samedi 11 mai 2013 - par C’est Nabum

Alerte à la crue ...

En Orléans sur Loire

La rivière nous a fait une belle colère.

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Vivre au bord d'une rivière et penser qu'il ne peut jamais rien arriver, telle fut la folie des hommes qui oublièrent les traces du passé, les craintes des anciens et les prédictions de ceux qui envisagent le pire. Alors, l'inconscience aidant, les habitations se sont multipliées en zone inondable, de belles demeures avec une vue imprenable et un danger repoussé aux calendes grecques.

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Et puis le printemps a fait des siennes, la pluie n'a eu de cesse d'importuner les citadins, qui ne voient plus en elle qu'une contrariété aqueuse, un empêchement de boire ou de flâner sur les terrasses de nos villes. Les intempéries sont désormais entraves au bon plaisir de l'urbain qui n'accepte aucun rebours dans sa quête de jouissance.

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Il a plu, le commerce en a pâti, le moral des troupes acheteuses s'en est ressenti et accessoirement, les eaux ont commencé à monter. Personne ou presque n'y faisait attention. La ville commerçante a tourné le dos à la Loire. Dans toutes nos cités fluviales, le mouvement de repli vers le centre ville s'est accéléré au tournant du vingtième siècle. Le lien a été rompu avec ce qui constitua, des siècles durant, le poumon et le cœur de nos cités d'alors

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Les eaux sont venues lécher le pierret. Cette fois, il fallut prendre des dispositions, éloigner les passerelles, fermer le bateau lavoir, repousser le bateau à aubes « Inexplosible n°22 ». Les eaux ont continuer à gronder, à se faire de plus en plus fortes. La cote du fleuve est devenue une référence, une information qui comptait à nouveau. Les curieux affluaient sur les quais pour assister à ce spectacle étrange.

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Les appareils photographiques étaient de sortie. Jamais la dame Liger n'avait été autant regardée. Elle sentait la drôlesse qu'elle était le sujet de toutes les curiosités. Elle roulait des bras, charriait tout ce qu'elle pouvait. Elle faisait la forte et la coquette. Son succès était tel qu'elle fit la une des journaux et des radios. La Loire montait, l'alerte crue était déclenchée.

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Sur les berges, de plus malins ou de mieux considérés rangèrent leurs embarcations à l'abri du canal. Les autres durent se débrouiller, faire avec les moyens du bord et le fameux système D. On doit faire preuve d'initiative quand on n'a pas la chance d'avoir quelques privilèges accordés par l'échevin. Un commerçant, la mort dans l'âme fut contraint de fermer et de protéger son restaurant flottant. Une grosse dépense accompagnée d'un énorme manque à gagner. Les hommes composent pensant proposer quand la rivière dispose toujours …

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La ville avait programmé une fête populaire sur les quais. La montée des eaux ne pouvait contrarier le spectacle. Mais la nature même de celui-ci, un concert de musique « techno », exigea que l'on prît des précautions pour éloigner la jeunesse électrisée des eaux tumultueuses. Qu'à cela ne tiennent, des cordons de CRS firent l'affaire. C'est belle conception de la fête que celle-ci.

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La crue n'aura pas lieu. La Loire a décidé de se replier, de cesser de rouler les mécaniques. Elle avait souhaité voler la vedette aux fêtes johanniques, elle comprit qu'il faudrait un cataclysme pour interrompre une tradition vieille de 583 années. Elle retourna tranquillement dans son lit et força à nouveau les mariniers à sortir du leur.

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Les embarcations devaient cette fois être éloignées du quai. Les pieds dans l'eau, ceux qui n'avaient pas eu droit aux prévenances de la capitainerie avaient à nouveau de l'ouvrage. Il leur fallait suivre le mouvement rapide de la décrue, modifier toutes les amarres, veiller à ce que les bateaux ne se mettent pas sur le flanc. Moins nombreux étaient maintenant les passants, l'eau qui descend intéresse moins de monde !

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Tout va revenir dans l'ordre des choses habituelles. La dame n'aura, cette fois encore, pas montrer le visage de ses énormes colères. Les maisons n'eurent pas les pieds dans l'eau. Ce ne fut hélas pas le cas pour d'autres constructions en bord de Seine. Là aussi, la folie des hommes avait oublié les impondérables de l'eau. Orléans aura eu sa part d'impondérable et j'ai reçu ce message : « il y a eu une panne moteur du bateau du port pendant la manœuvre ! Quel frisson ! »

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L'alerte est passée. Demain ou bien plus tard nous allons remonter sur nos bateaux. Les urbains retourneront à leurs achats. La rivière ne les intéressera plus. Le bateau lavoir enfin remettra ses passerelles, plus personne ne songera aux frayeurs et aux difficultés de son propriétaire. L'entrée du canal sera à nouveau libérée. L'épisode passera aux oubliettes jusqu'à la prochaine fois, jusqu'au jour où la crue redoutée ou bien espérée, la vraie, la grande crue centennale imposera sa rudesse à tous ceux qui pensent pouvoir passer outre les lois de la nature !

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Débordement vôtre.

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Photographies de notre envoyé spécial sur le quai 

 

crue

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47 réactions


  • Brontau 11 mai 2013 16:12

     Bonjour Nabum. Votre Dame Liger qui comprit qu’il faudrait un cataclysme pour interrompre une tradition vieille de 583 années, est finalement trop « brave » comme on dit chez nous, à l’image de la nature tout entière. Car quel cataclysme, et de quelle ampleur, faudrait-il pour arracher les hommes à leur hubris de plus en plus exacerbée, illimitée jusqu’à l’infini et les ramener à plus de raison et de sagesse ?


    • C'est Nabum C’est Nabum 11 mai 2013 16:34

       Brontau


      La Loire ne peut changer les hommes, surtout ceux qui l’utilisent sans vraiment l’aimer. Ils se trouvent que ceux-là sont nos responsables locaux. 

      Rien à attendre d’eux. Ici ou ailleurs, ce sont les mêmes. Tout est bon pour endormir le petit peuple. Jehanne est ici, un anesthésiant d’une redoutable efficacité.

      Belle journée à vous

  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 11 mai 2013 18:00

    C’est Nabum

     

    Crue de mots crus sans moquerie, et j’y crois.

     

    Serait-il cruche de parler de la crue ainsi ?

    Sans décrocher qui l’eut cru de mon « Si ».

     

    Est-ce cruel, de croire que dollars n’est ami,

    que de la cruauté, cette crue ôtée du « T » de Tamis ?

    Pas d’étroit tamis, mais des trois tamis.

     

    Ce thé qui fait de nous les humains humanistes,

    sans se taire des amis non terrés,

    aux mains unies pour creuser,

    d’un seul état uni, contre tous les états unis.

     

    Car humanisTe sans le « T »,

    humanise toujours au grand jour.

     

    L’euro malheureux,

    me rend mal en point,

    alors d’honneur, je vous prends le bras,

    je leur tends ce draps, où je leurre tant

    tous ces donneurs de leçons, de moralité.

     

    Allons d’honneur, j’y mets un poing dressé,

    Haut le doigt, on le doit, d’honneur aussi,

    et c’est tout, car de l’argent vient le manque d’eau,

    et le trop plein des pluies mal réparties.

     

    « Trop de leçons, et de morts alités. »

     

     Et pour finir, redescendre cette crue,

    elle semble contraignante qu’elle ne fut,

     

    pour Nabum mon poto, un vers presque holorime,

    presque parce la seule chose en trop est un « Rrrr »,

    parce qu’on a grand besoin d’air dans nos verres,

    où l’eau rime à l’envers, allant vers un cours d’eau :

     

    « Trop d’eau dans ce propos ?

    Trop tôt, eux les drapeaux collent aux poteaux  ?

     

    Trop d’ « O » dansent, eux propres, au trot,

    tôlent les draps. Poco l’« hop auto ».


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 11 mai 2013 20:15

    C’est Nabum

    Excusez ami des bateaux, mon plongeon en rond dans l’eau.

    Cette pêche au thon, au ton complexe, autant décomplexé.

    Trop de nuits passées à exercer, exhorter l’exorciste de l’OuLiPo.

    Je reviendrais citer, des vers plus complices, ici dans la soirée.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 12 mai 2013 03:27

    C’est Nabum


    Un verre, sans vers, coulé entre les lignes, cool et hante les lignes.


    Je noie ma peine dans les mots, et trouve

    refuge à la nuit tombée, seul, quand vient

     le monde endormi. Mais que font les hommes

     de leur temps ? Ils l’offrent à d’autres plus

     puissants, ceux-là même qui dirigent

     leurs vies, leur faisant croire et convoiter

     tant de choses ? Ils ont pourtant le pouvoir

     d’en faire d’autres, ils sont libres

     de changer le quotidien, d’améliorer

     leur humanité, de regarder et d’apprécier

     la vie, et de mettre fin à toutes ces

     paresses, ces faux désirs, ces jalousies, et à ces

     guerres, toutes crées, répandues à travers

     leurs esprits habités de papiers, de temps et de place dans

     le monde. Moi je bois ma peine dans les mots…


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 mai 2013 13:35

    Ia orana Nabum .
    Joli petit vapeur à roues à aubes ....Il navigue ? Vapeur en fonction ? Son nom ....Merci.


    • C'est Nabum C’est Nabum 12 mai 2013 13:58

      Aita Pea Pea


      Il porte le nom d’Inexplosible n°22 ce qui est une hérésie historique.

      La compagnie portait ce nom Inexplosible et les bateaux étaient baptisés d’un nom de ville. passons cette erreur et allons plus avant.

      Il navigue rarement mais il navigue. C’est une imitation puisque son moteur est à explosion.
      Il est aussi beaucoup plus court que ses modèles.

      Il sera de la fête lors du prochain Festival de Loire du 18 au 22 septembre 2013 à Orléans

  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 12 mai 2013 15:35

    C’est Nabum

    Le diablotin, au teint blotti, rien aboli.

    C’est beau à lire, plus dur à dire, le plat est cuit.


    Diabolique rime avec diable oblique.

    Me voilà bien dubitatif,

    Devant tant de mots ablatifs.

    La rime oblige, que le diable tique.


    Après les ronds dans l’eau,

    Revenons à nos pieds,

    Quelques flaqueries à dos,

    Autant de menteries au nez.

     

    Qu’il est bon de dire ainsi,

    Assis, face à l’écran,

    Que les crans de sureté rient,

    Et font fumer tout l’errant.

     

    Confidence, pour confier dans ce plat,

    Qu’un conflit danse, un confit dense.

    Un peu con j’en conviens, je m’assois.

    Ma soif de soie, de soi, me scie en silence.

     

    Car l’amour est un leurre,

    Quand l’amour éteint l’heure,

    Ma dulcinée hallucinée se rend,

    Lucifer de l’enfer me ment, l’enfermement.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 12 mai 2013 19:44

    C’est Nabum

    (Ad)mettons un thermomètre.

    Pour prendre la température du tempérament,
    sans boniment il faut mettre un terme au Maître.

    Car vous êtes aussi Maître, de ce que je ne suis pas,
    Car vous êtes aux six mâts, aussi ma muse,
    Et vous le dire m’amuse de si bas,
    Tôt sur mon bateau à deux mâts.

    Pour prendre le temps d’une signature de ciment,
    Sans bonnet, ni d’âne, ni blanc d’étoile filant.

    Des toiles filent en aiguilles,
    Qui aiguillent la voile...


    • C'est Nabum C’est Nabum 12 mai 2013 19:59

      Nathanael


      Je ne peux rivaliser je vous l’assure
      Vous avez pris ma mesure
      Je ne suis qu’un mètre quatre vingt 
      Quand vous atteignez le divin 

  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 12 mai 2013 20:39

    C’est Nabum

    .

    Alors y gît :


    A l’origine d’un dessin,

    D’un poème ou d’un son,

    L’œuvre est sentiment, et

    Le vrai sentiment est   :

     

    « L’œuvre du divan »,

    Car le divin est carreler,

    De carreaux de centimes, en

    Carrosse de cendres, rions à mes pieds.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 12 mai 2013 21:07

    C’est Nabum

    .

    Rescapée des algues, sainte thèse d’une photo,

    intègre sans son sein, aigre sans son sceau.

     

    A l’origine de cette journée,

    Une journée sans bagatelle,

    Où elle m’a rendu la bague,

    Elle m’a rendu sans blague.

     

    Eh manant, émanant d’une soirée,

    Ajourné sans bague a-t-elle ?

    Et maintenant brulent les vagues,

    Caressent les ailes, car est-ce d’algues,


    que la photosynthèse, et s’intègre au propos ?


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 13 mai 2013 21:27

    C’est Nabum

    L’équation du grand Strike

     

    …et la boule dégomme en forme de quille.

    Un sujet mystère ? Voilà qui titille…

    J’aurai à vous parler, mais en bifurcation,

    Car si l’ami se terre, maxi vers à l’opinion :

     

    « Alain finit son vers, allons versant de la poitrine hier.

    Les mots sont légions, et aucun honneur étranger,

    Les maux sont lésions familières, à la marinière.

    A démouler des mots fruits, d’un arbre prêché,

     

    J’y ai cueilli ceci, d’une manne thématique manière :

     

    « Si x = « Son havre de paix », et que

     

    - 1 mettre bourre haut chasse et x² = 60 pas bons »

     

    Et bien la mise en résolution de cet écran affable est :

     

    « Maître bourreau chassé de son havre de paix ».

     

    Expiez-moi si je me trompasse, car le Conte est folasse.

     

    J’eusse oublié la négative vite rétablie, ce qui fuite enfin,

    et semble sentir plume au « V » :

     

    « Maître bourreau n’a pas chasser de sons navres, deux pets. »

     

    Et prout au carré, c’est bon la choucroute en tri angulaire.

     

    Dans les deux cas :

     

    A pas chaussés ou non de chansons,

    M’être bourreau ne me dis rien de bon, ni menteur.

     

    Et nous voilà bien avancés, sur la piste de bowling.

     

    Rien à pécho, je retourne à mes lignes,

    Quoiqu’un écho siffle dans mon véner système.

    Je fais un plat net, c’est en haut que mon étoile s’aligne,

    L’étoile hébergée, sous les toits de ce contique poème.

     

    Je pourrais parler d’une beuverie, mais sur les toits

    je ferais tuile. Ce serait futilement acheminé, bric à droite,

    car je suis gaucher, ne cocher pas. Bien qu’elles ne soient en verre,

    Comment sans casser, toutes mes amitiés, présenter en tiers ?

    « Ass come hello ! »


    La dernière béquille est tombée, boule à zéro, tête plongeante,

    Hante ma tête entre deux mots habillés, danse billet de Kant.


  • C'est Nabum C’est Nabum 13 mai 2013 21:30

    Nathael Dunevy


    Peut-on fermer le banc de sable ?

    Pour pécher sur un cul de grève, faut-il déposer un préavis ?

    Pourquoi les mariniers n’ont-ils jamais assez de fûtreau ?

    Peut-on naviguer sans risque sur un toue grasse ?

    Faut-il un bachot pour naviguer sur la Loire ?


    La sapine n’accueille-t-elle que des marins de mauvaises vies ?

    Un guirouet n’indique-t-il que les vents fripons ?

    Le Chaland fait-il le pied de crue ?

    Il y a-t-il des options quand on prend le bac ?

    Comment réagit un marinier qui commet une bourde ?


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 13 mai 2013 22:37

    C’est Nabum

    Je vais boire la tasse, parquons bien ?

    Réponse équilibriste, j’en conviens.

     Sur le  fil de l’esprit, cet ange, hein ?

     

     1) D’abord une tentative, hâtive.

     2) J’avale un deuxième vers.

     3) J’embarque l’électeur.

     4) A siroter avec moi.

     5) Me voilà gouverneur.

     6) Mon propos boiterait-il ?

     7) Un instant je mate la mer, et prend avis.

     8) Mes mots me volent au secours.

     9) Mon lot stock de mots amis.

     10) Mes beaux boniments.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 13 mai 2013 23:54

    C’est Nabum


    Mon premier est un petit étang.

     

    Le coton pousse dans mon second.

     

    Mon troisième n’est pas à sa place.

     

    Mon quatrième est à toi.

     

    Mon cinquième est irrationnel.


    Mon tout bonnuimente...


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 14 mai 2013 16:44

    C’est Nabum
    .

    C’est d’aujourd’hui, mais ça date bien d’hier.

    Est-ce ou « S » la question ?

    .

    En ce 14 Mai, d’élan de grâce matinée 2013,

    Aux lentes deux mains à tenir la bienséance,

    Très heureux d’avoir fait votre connaissance.

    Sans super c’est ici, si on défile le 13.

    .

    Le facteur ne sonne pas toujours de foi,

    Et ce n’est pas souvent à la bonne heure.

    J’accuserai bien celui-ci de mauvaise foi,

    Car ce sonnet est amputé d’une liqueur :

    .

    « Pour des raisons, qu’aucun de nous n’ignorons,

    soupçon en suspend, si on accoste une lettre.

    .

    Après envoie, survolons l’océan. Nous habillons

    sans l’abîme, et le timbre est cachet de nos êtres,

    et jouons à Robinson, sans croire Zoé.

    .

    Car l’arche nouée, nous est louée

    du divan, bien loin du divin, bien arrosée.

    .

    Mince alors, l’amère bouteille illettrée,

    ne chante que si elle accompagne en chœur,

    les champs du marin, beaux et sereins.

    .

    Par les voies de la poste, elle y gagne soudain,

    un régime de ma sœur, pour une ligne en fin,

    .

    Se glisser dans la boite, de toute sa splendeur. »


    • C'est Nabum C’est Nabum 14 mai 2013 16:58

      Nathael Dunevy


      Peut-on manger convenablement quand on n’est pas bien dans son assiette ?

      Est-il raisonnable d’espérer qu’un menu soit copieux ?

      Est-ce toujours le pâtissier qui dessert la table ?

      Pour une entrée, peut-on servir un vin pas frappé ?

      Quand on découvre une bonne recette est-il justifié d’en faire tout un plat ?



    • Phi ka Sō Nathael Dunevy 14 mai 2013 17:23

      C’est Nabum
      .
      Seriez vous
      écœuré des mots emmêlés ?
      .
      Non, je le sais, je le sens,

      .
      Vous avez des hauts le
      cœur aux maux mêlés
      .
      de l’Humanité, j’en suis bien conscient.


    • C'est Nabum C’est Nabum 14 mai 2013 17:52

       Nathael Dunevy 


      Est-ce pénible d’avoir un gros mot sur le bout de la langue ?

      Peut-on s’endormir contre un mot doux ?

      Que restera-t-il de notre dernier mot ?

      Nos petits mots peuvent-ils finir par grandir ?

      Faut-il être souple pour dire des mots lestes ?


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 14 mai 2013 22:26

    C’est Nabum

    Au bas mot, je dirais :
    .
    « Je joue un tour à votre oreille, j’y souffle, et m’envole de tout mon poids. »

    .
    Si je pèche à l’hameçon, videz mon filet,
    Je relancerais ma ligne.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 04:57

    C’est Nabum
    .
    .
    1) Peut-on manger convenablement quand on n’est pas bien dans son assiette ?

    2) Est-il raisonnable d’espérer qu’un menu soit copieux ?

    3) Est-ce toujours le pâtissier qui dessert la table ?

    4) Pour une entrée, peut-on servir un vin pas frappé ?

    5) Quand on découvre une bonne recette est-il justifié d’en faire tout un plat ?


    • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 05:05

      C’est Nabum

      .

      J’ai à vous parler,

      .

      Prenez-moi pour un fou,

      Car avant tout et presque rien,

      Je répondrais aux questions.

      .

      Car après tout, ces questions « D’où ? »,

      Méritent bien une réponse, enfin !

      Elles qui irritent, qui évoquent l’action.

      .

      J’ai à vous parlez, en forme de roue,

      Autour des questions, avançons le chemin.

      Je lie les réponses au parloir, parlons de citation.

      .

      1) Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant,

      que le mauvais d’un pas ferme. (Saint Augustin)

      .

      2) L’espoir est la plus grande entrave à la vie.

      En prévoyant demain, aujourd’hui se perd. (Sénèque)

      .

      3) Choisissez un travail que vous aimez,

      et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. (Confucius)

      .

      4) Les baptêmes de bouteilles sur les coques vides,

      font bien des peurs aux marins, si la coupe reste pleine. (Nathael Dunevy)

      .

      5) Il est bon d’avoir satisfait son désir en tout, mais il est sage et avisé,

      de ne pas ruminer sa satisfaction jusqu’à la nausée,

      l’indigestion ou l’insensibilité. (Alexandra David-Neel)


    • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 05:29

      C’est Nabum
      .
      Méa Culpa :
      Premièrement, ces phrases n’irritent pas,

      elles imitent, elles invitent, à faire le deuxième pas.


    • C'est Nabum C’est Nabum 15 mai 2013 06:22

      Nathanaël


      Une question en suspens
      Sans réponse attendue

      Une interrogation gratuite
      Sans solution, enfin

      Laisser faire et n’attendre rien
      Laisser dire sans plus rien à dire

      Le point d’interrogation se fait suspension ....

    • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 09:00

      C’est Nabum
      .
      Je ne pouvais souhaiter meilleure vue sans point,

      Prétendue au fil subtil des Jimmy neutrinés.
      .

      Neutre il n’est pas pourtant, l’étroit petit point,

      Virgule à l’envers, j’ai toujours a vous parler.


    • C'est Nabum C’est Nabum 15 mai 2013 09:07

      Nathanaêl


      Cessons donc ce comérage

      La Loire descend ! 

  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 09:45

    Nabum

    .
    Ne vous méprenez pas,

    je saisis le pourquoi,

    vous ne m’y reprendrez pas.
    .

    J’ai à vous parlez, d’une chose insoupçonnée.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 11:17

    Nabum
    .

    Bretteurs et menteurs sans vergogne,
    Ce sont les cadets de Gascogne. (E.D)

    .

    " Cigogne a prêché de torpeur,

    S’y cogne l’ainé des pêcheurs." (N.D.)


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 12:51

    Nabum
    .
    Je suis surtout bretteur sur gage,
    .
    N’engage que moi dans cette barque,
    .
    Barquée d’une ancre sous langage,
    .
    Languette encrée et en plein dark.


  • Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 13:30

    Nabum
    .
    « Alerte à l’intrus, dans cette alerte à la crue » ôté !
    .
    Personne donc n’y a vu, le cri de l’alerte,
    qui pourtant n’est pas crime, au raz des pâquerettes.
    Pas d’alerte à la bombe, juste une ronde dans l’eau,
    qui évite de faire vague, voilà dont le faire part :

    .
    « Alerte alla crue ! », en moins grand de l’âge je l’ai su,
    .
    « Alerte ! Hala cru ! », en tout petit halage, je l’ai dis.

    .
    Or, mais Jeanne ne l’aurais jamais dis de si tôt,
    A l’oreille de cito, hâle hors aussitôt,
    Alors hey, hein bon...


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