jeudi 27 novembre 2014 - par olivier cabanel

Plus fort que Champignac !

On connait le comte de Champignac, personnage de BD inventé par Franquin, et qui grâce aux champignons, a mis au point quelques inventions remarquables : produire de la lumière, faire fondre une armée entière, donner une force considérable à n’importe quel humain, décupler l’intelligence de celui-ci...

Il pourrait bien être dépassé sous peu car, en effet, le champignon s’invite dans beaucoup de domaines scientifiques auxquels on ne s’attendait pas, c’est la mycotechnologie. lien

On connait près de 90 000 espèces de champignons, mais leur nombre est estimé à plusieurs millions.

On connaissait déjà son importance pour le vin, la bière, le pain, le fromage…, puisque ce sont des champignons qui permettent la production de ces produits de base, et qui ont aussi permis la fabrication de la pénicilline et des antibiotiques.

Ajoutons pour l’anecdote que l’effet antabuse provoqué par le coprin noir d’encre permet aux alcooliques de se guérir de leur addiction. lien

Les champignons sont aussi la garantie de santé d’un arbre, car ils se nourrissent de leurs exsudats racinaires, ces excréments que l’arbre rejette par ses racines, et nourrissent à leur tour l’arbre lorsqu’ils meurent. lien

Mais aujourd’hui, les champignons vont aller beaucoup plus loin : ils peuvent s’attaquer à la pollution, aux radiations nucléaires, purifier et régénérer les sols, permettre la production d’insecticides biodégradables, créer de nouveaux matériaux, et de nouveaux médicaments.

C’est ce qu’affirmait Idriss L.Aberkane dans un article récent paru dans « le Point ». n°2201

Eben Bayer et Gavin McIntyre avait utilisé, il y a déjà 15 ans le mycélium du champignon pour produire un bioplastique révolutionnaire qui sert à protéger les objets fragiles comme les écrans plasma, ou au transport des meubles... lien

Ce jeune chef d’entreprise de 26 ans développe ainsi dans sa petite entreprise de 60 employés crée à Green Island, à New York, tout une gamme de matériaux à base de mycélium de champignons, polymère naturel, pouvant remplacer le polystyrène, biodégradable, renouvelable, ininflammable et permettant ainsi de se passer du pétrole, ce qui lui a permis de remporter un prix de 750 000 $. lien

Ainsi un cube de 33 cm de coté remplace 1,5 litre de pétrole, ce qui représente une notable économie. vidéo

Dans le domaine de la santé, de grosses avancées sont faites, et comme le déplore Thomas Falzone, président de GFVS (société suisse pour les champignons vitaux) regrette que « les vertus des champignons médicinaux nous sont malheureusement peu connues en Europe » alors qu’en Asie, cette connaissance est inscrite dans leur culture, puisqu’il y a plus de 2000 ans qu’ils sont utilisés pour guérir.

On savait déjà que les champignons étaient riches en protéine, et sources importantes de vitamines : la vitamine D qui rend le calcium disponible dans le sang, la B5 qui optimalise l’énergie des aliments que nous ingérons, la B2 qui contribue à la croissance et à la réparation des tissus, la B3 qui participe entre autres au processus de formation de l’ADN et de caroténoïdes, riches en canthaxanthine, un antioxydant. lien

le Lentinane, substance tirée du Shiitake, ce champignon que l’on trouve dans la cuisine asiatique sous le nom de « champignon parfumé », (lien) ou le Ganodermin, issu du Ganoderme luisant, sont utilisés dans les thérapies anticancéreuses au Japon, car comme l’affirme Reinhard Saller : (directeur de l’institut de médecine naturelle de l’hôpital universitaire de Zurich) : « ces substances soutiennent le système immunitaire et peuvent ainsi restreindre la croissance des tumeurs et des métastases  ». lien

Mais ce Ganoderme luisant n’agit pas seulement pour soigner le cancer, mais aussi l’asthme, la sénilité, la fatigue chronique, l’hypothyroïdie, la bronchite chronique, les hépatites infectieuses, l’ostéoporose, le diabète, l’arthrite, les poumons, les muscles, et les fonctions sexuelles. lien

Quand au Shiitake, grâce à son AHCC (Active Hexose Correlated Compond) il serait capable de détruire le virus du papillomavirus humain et donc de prévenir le cancer du col de l’utérus. lien

L’autre bonne nouvelle est que le Shiitake se cultive très facilement, y compris dans sa propre cuisine. lien

Intéressons nous maintenant à Paul Stamets, ce célèbre mycologiste, qui annonce à la cantonade : « il faut investir dans les champignons », convaincu qu’il pourrait sauver le monde, et qui lutte pour mettre un terme à la mauvaise réputation dont ils sont l’objet.

Ils sont assimilés à ces moisissures qui poussent un peu partout, à ces maladies qui se développent entre nos doigts de pieds, et ailleurs, et pour lui, nous allons bientôt quitter l’ère industrielle pour entrer dans celle des champignons. lien

En effet, Philippe Silar, généticien et spécialiste de la microbiologie, s’intéresse aux propriétés chimiques uniques des champignons, qui grâce à leurs enzymes détoxifiantes, sont en mesure de nettoyer les sols pollués car si leur action la plus connue est de dégrader et digérer les matières mortes grâce à leurs enzymes, le Podospora Anserina, qui est étudié par le laboratoire de Philippe Silar, libère une enzyme spéciale qui réagit en présence de l’aniline, cette substance dont les dérivés se trouvent dans les polluants organiques provenant de l’industrie chimique (pesticides, médicaments).

Les essais réalisés par le laboratoire ont démontré qu’une décontamination très efficace des sols pollués pouvait être réalisée en un temps record…quelques heures.

Or le Podospora Anserba fait partie des 2000 champignons présents principalement dans les excréments des animaux herbivores, ce qui proposer à Philippe Silar une méthode ancestrale : « au lieu de débuter une production industrielle, on pourrait simplement commencer par traiter les champs pollués avec du crottin de cheval, par exemple, puisque le champignon est présent dans les excréments. il suffirait d’introduire un peu de ces champignons dans la nourriture et ils seraient fonctionnels une fois rejetés. C’est une solution facile ».lien

Un autre découvreur a pour nom Paolo Lugari.

En conjuguant les effets d’un pin des Caraïbes et d’un champignon, il a réussi à faire reverdir des milliers d’hectares de désert en Colombie.

Son projet commencé dans les années 80, et son chantier de régénération des forêts à Las Gaviotas et comme l’écrit Richard E.White, professeur émérite de l’astronomie au Smith College de Northampton, dans le Massachusetts : « le rêve éveillé de Lugari et ses collègues colombiens brille comme une lueur d’espoir dans un monde troublé ». lien

C’est cette même approche qui a été effectué au Maroc, grâce à Rachida Nouaïm, professeur spécialiste en agroforesterie, qui a réussi à réimplanter des arganiers, après des tentatives infructueuses portant sur des dizaines de milliers de plants, ayant constaté la nécessité de lier des champignons mycorhiziens à ces plants pour assurer la reprise des arbres et le succès de cette culture. lien

Quand on sait l’importance du marché lié à l’huile d’argan, l’une des huiles les plus chères du monde, et parmi les plus essentielles pour notre santé, on comprend l’enthousiasme des populations touchées par cette réussite.

Jusqu’à 350 € le litre, il y a de quoi faire remonter sérieusement le niveau de vie des habitants de ces contrées arides souvent frappées par la précarité. lien

On pourrait aller encore un peu plus loin avec les champignons, car d’une certaine manière, ils interviennent dans un nouveau procédé : la fabrication de carburant à partir de phytoplancton, expérience réussie à Alicante et qui donne toute satisfaction depuis 2010.

Or le lichen est un peu « le champignon de la mer  », car par sa présence, il permet aux végétaux plus exigeants de se développer. lien

Le lichen, doit son apparition il y a 600 millions d’années aux gouttelettes d’eau apportées par le vent : des micro-algues grâce à leur chlorophylle absorbent le gaz carbonique de l’air et par photosynthèse fournissent aux champignons la nourriture carbonée dont ils ont besoin. lien

Cette étonnante association entre un champignon et une algue s’appelle une symbiose, principe que l’on retrouve aussi avec la plupart des autres champignons.

Or c’est a peu près ce qui se passe à Alicante ou se trouve la première usine au monde de biocarburant à base d’algues laquelle n’a besoin que de 3 éléments : du phytoplancton, du CO² et un bon ensoleillement.

Elle prélève le CO² dans une cimenterie proche, et produit 230 000 barils/an, au prix de 30 € le baril (lien) soit moitié moins cher que le prix du baril traditionnel. lien

Les 32 cimenteries françaises sont autant de sites qui permettraient ce type d’installation, et pourraient produire plus de 7 millions de barils/an. lien

Comme on le voit, le champignon est en train de faire une entrée fracassante dans notre monde, car non seulement, il participe à l’amélioration de notre santé, mais il économise du pétrole, fertilise des terres arides, dépollue les sols, et ce n’est peut-être pas fini, car comme disait mon vieil ami africain : « la forêt qui pousse fait moins de bruit que l’arbre qui tombe  ».

L’image illustrant l’article vient de « blogues.lapresse.ca »

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

Articles anciens

ces plantes qui font trembler big pharma

gâtés, fermentés ou pourris

trompettes trompeuses

les chanterelles c’est dans mes cordes

champignons : du comestible à l’atomique

prenons en de la graine

n’écrasez pas le champignon

les voyages immobiles

des racines et des arbres

guérir ou mourir en mangeant

A l’eau, au secours

L’avidité au pouvoir

La grande bleue lave plus blanc

J’ai découvert l’eau de jouvence

Qu’est-ce qu’on déguste

Enfumés par le saumon

Du round up aux OGM

Globalement mauvais

Je vais vomir un peu et je reviens

Les abeilles ont le bourdon

La planète des singes

Dans le secret des labos noirs

Arrêtez la Terre , je veux descendre !

A l’oreille des feuilles

La faim du monde

Les vilains secrets du terroir

Les microbes auront le dernier mot

Monsanto, un cadeau empoisonné

Alimentaire, mon cher Watson

Les larmes du paysan

Menace sur le BIO

Le jardin extraordinaire

Des piquants qui protègent

Ces plantes qui tuent les virus

OGM, l’Amérique s’inquiète

L’amarante, plante espiègle

Les mâles se font la malle

Où sont les hommes ?



29 réactions


  • Le p’tit Charles 27 novembre 2014 09:09

    Chez nous dans le Mercantour (après Tchernobyl)..les champignons ont rendu malade des milliers de gens (de graves problèmes de thyroïdes)...ils étaient radio actif...et le sont toujours de nos jours pour des milliers d’années... !


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 09:26

      au p’tit charles

      et pas seulement dans le Mercantour...
      je vais tout vous dire : Michelle Rivasi présidente alors de la criirad avait fait reçu des prélèvements venant de son département, la Drôme, et avait communiqué la dessus, ce qui avait fait dire à la presse que la Drome était radioactive...ne comprenant pas que d’autres départements pouvaient aussi l’être. 
      elle m’avait alors demandé un coup de main : j’ai alors ramassé des trompettes de la mort en isère, et les ai envoyées au labo de la criirad : résultat 1641 Bq au kilo...j’ai passé l’info au dauphiné local, qui l’a publié en première page, toutes éditions confondues, et comme j’avais demandé que le téléphone de la criirad soit donné en fin d’article, de tous les départements de Rhone Alpes des échantillons ont été envoyés à la criirad, ce qui a permis enfin de faire comprendre que toute la région était touchée...
      à la suite de ça, j’ai été contacté par « que choisir » qui m’a demandé un coup de main pour réaliser un spécial retombées de tchernobyl, et avec l’aide de la crrirad ont démontré que toute la france avait été touchée.
      ceci dit, il ne s’agit pas de milliers d’années, mais de centaines d’années : le produit le plus couramment trouvé était le césium 137, lequel a une période de 30 ans...il est donc dangereux pendant au moins un siècle, ce qui est déjà important.
      je vais quand même vous rassurer : des endroits ont été plus pollués que d’autres, tout dépend de la pluie qui est tombée fin avril début mai de cette année là...et il y a donc des endroits qui ont été plus touchés que d’autres.
      la ou le problème s’aggrave, c’est que les gens en mangeant ces champignons, au dela des problèmes avec la thyroïde, ils ont déplacé la pollution...si vous voyez ce que je veux dire.
      il faut donc éviter les champignons a croissance lente, les chanterelles, trompettes de mort, et certains bolets...qui ont concentré plus que les autres la pollution radioactive, et ne pas en manger régulièrement...
      l’idéal, si on a un coin privilégié, c’est de prélever quelques exemplaires et les faire analyser, afin de voir si cet endroit a été touché... ou pas.
      voila...


    • Le p’tit Charles 27 novembre 2014 09:34

      ++

      Merci pour votre réponse...

    • dithercarmar dithercarmar 27 novembre 2014 14:41

      Le champignon tueur ! Bourré de césium 137, il envahit la france. Le killer au chapeau est parmi nous.

      Mais arrêtez ce catastrophisme ! Vous engendrez un dégoût tellement prononcé qu’il se propage plus vite que ces champigons. Vous ne parlez pas des fraises, truffes, carottes, navets, salades (légumes racines en premier) etc qui stockent plus de césium que le champignon. Ils est vrai que l’agriculture vous en voudrait. Mais ces légumes et fruits sont aussi contaminés et ne subissent aucun contrôle. Un autre scandale qui dure depuis plusieurs décennies , mais on ne peut parler tous les jours puisqu’on en mange tous les jours... (le lecteur se lasse et de toute façon,et pour manger n’a pas beaucoup de choix ).
      Nous pouvons aussi propager des nouvelles (et qui sont vraies) CATASTROPHIQUES.

      Pour info :
      Absorbé par l’homme, le césium se répartit dans les muscles. Sa période biologique est de 100 jours, laps de temps au bout duquel il est éliminé de l’organisme.Et sa période de vie va de 15 à 30 ans pour les sols les plus chargés.

      Cette contamination est très variable : de 15 à 5000 Bq/kg pour les champignons et jusqu’à 5000 Bq/kg pour le gibier. Cependant, pour être exposé à une dose efficace annuelle de 1mSv, il faudrait vivre en forêt et se nourrir quotidiennement de produits des bois


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 17:12

      dithercarmar

      catastrophisme ? vous plaisantez je suppose ?
      les sites officiels confirment bien la dangerosité du césium 137 :
      Le césium-137 est produit avec une relative abondance dans les réactions de fission. L’importance de ce produit de fission au tient au fait qu’à l’échelle d’une centaine d’années, il constitue la principale source de radioactivité des déchets des réacteurs nucléaires avec le strontium-90 et les isotopes du plutonium. En cas d’accident, il constitue la principale source de contaminations à long terme.
      sa période est bien de 30,15 ans.
      il diminue donc de moitié tous les 30,15 ans...et restera dangereux pendant environ un siècle.

      il lui faudra 300 ans pour disparaitre.
      la totalité de l’article est sur le site « la radioactivité.com » qui n’est pas considéré comme un site antinucléaire.
       smiley
      la totalité de l’article est sur ce lien
      par contre, ce que vous avez publié est carrément désinformateur, dans le style « plongeons nos tête dans le sable pour ne pas être exposé au danger ».
      pour les lecteurs qui auraient encore un doute, voici une carte établie après des mesures réelles effectuées par andré Paris, agronome et géologue, aidé par la criirad.
      l’occasion de découvrir que certaines régions ont atteint les 35000 becquerels/kg

    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 17:19

      dithercarmar

      j’ajoute qu’effectivement, ce césium se trouve un peu partout, (dans les légumes et dans la viande des animaux qui s’en nourrissent) mais si on prend le champignon comme baromètre de radioactivité, c’est qu’il a la faculté de concentrer la radioactivité, et qu’il la concentre plus ou moins selon si le champignon pousse rapidement ou pas.
      ainsi le rosé des près qui pousse en quelques heures est bien moins dangereux que la trompette de mort qui a une croissance beaucoup plus longue.
      et puis vous oubliez que les doses s’accumulent dans le corps, ainsi si vous consommez régulièrement des champignons qui n’ont que 500 Bq/kg, chaque kilo ingéré s’additionne dans votre organisme.

    • Doume65 27 novembre 2014 18:41

      @Olivier Cabanel

      « le produit le plus couramment trouvé était le césium 137, lequel a une période de 30 ans...il est donc dangereux pendant au moins un siècle »

      Ce n’est pas si simple. Déjà personne ne sait vraiment quelle est la dose dangereuse et cette dangerosité n’est pas du tout la même pour tout le monde (les foetus étant les plus exposés). Ensuite, cette période de dangerosité dépend avant tout de la dose de césium déposée, et là, dans ce que vous dites, on n’en sait rien. Enfin, ce qu’on appelle période radioactive ou demi-vie (et non période de vie comme l’écrit dithercarmar) d’un isotope donné correspond à la période au bout de laquelle l’élément est deux fois moins radioactif. Dans le cas du césium 137, tout ce qu’on peut dire, c’est qu’un bout de 90 ans, il ne reste plus que 12.5% de la radioactivité d’origine et 6.25 au bout de 120 ans. Ça ne dit pas si c’est dangereux ou pas.

      Pour ceux qui veulent une carte des retombées de Tchernobyl en france, du césium 137, c’est ici


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 19:44

      dome

      merci d’avoir ajouté ces précisions.
      en effet, la norme n’empêche pas le danger.
      certaines personnes peuvent recevoir des doses de radioactivité bien supérieures à la norme et rester en bonne santé, 
      d’autres peuvent au contraire déclencher un cancer alors que les doses reçues étaient inférieures à la norme..et comme vous le dites bien, nous ne réagissons pas tous de la même manière, 
      tout dépend de notre âge, de notre santé, de notre nourriture etc...
      mais le mieux n’est-il pas d’éviter de courir le risque ?

    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 19:47

      Doume

      j’ajoute, au sujet de la carte que vous avez proposé qu’elle mentionne la quantité de radioactivité au M²...je pense qu’il est plus important de connaitre la quantité de césium 137 trouvé dans telle ou telle plante...
      la carte que j’ai proposé me parait plus lisible à ce niveau.
      mais ce n’est que mon modeste avis.

    • dithercarmar dithercarmar 27 novembre 2014 20:05

      Olivier cabanel,

      nous nous sommes mal compris : trop de catastrophisme nuit à une parfaite information tant dans son ampleur que dans son l’impact. Un prosessus d’impact réel avec de l’humour n’est pas à négliger... Et nous (parce que 2) sommes toujours très taquins...
      Maintenant, les légumes racines sont de loin les plus concentrés en éléments nocifs (césium, uranium, rayon gamma, etc) surtout si l’on en ingère un peu tous les jours.De plus, peu de gens savent que leurs aliments sont bombardés pour leur conservation - traitement anti-germinatif (entre autres) dans des centres où l’ombre du Z(Zorglub) sévit. Pour visiter ce genre de centre qui n’est pas survolé par des drones-hélas ! une carte de presse ne suffit pas... elle est même à proscrire.
      Nous ne minimisons pas les champignons aux césium, mais la quantité d’organismes vivants irradiés évoluant en france tués, massacrés par les chasseurs au grand désespoir de Spip et de nous-mêmes qui sont conservés par les facheux (ils sont encore 1.2 millions) sont bourrés de nuclèides qui seront mangés à l’occasion des fêtes...
      Ne soyons pas des Zantafio mais des Fantasio. Dénonçons la poubelle qu’est devenue la france et arrêtons la démagogie. Par exemple, le « manger local » si le local est contaminé.
      Une vraie cartographie de la france contaminée devrait circuler par tous les moyens envers et contre tout. Un véritable impact citoyen. Dire les choses comme elles sont.
      Nous ne voulons plus entendre« Vive Zorglub ! »


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 22:22

      dithercarmar

      il ne manque que Gaston, et la liste sera parfaite.
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 09:05

      jarnicoton

      vous devriez essayer l’eau froide.
      il parait que dans certains cas, même extrêmes, elle peut être efficace.
      sinon, je ne vois pas d’autre solution.
      on va beaucoup vous regretter.
      en effet, vous reprenez mes propos en en proposant d’autres qui sont exactement les mêmes.

       « Il oublie que la norme n’efface pas le danger et que certaines personnes sont plus sensibles que d’autres »

      c’est exactement ce que j’ai écris.
      c’est grave docteur ?...bah oui...un cas troublant de névrose...inquiétant bien sur.
      pas sur que l’eau froide suffise.
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 09:09

      jarnicoton

      oui, en effet, tentative maladroite de désinformation.
      je vous signale que l’info a été donnée par le cnrs et le cea, et je n’ai fais que la relayer.

      Les premières mesures de l’isotopie du plutonium dans les eaux suite à la catastrophe de Fukushima montrent un ratio 241Pu/239Pu plus élevé que le ratio induit par les tests nucléaires des années 1960. Autrement dit, du plutonium de Fukushima a bien contaminé les rivières et menace de contaminer l’océan.

      Les équipes du LSCE (CNRS/CEA/UVSQ) et du CEA, en collaboration avec une équipe japonaise de l’université de Tsukuba se sont intéressées à tous les isotopes du plutonium, 239Pu, 240Pu, 241Pu et 242Pu. Les chercheurs ont réalisé les analyses des sédiments prélevés dans les rivières côtières par spectrométrie de masse couplée à un plasma inductif (ICP-MS). Ces mesures ont permis de connaitre la valeur du ratio 241Pu/239Pu. La proportion entre élément et un autre est un marqueur utilisé pour connaitre l’origine du polluant et le moment où il a été émis. Cette valeur est plus fiable qu’une mesure absolue de plutonium puisque le Japon a déjà été victime de pollution radioactive et il est normal d’en retrouver des traces. Toute la difficulté est de savoir différencier le plutonium issu de précédents évènements de celui émis suite à la catastrophe de la centrale Fukushima. Or, la valeur du ratio 241Pu/239Pu est plus élevée qu’attendu. Ceci prouve que du plutonium a bel et bien pollué les eaux aux alentours de la centrale. Pire, cette contamination s’est propagée assez loin, les travaux parus dans la revue Environmental Science & Technology indiquant la présence de plutonium lié à l’accident nucléaire jusqu’à 45km de la centrale.


      l’article complet est sur ce lien


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 11:47

      jarnicoton

      j’ai surtout donné un extrait de l’article en francais, avec la preuve que vous aviez encore tenté de désinformer...pris au piège par le CEA et le CNRS...
      c’est ballot !
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 13:08

      jarnicoton

      vous la connaissez ?
      Bécassine, c’est ma cousine...
      sur que ça vous fera plaisir.
       smiley

    • Doume65 28 novembre 2014 15:07

      @Olivier Cabanel

      « la carte que j’ai proposé me parait plus lisible à ce niveau. »

      Je veux bien le croire, mais de quelle carte s’agit-il ? L’article contient une foule de liens (ce n’est pas un reproche) mais je n’en vois aucun dont le texte annonce une carte.

      Et remettre le lien dans le commentaire n’aurait pas été inutile non plus...


    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 19:50

      Doumé

      le lien est dans le commentaire du 27 novembre, 20h58
      @+

    • olivier cabanel olivier cabanel 28 novembre 2014 19:53

      Doumé

      voici l’extrait avec le lien
      l’occasion de découvrir que certaines régions ont atteint les 35000 becquerels/kgsur ce lien

    • Doume65 29 novembre 2014 19:45

      « je pense qu’il est plus important de connaitre la quantité de césium 137 trouvé dans telle ou telle plante...la carte que j’ai proposé me parait plus lisible à ce niveau. »

      « voici l’extrait avec le lien l’occasion de découvrir que certaines régions ont atteint les 35000 becquerels/kgs »

      Voici ce que dit le texte de la carte en question :

      « La carte ci-dessous présente les valeurs maximales de contamination en becquerels par m2 »

      Un m2, c’est du terrain, rien à voir avec des Kilogrammes !

      Mais passons, tout ça n’est pas très important : nous disons la même chose.


  • soi même 27 novembre 2014 12:53

    Un champion Le clone de l’Armillaria ostoyae—champignon arboricide qui cause le pourridié-agaric—couvre une superficie de 9,65 kilomètres carrés, soit l’équivalent d’environ 6 000 patinoires ou 1 600 terrains de football.

    http://www.eurekalert.org/staticrel.php?view=fungusfr

    A nos recettes et casseroles, il doit sans doute avoir une douce saveur de sous bois !


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 13:19

      martin

      vous ne méritez pas l’avatar que vous proposez.
      les ânes sont des animaux intelligents.
       smiley

  • juluch juluch 27 novembre 2014 13:52

    Pas mal cet article Olivier.


    Je connaissais essentiellement les champignons que dans mon assiette.

    On a apparemment beaucoup à apprendre d’eux.

    Merci pour ce partage. smiley

  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 27 novembre 2014 16:05

    Slu O,
    A mon avis, ( je peux me tromper ) je me méfie plus des produits du marché international que des champignons de mon jardin que je consomme sur le champs, c’est le cas de le dire. M’est avis que la peur du champignon est née à la vue d’une explosion atomique et il est étonnant aujourd’hui que le commun ait enregistré la peur du champignon et non de l’atome et sa dissémination nucléaire légitimée par nos gouvernants et leurs maitres militaires...
    J’y retourne immédiatement car « rien ne sert de pourrir il faut moisir à point. » A+.


    • olivier cabanel olivier cabanel 27 novembre 2014 17:15

      bonjour Lisa

      comme toi je continue à ramasser et a consommer des champignons, mais je limite ma consommation (puisque les doses s’accumulent) et j’évite les endroits ou il a été contaminé.

  • BarbeTorte BarbeTorte 27 novembre 2014 19:58

    Agriculture, Tourisme et Industrie sont les deux mamelles qui pétrissent le pain dont nous abreuvons nos enfants.


  • armand 30 novembre 2014 19:08

    A part cela la Belgique perd aussi tiange3 donc on est à 50%..... blackout assuré cette fois-ci


Réagir