samedi 22 octobre 2011 - par Robert GIL

C’est bien, c’est automatique !

Hier soir en sortant du boulot, j’étais fatigué, mais il fallait que j’aille poster une lettre importante. La poste étant en centre ville, j’ai laissé ma voiture sur un parking, j’ai payé à un horodateur puis j’ai pris le tram. J’ai acheté un billet au distributeur automatique, et ensuite je l’ai composté moi-même sur une autre machine. Je suis arrivé à la poste et là, j’ai pesé et affranchi mon courrier avant de le poster sans l’aide de personne. J’en ai aussi profité pour retirer de l’argent à un distributeur bancaire. Dans le hall de la poste il y avait un distributeur de boisson automatique, alors je me suis fait un petit café.

Lorsque j’ai récupéré mon véhicule, je suis allé faire le plein en utilisant ma carte bleue et en me servant moi-même, maintenant je fais ça très bien et j’utilise le gant mis à disposition. Comme les pompes à essence sont à proximité d’une grande surface, j’en ai profité pour faire mes courses. Grâce à un jeton j’ai récupéré un chariot que j’ai rempli avec différents produits et ensuite je suis allé à une caisse automatique où j’ai moi-même scanné mes articles que j’ai ensuite payés tout seul comme un grand. Comme il était tard j’ai diné à la cafétéria qui jouxte le magasin, c’est un self, c'est-à-dire que l’on se sert tout seul, ensuite l’on passe à la caisse et à la fin du repas, l’on débarrasse et l’on ramène son plateau à la plonge, c’est super pratique !

Pour rentrer chez moi, j’ai pris l’autoroute. Au péage, j’ai jeté quelques pièces dans une corbeille et la barrière s’est soulevée toute seule. Il faisait encore bon, je me sentais bien, j’ai appuyé un peu fort sur le champignon, et je me suis fait flasher par un radar automatique. Et merde ! Demain, le PV sera également envoyé automatiquement…. Marre de la bagnole, la prochaine fois que je « monte » à Paris, j’irais en avion, c’est pratique on fait soi-même son billet sur internet, et ensuite sur place on peut procéder à l’auto-enregistrement de ses bagages. Et le plus surprenant c’est que les navettes qui relient l’aéroport sont entièrement automatisées, il n’y a même pas de conducteur !

Le lendemain en me rasant je pensais à ma carrière professionnelle. Lorsqu’à la radio le flash spécial info a annoncé que le chômage était en hausse et que l'on devrait cotiser plus longtemps pour nos retraites. Et là, je ne sais pas pourquoi mais certain de mes gestes quotidiens se sont imposés à mon esprit. Premièrement j’ai pensé que c’était plus commode de se servir soi même, puis je me suis dit que c’était quand même un peu comme si je travaillais gratuitement. Deuxièmement, je me suis posé la question de tous ces chômeurs remplacés par des machines qui obligent les clients à travailler en prenant la place de véritables salariés. Ensuite le problème des retraites a effleuré mon esprit : si tout est automatisé, l’on aura besoins de beaucoup moins de personnes pour fabriquer nos produits, donc plutôt que de prélever des cotisations sur les salariés, il faudrait peut-être les prélever sur les automates ou sur la richesse produite. Bon, enfin, je ne vais pas me mettre martel en tête, je suis encore jeune, j’ai le temps de voir venir… je n’ai que 35 ans !

Voila, j’ai bientôt 53 ans, je ne travaille pas, je touche le minimum « assistanat » et je suis obligé de faire 20 heures par semaine de travail de solidarité : je nettoie les différents automates et distributeurs de mon quartier. Il y a énormément de travail car en 15 ans les machines ont envahi tous les secteurs de notre vie. Dans six mois si je ne trouve pas un travail stable, on me retirera ma carte de santé, de logement et de ravitaillement, et l’on m’emmènera dans un établissement « CQI », je ne sais pas si c’est bien, j’en connais qui y sont allés, mais je ne les ai jamais revus. Là bas aussi, il parait que tout est automatisé…..

Article original publié sur "Conscience Citoyenne Responsable"

http://2ccr.unblog.fr/2011/10/02/cest-bien-cest-automatique/



31 réactions


  • Bilou32 Bibi32 22 octobre 2011 07:19

    L’ absurde de la société actuelle, qui est arrivée au pied du mur. La stabilité demande un équilibre, et actuellement, il est évident que plus rien n’est équilibré... Pour le moment, la toupie « Monde » est en train de vacciller ! De quel coté allons nous chuter ?


  • K K 22 octobre 2011 09:35

    Très bon article.

    C’est pour cette raison que je refuse le télépéage et le passage aux caisses automatiques dans les supermarchés. De même, j’ai longtemps boycotté les cartes bleues, préférant payer en liquide.

    Car non seulement cette automatisation à outrance supprime des emplois, mais dans leur cynisme, les sociétés qui suppriment ces emplois nous font financer ces licenciements. Ainsi, les cartes bancaires qui suppriment les guichets sont payantes (de quelques euros à une centaine d’euros selon les établissements), le télépéage est payant (quelques euros par mois)... Bref vous financez la mise au chômage de vos voisins.
    L’usine de papier qui fournissait le papier pour que l’imprimerie nationale imprime les formulaires d’imposition ferme.
    Les banques et tous les organismes font pression pour que leurs clients passent au tout électronique (y compris d’ailleurs les organismes sociaux, les pole emplois...). Alors que cela détruit les emplois de toute la filière bois-papier-impression. Emplois qui ne sont pas remplacés.

    Puisqu’on nous impose ce modèle de société, refusons au moins de sponsoriser nos licenciements !!!


  • pissefroid pissefroid 22 octobre 2011 11:19

    Puisque la machine remplace la personne, pourquoi ne pas la faire cotiser ?

    La cotisation pourrait être assise sur le chiffre d’affaire qu’elle réalise.

    Ainsi, dans un environnement très mécanisé, la machine travaillerait et l’être humain pourrait vivre du travail de cette machine.


    • K K 22 octobre 2011 12:21

      J’avais déjà proposé cela il y a un an... Je m’étais fait descendre. Pire, je l’avais aussi proposé lors de réunions de travail (je suis automaticien) et là on m’a dit que j’étais irresponsable et que c’était scier la branche sur laquelle la société est assise.... Bref, un gros changement de mentalité à faire pour espérer aborder ce sujet.


    • T.REX T.REX 23 octobre 2011 12:54

      Bonjour Pissefroid (c’est mieux que chaude-pisse)

      Je partage votre avis, l’homme doit vivre du produit de la machine qu’il a créé. Mois c’est déjà la réalité, sauf qu’elle ne rapporte qu’à l’entrepreneur et non aux salariés. L’investisseur garde pour lui les bénéfices acquis sur le dos des travailleurs licenciés. Ceux-ci ont les minima sociaux pendant que le maître se gave !

      Le problème est toujours le même : la bonne répartition des richesses produites.
      De fait, plus il y a de pauvres plus les riches s’enrichissent ! Et avec l’automation le smicard n’est pas à la fête !

      Ce qui marque également dans cet article, c’est la grande solitude du personnage, qui ne rencontre que des machines dans sa vie courante ! Pas le moindre sourire commercial, la moindre chaleur humaine. Pas d’échanges et pas le moindre service à la personne puisqu’il faut tout faire soi-même. Cette déshumanisation est tout aussi grave que le chômage créé. Qui voudrait vivre ainsi ? La dépression est assurée !

      Certains pays nordiques ont su conserver les petits boulots comme pompiste ou poinçonneur des lilas car chacun doit pouvoir se rendre utile à la collectivité. Il n’y a pas de sot métier. Même les boulots les plus durs enrichissent ceux qui les pratiquent et sont fiers du travail accompli pour les autres. Ils sauvegardent leur dignité en ne vivant pas aux crochets de la société, ils sont autonomes et jouent un grand rôle dans le système. Voilà pourquoi, il faut sauvegarder certains jobs.

      Le contrôle à l’entrée des quais de gare comme d’antan es d’ailleurs réclamé par les usagers lorsqu’il arrive un drame dans le métro ou le train, agression d’un voyageur, chute sur les voies du métro, ou plus récemment quand un contrôleur a été poignardé par un cinglé ! Là on sait dire que la RATP et la SNCF sont responsables et doivent mettre une présence humaine suffisante pour protéger les clients, surveillance et force de dissuasion.
       Le jour où il n’y aura plus que des machines fait froid dans le dos !


    • devphil30 devphil30 24 octobre 2011 09:27

      « ’Puisque la machine remplace la personne, pourquoi ne pas la faire cotiser ?

      La cotisation pourrait être assise sur le chiffre d’affaire qu’elle réalise.

      Ainsi, dans un environnement très mécanisé, la machine travaillerait et l’être humain pourrait vivre du travail de cette machine. »

      Excellente idée car aujourd’hui seuls les salariés cotisent aux organismes sociaux et comme l’indique l’auteur de l’article la machine remplace de plus en plus l’homme.

      On se demande ou est la place de l’homme dans ce schéma déshumanisé qui se met en place.


      Philippe 


       



  • kemilein 22 octobre 2011 13:14

    le problème n’est pas la machine, mais la structure sociale (économique/politique) qui date d’un autre siècle.


  • Radix Radix 22 octobre 2011 13:18

    Bonjour

    Très bon article qui met le doigts sur une des causes du chômage.

    Il y a longtemps que je refuse de m’arrêter à un guichet de péage automatisé, je préfère attendre un peu et voir une guichetière.
    Pour la poste c’est plus difficile vu qu’il n’y pas le choix !
    Pour les supermarché pas de caisse automatique et comme je n’aimerais pas travailler le dimanche je ne fais pas mes courses ce jour là !

    Radix


    • titi titi 22 octobre 2011 23:52

      « Il y a longtemps que je refuse de m’arrêter à un guichet de péage automatisé, je préfère attendre un peu et voir une guichetière. »

      Bah alors il y a des « sorties » que vous devrez éviter car on y voit plus l’ombre d’une guichetière depuis bien longtemps...


  • jymb 22 octobre 2011 14:38

    Ce n’est pas une parodie

    Dans ma région, il y a quelques mois, les cabines de péages autoroutiers se sont vidées, il n’y a plus que des monnayeurs automatiques. Présence humaine zéro.

    J’admire la rentabilité archi maximale des autoroutes. Routes « secondaires » inutilisables car éreintantes de contraintes et de traversées d’agglomérations savamment infernales. tarifs des péages dépassant le prix de l’essence consommée, pourtant déjà hors de prix. Passage à la caisse même en cas de zones de travaux sur des dizaines de km. Bleus à l’affut de la moindre pseudo infraction pour rallonger l’addition. Et désormais masse salariale sévèremment élaguée. 

    Peut on trouver plus vaste escroquerie....surtout pour l’utilisation d’une structure dont on nous avait promis à terme la gratuité ?


  • Loatse Loatse 22 octobre 2011 14:47

    Bonjour,

    si l’automatisation conduit à supprimer des postes de travail, elle peut être une solution pour l’avenir pour libérer complètement l’homme des taches non gratifiantes...

    D’ici quelques décennies au train ou en sont les recherches sur l’automatisation, ce seront des robots humanoides qui occuperont la majorité des postes de travail dans tous les secteurs de l’industrie, du commerce etc....

    Je ne vois pas comment on ferait machine arrière et même pourquoi ? le poinçonneur des lilas c’était peut être charmant à voir, mais passer sa vie à faire des p’tits trous, ou pour une caissière à scaner des codes barres, ce n’est pas ce que l’on appele avoir une vie épanouissante...

    Pour l’instant on est entre deux....toutes les taches n’étant pas automatisées cela crée une pénurie d’offres d’emplois dans certains secteurs...non compensées par un revenu permettant de subvenir correctement à ses besoins...


    • herbe herbe 22 octobre 2011 14:56

      Ben oui, l’auteur dit : « il faudrait peut-être les prélever sur les automates ou sur la richesse produite. ».
      Kemilein dit aussi la même chose ci dessus.

      Je suis sur le même constat que vous de l’entre deux ...

      Bon l’accouchement n’en finit plus ...(Forceps ?)


    • K K 22 octobre 2011 15:04

      Bonjour,

      Automaticien, il m’a été donné de concevoir des installations complète qui remplaçaient trois à quatre personnes qualifiées par une seule sans autre qualification que de savoir lire un écran. Dans l’automatisation, on peut aller très loin aujourd’hui, vraiment très loin. Seul le coût initial freine encore les ardeurs des financiers décisionnaires. Savez-vous que des prototypes de voitures roulant sans chauffeur existent déjà ?
      D’accord, ces emplois ne sont pour vous pas gratifiants... Mais ils occupaient des personnes qui n’étaient alors des charges pour personne et qui se sentaient utiles à la société. Les personnes ont besoin de se sentir utiles, sinon elles n’ont aucune raison de se sentir impliquées. Je connais des responsables d’entreprises qui pensent sérieusement que même l’agent de nettoyage est indispensable à la bonne marche de leur entreprise. Surtout lorsqu’il se sent impliqué et fait son travail avec soin. D’autres ne regardent que le coût du personnel... sans voir que si un jour il n’y a plus de personnel, la charge sera de toute façon sur lui, via les impots et les taxes diverses. Car il faudra bien payer des, minimas sociaux pour éviter une grande révolte qui ferait comme dans les pays révoltés de ses derniers mois : renversement total de la société et pillage total des ressources de ceux qui se gavaient.
      Je ne suis pas pour cette révolte contrairement à bien des gens sur ce forum. Mais je considère que la société doit prendre en compte les problèmes des ses plus faibles et chercher à les intégrer correctement dans ses rouages.
      Sinon, la catastrophe est pour bientot... Gardez vos illusions Loase, avec un système informatisé correctement paramétré, on peut remplacer les pharmaciens, les experts comptables, certains médecins ... et même les informaticiens.


    • kemilein 22 octobre 2011 19:17

      certain vois a travers l’automatisation la fin de l’humanité... d’une certaine humanité (archaïque) c’est certain. techniquement avec une certaine modération sur l’exploitation des ressources naturelles il est possible d’être des « oisif » a temps plein.

      l’automate est une libération possible du temps de travail vers du temps « loisir ». beaucoup oppose loisir et travail, c’est parce que le travail est ce qu’il est aujourd’hui (et depuis toujours). en réalité il nous suffirait d’avoir simple une activité qui nous plait. peintre ? écrivain ? chercheur ? éducateur-instituteur ? musicien ? certain personne aime être « paysan », fromager ? d’autre se plaise a faire faire du sport/activité a d’autre (art martiaux).

      beaucoup n’imagine jusqu’ou nous pourrions automatiser notre vie... et la plus part on peur de cela, comme j’expliquais, il parle d’une « dépossession de notre humanité » ce qui tend a signifier que pour eux l’homme doit rester un cloporte agraire, rurale, voir « mieux » un nomade chasseur cueilleur crevant a la moindre grippe.


    • T.REX T.REX 22 octobre 2011 19:48

      Je suis d’accord avec l’auteur sur le fait qu’il faut faire payer les taxes sociales aux ENTREPRISES qui utilisent des machines remplaçant des salariés. Mais cela ne suffit pas, les hommes ne peuvent se contenter des minima sociaux. Ils ont besoin de travailler.

      On dit que les 35 heures ont plombées l’économie française, ce qui est faux, alors que leur but était à la fois de réduire le chômage et donner plus de loisir aux salariés.

      Les machines elles augmentent le chômage et donne plus de temps loisir aux gens qui travaillent, mais pas à ceux qui sont licenciés car ils n’ont pas les moyens d’en profiter.

      Le comble, c’est que paie plus cher le service rendu automatique que lorsqu’il était humain ! 
      Double bénéfice pour l’exploiteur !! Vu les gains en personnel, il devrait être moins cher, mais que nenni ! C’est scandaleux. Mais ce qui est sur, c’est qu’un jour ou l’autre il faudra payer la fracture sociale ! La responsabilité économique va soudain étouffer les Entrepreneurs, financiers et politiques qui ne s’en soucient pas aujourd’hui. Ils sont dans le déni de responsabilité actuellement.

      On ne peux pas vivre bien dans un pays où il n’y a plus de travail même si l’évolution de nos société va vers une réduction du temps de travail et une société plus axée sur les loisirs.
      Je ne suis pas contre le progrès et l’automatisation, mais il faut que le consommateur en profite plus qu’il n’en patisse.


    • kemilein 22 octobre 2011 20:46

      je suis contre les gouvernements
      je suis contre les entreprises
      je suis contre le « travail »
      je suis contre la consommation
      -
      je suis pour la citoyenneté
      je suis pour le collectif
      je suis pour l’activité
      je suis pour la répartition-rationalisation
      -
      le gouvernement est incompatible avec la citoyenneté
      l’entreprise avec le collectif
      le travail avec l’activité
      la consommation avec la répartition.
      - - -
      pour certain le travail humain c’est l’époque d’il y a 100 ans, pour moi ces gens sont des idiots, car alors, c’était les bestiaux qui fournissaient l’effort.


  • wolver wolver 22 octobre 2011 15:36

    Pour une minorité de bergers qui ont le souci de controler leur betail, le travail qu’il soit productif ou non productif, intéressant ou pénible et ennuyant, est un des moyens efficaces de contrôle social de la population et les chômeurs considérés comme des brebis galeuses sont quand même fliqués. A partir de là, lorsqu’il y aura pénurie de travail due à l’automation, que des robots fabriqueront des biens et services et pourvoiront à nos besoins, hop il y aura, mettons 50% de taux de chômage voir plus, il est possible que l’oligarchie à qui il ne dit rien qui vaille de vivre entourée d’une majorité de zombies enragés(moutons dociles, oui, mais il y a des limites !), estimera que c’est le moment de pucer tout le monde en contrepartie d’un revenu de subsistance pour ramener la paix sociale.

    http://www.youtube.com/watch?v=6RMW0Wg699A


  • lambda 22 octobre 2011 15:52

    @ l’auteur

    ça nous renvoie dans les cordes mais c’est tellement vrai
    J’aime votre blog ainsi que vos commentaires

    je me permets un épilogue à votre article — et plus tard, vous aurez droit à la Soupe Populaire si vous présentez votre main munie d’une puce RFID----------c’est la prochaine étape !!!!!!!!!!!


  • Loatse Loatse 22 octobre 2011 17:56

    Pourquoi entrevoir le futur de manière pessimiste ? avec des puces RFID et tout un fantasme de monde déshumanisé ?

    Si une partie de l’humanité considère son travail comme source d’épouissement, notamment les créatifs, il en va de même pour ceux qui sont astreints à des taches répétitives ou pénibles. D’ou l’intérêt de l’automatisation pour soulager ceux ci... voire pourquoi pas les remplacer.

    Nos besoins les plus élémentaires une fois satisfaits, on peut envisager que soulagés du besoin de travailler pour vivre, l’homme peut se tourner vers d’autres occupations telles que l’artisanat et pourquoi pas le bénévolat...

    L’idée maitresse étant de supprimer l’argent....les concepteurs seraient libres de « travailler » pour le simple fait de créer... Il n’y aurait plus de vols, de crimes dû au manque puisque chacun pourrrait obtenir ce dont il a besoin ou envie sans qu’aucune transaction monétaire ne soit nécessaire...

    je crois que l’argent est le poison de nos sociétés..


  • Loatse Loatse 22 octobre 2011 17:58

    oups erreur. lire :
     
    il n’en va pas de même pour ceux qui sont astreints....


  • Loatse Loatse 22 octobre 2011 18:07

    Le Mouvement Zeitgeist constate que l’organisation sociètale en vigueur ne répond pas aux besoins fondamentaux des êtres humains et qu’elle est la cause de toutes sortes de maux qui minent l’humanité et son environnement naturel. De surcroît, pour des raisons de rentabilité financières, elle ne tient guère compte des avancées technologiques ni de la quantité limitée des précieuses ressources de notre planète.

    Nous affirmons donc que ce système obnubilé par le profit est obsolète et risque de nous mener à un chaos social et environnemental sans précédent.

    Pour résoudre les problèmes auxquels est confrontée l’humanité, nous prônons l’adoption d’une approche fondée sur la méthode scientifique et la cybernétique. Par ailleurs, il va de soi qu’un nouveau paradigme ne pourra voir le jour que si la coopération se substitue à la compétition.

    Ces critères constituent les fondements du Modèle Économique Basé sur les Ressources (MEBR) que nous proposons. Il place la satisfaction des besoins humains à l’échelle planétaire, mais aussi la préservation de notre environnement, au centre des préoccupations. Ce nouveau système économique implique l’utilisation des connaissances scientifiques et technologiques actuelles afin de garantir la gestion des ressources naturelles, la production et la distribution des biens la plus rationnelle possible. Il s’agit d’améliorer la condition humaine tout en assurant au mieux la pérennité de notre espèce. Un tel modèle ne saurait avoir recours à l’usage de la monnaie ou à toute autre forme d’échange marchand, car en créant une réelle abondance il rend ce genre de pratiques obsolètes.

    http://presentation.mouvement-zeitgeist.fr/


    • Daniel Roux Daniel Roux 22 octobre 2011 20:04

      @ Loaste

      Votre programme est parfait mais l’homme ne l’est pas, comment concilier le pur esprit et l’argile humaine ?

      Les anarchistes ont essayé de résoudre ce paradoxe. Ils ont tenté d’éduquer les enfants dès leur plus jeune âge à de nouveaux concepts. Ils ont échoué, les parents n’ont pas supporté.

      Alors, comment faire en restant humain ?


    • Loatse Loatse 22 octobre 2011 20:44

      @Daniel

      On est devenu tellement dépendant de ce système qu’il nous est devenu difficile de penser qu’il existe d’autres possibilités, plus en adéquation avec nos besoins...

      Je pense que plus il y aura de personnes qui vont vers cette prise de conscience que notre système nous est néfaste, ne favorise ni la solidarité ni les rapports entre les êtres, ni le bien être général bien au contraire, plus nous pourrons nous orienter vers un changement de ^nos modes de vie...

       Pourquoi nos sociétés ont elles évoluées ainsi et surtout pouvons nous continuer ainsi ? je dirai oui, mais au détriment de l’humain avec ce que cela comportera comme injustices, violences, famines, guerre pour s’approprier pouvoir, terres, pétrole, etc...

      En ce moment, ce système est poussé jusqu’à l’absurde, il ne tient pas compte de l’humain et fonctionne complètement sur l’addiction (au pouvoir, à l’argent, à la consommation etc...), j’ai trouvé une vidéo très intéressante qui explique bien le processus, elle est certes un peu longue mais passionnante.. 

      http://www.youtube.com/watch?v=pj3Q9H6c44w&feature=player_embedded# !


       





    • Daniel Roux Daniel Roux 22 octobre 2011 23:42

      @ Loaste

      Vous ne répondez pas à cette question fondamentale. Comment extirper la cupidité et l’avidité de notre mode de pensée, sans brutalité ?

      Si l’humanité ne trouve pas la réponse, son avenir risque de ressembler à son passé.

      Cordialement. 


    • Loatse Loatse 23 octobre 2011 04:37

      @Daniel,

      Plus il y a profusion de choses inutiles que l’on nous présente comme indispensables plus l’avidité sera au rendez vous... Donc on peut dire que ce système tel que nous le connaissons fabrique ce genre de comportements....

      Il suffirait je pense d’une masse critique de personnes désireuses de mettre en oeuvre un changement pour que celui ci, in fine, se produise...et comme l’environnement agit sur le comportement....

      qui tente rien n’a rien de toute façon... :)

      cordialement,
      loatse


    • kemilein 23 octobre 2011 14:27

      Daniel j’ai une réponse a t’apporter.

      l’humanisme n’aura pas lieu.
      il faudra se couper d’avec certain, fonder une autre nation, faire sécession. Seul ceux qui veulent que ça change bougeront leur cul. les autres seront laissé a la Mère-Patrie.

      puis quand viendra l’effondrement, nous devrons les regarder périr. l’humanisme n’aura pas lieu. le meilleur moyen de contenir un virus reste la quarantaine.


    • Daniel Roux Daniel Roux 23 octobre 2011 17:12

      @ Kermilein

      Hélas, l’Atlandide a disparu depuis belle lurette.. et ce sont les sauvages qui l’ont regardé disparaître.


    • kemilein 23 octobre 2011 19:01

      il se peut qu’atlantide ne fut qu’une esclavagiste elle aussi, et sa déchéance fut un ravissement pour les « barbares » qui la regardaient sombrer...


  • helios999 helios999 22 octobre 2011 19:00

    Quelque part ça m’arrange , ras le bol de tous ces fils de sarko , à la com en guise de religion , ou ces filles de parisot à la langue fourchue , ras le bol de tous ces lapins de garennes scotcher par nos lumieres ( elites )

    qu’ils aillent au diable ( quoi que !)

    je deconne


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