vendredi 16 septembre 2016 - par Robin Guilloux

André Comte-Sponville, Traité du désespoir et de la béatitude

André Comte-Sponville, Traité du désespoir et de la béatitude, PUF, collection Quadrige, 1984

Le Traité du désespoir et de la béatitude a d'abord été publié en deux tomes : Le mythe d'Icare (chapitres 1 à 3) et Vivre (chapitres 4 et 5) ; ce sont ces deux volumes qui ne constituent qu'une seule oeuvre qui sont ici réunis.

I. Le mythe d'Icare

avant-propos - Introduction - Le labyrinthe : désespoir et béatitude - 1. Les labyrinthes du moi : Le songe de Narcisse - 2 . Les labyrinthes de la politique : "A l'assaut du ciel..." - 3. Les labyrinthes de l'art : "Un grand ciel immuable et subtil..." - Conclusion provisoire

II. Vivre

Avant-propos - 4. les labyrinthes de la morale : par-delà le bien et le mal ? - 5. Les labyrinthes du sens : d'un silence l'autre - Conclusion. La vie difficile Table analytique

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Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de philosophie et docteur de troisième cycle, il fut longtemps maître de conférence à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du comité consultatif national d'éthique. Il a publié une vingtaines d'ouvrages, dont, aux Presses universitaires de France, Du tragique au matérialisme (et retour), Petit Traité des grandes vertus et un Dictionnaire philosophique.

Quatrième de couverture :

"Nous sommes prisonniers de l'avenir et de nos rêves : à force d'attendre des lendemains qui chantent, nous perdons la seule vie réelle, qui est d'aujourd'hui. "Ainsi nous ne vivons jamais, disait Pascal, nous espérons de vivre..." C'est le piège des religions avec ou sans Dieu : l'espoir est l'opium du peuple.

Pourtant il faut vivre et lutter : monter "à l'assaut du ciel", même si ce ciel n'existe pas. Tel est le défi d'aujourd'hui du matérialisme philosophique, tel qu'Icare a paru pouvoir le symboliser. Matérialisme ascendant, donc. Il s'agit d'être athée sans être indigne. Il nous faut pour cela inventer - ou réinventer - une sagesse sans mystification ni lâcheté : une sagesse du désespoir, ici, maintenant : une sagesse pour notre temps."

Mon avis sur le livre :

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Baruch Spinoza, Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza, né le 24 novembre 1632 à Amsterdam et mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe néerlandais d'origine ibérique dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs.

De deux choses l'une : ou bien les religions révélées disent vrai (il y a un principe spirituel transcendant), ou bien elles nous mentent ou encore pour parler comme Freud, elles nous bercent d'illusions.

André Comte-Sponville a opté pour le deuxième terme de l'alternative, qui est pour lui davantage une certitude qu'une hypothèse : il y a en effet, selon lui, plus de raisons de ne pas croire en l'existence d'un Dieu personnel que de raisons d'y croire.

Demeure la question du "comment vivre", dès lors qu'il n'y a plus de panneaux indicateurs pour se diriger à l'intérieur du "labyrinthe" (une métaphore qui parcourt toute la première partie du livre)... Et même pour en sortir, car il ne s'agit pas de tourner en rond en restant prisonniers des illusions, celles du "moi" (le narcissisme), de la politique, de l'art, de la morale et du sens, mais d'en sortir, comme Icare, "par le haut" et si possible sans se brûler les ailes : "ce livre voudrait essayer de penser, sous l'invocation d'Icare, une ascension d'une autre sorte (celle de Sisyphe), sans rocher ni montagne (...) dont il me semble, pour ne parler que de l'occident, qu'Epicure et Spinoza - puis d'autres - ont fait plus que d'indiquer le chemin. Ma folie, si c'en est une, est d'y croire encore." (p.38)

Contrairement à Sartre qui affirme que c'est à chaque homme de choisir dans la liberté absolue et sans guide sa propre voie, André Comte-Sponville estime que les athées ne sont pas des orphelins sans repères et qu'il existe une sagesse humaine à leur mesure : "On devine alors que l'unique objet de ce livre est de savoir si une philosophie matérialiste est possible aujourd'hui, qui serait fidèle à sa définition ancienne d'amour de la sagesse." (p.39)

"Je l'avoue naïvement : j'aime la philosophie pour le bonheur - même fugace - qu'elle me procure. On me demandera alors ce que c'est que la philosophie (...) L'important est de se mettre d'accord sur les définitions. la mienne a plus de deux mille ans, et il me plaît de l'emprunter à Epicure, sans y changer un mot ni trouver quoi que ce soit à y redire, l'indépassable formulation : "La philosophie est une activité qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse." (ibidem)

L'idée centrale de ce livre est un paradoxe exprimé dans le titre sous la forme de l'antinomie "désespoir/béatitude". Le désespoir n'est pas, pour l'auteur la déréliction, la tristesse, mais la suppression pour ainsi dire thérapeutique de l'espoir car l'espoir consiste à désirer quelque chose que l'on n'a pas, à préférer le bonheur futur au bonheur présent. Comme le dit Pascal : "Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais."

L'accès à la béatitude - notion qu'il emprunte à Spinoza - suppose, pour l'auteur, de renoncer à l'espoir (qu'il ne distingue pas de l'Espérance) car nous pouvons connaître la béatitude ici-bas et dans l'instant présent.

Note : La béatitude reste le suprême état de joie, que doit procurer l'union avec ce qu'il y a de plus parfait , c'est-à-dire Dieu (la Nature immanente et éternelle et non le Dieu transcendant de la Bible) et qu'aucun autre bien ne peut procurer. Cet état de joie est l'effet de "la satisfaction même de l'âme, qui naît de la connaissance intuitive de Dieu" (Ethique IV, Appendice, chap. 4)

Comte-Sponville se rattache aux matérialistes anciens, à Démocrite, à Lucrèce, à Epicure et, plus près de nous, nous l'avons dit, à Spinoza auquel il consacre des pages superbes sur le désir et sur la joie, à Montaigne, à Schopenhauer, à Nietzsche, à Marx (mais en critiquant son "idéalisme inversé"), à Feuerbach, à Freud ainsi que, du côté de l'orient au Bouddha et à Lao Tseu.

Tout en rendant au Platon du Banquet l'hommage qui lui est dû, Comte-Sponville ne pense pas que la vérité se trouve dans la fuite hors du monde préconisée par Socrate dans le Phédon ("D'ici-bas vers là-haut s'évader au plus vite"), pas plus que du côté des religions monothéistes.

Il ne pense pas toutefois, comme Dostoïevski que "Si Dieu n'existe pas tout est permis", mais croit en la possibilité d'une morale (ou plutôt d'une éthique) sans religion et sans Dieu.

Selon lui, toutes les religions sans exception, sauf le bouddhisme (mais le bouddhisme est-il une religion ?), engendrent la tristesse, la crainte, l'ascétisme, le ressentiment, la fuite dans les arrières-mondes, la haine du corps et de la vie. Un jugement très marqué par la critique nietzschéenne et qu'il conviendrait sans doute de nuancer

"Je croirai en leur Dieu quand ils auront l'air ressuscités." disait Nietzsche. Les croyants doivent en effet s'interroger sur leur foi et sur le témoignage qu'ils en donnent, en tenant compte des critiques et des objections d'où qu'elles viennent et en particulier d'incroyants honnêtes comme André Comte-Sponville.

Car l'ouvrage d'André Comte-Sponville est plus inspirant que clivant. Les lecteurs de Jean de la Croix ou de la Kabbale ne pourront qu'acquiescer à son éloge du vide, les amis de François d'Assise à son émerveillement devant la nature et le citoyen qu'est aussi le croyant à l'analyse de la politique comme rapport de forces et au refus de sacraliser l'Etat et d'attendre - comme le Messie - une "société parfaite"... Et quel croyant un tant soit peu sensible ne souscrirait à son apologie de la beauté, du silence et de la contemplation ?

 



14 réactions


  • Francis, agnotologue JL 16 septembre 2016 10:40

    Merci pour cet article, il faut lire les ouvrages d’André Comte-Sponville. 


    Beaucoup de choses à dire, je m’en tiendrai à ça : ’’ (ACS)  ne pense pas toutefois, comme Dostoïevski que « Si Dieu n’existe pas tout est permis »
     
    Cette phrase empruntée à Dostoïevski est une phrase que seuls les croyant et les scélérats peuvent approuver. Elle est irrecevable pour l’athée que je suis. Si j’osais, je dirais : c’est un blasphème contre ma conscience !

  • Taverne Taverne 16 septembre 2016 10:42

    Le présent est la dimension que nous habitons le moins, mais cela n’est pas seulement dû aux religions qui promettent un Au-delà.

    L’espoir idiot et le mythe non moins idiot du « c’était mieux avant » ont aussi leur part dans cette désertion de l’Instant.

    Pour Spinoza, l’effort de la raison consiste à sélectionner ce qui est apte à me donner de la joie et à éliminer ce qui occasionne la tristesse, qu’il ne confond pas, en effet, avec le désespoir. La tristesse, ce sont toutes les passions qui réduisent notre puissance de vie.


  • Taverne Taverne 16 septembre 2016 14:22

    A trop pêcher le désespoir, on risque d’être emporté par une âme de fond.


  • Taverne Taverne 16 septembre 2016 14:59

    L’espoir peut remplir trois champs différents celui de la confrontation de soi avec l’être, celui de la confrontation avec les autres, et enfin le champ de la confrontation avec le monde réel. J’espère que Comte-Sponville ne recommande pas le désespoir dans ces trois dimensions en même temps !

    A cela vient s’ajouter une dualité de dimension : le « je » et le « moi ». C-Sponville parle du « je est un autre » de Rimbaud. A mon sens le « je » est la dimension du spontané, de l’instantané, de la transcendance alors que le « moi » est la dimension du construit, de la durée (du temps) et de la réalité. Mais il s’agit d’une différenciation qui n’est pas la même que celle qui oppose l’être à l’avoir.

    Ce qui me fait interpréter la phrase de Rimbaud dans un sens personnel.

    Toutes ces dimensions créent des rapports. Et ma théorie du dimensionnisme rejoint ainsi l’idée de Spinoza selon laquelle la nature est un ensemble de rapports. Ces dimensions et rapports permettent la collecte de métadonnées sur la nature de l’Homme.


    • Neymare Neymare 16 septembre 2016 15:35

      @Taverne
      « A mon sens le « je » est la dimension du spontané, de l’instantané, de la transcendance alors que le « moi » est la dimension du construit, de la durée (du temps) et de la réalité »

      Je vous suis la dessus, hormis le fait que la réalité c’est le « Je » : n’existe que le « Je », l’Esprit pur. Ce « Je » s’invente des mondes qu’il explore lui meme en contruisant un « moi », qui sont indissociables de ces mondes.

      Mais ces mondes ne sont pas la réalité, ce sont des mondes oniriques, uniquement présents dans l’esprit à l’état de potentiel : ce monde est un monde mathématiquement possible, ce n’est pas une réalité.

      Pour le « Je » le temps n’existe pas, pour accéder à la transcendance du « Je » il faut donc arreter le temps. Celui ci n’est que psychologique : pour arreter ce temps psychologiques il faut vivre l’instant présent, ne pas se projeter ni dans l’avenir, ni dans le futur, qui n’existent que pour le « moi ».

      Une fois le temps arrêté, le « Je » se révèle et l’extase est là. Notez aussi que c’est le « Je » qui se libère du « moi » : il ne peut en etre autrement puisque seul le « Je » existe et que le « moi » est illusoire.

      On peut évidemment remplacer « Je » par Dieu et « moi » par l’ego mais ça fait intervenir dans l’esprit des images qui ne sont pas réelles


    • Taverne Taverne 16 septembre 2016 15:41

      @Neymare

      Je ne vais pas aussi loin que vous, je reste dans le domaine du domaine rationnel, ou dit rationnel. Et je n’ai pas terminé d’explorer. Le « moi » est construit et donc structure (on parle d’ailleurs de « moi structuré »), le « je » est jaillissement, enjouement, lumière, éclair ou éclaircie. Enfin, je n’ai justement pas encore tout éclairci ! smiley


    • Neymare Neymare 16 septembre 2016 15:46

      @Taverne
      Tout à fait Taverne, on est sur la meme ligne. La première expression du « Je » est la connaissance, il restructure votre façon de voir le monde. Il intervient bien sur par le jaillissement de l’intuition, mais il emploie aussi d’autres moyens, rien ne se fait par hasard


    • Taverne Taverne 16 septembre 2016 16:44

      @Joe.Di.Maulo

      « Trouve des zéros. » 

      - Merci pour cette proposition, mais nous pouvons débattre sans vous.


    • populman (---.---.0.190) 19 septembre 2016 09:38

  • gogoRat gogoRat 16 septembre 2016 18:00

    « apologie de la beauté, du silence et de la contemplation »  ?

     Voire ! ... Car la beauté, le silence (ce qui est pour moi, ’beau’ ou ’silence’ ?), si jamais ils pouvaient être définis dans un absolu, n’auraient certainement pas besoin d’apologie pour leur venir en aide !
     
     Pour ce qui est de la contemplation, ok pour y voir un appel amical, une exhortation à découvrir et partager un ’tuyau’ estimé de bon conseil (même s’il implique quelque ascèse ou discipline de l’esprit )
     
     La pierre d’achoppement de bien des idéologies (plus ou moins consciemment assumées) se révèle, ici comme ailleurs, viscéralement intriquée avec le concept-chimère de Vérité.
     
     J’en voeux pour ’preuve’ les expressions suivantes :
    La béatitude reste le suprême état de joie, que doit procurer l’union avec ce qu’il y a de plus parfait
     >>> Comment discerner ’ce qu’il y a de plus parfait’ sans incarner « La Vérité » ?
     
     « Comte-Sponville ne pense pas que la vérité se trouve dans .... »
     >>> ce qui laisse entendre que cet humain disposerait d’un discernement lui permettant de ’penser’ où se trouve ou ne se trouve pas La Vérité ! ...
     
     « Les croyants doivent en effet s’interroger sur leur foi et sur le témoignage qu’ils en donnent, en tenant compte des critiques et des objections d’où qu’elles viennent et en particulier d’incroyants honnêtes ... »
     
     >>> N’importe qui peut dè lors à son tour pasticher cela en :
    « Les non-croyants doivent en effet s’interroger sur leur non-foi et sur le témoignage qu’ils en donnent, en tenant compte des critiques et des objections d’où qu’elles viennent et en particulier de croyants honnêtes ... »


    • gogoRat gogoRat 16 septembre 2016 18:04

      Revenons (vite fait) sur les méfaits du concept-chimère de Vérité.
       
       Ne pouvons-nous pas observer et remarquer que l’essentiel des égarements humains sont systématiquement dénoncés par les uns comme étant dus à la prétention des autres à faire prévaloir Leur Vérité.
      ( L’antinomie la plus souvent discutaillée se résume à une ’Vérité’ prétendument logique de ’non-croyants’ contre des ’Vérité révélée’ de ’croyants’ ... ). L’invariant entre les factions qui se croient ou se veulent antagonistes restant que, de façon fort paradoxale, tous prétendent reconnaître que La Vérité est inatteignable ! (Chaque camp se permettant toutefois de s’auto-estimer plus proche que les autres de cet inatteignable)
       
       Ma ’foi’, si ça leur ’donne le change’ , grand bien leur fasse serait-on tenté de penser.
       Sauf qu’il existe tout de même une façon de rester honnête ; et, puisque "on n’est honnête, qu’en corrigeant’ , il faut bien la rappeler.
       Si La-Vérité est inatteignable, il n’en reste pas moins que le vrai peut être visé.
       Plus précisément, l’humain peut viser à éviter la fausseté, à s’interdire le mensonge, c’est à dire l’intention de tromper autrui.
       Et là ATTENTION ! Pas question d’absolu (être vrai n’est pas nécessairement un gage de Vérité). Pas question de croire pouvoir éviter toute assertion fausse. La seule intention qu’un humain peut prétendre honorer est celle de se refuser l’intention d’abuser la confiance accordée aux témoignages de ses propres convictions, dont il témoigne par la parole ou par les actes.
       
       Donc, pour résumer, avec plus de précision : la seule chose que nous puissions honnêtement viser, c’est d’éviter d’être consciemment et intentionnellement faux.


    • gogoRat gogoRat 16 septembre 2016 18:20

       Désespoir et béatitude
       
       Quel lien avec mes précédentes ’réactions’ ?
       Peut-être la considération du qualificatif de « béatitude » qui sera associé à ce ’désespoir’ qui se veut libérateur et positif : celui d’éviter de courir après des chimères rêvées sous le nom de « La Vérité » ; béatitude de ne pas vouloir s’illusionner soi-même en tentant d’illusionner autrui ... tout en se sachant ’pauvre pêcheur’ .


  • christophe nicolas christophe nicolas 17 septembre 2016 14:51

    André Comte-Sponville a le mérite d’être franc mais il se trompe, le fait que quelque chose soit vrai est une qualité pas une quantité qui n’a aucun rapport si ce n’est que de vous rassurer par la répétition. Après, si le quelque chose de vrai vous apporte des ennuis comme le fait de ne pas être dans les petits papiers du pouvoir, cela s’appelle du chantage. Céder au chantage est une lâcheté par profit personnel ou bien par peur de souffrir parce qu’on devient le vilain petit mouton noir universitaire or si vous comprenez qu’une personne agit ainsi vous n’écoutez certainement plus ses leçons dans certains domaines et vous le voyez comme ces personnes qui montent en haut d’un plongeoir pour finalement renoncer de plonger. N’est-ce pas évident ? Tout cela manque tout de même de rigueur et de courage pour un philosophe plein de talent dans d’autres domaines.


    Concernant la révélation, les apparitions mariales ne sont pas une chose si rare, René Laurentin en a même fait un dictionnaire et c’est très certainement sous-estimé.

  • populman (---.---.0.190) 19 septembre 2016 08:17

     La porte du salut existe , il faut faire l’expérience,elle s’appelle le chemin de la rédemption , les saints nous ont suffisamment fait signe a travers une multitude de livres pour ne point douté.Ce n’est pas de faire a répétition des chapelets ou la grenouille de bénitier, c’est une psychanalyse du moi . < Krishnamurti> https://www.youtube.com/watch?v=zaHXdG_jvJ8 (copiezcollé°)

    c’est la pensée chrétienne dans toute son essence, , ensuite il y a l’ adoration d’une spiritualité(cardinal de Bérulle) ce livre es une oeuvre mystique concernant l(union au Christ.

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