mercredi 17 mai - par Réflexions du Miroir

Expressions idiomatiques ou idiotes ?

La semaine dernière, je parlais du couronnement de Charles III en me demandant s'il s'agissait de tradition ou de modernité.

Je le terminais par dire "Saturday, all day long, it was raining cats and dogs mais sans nos cordes." pour dire seulement qu'il pleuvait fort, une fois en anglais et y associant une pseudo traduction en version française "Il pleut des cordes".

Que les expressions idiomatiques soient en anglais ou en français, elles sont parfois idiotes l'une que l'autre. Mais est-ce vraiment le cas ? 

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"It's raining cats and dogs" aurait une première origine de l'époque où les toits des maisons étaient faits de chaume. Pendant les très fortes pluies, les chats et les chiens se réfugiant sur les toits étaient emportés par le courant et tombaient du toit. Une autre origine l'expression viendrait de l'ancien français "catadoupe", qui signifie "cascade". On disait qu'il pleuvait des "catadoupes", qui aurait ensuite été transformé en "cats and dogs" en anglais.

"Il pleut des cordes" aurait une première origine qui dit que lorsqu'il pleut très fort, les gouttes d'eau tombant du ciel ressemblent à des cordes tendues, tandis qu'une autre origine suggère que l'expression viendrait de la marine, où les cordages des voiliers mouillés pendant les tempêtes avaient des cordages très lourds et tombaient du ciel.

Il faut donc se mettre en conditions pour avoir une chance de comprendre là où on va.

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Une expression idiomatique est une phrase dont le sens ne peut pas être compris en traduisant littéralement chaque mot individuellement. Son sens est différent de la signification littérale de ses mots. L'expression "avoir le coup de foudre" signifie tomber amoureux de quelqu'un au premier regard. Elle ne peut pas être comprise en traduisant chaque mot littéralement et a un sens figuré différent de la signification littérale de chaque mot

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Ces expressions sont souvent utilisées dans la langue quotidienne et peuvent varier d'une langue à une autre. Il est donc important de les comprendre pour communiquer efficacement dans une langue étrangère.

Populaires, familières, amusantes, insolites, imagées et innovatrices, elles donnent une couleur particulière à la langue. S'il faut ajouter la variété au métissage linguistique pour donner un pouvoir d’action en se penchant sur une autre façon de transmettre un message, cela risque d'être de faux amis, mal appréciés quand on change de langue. Il importe de les introduire dans leur contexte de communication, afin d’en dégager le sens par la déduction, l'analogie, sans les traduire mot à mot dans la démarche de construction de sens dans la langue appropriée en fonction de la culture d'un interlocuteur.

Des mots utilisés dans une langue ne veulent pas dire la même chose dans une autre. Ne demandez pas du "buro" à un Espagnol. Il pourrait mal le prendre car pour lui c'est "mantequilla" qu'il faut demander. "Buro" est un âne dans la langue espagnole.

Je me souviens de ce billet "Défendre une langue ou un dialecte ?"

Dernièrement, le linguiste Michel Francard ajoutait quatre mots au belgicisme : "crédit pont", "cougnou", "gallole" et "clette" au petit Robert
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Ces expressions se figent dans le vocabaire sous forme de locutions, de proverbes ou de dictons

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Alors je vais "mettre les pieds dans le plat", "sans en faire un fromage", mais seulement pour "mettre mon grain de sel" dans ces expressions idiomatiques. Idiotes avec "le cœur d'artichaud", sans "être une bonne poire" avec "la tête comme une citrouille", il s'agit de ne pas "faire semblant" avec "les doigts dans le nez" comme un "ours mal léché" avec des "yeux de merlan frit" entre "la poire et le fromage". "Soupe au lait", je n'en "tomberai pas dans les pommes". Les "mouton de Panurge" et "travaillent pour le roi de Prusse". "Enculer les mouche" avec "le cœur qui bat la chamade", on arrive à se " frotter le lard ensemble" comme des "faux jeton" pour "défendre son pré carré. 

Je me souviens avoir décrit une situation à un chef très british en terminant par dire "Il faut rester au diapason". Le mot "diapason" traduit en anglais, devient "tuning fork". Mon interlocuteur british n'a rien pigé.

Il n'a pas "pris la mouche" mais a "donné sa langue au chat" en demandant la signification à quelqu'un d'autre.

Quand je ne comprends rien "je file à l'anglaise" et je vais voir de l'autre côté de la Manche si leurs expressions anglaises sont aussi tarabiscotées ou plus pragmatiques. 

Don't "beat around the bush" (sans tourner autour du pot). "You are in pickel" (vous avez un problème), "you "feel under the weather" (vous ne vous sentez pas bien), "you go over the head" (vous ne comprenez pas quelque chose). Indeed, it's not a "peace of cake" (pas quelque chose de facile). "You are in deep water" (dans le pétrin), it's not the reason "to get cold feet" (d'avoir le trac) by searching "icing the cake" (avec la cerise sur le gâteau). "Be as thick as a brick" (ne soyez pas bête comme vos pieds), "Take it easy" (détendez-vous). "Go round the problem in circles" (tournez autour du problème), "Know you like the back of one's hand" (connaissez-vous sur le bout des doigts). "Never mind" (ne vous en faites pas). "It's up to you" (à vous de décider) to "Keep cool. Pull yourself together" (restez calmer). "Bob's your uncle" (tout va bien se passer). "So far so good" (Jusqu'ici to va bien). "Every cloud has a silver lining" il y a toujours du positif au négatif). "Once in a blue moon" (sans crier gare), "Sleep on it" (la nuit porte conseil). "Be an early bird by catching the worm" (le monde vous appartient). "Put off" (procrastinez). "Put on the back burner" (après le non prioritaire). Tomorrow it will be "as easy as a duck soup" (cela sera un jeu d'enfant). "Think outside the box" (soyez créatif). "Proud as a peacock" (fier comme un paon), without "creating a storm in a teacup" (sans en faire un fromage) and without "putting the cart before the horse" (mettre la charrue avant le boeuf). "Test the waters" (tâter le terrain). Everything is "belonging somewhere" (étant à sa place), "Seize the day" (profitez du moment présent), "Don't judge a book by its cover" (ne vous fiez pas aux apparences). You are a "people person" (extraverti), "Play it by ear" (improviser). "You have a lot on your plate" (vous avez beaucoup de responsabilité). "Cross one's finger" (croisez les doigts"). "Kil two birds with one stone" (essayez de faire d'une pierre deux coups"). "Put all your eggs in one basket" (mettez tous vos œufs dans le même panier). "Banging for the buck" (en tirant le maximum de profit), "You cannot have your cake and eat it" (On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre). Only then "Work one's fingers to the bone" (travaillez d'arrache-pied). It was a "Win-win situation" (bénéfique pour tous). Break a leg" (bonne chance). "Stand up" 

La semaine dernière, je terminais par parler de l'Eurovision. et je prévoyais que la chanson gagnante serait chantée en anglais. Ce fut le cas, par interprète suédoise Lorie, qui était gagnante pour la 2ème fois à ce concours de chanson et de danse avec le titre :

Tattoo

No matter what you say about love I keep coming back for more

Keep my head in the fire Sooner or later I get what I'm asking for No matter what you say about life I learn every time I bleed the truth is a Stranger soul is in danger I gotta let my spirit be free To admit that I'm wrong and then change my mind Sorry but I have to move on and leave you behind

I can't waste time so give it a moment I realize nothing's broken No need to worry about everything I done Live every second like it was my last one Don't look back got a new direction I loved you once Needed protection You're still a part of everything I do You're on my heart just like a tattoo Just like a tattoo I'll always have you I'll always have you...

 

Réflexions du Miroir

Précision de départ, j'adore le soleil et je ne déteste pas la pluie.

Pour commencer mes réflexions du miroir , je reprends la chanson gagnante à l'Eurovision pour parler des expressions idiomatiques même si cela pourrait être pris comme une association d'idées plutôt bizarre.

Je vais tenter de répondre au titre de ce billet "expressions idiomatiques ou idiotes ?".

J'ai repris les expressions telles que je les ai trouvées dans le répertoire que m'a donné Wikipedia, en les réunissant et en les mettant dans un certain ordre précis pour exprimer une philosophie positive en finale.

Ces expressions ne datent pas d'aujourd'hui. Elles ne sont jamais idiotes et innocentes. Elles sont reflet d'une époque qui est révolue. Je suis sûr que les expressions qui entreraient dans le répertoire aujourd'hui ne serait plus les mêmes. Elles risqueraient d'être sinistres.

J'ai déjà dit que je préférais la décennie des années 80 par son côté fantasque qui donnait l'impression que tout était possible même s'il y a eu la Dame de Fer. J'ai osé casser des œufs pour en faire une omelette bien baveuse comm le glouton du jardin extraordinaire

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Ce mardi 16, on pouvait écouter les jeunes qui interrogés, confirmaient l'impression de morosité de notre époque anxiogène, contaminée par les séniors qui disent que tout se déglingue.

Les mots étaient peur, inconnu, instabilité, angoisse, flou...

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On apprend que les films du 76ème festival de Cannes semblent avoir un goût qui manque de risques avec des vieux de la vieillepodcast

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Le monde s'use. C'est évident, mais il n'y a qu'en Iran qu'on remarque quelle est la difficulté de vivre sans libertépodcast

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A Bruxelles, il y a longtemps qu'elles étaient toutes identiques en couleur unique. Le cactus nous rappelle qu'il y en a une de plus : "LA" poubelle orange
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A la poubelle, toutes ces idées moroses.

Avoir l'esprit critique, c'est tout aussi bien avoir l'éloge que le rejet, l'admiration ou la détestation par des jugements de valeur, des évaluations positives ou négatives qui relèvent de l'analyse et de la réflexion.

Je me suis inscrit à une présentation qui se demandait si la hausse des taux étaient une bonne ou une mauvaise nouvelle...

La Dérive des Continents nous apporte d'autres films au festival de Cannes en série B avec un oeil plus subtil.

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Allusion



34 réactions


  • Tomber enceinte. Tomber amoureux. Voilà qui en dit plus long sur ce que l’on aurait tendance à idéaliser... Pourquoi : TOMBER....


  • cevennevive cevennevive 17 mai 11:54

    J’ajouterais cette expression qui ne veut rien dire en anglais, mais bien significative en français :

    « sky ! my husband » (ciel ! mon mari !!!)


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 12:34

      @cevennevive
       Réponse de ChatGPT :
      Je suis désolé, mais je ne suis pas familier avec l’expression « Sky my husband ». Il est possible que ce soit une expression ou une référence spécifique à un contexte particulier qui n’est pas largement connu. Il se peut également qu’il s’agisse d’une expression récente ou d’une création plus récente, étant donné que ma base de connaissances a été coupée en septembre 2021. Sans plus de contexte ou d’informations supplémentaires, il est difficile de fournir une explication précise sur l’origine ou la signification de cette expression.


    • cevennevive cevennevive 17 mai 14:46

      @Réflexions du Miroir

      Mais non voyons, c’est une remarque bien française que j’ai traduite en anglais !
      Elle est employée quelquefois dans le théâtre de boulevard, ou dans des conversations comiques entre amis ou ironiques.
      L’Anglais qui la traduirait littéralement ne la comprendrait pas...


    • Seth 17 mai 18:15

      @cevennevive

      C’est comme « one point that’s all ». On est sûr de ne pas être compris.
      Ou aussi « to take bladders for lanterns », etc, etc... smiley


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 18:34

      @cevennevive
       Je vais le dire à ChatGPT.
       Il a des lacunes dans sa base de données.
       C’est encore une version de test 1.0
        smiley


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 18:36

      @Seth
        Bonne remarque. Soyons moderne : 
      ChatGPT répond : 

      « One point that’s all » est une phrase anglaise qui signifie littéralement « un point, c’est tout ». Cependant, sans plus de contexte, il est difficile de comprendre précisément ce que cette phrase peut vouloir dire. En général, cela peut être interprété comme une déclaration concise et catégorique, insistant sur le fait qu’un seul point ou élément est suffisant pour conclure ou résumer quelque chose. Cela peut également être utilisé pour mettre fin à une discussion ou à un débat, en indiquant que le point précédemment mentionné est l’argument final et qu’il n’y a rien d’autre à ajouter. Pour obtenir une signification plus précise ou contextualisée, il est nécessaire de disposer de plus d’informations sur le contexte dans lequel cette phrase a été utilisée.


  • Radix Radix 17 mai 13:08

    Bonjour

    Ce qui est amusant c’est de jouer avec des traductions et des jeux de mot.

    J’avais un ami anglais demeurant à Los Angeles, il disait que le nom de sa ville prononcé en français donnait : « l’os en gelée », et retraduit en anglais cela donnait : « gely bone ». C’est comme cela qu’il nommait sa ville.

    Radix


  • Montdragon Montdragon 17 mai 14:46

    Un article à propos du vrai anglais et non pas du globish, un pas de côté vers la réalité populaire de la GB.

    THX*1000


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 21:02

      @Montdragon,
       Communiquer c’est ce que les hommes font le plus facilement.
       Ils le font même avec les gestes quand le globish ne fonctionne pas.
       A Bruxelles, là où plus d’une centaine de langues véhiculent ???
       On fait du tourisme à bon marché à Bruxelles, rien qu’en essayant de comprendre ceux que vous croisez  smiley 
       


  • Pauline pas Bismutée 17 mai 15:51

    Piece of cake, et non peace of cake ! et quelques autres petits trucs (kill), no worries smiley

    J’ai bien fait rire des amis de langue anglaise en traduisant (« mot à mot ») quelques expressions françaises : péter dans la soie, le cul bordé de nouilles, etc…

    Tout ça à prendre avec « a pinch of salt » (une pincée de sel), évidemment…

     smiley


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 19:06

      @Pauline pas Bismutée
        Traduire les mots alors qu’il y a des termes en faux amis, c’est toujours dangereux.
        J’ai cité le mot buro et mantequilla, mais il y en a bien d’autres.


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 19:22

    Bonsoir à tous,

      Je me doutais que j’allais recevoir plusieurs commentaires au sujet de cet article.

      Comme souvent, quand je fais publier un billet sur agoravox, c’est une préversion qui sera complétée par après sur mon site. Mes billets font partie d’un journal. Cela n’a plus rien à voir avec un blog depuis longtemps. C’est à dire qu’ils sont à tiroirs. 

      Ce fut le cas pour le précédent, cela l’est également pour celui-ci.

      J’ai reçu aussi un mail de réponse « explosif » par celui qui est signé du pseudo « Arthur » dans lequel je commençais par lui poser la question « Comment vas-tu ? ». La réponse, je ne l’ai pas reçue. Vous savez le genre de « réaction qui vous veut du bien ».

      Je lui avais envoyé ce mail pour signaler qu’il pourrait bien se marier avec du jour de l’Ascension en me référant à la réflexion « Stand up ».

      Comme je n’ai aucune objection pour l’introduire ici.

      En voici, les points les plus en relations avec ce billet :

      Il me parlait de « nudge », "anglicisme désigne un outil conçu pour modifier nos comportements au quotidien, sous la forme d’une incitation discrète. Il se traduit littéralement par « coup de coude » – ou plutôt « coup de pouce » – en français.

     Oui, s’il est enregistré sur Avox, il n’y vient pas souvent. Il reste sur Facebook, vous savez ce truc dans lequel on capte des images (n’importe où) des autres pour illustrer ses propres idées. Moi, je le fais aussi avec l’autorisation du dessinateur Vadot et Kroll. Je ne me le permettrais pas autrement.

     Je reviens pour la suite smiley

      


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 19:51

    Je signalais dans mon email le documentaire au sujet de LGBTQI+ qui est aussi la journée. A Bruxelles, la Gay Pride a changé de nom en Belgian Pride.

    J’en ai parlé et j’ai pris des photos de ce jour en 2013.

    Documentaire Homothérapies, conversion forcée

    À travers la parole de victimes et un travail d’infiltration journalistique, une enquête sidérante sur les organisations religieuses qui, dévoyant le christianisme et la psychanalyse, prétendent « guérir » les personnes homosexuelles.

    Électrochocs, lobotomies frontales, « thérapies » hormonales… : dans les années 1970, aux États-Unis, la dépsychiatrisation de l’homosexualité met progressivement fin à ces pratiques médicales inhumaines, tout en donnant naissance à des mouvements religieux qui prétendent « guérir » ce qu’elles considèrent comme un péché, une déviance inacceptable. Depuis, les plus actives de ces associations – les évangéliques d’Exodus ou les catholiques de Courage – ont essaimé sur tous les continents, à travers une logique de franchises. Bénéficiant d’une confortable notoriété aux États-Unis ou dans l’ultracatholique Pologne, ces réseaux œuvrent en toute discrétion en France et en Allemagne. Mais si les méthodes diffèrent, l’objectif reste identique : convertir les personnes homosexuelles à l’hétérosexualité ou, à défaut, les pousser à la continence. Comme Deb, fille d’évangélistes de l’Arkansas ouvertement homophobes, Jean-Michel Dunand, aujourd’hui animateur d’une communauté œcuménique homosensible et transgenre, a subi de traumatisantes séances d’exorcisme. De son côté, la Polonaise Ewa a été ballottée de messes de guérison en consultations chez un sexologue adepte des décharges électriques. Rongés par la honte et la culpabilité, tous ont souffert de séquelles psychiques graves : haine de soi, alcoolisme, dépression, tentation du suicide…

    Manipulation destructrice
    Étayée par le travail de deux jeunes journalistes, dont l’un s’est infiltré dans des mouvements français – des rencontres façon Alcooliques anonymes de Courage aux séminaires estivaux de Torrents de vie, avec transes collectives au menu –, cette enquête sur les « thérapies de conversion » donne la parole à des victimes de cinq pays. Leurs témoignages, à la fois rares et bouleversants, mettent en lumière les conséquences dévastatrices de pratiques qui s’apparentent à des dérives sectaires. « Nous avons affaire à une espèce de psychothérapie sauvage qui peut amener à la destruction de la personnalité », affirme ainsi Serge Blisko, ancien président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). En mars 2018, le Parlement européen a voté une résolution appelant les États membres à interdire ces prétendues thérapies.

    Doit-on être comme tout le monde ?

    Je dis « non » avec force.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 mai 20:57

      @gary coupeur
        C’est exactement ce que je voulais dire comme conclusion sur l’homophobie.
        « Cartes sur table » en parle ce soir. 
        Ceux qui sont homosexuels sont obligés de justifier sa différence.
        Etes-vous obligé de justifier comment vous faites l’amour ou de ne pas le faire par la masturbation ?
        Vous connaissez la chanson des « Fleurs du mâle » et La romance du 14 juillet" ?
       Par devant, par derrière,
      Tristement comme toujours,
      Sans chichis, sans manières,
      Elle a connu l’amour
      Les oiseaux dans les branches
      En les voyant s’aimer
      Entonnèr’nt la romance
      Du quatorze juillet.

       

      Les paroles complètes dans ce site
        
      Il y a quelques semaines je parlais de la tombe de mon patron à l’ULB dans ce billet Théories de psychologie et qu’il avait son épitaphe spéciale
      Théodore Verhaegen faisait partie d’une loge maçonnique, comme beaucoup d’autres comme Churchill par exemple


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 mai 13:34

      @gary coupeur
       Donc, ils doivent enfermer chez eux pour vous plaire.
       Je l’ai dit : à Bruxelles, la Gay Pride a changé de nom pour la Belgian Pride. Tous les Bruxellois hétéros ou homos se retrouvent en rigolant.
        Je ne sais comment se déroule une gay pride chez vous.

       Oui, vous avez raisons on est très prude dans notre occidentalité, mais au moyen, à ce genre d’événement, les homos peuvent se défouler alors que dans certains pays, c’est la peine de mort.
       Le 17 mai, c’était la journée contre l’homophobie et le Dessous des cartes en parlait de Pékin à la Californie.
       Vous n’êtes pas choqué quand vous voyez des meurtres ou des combats meurtriers entre les Ukrainiens et les Russes ? 
        Ça évidemment, on voit tous les jours et cela finit par lasser et ne plus se voir.
        Tout comme les fesses et les seins d’ailleurs.
       


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 12 juillet 10:21

    L’expression à la mode qui est la plus bête parce que c’est une énorme faute de français c’est ....

    Vous avez deviné !

    « Au jour d’aujourd’hui » c’est particulièrement con...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 juillet 12:13

      @Jean Dugenêt
        C’est un pléonasme.
       J’ai souvent l’envie de sortir des belgicismes avec des expressions caractéristiques que les Français ne comprendront pas toujours dans ce que j’écris.
       Non peut-être (assurément), je sais la contre (je suis résistent) ... et j’en passe et des meilleurs. Un petit lexique s’impose une fois
        Pourquoi dit-on à la fin de phrases « une fois » ?
       Simple pour répondre.
       Cela vient du néerlandais.
       « Even kijken » : regardons... 
        


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