lundi 5 septembre 2016 - par C’est Nabum

D’autres rencontres encore

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Promenade en Réunion.

C’est toujours au détour d’un chemin que surgissent les plus belles rencontres. Un mot, une réflexion et peuvent se nouer alors une discussion, un échange, un moment de grâce. Ce sont des instants volés à l’indifférence, ce sont des perles que seuls les gens ouverts à l’autre peuvent nous offrir. Il suffit d’aller vers eux, avec le sourire et l’esprit disposé à écouter vraiment. Quand on est un « zoreille », cela semble assez naturel !

Jean Fred Huet m’attendait dans sa boutique éphémère. Il y exposait ses toiles : des nus de grande taille, au trait précis sans doute, au réalisme convenable mais sans la moindre touche personnelle. De l’alimentaire, en somme, qu’il revendique : il faut bien vivre. Par contre, à côté, quelques dessins plus discrets, une touche enfantine, un coup de crayon de caractère. Il illustre des contes pour enfants et s’est même lancé dans l’écriture. Nous ne pouvions que nous trouver.

L’homme me raconte son passage à l’écriture, simplement pour mettre en avant son personnage : un épouvantail de belle facture, sympathique et joyeux qui raconte l’île de la Réunion à un enfant. J’aime ce coup de crayon ; je suis séduit par le personnage qui avoue qu’il sévit sous un pseudonyme : A... , quand il dessine des choses bien plus subversives. Voilà qui me plaît. Le temps passe, je dois le laisser à regret mais si vous passez par la rue de Paris à Saint-Denis, allez donc le saluer de ma part.

C’est à Saint-Denis, également, que j’ai rencontré Joël. Un métropolitain, venu construire des routes sur les hauts de l’île. Il a laissé les travaux publics pour la retraite au soleil, l’art complexe des rhums arrangés, la passion des oiseaux et le plaisir du bricolage. Il a aussi découvert les charmes de la randonnée avant de succomber à la folie du Grand Raid : une traversée de l’île en courant avec dix mille mètres de dénivelé … Il s’est entraîné comme un forcené pour tenter ce défi qui est celui de nombreux amoureux de La Réunion.

Danièle, affairée à laver sa voiture , a pourtant remarqué , dans notre groupe de touristes, une marcheuse aux pieds nus .Trouvant la chose inhabituelle chez les « zoreilles » , elle s’enquiert de la situation et en apprend la raison : une chaussure a cédé sous la charge de nos pérégrinations ; nous cherchons un marchand pour remplacer la paire blessée. Danièle, gracieusement, explique le chemin à suivre pour que la dame retrouve chaussure à son pied …

Nous nous mettons en marche quand Danièle resurgit. Elle ne peut accepter la situation présente. Propose à la va-nu-pieds de la suivre car, en tant que dame patronnesse, elle recueille, sous les bons auspices de Saint Antoine, toutes sortes de choses qui peuvent venir en aide aux femmes victimes de violence. Parmi les stocks, il y a une paire de tongs roses qu’elle offre à notre amie. Nous nous demandons encore si pareille chose serait ainsi arrivée en métropole. La question reste en suspens, un pied en l’air et l’autre dans nos contradictions !

 Jean-Maurice est en attente d’une conversation. Il sirote une bière devant l'anse de l’étang. Je ne me fais pas prier, d’autant qu’il se propose de me raconter l’endroit. C’est ici que sont arrivés les premiers visiteurs de l’île, bien avant les Portugais et les Français. Partis d’Arabie Saoudite et du Yémen , ils sont venus chercher des vivres et de l’eau dans l’un des rares endroits abordables de ce rocher volcanique …

Jean-Maurice s’embrouille un peu dans les différents noms que l’île a portés au fil de son histoire. Il voue une haine féroce aux Portugais-allez donc savoir pourquoi- et aux Anglais-ce qui me surprend moins. Il évoque surtout son étang, les transformations qu’on faites les hommes afin de pouvoir faire du ski nautique en cet endroit. Il s’amuse quand l’océan brise la volonté des hommes qui ont la prétention de vouloir le plier à leurs désirs.

Jean-Maurice est d’autant plus intarissable que son verre de bière est vide. Il me raconte ses études d’histoire à la Métropole, son désir de rentrer au plus vite vivre au pays. Son bagage ne lui sert que de prétexte à converser ; il ne travaille pas mais est heureux dans son paradis. Il revient à cette île Bourbon, devenue par la grâce d’un génie inconnu : l’Île de la Réunion. Pour mon interlocuteur, jamais nom ne fut aussi bien choisi. Je découvre, au fil de ce voyage, combien il a raison.

Plus loin, une autre rencontre m’attend. Jean-Maurice m’a conseillé d’aller à la librairie Coco. Hélas, les recherches ne donnent aucune librairie de ce nom à Saint-Paul. Au hasard, j'entre dans une papeterie, loto, librairie. Un véritable capharnaüm, digne des grands bazars d’autrefois. Les livres sont empilés, les uns au sol, les autres sur des rayonnages qui débordent littéralement.

Joë, un créole d’origine asiatique m'accueille avec le sourire. Il acquiesce quand je lui demande si c’est bien la Librairie Coco et me raconte alors l’histoire de ce nom. Son grand-père, un Chinois engagé dans l’armée française, arrive à La Réunion après le conflit d’Indochine. On réclame de la main-d’œuvre asiatique à l’étang de Saint-Paul pour y planter du riz. Notre homme apporte son savoir-faire en la matière.

Les cyclones successifs font gonfler la ravine et ravagent les rizières. L’idée n’était pas bonne. Les berges de l’étang vont se reconvertir dans la noix de coco et le grand-père hérite d’un sobriquet qui restera de génération en génération. Le malheur s’abat pourtant sur lui : sa femme, qui l’avait accompagné dans son immigration meurt de l’épidémie de choléra. Coco trouve une nouvelle épouse, asiatique comme il se doit, et ouvre une librairie. Je sors de l’endroit avec trois gros livres dans les bras et le plaisir d’avoir, une fois encore, écouté une belle histoire.

Le voyage continue. Les paysages demeurent pour moi le prétexte à quelques rencontres. Elles jalonnent mon chemin, me laissent quelques petits cailloux blancs , précieux repères . Ne m’en veuillez pas : je ne vous rapporterai pas de jolies photographies mais ces simples petits instantanés qui , pour moi, illustrent bien mieux la diversité de cette île de rêve.

Dialoguement leur.

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21 réactions


  • juluch juluch 5 septembre 2016 11:52

    Une réunion de personnes pittoresques et différentes !  smiley


    • C'est Nabum C’est Nabum 5 septembre 2016 12:31

      @juluch

      Je ne crois pas qu’ils soient plus pittoresques les les autres, ils se sont livrés le temps d’un moment et j’ai écouté ce qu’ils voulaient me dire

      Chacun de nous a sa part d’extravagance


  • Aristide Aristide 5 septembre 2016 12:56

    Décidément vous propagez des contes qui pourraient laissé croire que c’est le meilleur des mondes :la diversité de cette île de rêve. Il n’en est rien, derrière la façade avenante que font paraître les employés du tourisme et les commerçants, la vraie île de la réunion est encore bien loin de cette image de carte postale.


    Une petit anecdote, récente. En mission pour une grande administration, je suis intervenu de nombreuses fois sur cette île. Rien de particulier dans cet univers professionnel. Le soir, entre « zoreilles » nous avions l’habitude de partager un pot dans un lieu assez « smart » qui servaient des punchs avec musique d’ambiance du coin. Un jour nous avons décidé de fêter la réussite de notre intervention avec nos camardes locaux, le lieu étant sympathique nous décidions de les amener, à notre grande surprise les « locaux » hésitaient à entrer, devant cette gène nous avons parlé. C’était le lieu des métros, ceux qui vivent là venant de métropole. Il se sentait mal d’aller dans ce lieu « réservé », il nous ont bien dit que c’était pareil dans les lieux des différentes communautés.

    Quelle surprise, le communautarisme est à son comble, les bars et lieux de distraction des locaux ne sont pas partagés, des communautés qui vivent à coté, peu de relations, .. Tout le monde se souvient des événements qui ont secoué les banlieues de Saint Denis.

    Je sais que je vais passer pour le briseur de rêve, mais bon j’assume ... On peut se satisfaire de ces vies séparées, géographiquement et culturellement mais il me semble que la Réunion d’aujourd’hui préfigure assez ce que sera notre pays, suite à l’abandon de la politique d’intégration.

    • C'est Nabum C’est Nabum 5 septembre 2016 16:26

      @Aristide

      Je ne dois pas savoir regarder


    • Aristide Aristide 5 septembre 2016 17:53

      @C’est Nabum


      Peut être n’avez vous vu que ce que vous vouliez voir. Mais bon, je ne donnais qu’une vision, personnelle, moins carte postale d’un pays qui souffre d’un chomage endémique, d’une absence de perspectives pour une part importante de la population créole, d’un développement urbain avec des zones réservées, ...

      On peut se féliciter de cet équilibre instable du communautarisme qui laisse penser que l’idéal de la cohabitation des cultures est atteint. mais c’est un leurre que de nombreux réunionnais dénoncent. Mais bon, peut être votre fille métro pourrait vous montrer aussi où et qui aller voir ... 

      Sinon, on peut être d’accord sur un point, c’est une île superbe ... Le jour ou nous sommes aller faire une balade au sommet du piton des neiges, il y a avait une épaisse couche de glace. Le directeur de la boite où on bossait était un aviateur amateur. Un vol de quelques heures autour des cirques, des sommets et du volcan a été une vraie révélation, bon quelques trous d’airs et ascendants nous ont fait quelques gouttes assez froides dans le dos. Bien vites oubliées tellement le spectacle était éblouissant.


    • C'est Nabum C’est Nabum 5 septembre 2016 21:22

      @Aristide

      Le texte suivant sort du cadre carte postale

      Il faut de tout pour rendre compte d’un voyage
      j’ai essayé d’apporter des nuances et il faut me juger sur tous les textes et non pas un seul

      Vos remarques sont fondées et il y a certainement bien des points noirs dans un département avec 50 % de chômeurs

      Merci


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 6 septembre 2016 09:03

      @Aristide
      Je confirme, les différentes communautés de l’île, tamouls, chinois, zoreils, z’arabs ou créoles, vivent en réalité chacun de leur côté, tous font semblant hypocritement de bien s’entendre, mais les territoires sont bien délimités. Heureusement, aucune de ces communauté n’est vraiment majoritaire, c’est ce qui sauve le département de la violence et donne une impression de « douceur de vivre », impression évidemment renforcée par le côté pittoresque des coutumes et la beauté des paysages, mais c’est évidemment trompeur.
      P.S. Pour Nabum, le taux de chômage est de 30% (ce qui est quand même beaucoup).


    • C'est Nabum C’est Nabum 6 septembre 2016 09:51

      @Gilles Mérivac

      Ce taux m’a été indiqué pour les créoles

      Les zoreilles réduisant considérablement la moyenne puisque eux bénéficient quasiment du plein emploi

      Mes sources n’étaient peu être pas fiables


    • Aristide Aristide 6 septembre 2016 10:22

      @C’est Nabum


      Effectivement, les communautés cohabitent sans trop se rencontrer. pire l’anecdote que je vous ai raconté sur ce bar « réservé » aux métros et zoreilles est symptomatique de cette dérive consistant à normaliser les « échanges ». Il est surprenant de voir qu’il ne s’agissait pas d’une ségrégation, encore moins d’une interdiction mais une sorte de gène à venir au milieu de personnes différentes, une sorte d’auto-limitation de sa propre liberté. 




    • Aristide Aristide 6 septembre 2016 10:27

      @Aristide


      Ajout : Je n’avais pas vu que vous parliez de jugement. sachez qu’il n’est jamais dans mon intention de juger, de temps en temps et avec difficultés j’essaie d’apporter une vision personnelle, rétablir de vrais chiffres, mettre en évidence des contradictions, hein ..., 

    • C'est Nabum C’est Nabum 6 septembre 2016 10:47

      @Aristide

      Je retire donc ce mot fâcheux
      Merci pour vos remarques constructives


    • C'est Nabum C’est Nabum 6 septembre 2016 10:48

      @Aristide

      Rien n’est pire et plus naturel que le communautarisme

      C’est étrange mais c’est ainsi, l’humain aime ses pareils et se méfient des différences


    • philouie 6 septembre 2016 11:00

      @C’est Nabum
      Nous provenons du Grand-Tout indifférencié et devons devenir un individu libre. c’est l’individuation.
      Dans ce parcours, la communauté - substitut de la Mère originelle - est une nécessité, mais présente l’inconvénient que l’ego y est un nous.


    • Aristide Aristide 6 septembre 2016 11:15

      @C’est Nabum

      Ce qui me gène, c’est le repli sur soi et le désir de mettre tous à son image. Philouie qui est intervenu ici est le type même de cette propension à imposer SON mode de vie, SA manière de penser, SES croyances ...

      Après, il y a une fierté de ses racines assez naturelle et bien souvent très peu nuisible. Le breton de cote d’azur, le toulousain de Picardie et le parisien de Franche Comté sont des personnages assez sympathiques quand ils se contentent d’un chauvinisme de bon aloi et du mauvaise foi assez évidente.

      Le danger survient quand ce lien avec ses racines, sa communauté devient supérieur à celui avec le pays où on vit. Quand ici, on veut imposer ses règles religieuses, ailleurs sa manière de vivre en société, ... 

    • philouie 6 septembre 2016 11:27

      @Aristide
      Tant que nous ne sommes pas individualisé nous sommes aliénés à la communauté.
      Il s’agit là d’un fait.
      Dans l’aliénation, il n’y a pas de liberté, en particulier pas de liberté de penser . L’ego est un nous et c’est on qui pense.
      Le grand capital cherche à briser les communautés pour déplacer l’aliénation de la communauté au monde de la marchandise. C’est alors la télévision qui fait office de communauté et la consommation comble le manque produit par l’absence de la relation à l’autre-même.


    • C'est Nabum C’est Nabum 6 septembre 2016 12:02

      @Aristide

      J’essaie de m’ouvrir aux autres

      Bonne journée à vous


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 6 septembre 2016 12:22

      @C’est Nabum
      Vous savez bien qu’un taux de chômage n’est pas indiqué par communauté mais pour l’ensemble de la population. Et comme la population réunionnaise augmente et que le monde entier connaît une dépression économique, ce n’est pas près de s’arranger.


    • C'est Nabum C’est Nabum 6 septembre 2016 13:08

      @Gilles Mérivac

      Si la loi interdit les statistiques ethniques, il y a toujours moyen de savoir la réalité par d’autres biais

      La réalité est à ce prix


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 8 septembre 2016 05:01

    Ce fil, et surtout le point de vue présenté par Aristide me fait penser à cette belle parole qui viendrait du Talmud : « nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont mais telles que nous sommes. »
     
    Il est peu douteux que le « qui se ressemble s’assemble » soit le premier moteur des relations humaines mais il me paraît surtout manifeste là où il a le plus de latitude, cad, là où les préférences peuvent valoir, donc dans les moments de loisir, lorsqu’on est libre de ses choix. 
    Pour ma part, autant j’échange volontiers autour d’un verre avec des amis homosexuels, autant j’hésiterais à les suivre dans un bar gay. Je trouve donc que l’exemple d’Aristide ne vaut que dans un cadre limité et qu’en particulier, il ne concerne pas le cadre professionnel.
     
    Après quelques bonnes années dans l’Education Nationale, je constate que ce sont bien des individus qui interagissent dans le cadre professionnel et non pas des membres de communautés. Cette thématique ne m’est jamais apparue comme prégnante ou impactant l’action professionnelle. Elle peut certes continuer d’exister dans la sphère privée où chacun pourra penser que l’autre est comme çi ou comme ça parce qu’il est un ceci ou un cela, mais c’est seulement l’expression d’un besoin bien naturel de recherche d’explications qui s’appuie sur des régularités, donc des stéréotypes. Ceux-ci tombent vite dans le préjugé mais, encore une fois, qu’importe, dès lors qu’ils n’apparaissent pas dans le cadre des relations professionnelles. En tout cas, pour ma part, je ne les ai pas vues et je n’ai pas eu à les connaître.
     
    La seule expression de xénophobie que j’ai eu à connaître à la Réunion est venue d’une voisine créole, cad, une vieille « blanche des hauts » qui, alors que j’arrivais sur l’île, m’a fait comprendre son mépris pour les zoreils. C’est tout. En huit ans, je trouve que c’est peu.
    Mais bon, je ne verse pas dans l’angélisme. Je sais que les gens ici pensent effectivement en terme de communautés mais, de manière intéressante, le distinguo est fixé sur la « race » (qui n’existe pas smiley) et non sur la religion vis-à-vis de laquelle chacun se fout une paix royale.
    Quoi que je doive rapporter le fait que pour les « petits blancs des hauts » (anciennement pauvres et donc, plutôt en bas de l’échelle sociale et donc soucieux de se distinguer de ceux qui, à leurs yeux, seraient censés être encore plus bas), la religion tamoule prédominante sur l’est de l’île s’apparente volontiers à de la sorcellerie. Il faut dire qu’elle fait usage de sacrifices animaux, de marche sur le feu, de moments de transes avec invocation des esprits, ce qui a de quoi effrayer le petit bourgeois néophobe.


    • C'est Nabum C’est Nabum 8 septembre 2016 06:41

      @Luc-Laurent Salvador

      Merci pour cette contribution trop documentée pour que je puisse y répondre
      J’ai pris de la hauteur, certes mais j’ai cherché tout au long de ce voyage à écouter les gens de rencontre sans me soucier de leur appartenance à tel ou tel groupe

      merci


    • Aristide Aristide 8 septembre 2016 19:58

      @Luc-Laurent Salvador


      A la lecture de votre intervention, je voulais simplement rectifier qu’à aucun moment je n’ai senti de vrai racisme à la réunion. Ni xénophobie exprimée, ni racisme, .. Par contre, une société ou les communautés ont une importance considérable dans tous les aspects de la vie courante.

      Il s’agit donc d’une cohabitation entre communauté. Des échanges limités au minimum, dans la vie courante. Dans le milieu professionnel, je n’ai pas constaté de réelle opposition, discrimination,.... Cependant, il faut constater que les postes d’exécution sont plus souvent occupés par des créoles, indiens et autres communautés. Que les métros et les zoreilles sont plus souvent présents à des postes d’encadrement. Est ce le résultat d’un racisme ? Non, plus surement une inégalité sociale provoqué par exemple par la formation initiale de ces personnes.

      J’ai apprécié votre introduction sur le talmud et la vision très ... personnelle que j’aurais porté sur cette événement. Peut être, êtes vous exempté de cette bien évidente difficulté. Pour ma part, je crois qu’à aucun moment je n’ai essayé de faire valoir une opinion mais de rapporter des faits, tels que je l’ai ai ressenti, mais pas plus que vous dans la narration de vos propres expériences. Si j’ai parlé de gène, c’est que nous en avons parler librement et « la gène » est le terme qu’a employé la personne concernée pour nous expliquer sa demande d’aller dans un autre endroit.

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