », après avoir revu l’histoire de France à sa façon, après avoir plagié un roman, après s’en être pris au « Pape défenseur de Roms », après avoir dû quitter le journal « Le Monde » vu le peu d’enthousiasme que sa présence y suscitait, il s’en prend maintenant à l’internet.

Dans son « histoire politique des intellectuels  » il dénonce entre autres ceux qu’il appelle les e-intellectuels. lien

On le sait, depuis longtemps, Internet dérange le pouvoir, qui, à coup « d’erreur 404 » supprime les vidéos, photos, articles dérangeants.

La dernière loi Loppsi ne fait que le confirmer.

Etrange personnage en vérité que ce Minc, et comme dit mon vieil ami africain :

« Les moutons se promènent ensemble mais n’ont pas le même prix »

L’image illustrant l’article provient de « monbiblioblog.blogspot.com »



179 réactions


  • Alpo47 Alpo47 12 janvier 2011 10:54

    A.Minc fait partie de ces « intellectuels-rive gauche parisienne », qui, en France, essaient de nous dire quoi penser, quoi faire, comment nous comporter. En toutes circonstances.
    Vraiment compétent nulle part, il a pourtant une opinion sur tout, vibrionne plus qu’il n’agit, et continue inexplicablement (?) d’apparaître dans les grand médias. Il semble bénéficier de l’aide de certains grand patrons, comme François Pinault, voire M.Levy (?).
    Par contre, chez les autres décideurs, grands PDG qu’il assure « conseiller », l’opinion est autre. On en dit généralement que pour analyser justement une situation, il suffit de chercher ce qu’en dit Alain Minc ... et de faire exactement le contraire.
    Avec un grand éclat de rire pour le « personnage ».


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 11:01

      Alpo,
      c’est donc une très bonne nouvelle pour les autres grands PDG, et une très mauvaise pour Minc,
      merci de cette info.
       smiley


    • spartacus1 spartacus1 12 janvier 2011 11:07

      Mais enfin, qui donc en France, ou ailleurs, prend au sérieux un Minc ? Tout au plus un vulgaire Sarko, mais c’est loin d’être une référence.


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 11:28

      Spartacus,
      oui, au fil des commentaires, j’ai l’impression que pas grand monde ne prend au sérieux ce minc,
      on se demande pour quelle obscure raison les médias lui donnent si souvent la parole ?
      peut etre pour passer un bon moment ?
      les occasions de rire sont si rares par les temps qui courent !
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • robert 12 janvier 2011 17:01

      Olivier, merci encore. Depuis que Dieu est aux abonnés absents on voit bien que c’est le diable qui gêre les demandes. Son père Joseph vient de mourir, il doit être bien content le petit alain, son nom ne sera plus associé au communisme...


    • sisyphe sisyphe 12 janvier 2011 21:41

      @ alpo47 D’accord avec votre analyse, sauf ça : 


      Minc intellectuel rive-gauche ? Sartre doit se retourner dans son caveau....Minc est un pseudo-intellectuel rive droite voire extrême-droite : petit valet ultralibéral, il a toujours oeuvré , dans le sens du vent, en dispensant ses conseils ultralibéraux aux gouvernants de droite ; conseils qui se sont systématiquement avérés à côté de la plaque, mais qui ont continué à entretenir son entregent... fructueux.. Si vous voulez avoir une idée de ce qui peut se passer, dans un avenir en général proche ou moyen, il suffit de prendre exactement l’inverse de ce que prédit Minc : vous avez 90 chances sur 100 de tomber pile... 

      A.Minc fait partie de ces « intellectuels-rive gauche parisienne », qui, en France, essaient de nous dire quoi penser, quoi faire, comment nous comporter. En toutes circonstances.


    • sisyphe sisyphe 12 janvier 2011 21:44

      Pardon : il y a eu inversion de textes dans mon message ; c’est plutôt comme ça...


      Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.90) 12 janvier 21:41

      @ alpo47 D’accord avec votre analyse, sauf ça : 

      A.Minc fait partie de ces « intellectuels-rive gauche parisienne », qui, en France, essaient de nous dire quoi penser, quoi faire, comment nous comporter. En toutes circonstances.


      Minc intellectuel rive-gauche ?

       Sartre doit se retourner dans son caveau...

      .Minc est un pseudo-intellectuel rive droite voire extrême-droite : petit valet ultralibéral, il a toujours oeuvré , dans le sens du vent, en dispensant ses conseils ultralibéraux aux gouvernants de droite ; conseils qui se sont systématiquement avérés à côté de la plaque, mais qui ont continué à entretenir son entregent... fructueux.. 

      Si vous voulez avoir une idée de ce qui peut se passer, dans un avenir en général proche ou moyen, il suffit de prendre exactement l’inverse de ce que prédit Minc : vous avez 90 chances sur 100 de tomber pile... 



    • Alpo47 Alpo47 13 janvier 2011 13:16

      @ Sisyphe,

      Vous ne connaissez pas Paris ?

      Dire de quelqu’un qu’il est « rive-gauche », sous entend, d’abord que c’est un intellectuel pérorant, pédant et condescendant ... également BCBG ou « bien né », et enfin, accésoirement, qu’il habite rive gauche de la Seine, les 6e-7e-et 8e arrondissements, où sont la majorité des universités . On peut les retrouver autour du boulevard Saint Germain, entre autre au « café de flore », les représentants de l’intelligentsia, c’est à dire de ceux qui prétendent donner des leçons à toute la société ...

      Il y est souvent de « bon ton » de se dire de gôôôôche, mais tout en gardant obstinément le portefeuille à droite.


    • sisyphe sisyphe 13 janvier 2011 18:36

      @ Alpo47 


      je connais parfaitement Paris, et ne suis pas du tout d’accord avec votre définition de « l’intellectuel rive-gauche », qui est une appellation qui se voudrait péjorative, envers les intellectuels en général, du style « gauche-caviar » ou « bobo » ; appellations données par les connards de la droite décomplexée, où on ne dénombre, d’ailleurs, aucun « intellectuel » ; tout juste des petits valets serviles, quand ce ne sont pas les pontes de la mafia financière. . 

      En revanche, pour ce qui est d’Alain Minc, je parle bien d’intellectuel rive-droite, dans la mesure où tous les centres de commandement et de pouvoir se trouvent bien rive droite ; l’Elysée, Matignon, etc... 

      Je connais Paris ; en revanche, vous n’avez pas l’air de connaître bien l’histoire de ses « intellectuels »... 

      Cordialement 

    • hypso hypso 17 janvier 2011 19:40

      @ alpo qui connait si bien et les intellectuels du XX - XXI° et la capitale :

      vous, vous positionnez Matignon «  » rive droite«  » ?? 
      Et les ministères alors ? 

      Hi hi hi .... commencez donc par reprendre un cours de géographie !
      ))


    • hypso hypso 17 janvier 2011 19:43

      message ci-dessus destiné @ Sysiphe bien entendu !

      Avec un merci à Alpo en revanche.


  • Fergus Fergus 12 janvier 2011 11:05

    Bonjour, Olivier.

    Sujet sensible s’il en est. Il est évident que l’on doit soigner les vieux autant que leur état le nécessite. Cela dit, il n’est pas illégitime de poser la question de la survie des personnes gravement diminuées au point d’avoir perdu quasiment tous leurs moyens intellectuels et parfois de souffrir atrocement.

    Oui aux soins, non à l’acharnement thérapeutique qui est pratiqué ici et là (parfois pour justifier l’occupation de certaines lits !) sur des personnes grabataires ou très mininuées ayant perdu l’essentiel de leur dignité d’être humain. Je ne parle pas là de recours à l’euthanasie (encore qu’elle soit amplement justifiée dans certains cas) mais d’attitude médicale responsable : à quoi bon s’acharner à donner quelques mois de vie supplémentaires à ces vieillards lorsqu’ils sont atteints d’une maladie, parfois banale, qui, depuis des millénaires, les aurait emportés en les délivrant d’une vie souvent devenue insupportable ou dont ils n’ont même plus conscience ?

    Une seule obligation morale : ne jamais agir en fonction d’impératifs budgétaires !


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 11:24

      Fergus,
      bien sur l’acharnement thérapeutique peut etre critiqué, mais je retiens surtout ta dernière phrase, qui est le sens de mon article.
       smiley


    • karpediem karpediem 12 janvier 2011 18:36

      L’auteur fait référence à ses derniers mots .... mais à quel sujet ?
      Qu’est ce que ce méli-mélo à la Minc  ? Ce salmigondis et ces mélanges de genres comme de thèmes n’a aucune structure et ne peut etre considéré comme un article.

      L’hypothèse était bonne puis tout part en vrille : dommage et pour l’auteur et pour Avox.
       smiley


    • clostra 12 janvier 2011 19:48

      On peut même réfuter ces propos avec des arguments budgétaires :

      - c’est la dernière maladie qui coûte très cher (quelque soit l’âge du malade en fin de vie)

      - il semblerait - je n’ai pas encore lu l’article adjacent - que la sortie de crise s’appuie sur la manne des dépendances

      De tels propos devraient être examinés et fermement condamnés par la HALDE


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2011 06:57

      Clojea,
      en effet, on peut s’interroger du silence de la Halde,
      merci de ton commentaire,
      et très bonne journée.
       smiley


    • clostra 13 janvier 2011 10:53

      C’était Clostra pour vous servir...


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2011 11:31

      Clostra
      pardon de cette erreur !
      désolé.
       smiley


    • hypso hypso 17 janvier 2011 21:28

      Dommage aussi qu’Olivier Cabanel
      ne se soit trouvé que des maisons de retraite à 3.200 euros par mois.

      SELON SON PROPRE LIEN (« Agevillage ») il est clairement écrit que «  » dans le secteur des maisons de retraite médicalisées, ou des EHPAD, les tarifs à la charge du résident sont de l’ordre de
      ** Paris : 2.700 à 4.600 euros
      ** Ile de France : 2.000 à 2.500 euros
      ** Province : 1.500 à 1.800 euros. «  »

      Fin de sa propre citation = l’auteur en arts de déformer ses sources est-il si peu honnête ?


  • alberto alberto 12 janvier 2011 11:18

    Bonjour Olivier

    Ainsi que tu l’écris, le bonhomme n’est pas avare de conneries !

    Mais ton article serait superflu si cet âne de Minc n’était pas si omniprésent dans les médias à nous servir ses inepties sous ses grands airs d’intellectuel inspiré...

    Je parle d’âne car il me fait souvent pensez à celui de La Fontaine qui portait les reliques et devant lesquelles le bon peuple s’agenouillait, l’âne croyant que s’était un hommage qui lui était rendu !

    Autre histoire d’âne mais qui colle bien à ce propos concernant une célèbre formule de Saint Augustin :« Asinus asinum fricat » ! Ca c’est pour ses copains...

    Bien à toi.


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 11:26

      Alberto,
      pas mieux !
      par contre, c’est faire injure aux ânes qui sont, contrairement à la légende répandue, bien plus intelligents qu’on le croit,
      et peut etre même plus intelligents que Minc.
       smiley


    • spartacus1 spartacus1 12 janvier 2011 11:42

      Olivier, pourquoi « peut-être » ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 12:57

      spartacus,
      oui,
      tu as raison,
      j’enlève illico le « peut être »
       smiley


    • Linz 12 janvier 2011 22:32

       Ecoutez Alberto vous êtes franchement désobligeant pour les ânes lorsque vous faites ce rapprochement entre eux et ce crétin de concours, ne croyez vous pas ?


  • Ariane Walter Ariane Walter 12 janvier 2011 11:20

    Il me semble qu’Obama voulait faire passer cette disposition dans sa réforme. Ne pas soigner les trop vieux.Elle porte un nom. J’ai lu ça.

    A propos d’acharnement thérapeutique.
    Quand on soigne , on pense que cela va aller mieux.
    il n’y a donc jamais à dire vrai « d’acharnement thérapeutique » puisqu’il y a toujours de l’espoir.
    la définition est délicate.
    la notion d’acharnement thérapeutique" est dans la tête de ceux dont on ne soigne pas qq’un de la famille.
    Il y a aussi que même au moment où on les sent près de la fin, ils souffrent, donc il faut intervenir.

    En tout cas, pour Minc, il faudra laisser faire la nature.


    • Fergus Fergus 12 janvier 2011 11:38

      Salut, Ariane.

      Il y a acharnement thérapuetique à mes yeux dès lors que l’on fait tout pour maintenir en vie quelqu’un dont les fonctions neurologiques sont en grande partie détruites ou qui souffre d’une maladie dégénérative très avancée dont le processus est irrréversible.

      Bonne journée.


  • Ariane Walter Ariane Walter 12 janvier 2011 11:24

    je rajoute un mot. C’est un vrai salopard ce Minc.
    ca veut dire, bonjour le cas de conscience, que si vous avez un papy à la maison et s’il doit aller à l’hôpital il faut choisir entre le soigner et les études du petit ??? (Ou un voyage en Thaïlande ou réparer le toit qui tombe !) Bonjour l’ambiance !!!!! mais quelle m..... ce mec !!!

    Que va-t-il faire pour l’argent que l’hôpital a payé ? le rembourser ? Sinon , ce n’est pas la peine de nous donner des leçons !!!


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 11:27

      Ariane,
      100% d’accord avec toi sur toute la ligne.
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • Sachant Sachant 12 janvier 2011 12:36

      Et dire que si le vieux était clamsé il aurait hérité...
      Ca tient à peu de choses...


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 13:00

      sachant
      bien évidemment,
      nous naissons tous avec une maladie terrible, dont nous ne sortirons pas vivant,
      à part un miracle,
      et minc n’a pas hérité de çà,
      par contre, il est vrai que sa carrière tient à « peu de choses »
      merci de votre commentaire.
       smiley


    • cmoy patou 12 janvier 2011 14:34

      Bravo Ariane, 

      On ne saurait mieux dire, j’aimerai que mon papa soit encore là, ce Minc ses conneries c’est à des hommes comme mon père et les autres millions qui sont tombés au champ d’honneur qu’il peut encore les exprimer.

      102 ans ! je fais un rêve que mon fils de 22 ans ne soit pas parti à cause d’imbéciles comme ce minc - quest-ce qu’il croit que que le coffre fort suivra son corbillard ?




    • Defrance Defrance 12 janvier 2011 20:22

       Bonjour,

       Personne ne parle des assurances vies ? N’y a t il pas avec l’euthanasie une astuce pour libérer les assureurs du payement des assurances décès ? comme dans les cas de suicides ?

       En Hollande l’euthanasie pourra être demandée dès la retraite ( 70 ans ) a quiconque le demande tout bénef pour les caisses de retraites  !


    • kemilein 13 janvier 2011 10:27

      tuer les vieux, ça n’a pas de prix.
      pour tout le reste il y a master-card


  • Redj Redj 12 janvier 2011 11:33

    Alain Minc, essayiste....


    et ben depuis le temps qu’il essaye, il aurait déjà dû réussir quelque chose non ??

  • Alpo47 Alpo47 12 janvier 2011 11:34

    Alain Minc a une « singularité » qui fait beaucoup sourire ceux qui le connaissent : Il se trompe constamment et invariablement, dans TOUTES ses analyses, économiques et autres.
    Et il s’est TOUJOURS trompé dans le passé... C’est pourquoi beaucoup prennent leurs décisions en prenant son contrepied.
    Qu’il puisse encore avoir quelque crédibilité et continuer d’être invité et sollicité n’est vraiment pas à l’avantage de nos « grands médias ».

    Et, pour revenir sur ses dernières déclaration concernant les personnes âgées, c’est juste « immonde ». Du Minc, pur jus, représentant d’une « élite », condescendant et avec un sentiment de toute puissante et d’impunité.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 12 janvier 2011 14:04

      Remarquez... il pourrait être utile le Minc. Vu qu’il joue le rôle d’un baromètre inversé il suffirait de faire l’exact contraire de ce qu’il propose.


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:03

      Peachy
      oui, un commentateur à eu la même idée !
      çà doit être une bonne idée.
      merci !
       smiley


  • voxagora voxagora 12 janvier 2011 12:02

    .

    Vous avez bien du courage d’argumenter là-dessus, 
    je n’ai même plus envie de m’indigner, j’ai envie de vomir. 

  • Sachant Sachant 12 janvier 2011 12:33

    J’avais entendu cette émission
    Qui au delà de l’indignation a plutôt provoqué ma colère à l’époque

    M. Minc estime que 100.000 Eur pour sauver une vie, fût-ce celle de son père
    C’est économiquement injustifié
    Je me demande ce qu’en pense son père...

    Il faudrait soigner en taxant le patrimoine du vieux ou de ses ayants droits
    C’est qu’il est d’une famille à patrimoine le bougre, en conclus-je

    Mais tous ces gens dont le travail ne sert qu’à enrichir les autres
    S’ils ont des ayants droit c’est uniquement pour leurs dettes
    Leur seul patrimoine c’est leur corps et leur mémoire

    Et je n’ai pas bien compris dans l’argumentation de M. MInc
    Si l’état devait les soigner gratuitement ou ne pas les soigner

    M. Minc propose-t-il une santé à la Robin des Bois ?
    Ou une santé pour ceux qui peuvent payer ?
    Ce n’est pas clair et demande à être précisé

    Et je vous rappelle que tous les travailleurs cotisent
    Même ceux qui n’ont pas de patrimoine


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 13:04

      sachant,
      moi, j’avais hélas raté cette émission,
      je remercie ici des amis (Sam se reconnaitra) d’avoir pensé à m’envoyer cette information.
      merci de ce commentaire acide et réaliste.
       smiley


  • Pyrathome pyralene 12 janvier 2011 12:45

    Alain Minc,.....( insultes censurées...)
    Mais Olivier, tu veux vraiment me foutre ma journée en l’air avec cette face de rat ?? smiley  smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 13:05

      pyralene,
      ce serait mal me connaitre,
      par contre, un article à venir sur la situation au Niger devrait t’énerver un peu plus.
      ou te réjouir ?
      à+


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 12 janvier 2011 13:35

    Salut Olivier,


    Nous vivons vraiment une époque formidable !... mais pas mal de coups de pieds au luc se perdent !


    Hélas la réalité est là, dans quelques années comme les vieux clébards, on piquera les vieux !


    http://nonauxbenzodiazepines.spaces.live.com/blog/cns !DD8C37CBC595412E !610.entry



    http://www.ontuelesvieux.com/


    @+ P@py


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:04

      Papy,
      je ne connaissais pas ce livre
      merci d’en avoir parlé
      et très bonne fin de journée.
       smiley


    • karpediem karpediem 12 janvier 2011 18:51

      En effet et merci à Gilbert,
      rien de neuf là derrière : divers ouvrages dénoncent cette tentation depuis des années et des années et bien des infirmières n’en savent que trop sur les lits ou les étages à libérer en veilles de fêtes ou de congés.

      Le site «  »ontuelesvieux«  » est issu d’une analyse du Professeur J. Soubeyran de Marseille : les coïncidences qu’il relevait déjà sont tragiques mais de plus en plus multiples.

      Un autre lien
      http://www.agevillage.com/article-6562-1-Livres-a-lire.html


  • Frabri 12 janvier 2011 13:41

    Depuis que l’euthanasie est légalisée aux Pays Bas en 2001 des personnes âgées de ce pays émigrent en Allemagne car elles ont peur d’être euthanasiées par leur entourage ou leur médecin.

    Elles pensent qu’en Allemagne ou Hitler a laissé de mauvais souvenirs avec son euthanasie a l’échelle industrielle, elle n’y sera jamais légalisée.

    http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5552-euthanasie-les-nations-unies-epinglent-les-pays-bas


  • djanel Le viking- djanel Le viking- 12 janvier 2011 13:43

    Salut à M. Cabanel.

    .

    Je n’ajouterai pas du cabanon d’à coté, je resterai poli avec vous pour une fois.

    J’interviens à propos de votre phrase où vous disiez que ce génial Alain Minc de la décadence était entrain de nous suggérer une solution radicale pour se débarrasser des vieux.

    Je suis d’accord avec vous qu’il faut condamner cette proposition qui est d’une grande perversité et qui ne peut produire que de l’angoisse car chacun de nous s’il a la malchance de vivre longtemps se verrait contraint d’accepter de se faire euthanasier sous le prétexte qu’il coûterait cher à la communauté. Le principe que Minc a énoncé sans avoir eu honte de prendre son père en exemple, ne ressemble-t-il pas à une loi hitlérienne disant qu’il fallait exterminer toutes les bouches inutiles ?

    Les pensées d’Alain Minc qui est l’un conseillé de Sarkozy, sont donc semblables à celles du national-socialiste.

    Ayant dit cela, il ne pourra pas m’intenter un procès en diffamation parce cette comparaison est valable et facilement justifiable. En effet, j’ai parfaitement le droit de m’indigner de la proposition d’Alain Minc et de le faire savoir à qui veut bien m’entendre.

    C’est ainsi qu’en faisant savoir mon indignation, je veux rendre hommage à Stéphane Essel qui vu son age en tombant malade, pourrait craindre pour sa vie si les conseils d’Alain Minc étaient suivis de son effet.


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:07

      djanel,
      eh bien, vous commencez bien l’année,
      vous vous améliorez !
      le meilleur est devant vous.
      et bonne fin de journée.
       smiley


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 12 janvier 2011 17:36

      « Les pensées d’Alain Minc qui est l’un conseillé de Sarkozy, sont donc semblables à celles du national-socialiste. »

      Qui est-ce qui a remarqué que sur le site présidentiel le symbole n’est plus la Marianne ni le coq, mais la francisque de Pétain de l’époque 1940-1944 ? Etat français et non République française ! 


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 18:02

      Eugène
      bien remarqué !
      la nuance est effectivement importante.
      merci de ton commentaire.
       smiley


    • Defrance Defrance 12 janvier 2011 20:33

       Vous avez parfaitement raison Minc est bien dans les pas du Furher !

      C’est donc le 1er octobre 1939, c’est-à-dire seulement un mois après le déclenchement de la guerre, qu’Hitler donne l’ordre d’ « accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible ».


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 12 janvier 2011 13:57

    Salut Olivier Cabanel.

    Merci pour l’article. Minc est un affreux néolibéral pour qui la vie d’un vieillard ne vaut pas plus que celle d’un otage...

     smiley


  • Robert GIL ROBERT GIL 12 janvier 2011 15:01

    s’attaquer a la dependance, c’est une attaque contre la securité sociale, voir l’article ci-dessous

    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/05/les-vieux-coutent-trop-chers/


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:10

      Robert,
      çà me fait plaisir que d’autres aient eu la même indignation,
      merci de nous avoir proposé cet article,
      et à bientot.
       smiley


  • dupont dupont 12 janvier 2011 15:01

    Minc ? Apparemment certains le détestent autant qu’il m’indiffère. Et de se défouler allègrement en oubliant la question posée, volontairement, en bons Tartufes.

    Il y a quelques décennies, dans une société majoritairement rurale, les familles accompagnaient jusqu’au bout l’aïeul(e) en fin de vie. Ce n’était pas facile compte tenu de l’exiguïté des locaux, de la promiscuité, de la nature des soins à apporter, de l’absence d’appareils ménagers. Mais on le faisait, en y mettant un point d’honneur car l’hospice c’était pour la famille la honte et pour  le malade  l’ultime déchéance, ces mouroirs étant réservés aux filles perdues, aux désespérés, aux abandonnés.

    Et puis avec le « progrès », est arrivé la vie urbaine, la division des familles, l’individualisme. La morale a évolué. Il s’agissait alors, lorsque l’aïeul n’était plus autonome de lui trouver « une bonne maison de retraite », où « il serait bien quitte à payer ce qu’il fallait ». C’était une époque faste où les finances suivaient et où les anciens ne s’acharnaient pas à vivre trop longtemps et trop nombreux.

    Et vient aujourd’hui. Et un constat : la sénescence coûte cher et coûtera de plus en plus cher.

    Alors comment faire ? Bizarrement, personne n’a annoncé vouloir héberger et soigner son vieux père ou sa vieille mère à son domicile et ce jusqu’à son dernier souffle.

    Je comprends pourquoi il est plus facile de s’acharner sur Minc que de répondre à la question mais certains ne manqueront pas de suggérer que « c’est à l’Etat de prendre le problème en compte ». Et de dormir tranquilles.

     


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:14

      dupont,
      ce n’est pas faux,
      comme vous, j’ai évoqué dans un commentaire cette nouvelle tendance à se séparer de ses grands parents, alors qu’ils sont nécessaires à la cohésion familiale,
      on peut aussi incriminer notre société, qui, en incitant les uns et les autres à l’égoisme, cassent le milieu familial,
      alors que les grands parents sont un lien essentiel entre les générations ;
      merci d’en avoir parlé, et d’enrichir ainsi le débat.


    • dupont dupont 12 janvier 2011 18:35

      La société invite à l’égoïsme ? Je pense que les gens y arrivent fort bien sans son concours.
      Quant aux propos de Minc, je viens de les relire. Qu’ont-ils de si excessifs ?
      Il propose simplement que la société se rembourse sur le patrimoine du géronte.
      Qu’y a-t-il là de choquant ? Il ne dit pas qu’il faut le tuer ou l’abandonner, il dit simplement que les frais relatifs à son maintien en vie doivent être pris sur son patrimoine et non supportés par la collectivité. 
      Sûr que les héritiers seront hostiles à cette mesure et on comprend pourquoi, mais les autres... ?
      Bien évidemment, autour de cela il faut déployer une barrière éthique en gros barbelés pour éviter les excès qui seront commis en priorité, je suis prêt à le parier, par les héritiers potentiels qui trouveraient tout à fait normal que la société épongent ces charges en totalité. 
      Cette question devrait en fait, faire l’objet d’une consultation (après débats publics) d’un référendum.
       


    • Annie 12 janvier 2011 19:35

      Mais ces vieux n’ont-ils pas cotisé à la sécurité sociale et acquitté leurs cotisations de retraite ? Pourquoi les pénaliser plus que les autres, en leur demandant de prendre en charge financièrement les soins qui leur sont dispensés ? Pourquoi ne pas élargir ce système à tous les indésirables ? J’aurai plusieurs suggestions à faire...


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 19:50

      Annie,
      oui, je pense que c’est une bonne approche de la question,
      la santé pour tous,
      c’était bien le programme du front populaire, non ?
      mais avec les petits arrangements qu’a fait le pouvoir avec les entreprises, en leur permettant d’échapper aux charges sociales, pas étonnant que la sécurité sociale aille si mal.
      attila-sarko sont passé par la.
       smiley


    • dupont dupont 12 janvier 2011 19:53

      Vous n’avez pas tout compris ou vous comprenez comme vous l’entendez.
       -Une personne de 101 ans
       - qui subit pour 100 000 € de soins médicaux,
      - qui a donc bénéficié pendant 40 ans environ d’une pension retraite,
      - qui dispose d’un patrimoine plus ou moins important,
      - qui n’a à aucun moment été pris en charge par ses descendants

      Ces derniers doivent-ils bénéficier de l’intégralité de son patrimoine alors que la société a payé l’ensemble de ces soins ?
      Dire OUI, cela revient à dire que plus on est vieux et riche, plus on peut bénéficier des services publics gratuitement.
      Maintenant, si vous êtes d’accord avec ça....


    • Annie 12 janvier 2011 20:27

      Les cotisations de sécurité sociale ou de retraite sont une forme d’assurance. Tout le monde les paye mais certains en bénéficient plus que d’autres. Au final, vous voulez faire payer les gens qui vous coûtent cher , mais sans rembourser ceux qui ont la délicatesse de mourir jeune.


    • Annie 12 janvier 2011 20:29

      Ou leur famille bien sûr parce que les principaux intéressés, malheureusement, ne le sont plus (intéressés).


    • Salade75 12 janvier 2011 20:35

      Au-delà des bons sentiments et du positionnement « pro life » facile et non impliquant, le sujet du financement de la dépendance est un sujet, tout comme l’acharnement thérapeutique de Fergus ou la déresponsabilisation des familles de « Dupont ».

      Le vieillissement « au delà du raisonnable » est une réalité qui fait vivre des milliers de personnes dans l’industrie de la santé (labo, infirmiers, médecins, constructeurs d’hôpitaux et maisons de retraite, …), et cela au détriment bien souvent des personnes concernées comme de leur famille.
      Les bons sentiments et le « réalisme économique » de la classe dirigée associés au pire du capitalisme contre la (fin de) vie réelle !

      L’idée de consommer un patrimoine quand on en a un plutôt que de faire porter une charge à toute la société est-elle si ridicule ?

      L’objectif unique d’une vie est-il d’accumuler pour transmettre à des héritiers impatients de toucher le gros lot (Cf. le post qui parle des Pays Bas) et de refiler toutes les charges à la société ?
      Il est étonnant de voir comme, suivant les sujets, les mêmes personnes peuvent être pour ou contre le principe du partage des déficits et de la privatisation des bénéfices.
      Le débat mériterait un peu plus que de simples syllogismes du type :
      - Minc pose un pb sur la table / émet un avis

      - Minc est un con

      - Donc le problème n’existe pas / l’avis est idiot .

       


    • karpediem karpediem 12 janvier 2011 20:43

      Merci à vous « Dupont »  ;
      comme vous le dites, les propos d’A. Minc sont ici déformés et détournés.

      Du reste, il faut savoir que ce système est déjà en place pour toutes les personnes dans la grande dépendance ou le handicap lourd percevant l’Allocation Compencatrice Tierce Personne ( ACTP) ou la Majoration Tierce Personne (MTP).

      Quitte même à déformer son sujet, l’auteur aurait du savoir que tous les bénéficiaires de ces secours sont inéluctablement soumis à récupération (Conseils Généraux ou CNAM) en cas de retour à meilleure fortune dont font partie les indemnisations d’assurances ou les héritages.

      Des années que ces systèmes sont en place ....
      Si la légitimité est réelle, reste juste à savoir où placer le curseur de cette récupération : que ce soit pour le taux de handicap ou pour l’âge.

      Dommage que l’article ne s’y consacre point.
       smiley


    • Annie 12 janvier 2011 20:52

      @Salade 75,
      Le problème est que vous ne savez pas de quoi vous parlez. J’ai connu cette situation, mon père, paraplégique a été soigné à domicile pendant 12 ans par ma mère, totalement dépendant et coûtant une fortune à la sécurité sociale. Ma mère (entre l’âge de 62 et 74 ans) a assuré les soins pendant ces douze années, et elle a dû rembourser les aides qui lui étaient fournies. Alors ponctionner sur le patrimoine, on y a déjà pensé. Pas besoin de vos suggestions en la matière. Et en ne vous souhaitant pas de connaître cette situation.


    • Salade75 12 janvier 2011 21:54

      @Annie,

      1 - Que savez-vous de ma vie pour vous permettre un avis définitif sur ce que je sais et ce que je ne sais pas ?

      2 - Et …. ? En quoi l’énoncé de votre cas personnel, aussi dramatique soit-il, fait il que le débat du financement de la dépendance sur le capital du malade doivent être clôt avant d’être ouvert ?

      3 - Votre exemple pourrait aussi montrer la pertinence de poser la question du droit pour chaque citoyen (je ne parle pas de ses « ayants droit ») de pouvoir choisir entre profiter de la médecine moderne pour avoir une mort digne (même si dans votre cas le désir n’existait peut être pas) ou profiter de ces mêmes progrès pour prolonger sa vie jusqu’à l’extrême des possibilités de la science


    • Annie 12 janvier 2011 22:20

      Je ne sais rien de votre vie sinon que pour avoir des opinions aussi tranchées sur un tel sujet, vous manquez de recul ou d’expérience. Ou bien votre expérience vous a conduit à adopter une position totalement opposée à la mienne. Tout est possible. 
      Le débat a déjà eu lieu puisque les aides accordées aux personnes handicapées étaient (sont) remboursables. Mon père étant mort en 2001, je n’ai pas trop suivi si c’est encore le cas. Je sais seulement qu’il a cotisé toute sa vie pour la prise en charge des soins de santé qui lui seraient éventuellement dispensés. Je n’attends ni plus ni moins d’un service de santé français qui rembourse tout et n’importe quoi, notamment le prix des consultations à répétition de spécialistes non conventionnés, mais qui remet en cause la prise en charge de soins essentiels et vitaux à des ayant-droits ayant cotisé toute leur vie , sous prétexte qu’ils coûtent trop cher. Le système doit être réformé, mais certainement pas sur cette base.


    • olivier cabanel olivier cabanel 13 janvier 2011 07:01

      dupont,
      évidemment que personne ne peut être d’accord avec çà,
      çà va à l’encontre du principe de la solidarité nationale,
      mais il faudrait l’expliquer à Minc, et qu’il l’explique à sarko,
      et là c’est pas gagné,
      je ne pense pas que çà les passionne,
      et pour tout dire, çà semble être à l’encontre de leur forme de pensée.


    • hypso hypso 17 janvier 2011 20:08

      pénibles ces « çà » avec leur inutile accent qui sort de nulle part,
      pénible ce détournement des propos d’Alain Minc
      pénible ce manque de compétence sur les reversions
      pénible ce règlement de compte ,

      pénible enfin cette protestation de principe contre le principe de la reversion aux Tutelles, aux Collectivités ou à l’Etat qui soutient et assume dans le concret. Si le contrat est clair dès le départ, en quoi un «  » retour à meilleure fortune «  » n’exclue-t-il à terme pas un remboursement potentiel des sommes offertes précédemment ? 

      L’héritage immobilier d’une personne en grande dépendance ne peut être perçu / récupéré que pour partie et après le décès du quidam : au nom de la justice et de la répartition vers d’autres nouvelles dépendances — économiquement et socialement — c’est bien la moindre des choses.

      Seuls des bobos idéalistes pourraient s’en offusquer et imaginer financer la dépendance des générations suivantes sans récupération des avoirs dépensés au précédent.

      L’auteur, lui, n’emportera pas ses c.........ies dans sa tombe.
      Il eut mieux fait de réfléchir.


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 janvier 2011 21:59

      hypso,
      étrange détournement de ma pensée.
      vous devriez vous interroger.
       smiley


  • charles-edouard charles-edouard 12 janvier 2011 15:03

    bonjour olivier

    c’est pourtant triste à dire mais certain vieillard et infirme prefaireraient paser à trépas que souffir

    il y a quelque jours ma marraine et decédé à l’age de 90 ans , elle avait fait une mauvaise chute quelques mois au paravent ,dans ses moment de lucidité elle disait à sa fille quel languissé de mourir pour pouvoir se reposer en paix, la mort etait devenu pour elle un besoin sa vie n’avait plus aucun sens


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:15

      charles édouard,
      que des personnes agées devant la souffrance choisissent cette fin est une chose,
      mais que minc pose le problème de cette manière est proprement révoltant, non ?


    • charles-edouard charles-edouard 12 janvier 2011 18:17

      je ne connais pas le personnage mais le probléme de l’euthanasie devra bien se resoudre un jour

      et cela nous concerne tous inutile de se voiler la face c’est une réalité, un malade a parfois cette volonté d’en finir mais na pas la possibilité de l’exprimer

      au meme titre que la regulation des naissances quand on voie les denis de grossesses et infanticide que nous avons actuellement

      ce sont des faits graves qui nous concerne , mais avons nous le courage de les affronter

      difficile car nous sommes trop habitué à notre bien etre virtuel


  • jako jako 12 janvier 2011 15:16

    Merci Olivier, même pas étonné, c’est une raclure de la pire espèce (qui s’assemblent se ressemblent) disait ma grand mère Africaine smiley
    La photo c’est une séance au sénat ? 


    • jako jako 12 janvier 2011 15:17

      Décidement cet annuaire de la légion d’honneur devient le who’swho de la bonne société, presque tous les candidats à la veuve.


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:28

      jako
      ce minc a pourtant beaucoup d’influence auprès de « l’intelligentsia »
      vous savez, ceux qui fréquentent le « diner du siècle »
      tout le monde s’est donné rendez vous pour le prochain
      le 26 janvier devant l’hotel crillon
      tomates mures et oeufs pas frais sont les bienvenus, il parait !
      ils échappent au goudron et aux plumes.
      la photo, c’est AV qui l’a rajoutée...


  • Louise Louise 12 janvier 2011 15:43

    Finalement, ce Minc me rappelle une expression : « bon à tout, propre à rien » !


  • danmaru touvabien 12 janvier 2011 16:13

    évidemment , si vous sortez minc c’ est du billard.
    en novembre 2008 il a dit que la crise
    était grossièrement psychologique.
    comme quoi la culture ne protège pas de la co...rie.


  • pilhaouer 12 janvier 2011 17:06

    La mort de Joseph MINC vient d’être annoncée aujourd’hui !

    C’est de lui et de la MOI que nous aurions plutôt envie d’entendre parler maintenant.

    http://www.dailymotion.com/video/x4bk4l_leo-ferre-laffiche-rouge_music


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 12 janvier 2011 17:17

    Le Minc Alain, va de paire avec un autre Ostrogoth qui à lui aussi une mentalité au ras des pâquerettes, j’ai nommé l’homme à la rollex .. non pas Julien Dray, mais le fils de pub, le Séguéla jacques . Ils forment tous deux une bonne paire de parvenus imbus de leur personne éternels invités des journaleux patentés évoluant dans un monde de fric et de copinage.


    .. au fait y a t-il une étude psy sur les porteurs de Rollex ???


    @+ P@py


  • Marc P 12 janvier 2011 17:32

    En fait je pense que Maisondieu et Balard sont de votre avis, ils dénoncent et déplorent l’image que cette société entretient et propage des personnes âgées, le statut qu’elle leur attribue...

    Par contre 100 000 euros de soins remboursés cout mutualisé) à 102 ans peuvent se justifier dès lors que très peu en bénéficient, surtout à cet âge là... Tant partent brutalement sans soins ou cure possible...

    Quant à moi, à 102 ans, je préfèrerais qu’une telle somme soit utilisée pour nourrir ou loger des malchanceux...

    Cdlt

    Marc P


    • olivier cabanel olivier cabanel 12 janvier 2011 17:58

      Marc P
      au sujet de Maisondieu et Balard, je ne demande qu’à vous croire,
      mais je trouve qu’ils n’y sont pas allé de main morte...
      et sur votre dernière phrase, peut-être que si vous arrivez à cet age, vous n’aurez pas la même réflexion ?
      réflexion louable tout de même.
      je crois que nous tenons tant à la vie qu’il est logique de vouloir la repousser toujours plus.
      enfin ce n’est que mon modeste avis.
      ceci dit, c’est surtout la manière dont minc aborde la question que je trouve scandaleuse,
      il faudrait lui poser la question aujourd’hui, puisque j’apprends que son père vient justement de décéder...


    • Marc P 12 janvier 2011 18:08

      Merci Olivier pour votre réponse.
      Je pense que beaucoup de centenaires même un peu vaillants sont « prêts » à partir et même à « laisser leur place »... J’en ai 53.

      C’est vrai que le cynisme de Minc le discrédite largement....


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