jeudi 29 juillet 2021 - par rosemar

Vertiges de libellule...

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Une libellule virevolte dans le jardin : elle envahit l'espace de ses tourbillons de soie légère, de ses ascensions vertigineuses sur le bleu du ciel... 

Elle s'élance autour des pins, les enserre de sa danse satinée, les subjugue de son vol et de sa légéreté...

 

Silhouette gracile, fragile, elle peuple le jardin de ses arabesques sombres et lumineuses : elle remplit le monde de son ballet léger et subtil.

 

On la voir surgir sur le sommet des pins puis redescendre en à-pic vers le ras du sol : une danse circulaire s'organise autour des arbres qu'elle entoure de ses ailes diaprées si fines, si transparentes.

 

Tulle léger, tourbillonnant sur le ciel, soie subtile, elle piquette l'azur de ses envolées lumineuses.

 

Elle est la transparence même, elle est un éclat de lumière qui transperce l'espace... ailes dentelées brillantes, évanescentes dans un réseau de noirs, la libellule se laisse bercer dans l'air atone, elle effleure, elle boit l'essence des arbres de ses caresses duveteuses et légères...

 

Corps fuselé de bruns, piqûre d'épingle dans le ciel, nymphe subtile, elle parcourt mille fois le jardin de ses cercles vertigineux...

Amie des pins et des bois, dryade élancée et insaisissable, déesse des écorces, elle habite le jardin de ses vertiges de bruns.

 

Soudain, elle remonte vers le ciel comme transporté par l'air de l'été : danseuse délicate, aérienne, pleine de souplesse, elle rythme le temps et l'espace, elle transforme le jardin en une scène virevoltante, étourdissante.

 

Les arbres attendent : ils guettent l'approche et la danse de la nymphe, ils observent ce ballet de rêve...

 

La danseuse leur fait l'offrande de sa grâce, de son éclat, de sa transparence.

 

La danseuse leur livre son corps velouté, ses gestes graciles, sa liberté, elle qui franchit l'espace, elle qui bondit dans l'air puis se volatilise dans le jardin.

 

La libellule reapparaît soudain dans un tourbillon de vertiges, elle sublime le jardin de ses volutes inouies...

 

 

Le blog :

 

http://rosemar.over-blog.com/article-vertiges-de-libellule-120675850.html

 

 

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10 réactions


  • Clark Kent Lampion 29 juillet 2021 14:35

    Les Belges aussi ont des vertiges dans les synagogues, surtout quand il s’agit des berges des ravins.


  • phan 29 juillet 2021 16:26
    Vertiges de libellule...
    et bientôt libellule contre alien ...

    • rosemar rosemar 29 juillet 2021 21:41

      @phan

      Et que dire de l’être humain, le plus terrible des prédateurs ?


    • phan 29 juillet 2021 23:11

      @rosemar

      Aliens vs. Predator : c’est un beau film et un bon jeu vidéo ...

    • rosemar rosemar 30 juillet 2021 09:15

      @cyrus

      « Ses yeux immenses comptent chacun 30 000 facettes et lui confèrent une vision du monde en ultra-haute définition  » !

      Une merveille de la nature !


    • chantecler chantecler 30 juillet 2021 09:39

      @rosemar
      D’ailleurs quand Monsieur libellule rencontre Mademoiselle libellule , il lui dit « t’as de beaux yeux tu sais avec des 60 0000 facettes et ta vision en ultra haute définition ! ».
      Par contre il se dit in petto ! « comme elle a rien dans le chou , je vais me la faire à tous les coups » !


    • rosemar rosemar 30 juillet 2021 10:08

      @chantecler

      Très drôle ! MERCI !


  • Decouz 30 juillet 2021 21:51

    La fréquence à partir de laquelle la vision humaine voit des images séparées comme un mouvement continu est de 60 images par seconde, la libellule de 300 images par seconde, ce qui en fait un des insectes les plus performants sous cet aspect, plus que la mouche (250 images/seconde), donc le mouvement d’un humain parait très lent à ces insectes.


    • Decouz 31 juillet 2021 09:38

      @Decouz
      Pour le cinéma, pour avoir une impression de mouvement et dans l’obscurité, il suffit de 24 Hz pour la prise de vue, mais les images sont doublées lors de la projection, pour la TV c’est 60 Hz (du fait de la lumière présente), les premières images cinématographiques donnaient une impression de discontinuité parce que le défilement n’était que de 16 images par seconde.


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