mercredi 6 février 2008 - par Sandro Ferretti

Nationale 7

Voyage à quatre roues au bout de notre mémoire collective. Petite chronique politiquement incorrecte sur le temps qui passe.

L’autre jour, vaguement agacé par les pluies et tempêtes incessantes sur le plat pays, je décidais d’honorer l’invitation d’un vieux copain de lycée à passer quelques jours dans sa vieille bastide du Lubéron. C’est-à-dire regarder le soleil descendre derrière les cyprès, en faisant tinter le glaçon dans le verre de rosé frais, tant qu’il y a des soleils couchant, des cyprès et du rosé en vente libre.

Peu enclin à supporter six heures durant un voisin catarrheux ou pétomane, je décidais de snober les flèches bleu argenté de la SNCF, comme les carlingues orangées des low-cost qui tentent de refaire une virginité au transport aérien. Pas envie de me retrouver à Roissy au lieu de Bruxelles pour cause de brouillard persistant, pas preneur de la voix suave et sensuelle qui vous susurre, sur le quai de gare, qu’"en raison d’une grève surprise de certaines catégories de personnels", votre TGV n’ira pas plus loin que Le Creusot.

Mauvais citoyen, je décidais donc de prendre ma belle berline à 8 Air Bag et 5 étoiles au test EuroNcap. Berline allemande, qui plus est, mais puisque les Allemands achètent nos maisons dans le Lubéron, pourquoi n’achèterions-nous pas leurs autos ?

Au début, ça allait.

Je glissais silencieusement sur l’autoroute, avec un vieux Bruce Springsteen en sourdine. J’étais prudent. Déjà semi-ruiné par un trader fou qui s’en était pris à mes noisettes péniblement épargnées chez l’écureuil, je décidais de ne pas aggraver mon cas avec les cabines des radars. Au début, je les prenais pour des frigos. Mais, à y regarder de plus près, c’étaient plutôt des Photomaton, des bandits manchots directement reliés à Bercy par réseau numérique, et qui vous débitaient votre compte et votre permis rose en moins de temps qu’il n’en faut à l’éjaculateur précoce pour prendre congé de Laetitia Casta.

Les autres aussi, roulaient doucement. Calés au régulateur de vitesse dans leurs monospaces, ils sirotaient un soda en téléphonant à leur belle-mère, pendant que les enfants regardaient des jeux vidéo dans les appuie-tête. Bref, tout le monde dormait et zigzaguait, mais à vitesse légale...

J’allais moi-même m’assoupir, quand, sur le morne plateau de Langres, un bolide japonais de la maréchaussée, tous gyrophares dehors, me doubla à un bon 220 au compteur, à la poursuite d’on ne sait quoi. Sans doute d’un vautour ou d’un de ces plans Epervier qui n’ont jamais arrêté personne.

Le coin m’a paru malsain : j’ai aussitôt décidé de quitter l’autoroute pour prendre la Nationale 7. Ah, la Nationale 7... Toute une époque, mon bon Monsieur ! DS, R8 Gordini, vieilles publicités peintes pour Byrr ou Avia, dont la rouille coulait sur les murs des maisons.

Trenet, Montand.

Tout émoustillé, je mettais la radio. Alain Bashung [i] priait Joséphine d’oser :

"A l’arrière des dauphines

Je suis le roi des scélérats

A qui sourit la vie.

Marcher sur l’eau

Eviter les péages

Jamais souffrir

Juste faire hennir

Les chevaux du plaisir".

Ca me convenait, comme programme.

Mais j’ai vite déchanté.

Alors que je veillais scrupuleusement à ne pas indisposer nos valeureux pandores, comme la dame de TF1 me l’avait bien recommandé la veille (donc roulant à 90 km/h), un monstre noir et chromes de 38 tonnes, qui filait un bon 110, me fit comprendre que je gênais. Tous phares allumés et corne de brume hurlante, il me collait le train, pressé de livrer des poulets de Bresse au Portugal. D’un rétrogradage nerveux et dans le sifflement du turbo, je semais aussitôt l’importun.

Vae victis ! Couchés dans la luzerne sous un filet de camouflage, noir de fumée aux pommettes, les valeureux étaient là, avec force jumelles infrarouges ! Depuis que la ligne Maginot est paisible, qu’il n’y a plus d’Irlandais à Vincennes ni de paillotes à brûler, la nouvelle cible est à présent le père de famille tentant d’échapper à Mad Max et Duel réunis.

200 euros et 3 points plus tard, je repartais. Entre-temps, le livreur de poulets avait dépassé sans encombre la volaille, les obligeant même à tenir leur couvre-chef contre le vent mauvais du camion.

Vers Dijon, j’ai vu au loin quelque chose qui ressemblait tellement à un barrage que c’en était un. Ce n’était pas un accident, mais une manifestation anti-OGM. Des alter-mondialistes échangeaient vivement des épis de maïs pourris avec des Gardes Mobiles qui répliquaient aux lacrymogènes. Le cocktail m’a paru hautement cancérigène, aussi j’ai relevé la vitre, mis la première et suis parti.

Avant Villefranche, mon chameau avait soif . Fini le pompiste en combinaison bleue maculée, la clé de 12 sortant de la poche, qui vous demandait nonchalamment : "vous en voulez pour combien ?". Non, rien de tout cela. Tout est automatique. Depuis que le Super 98 est au prix du beaujolais, les pétroliers affichent le prix partout dans la station, pas peu fiers de montrer l’étendue de leur escroquerie. Pour faire couler le plaisir d’essence, c’est comme avec ces dames du bitume, faut payer d’abord. Carte Bleue, sinon rien. Encore faut-il masquer le code du clavier avec la main, car des sauvageons y mettent des caméras pour faire une petite sœur à votre carte Visa.

Vers Valence, il m’a fallu enjamber une douzaine de gendarmes couchés et franchir dix ronds-points au milieu des steppes. On voyait les traces de freinage de ceux qui ont compris trop tard que, pour les ingénieurs de la DDE, le meilleur moyen d’aller tout droit, c’est de tourner en rond.

A Gordes, un panneau "30" m’indiquais que j’arrivais à moins d’un kilomètre d’une école, fermée du reste en cette période de congés scolaires. Bien sûr, la maréchaussée était là, cachée dans une cabine téléphonique, jumelles infrarouges en bandoulière. Je ne leur ai pas fait ce plaisir.

D’ailleurs, j’étais presque arrivé. Il ne me restait plus qu’à dérouler les lacets au milieu des cyprès et des champs de lavande.

Jeff, mon ami, m’attendais sur la terrasse de sa bastide vaguement délabrée, comme lui. Il avait disposé quelques chaises en teck, du rosé frais et sorti sa boîte à cigares, celle qu’on sort pour les amis avec qui on se comprend à demi-mot.

Nous étions là, à regarder le soir tomber en parlant du temps qui passe et de quelques-uns qui ne sont plus là pour voir cela, quand soudain, je tressaillis.

Au bout du champ, en lisière de la ferme voisine, il y avait une vieille 404 abandonnée sur cales, qui servait de poulailler. Devant Jeff stupéfait, je me suis levé et j’ai marché droit sur elle. J’ai enjambé ronces et orties, caressé la carrosserie poussiéreuse, outragée par la rouille. Je me suis laissé tomber sur la banquette défoncée, j’ai touché le grand volant de bakélite et son klaxon à cerceau chromé. Tout m’est revenu en pleine tête, comme une madeleine fulgurante. Pourtant, j’avais de l’argent aux tempes, je n’étais plus un gamin : j’avais fait du chemin et le tour de pas mal de choses.

Mais là, ils me sont revenus, les voyages. Les voyages Paris/Grenoble avec mon père dans la Simca 1501, les nids de poule qu’on évite d’un geste souple, comme un vieux Cap-Hornier. Les camionnettes borgnes ou sans phare du tout qu’on doublait d’un coup de klaxon italien rageur...

Alors, oui, j’ai mis le bras à la portière et j’ai enclenché la première dans un claquement sec.

J’étais prêt à reprendre la Nationale 7.



[i] Osez, Joséphine. Alain Bashung/Jean Fauque. 1992. Barclay.



43 réactions


  • Argo Argo 6 février 2008 13:18

    Bonjour Sandro, et bienvenue à la confrérie des auteurs.

    Même immobiles, c’est fou ce que ça change les voyages.


    • Sandro Ferretti SANDRO 6 février 2008 15:11

      Appreciate, Captain.

      Venant de vous, le compliment a sa valeur.

      Pour info, je suis déjà récidiviste ( je me suis commis d’un petit coup de colère sur l’enlisement de la lutte contre le cancer).

      A bientot de vous lire.


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 février 2008 16:28

     

    Salut Sandro,
     
     Si tôt dit, si tôt fait. Je suis ici à ton appel.
     Tu parles de TGV. C’est bientôt obsolète. Je te l’apprends. On parle aujourd’hui d’AGV. Ce ne sera peut-être plus un train mais un avion déguisé. Alstom va passer par là. Moins d’une heure entre Bruxelles et la gare du Nord de Paris.
     Tu n’auras plus l’occasion de voir les nuages de Bruxelles bien longtemps. La pluie sera plaquée aux vitres et disparaîtra aussitôt.
     
     Je me rappelle un voyage du même type. Au retour à Bxl, pendant près de 50 km, le train, oui, le TGV, s’est mis à rouler au pas d’homme. On avançait, on s’arrêtait. Tout le monde regardait sa montre. Personne n’annonçait la raison de l’escargotière. Motus. Arrivé à destination, comme il y avait exception, on a reçu un billet de réclamation. Le retour fut une possibilité de reprendre le TGV avec des conditions exceptionnelles (réduction). Je n’avais plus à me rendre à Paris. Il est volé à la poubelle. Alors, tu peux estimer ma pensée sur le sujet. 
     
     TGV, donc, ringard, ou presque et tu t’es retrouvé sur la bonne National 7.
     
     Tu y as rencontré le truck de « Duel ». Je vois que le fossé n’a pas fait une réception de plus.
     
     Et oui, les gendarmes ont compris la règle générale : « Il faut travailler plus, pour gagner plus ». 
     
     Napoléon n’avait pas tort. On a le temps d’y voir le paysage. La pédale sous le pied droit qui penserait encore à l’enfoncer ?
     
     Qui a dit qu’il fallait faciliter la vie des gens qui se trouvent dans l’herbe ou dans les cabines ?
     

    • Sandro Ferretti SANDRO 6 février 2008 17:11

      Cher Enfoiré,

      Eh oui, le train va toujours plus vite, et les voitures, sans cesse plus modernes et performantes, toujours plus lentement.

      Mon chrono sur Bruxelles / Lubéron relaté dans ce billet doit se situer à mi-chemin entre celui d’une Citroen 15 rondement menée dans les années 50 et celui d’une DS 21 conduite sagement dans les années 60...

      Sacré voyage dans le temps. Drole de progrès....

      C’est Souchon qui chantait :

      "J’aime les regretteurs d’hier

      Ceux qui disent que tout ce qu’on gagne

      On le perd".....


  • Trashon Trashon 6 février 2008 16:53

    Votre article , c’est comme si j’y étais :

    mes point ayant fondus comme neige au soleil grace aux cabines de perception direct,e je dois repasser mon permis (enfin juste mon code)

    J’y rechignais depuis plusieurs, mois me disant que finalement c’est tellement moin stressant de nos jours de ne pas conduire.

    Mais un évènement m’a fait changer d’avis et je me suis donc inscrit au code :

    je viens d’hériter d’une simca 1501


  • haddock 6 février 2008 17:12

    Putain , c ’est quand-même pas dur ( enfin faut l’ talent de Sandro ) pour égailler nos mirettes .

     

    Depuis le récit de Tall et Jack le psychopathe , à part la façon de Demian West , il est rare de se régaler à lire un bout de ligne comme ici .

     

    La rouille coulait réellement ?

     

    Avec un récit comme ça on voyage dans son fauteuil .

     

    Un seul mot  : one again .

     

    Nestor , quèque chose bon pour Sandro .


    • Sandro Ferretti SANDRO 6 février 2008 17:20

      Montez, Capitaine,

      Citroen 15 et DS 21 Pallas.....Ca roule...

      Juva 4 pour les boulangers qui doivent livrer.

      Emmenez aussi la Castafiore, on ne sait jamais. Le coup de la panne ...

      PS Pour info, j’avais dégotté comme illustration une petite photo extra d’un breack 404 Norev à une station service , mais ca s’est perdu à la mise en page.


  • haddock 6 février 2008 17:30

     Dans le récit il est question de Trénet , figurez-vous qu’il y a une trentaine d’ années je descendais dans le midi , du côté d’ Avignon avec mon Tub Citroën ( le même que Louis la brocante )  ( parait que je lui ressemble ) et sur France Inter une émission relatait la vie de Trénet , ses chansons , à ce moment il était un peu en disgrâce genre Guitry à sa période , 

     

    Un enchantement c’ était , de descendre la RN7 pendant que le fou chantait .

     

    Au temps de la Douce France pays de notre enfance .

     

     


  • haddock 6 février 2008 21:19

    C ’était le temps de battling-Joe avec Montand et ses claquettes .


  • snoopy86 6 février 2008 21:51

    @ Sandro

    un plaisir de te lire...

    Mes souvenirs à moi, c’est plus la Nationale 10

    Malade à l’arriére de la DS 19, un peu moins dans la DS 21, mes premiers pas au volant en DS 23...

    Quand j’ai passé le permis, la vitesse n’était pas limitée. Aujourd’hui j’ai prés de 3 millions de kilomètres au compteur dans des ....grosses allemandes.

    Quand la vitesse a été limitée, pendant des années, on a eu des réseaux, des arrangements, tout s’arrangeait si on avait été poli et bien relevé le nom de la brigade. Alors la route ne faisait pas peur ; la nuit, avec de bons phares à iode ( ampoules H4 interdites mais trouvables) on mettait Coltrane ou Miles et on faisait du chemin, et si on s’arrêtait dîner on prenait l’apéro et du brouilly sur l’entrecôte avant de repartir...

    Et au volant, on se recadrait les idées

    Autres temps, autres moeurs.


    • snoopy86 6 février 2008 21:56

      L’âge n’arrange pas les souvenirs. Mes premiers pas au volant, c’était la 21, mes premières grosses conneries la 23...


  • haddock 6 février 2008 22:10

    Standing-Snoopy ,

     

    Chanceux avec ta DS , t ’ avais gagné au gros lot ou ton dabe avait de l’ oseille ?

    J’ ai commencé avec une Deuche , ensuite Dauphine , 4 L , Fiat 124 sport , la frime , , R5 , 504 11CV , etc..etc..

     

    Sans les limitations à l’ époque j’ arrivais à faire Mulhouse-Avignon en moins de 6 heures , pas d’ autoroute , presque pas de feux-rouges ,

     

    Maintenant tu prends l’ auroroute , t’ en as pour une fortune , tu fais poil plus que la vitesse autorisée t’ as l’ autre nazerie automatique qui t’ envoie une prune .

     

    Et adieu le brouilly ...

     

     


    • snoopy86 6 février 2008 23:27

      Bonsoir Capitaine

      Soyons honnête, la famille n’est pas malheureuse...

      Mais j’ai gagné toutes mes voitures. J’ai commencé en 4L puis spitfire...

      Ensuite 100/120000km par an pendant mes quinze premières années de vie professionnelle. BMW depuis bientôt 30 ans avec un tout petit passage chez Porsche...

      J’aimais la route et l’auto, au point d’en faire mon deuxième métier et ai même eu une petite collection pendant un temps.

      Comme déjà dit à Crapulox sur un autre fil, une saison de compétition, le temps de me rendre compte que je n’étais pas assez bon pour jouer autre chose que les figurants.

      Il y a 6 ans, je n’avais plus que 3 points et me suis fait flasher trés trés vite en agglomération. J’ai tenté un coup de portable à un gendarme de mes clients qui...par un hasard fabuleux était derrière le radar. J’ai une excellente photo mais ça m’a calmé car j’ai réalisé que j’étais comme infirme sans permis...

      Environ 6 mois aprés, dés que j’ai récupéré mes douze points, j’ai emprunté un M5, Poitiers-Chatellerault et retour par l’autoroute entre 220 et 250 et terminé. Depuis je roule au régulateur...

      Ca m’étonne que Maxime ne soit pas encore passé faire un tour sur ce fil...

      Nestor, deux armagnacs en attendant Maxime.

       


    • snoopy86 6 février 2008 23:38

      Nestor

      Rectificatif, rosé et cigares pour tout le monde, et servez d’abord Sandro...


    • Sandro Ferretti SANDRO 7 février 2008 09:31

      Compatriotes du voyage immobile,

      Chers regretteurs d’hier,

       

      Merci de vos aimables commentaires pendant que le soir tombait sur la Nationale 7.

      C’est à présent le matin, et je dois donc décliner le rosé.

      Qu’ Haddock sorte ses croissants plein de beurre et de reproches , j’amène le café ristretto.

      Ayons aussi une pensée pour nos valeureux pandorres en train de se mettre en place à l’affut, dans le froid , la pluie et les rigueurs hivernales....


    • Sandro Ferretti SANDRO 7 février 2008 09:42

      J’ajoute que ce café du temps qui passe, s’il ne fait pas sauter la banque des commentaires, a le mérite d’étre bien fréquenté. Point de Lerma (son logiciel automatique de recherche du mot "Sarkozy" n’a rien détecté, alors que c’est pourtant le grand responsable de la guignolade routière sus-décrite), que des gens courtois et paisibles.

      Il est vrai qu’Haddock a mis les Dupnt à l’entrée comme videurs...

      Il est vrai qu’on y parle du temps qui passe, de la faucheuse qui rode. "Y a quelqu’un qui m’a dit "quelle patrouille, sans phare, dans une vieille Aronde noir métal, à la recherche d’un qu’aurait des faiblesses ou d’une qu’aurait pas mis sa ceinture.

      Bref, ici ca cause pas de salopes au Vatican , de modemeries , de vol de Sarkotiques dans l’armoire à tableau B du pouvoir, de la rente Pinay évaporée.

      Mais on est pas bien, là, à regarder passer les 403 ?


  • haddock 7 février 2008 09:57

    anecdote :

     

    dans les années 1972 / 73 assant dans la ville de Besançon vers assez tôt le matin , notre fille avec nous qui était bébé devait avoir son lait , hop , on s’ arrête à un bistrot , commandons deux cafés et demandons de brancher le chauffe-biberon , le patron me demanche si l’ appareil est en 110 volts , j’ réponds qu’ il est en 220 , n’ ayant pas le courant en question il nous a chauffé le bib dans un petit bain-marie dans une casserolle .

     

    C ’ était avant-hier en 1973 .

     

    Je suppose qu’ il existe maintenant des appareils pouvant se brancher sur l’ allume-cigare .


  • maxim maxim 7 février 2008 12:10

    dommage ,j’ai loupé cet article ,pensez la nationale 7 ,qui passe devant chez moi ( Fontainebleau ) et qui passait pas loin de chez moi à l’époque plus ancienne ( Ris Orangis ),à proximité de Draveil où j’ai habité de nombreuses annéés ...

    j’étais un fou de bagnoles et de vitesse ( toujours d’ailleurs ..) j’ai eu l’occasion d’y débouler aux époques bénies sans radars ,pour roder mes 24 ct de chez Panhard ( j’en ai eu trois ) une Austin Healey MK III ,une TR4¨bêtement morte pour cause d’acquaplanning un après midi d’orage et où un bon Dieu a été bienveillant ce jour là .....

    et puis j’ai eu ma période Opel Commodore gse/2.8 litres ,j’en ai possédé deux en même temps plus une Diplomat ( les trois ensemble ) les carburants passaient en notes de frais ,à l’époque je me déplaçais beaucoup vers le Midi ,et j’adorais rouler de nuit ,avec du Jazz en fond musical ,un arrêt café dans le routier de nuit ,le pied total ....

    un souvenir inoubliable ,un entrepreneur avec qui je travaillais ,qui possédait de belles bagnoles ,mais qui ne voyait pas à trois mètres devant lui ,il avait une Béhème 635 Csi ,et pour la route il me passait le volant ,un plaisir ......

    j’avais répéré une Mercédes 280 sl dans un garage ,je l’avais éssayé mais pas pris d’option ,le Samedi j’y suis allé ,chèquier en poche ....vendue le matin même à un autre pelerin ,j’étais vert ,elle était pratiquement neuve .....

    et puis tout un tas de bagnoles pêchues ,qui m’ont coûté cher ,mais quand on aime n’est ce pas ???

    la Rn7 ,c’est dommage ,elle a perdu de son lustre d’antan ,ses auberges ,ses stations service ,les traversées de villages ,les arbres en bordure de route ,sauf sur quelques endroits où le temps est resté figé ,mais le meilleur est derriére ....

    et puis maintenant ,les radars ,l’euro laser ,les radars embarqués ,pourrissent le plaisir de conduire ,nous en Seine et Marne ,il reste encore les petites routes de campagne ,mais bon ,c’est plus ça !!!!


    • Sandro Ferretti SANDRO 7 février 2008 12:27

      Moi, ma préférée, c’était la Sierra Cosworth .

      242 au rupteur (une jolie photo-maton prise de nuit entre Lyon et Grenoble en témoigne), mais elle était trop fragile (2 turbo cassés et autant de culasses poreuses).

      Fini, tout cela.

      Maintenant, suèdoises ou allemandes à 5 étoiles au crash, car depuis que tout le monde roule doucement, mais aux barbituriques , aux opiacés, au GPS et le portable à l’oreille , j’avoue que j’ai peur...


    • maxim maxim 7 février 2008 13:58

      ah et bien j’ai possédé une ancêtre ,une Ford Cortina Lotus ,avec un moulin fragile comme du verre ,fabuleuse sur routes de montagne ,mais à surveiller comme le lait sur le feu question mécanique ...

      suite à 2 pistons percés j’ai galéré pour retrouver un moteur d’occase ,c’était un Cosworth également ...

      une fois la bagnole remise en état ,j’ai roulé un peu avec puis revendue à un amateur ....

      j’ai eu aussi une R5 Alpine ,préparation Carcreff ,150cv sans turbo ,mais qui chauffait dans la circulation en ville malgré 2 ventilos électriques à double commande ,dommage ,sur les petites routes c’était un vrai avion de chasse ...

      suite à un joint de culasse ,je l’ai revendu à un fanatique .......

      et tellement d’autres bagnoles interessantes ...

      vous me parlez de la Sierra Cosworth,je connaissais le vendeur du concessionnaire Ford ,qui m’avait fait essayer la phase 2 en intégrale 220cv ,elle manquait de rôdage mais sur les routes en lacet de la forêt de Fontainebleau ( là ou vont s’entrainer les motards de l’école de Gendarmerie ) c’était un pied immense ,quelle pêche ,quelle tenue de route ..

      chez nous on avait aussi la r 21 turbo ,à laquelle on pouvait faire tous les gonflages ,et qui n’était pas pourrie non plus sur route ou sur circuit ....

       

       


  • haddock 7 février 2008 13:00

    tout jeune je faisais du stop , d’ Alsace j’ allais à Nice en moins de 12 heures à bord de toutes sortes de véhicules .

     

    Dans les années 60 tu levais le pouce au bord de la route , avec un peu une bonne tronche t’ attendais pas longtemps . Le chauffeur qui t’ emmenait était tout content de taper la discute , j’ offrai des Gitanes , j’ avais mon paquet de chewing-gums à la main , on était heureux à l’ époque .

     

    Les nouvelles du monde c ’était à la boulangerie où on s’ arrêtait acheter des pains au chocolat . Sans dec , c’ était pas du tout comme maintenant , ton cerveau était pas pollué par France-Infaux , gougolo-actualité ni fr toi te faire foutre , tu te levais matin , tout neuf t’ étais .

     

    Surtout une des plus belles autos du monde , mais fallait aller sur la côte pour en voir , la Morgan , une tuture avec une gueule d’ enfer . Même si t’ étais pas Anglais , t’ en avais l’ air .

     

     


    • Sandro Ferretti SANDRO 7 février 2008 14:26

      Damned, c’était donc vous, Haddock , avec Michelle Morgan aux yeux verts dans la Morgan verte assortie, sur la Prom. ?

      Je ne vous avais pas reconnu, avec le casque à lanière en cuir.

      Bien joué.

      Je vous fais un petit appel de phares (au xénon, c’est plus classe)


  • haddock 7 février 2008 18:40


    • haddock 7 février 2008 18:43

      Morgan Motor Company est un constructeur automobile britannique spécialisé dans la production de voitures sportives. Il se caractérise par son aspect très familial : la société était dirigée par un petit-fils du fondateur jusqu’en 2003, date de sa mort. En outre, Morgan n’utilise pas de chaîne de montage. Une large partie de la fabrication se fait encore à la main. Depuis 1936, les voitures sont construites selon le même procédé, alors courant dans la construction automobile. Sur un chassis en acier, composé de deux poutres longitudinales et de plusieurs traverses, est attaché un bâti en frêne, lui-même recouvert de la carrosserie. Ce sont les dernières voitures à être toujours construites selon ce schéma. En dépit de cette méthode ancienne, les Morgan répondent aux normes de "crash-test" !

      Histoire
      Morgan Plus-8 de 1960

      La société a été créée en 1910 par H.F.S. Morgan, un ingénieur du Great Western Railway. En 1906, il démissionna et acheta un garage à Malvern Link, dans le Worcestershire. Là, il monta pour le plaisir une voiture, la première Morgan Runabout, qui se caractérisait déjà par sa grande légèreté (200kg). Ayant reçut des commentaires encourageants, il se lança dans une production à petite échelle. En 1910, il commença dans la course automobile. Jusqu’en 1929, Morgan Motor Company ne produisit que de petites voitures à trois roues. En 1936, la société lança son premier 4/4, c’est-à-dire un véhicule doté de quatre roues et de quatre cylindres. Si ce modèle ne fut pas un grand succès, la Plus-Four qui le remplaçait en 1950 fit de brillants débuts en rallye.

      En 1959, HFS mourut, laissant l’entreprise à son fils Peter qui continua l’activité en maintenant la tradition familiale.


    • Sandro Ferretti SANDRO 8 février 2008 09:30

      Merci, Haddock, de cette contribution à notre culture automobile, qui a bien besoin d’un peu de réve, à défaut de nostalgie.

      Je vous invite à passer chez Argo ( "l’homme qui volait 5 milliards") : avec Snoopy, nous avons changé le gouvernement et vous étes Ministre plénipotentiaire, Chef du Protocole.

      Vous commencez demain.


    • Soleil2B Soleil2B 8 février 2008 23:59

      Bonjour Sandro.....et les autres.

      Super article, super ambiance. Ca change d’autres sujets..............

      Petite contribution à votre passion des voitures. Il vous faudra peut-être réduire la photo.

      Désolé Sandro, moi c’était pas la N7, mais je l’ai bien connue quand même !

      www.imagup.com


  • haddock 8 février 2008 19:45

    Coup de blues passager au comptoir

     

     

    Le Marcel, depuis le début de l’année, il n’est plus guère à son affaire.

    Avant, dès pochetron-minet, il venait siroter son petit café-gitane au comptoir de l’Angélus de Béziers, le Marcel.

     

     

    Peu avant midi, il repassait pour l’anisette-gitane-quarté-quinté et quinte de toux.

     

     

     

    Vers 16 heures, de retour de pétanque, le Marcel s’installait au fond de la salle avec ses compères Momo, le Guy, Dédé la Ficelle et Filoche pour la partie de quinte flush et quinte de toux.

     

     

     

    “Un régulier comme celui-là, c’est une espèce de gosier en voie d’extinction”, dit de lui Bébert, le patron de l’Angélus.

     

     

     

    Mais, le Bébert, il n’est pas bien non plus, plus trop à son affaire. Quelque chose le tracasse et, depuis quelques jours, il est comme noyé dans ses pensées.

     

     

     

    Pourtant, depuis le 2 janvier, le client ne se fait pas plus rare au bar, mais comme il dit, je ne retrouve plus toutes mes ouailles. D’ailleurs, Bébert, il ne fait que d’astiquer la même tasse à café avec son torchon qui sent le vinaigre, c’est dire...

     

     

     

    Hier, Bébert croit bien avoir vu passer le Marcel au coin de l’Angelus, les yeux qui lisaient les nouvelles du bitume, la gitane au coin du bec, pas même un regard en direction de son zinc favori.

     

     

     

    Bébert dit qu’il fait un peu la gueule, le Marcel. Peut-être même qu’il déprime en cachette. “Qu’est-ce que je lui ai fait moi au Marcel, c’est quand même pas de ma faute si sa Gitane s’est fait la malle avec ce M. Evin !” clame-t-il à qui veut l’entendre.

     

     

     

    Momo et les autres ont bien tenté de le ramener à la raison, mais rien n’y fait, il ne veut pas, il ne veut plus. “L’Angelus a cessé de sonner”, comme dit Momo.

     

     

     

    Alors aujourd’hui, à la demande de Bébert, Filoche a décrété “réunion de chantier !”

     

     

     

    En fin d’après-midi, les compères se sont réunis autour d’une petite fine pour affaires, délaissant pour une fois la sacro-sainte partie de quinte.

     

     

     

    Bébert a alors empoigné le catalogue des Pages jaunes et, une fois n’est pas coutume, l’homme tranquille est sorti de derrière son comptoir pour s’attabler avec ses habitués.

     

     

     

    L’affaire est sérieuse. Bébert y réfléchit depuis un bon moment, mais aujourd’hui c’est décidé, l’Angélus va entrer dans la modernité.

     

     

     

    “Vu à la télé chez Jean-Pierre Pernod !”, se marre Momo, en levant son verre, tandis que Filoche tourne les pages jaunies de l’annuaire.

     

     

     

    Oui, mais comment trouver cet appareil de chauffage radiant installable en terrasse, vu au journal de TF1 ?
     

     

     

     

    C’est JPP de la télé qui le dit “Ce système de chauffage a permis aux cafetiers de limiter l’évasion de clientèle et les fumeurs ont vraiment apprécié qu’on fasse des efforts pour continuer à les accueillir”.

     

     

     

    Bébert qui est plutôt du genre franc du collier le reconnaît lui-même. “Dire au micro qu’on a perdu 50 % de clientèle, c’est quand même de la fumisterie”.

     

     

     

    D’ailleurs, Bébert, il n’y voit que des avantages à cette interdiction. De toute façon, plus personne ne moufte maintenant et tous les clients le disent : C’est mieux ainsi, l’air des montagnes est de retour et les enfants reprennent goût au chocolat chaud.

     

     

     

    Après tout “un fumeur de perdu, dix ans de retrouvé”, dit le nouvel adage.

     

     

     

    Mais, Marcel, ce n’est pas n’importe quel fumeur




  • haddock 8 février 2008 19:55

    Merci pour ce poste honorifique , Plénipotentionnaire , je vais essayer de me montrer à la hauteur de la miction .


  • snoopy86 8 février 2008 20:03

    @ L’équipe d’Agoravox et à notre bienaimé Carlo Revelli

    En tant que futur gros donateur de votre fondation je me permets de signaler à votre attention que la qualité des articles publiés cette semaine dans la rubrique parodies justifie largement que l’édition du week-end justifie largement que celle-ci soit étendue pour l’édition de ce week-end.

    J’attire particuliérement votre attention sur le talent de deux jeunes rédacteurs nommés Yohan et Sandro, jeunes méritants issus des minorités visibles, qui méritent largement de bénéficier d’une discrimination positive.

    Il n’est bien entendu pas question de vouloir influer en quoi que ce soit sur l’indépendance du comité de rédaction, mais il me semble parfaitement possible de voir figurer ces deux articles aux côtés de celui d’Argo en tête d’édition. Si nécéssaire, il ne me semble pas compliqué de supprimer un des nombreux hommages au président Sarkozy, voire un article sur la laïcité, le 11 septembre ou l’islam.

    Je vous rappelle par ailleurs, mon cher Carlo, que mon yacht et son capitaine-rédacteur restent à votre disposition pour votre voyage de noces hebdomadaire.

     


  • haddock 8 février 2008 20:18

    Yohan et Sandro non seulement issus des minorités vuisibles (un peu mieux que visibles ) mais méritant toute notre attention .

     

    C ’ était un p’tit SMS de nous à vous .

     

    La mer ... et ses galets ....


  • Yohan Yohan 8 février 2008 22:01

     

    @ Snoopy, Haddock and Co

    Merci aux généreux donateurs de la Fondation AVOX, ainsi qu’au SPC (Syndicat de la Presse Citoyenne) pour leur mobilisation spontanée en faveur d’une certaine presse d’investigation (de comptoir) que notre vénéré patron appelle de ses voeux.  

    Vos dévoués serviteurs en profitent pour rappeler que ce type de presse exige de l’abnégation et qu’elle est notoirement très dispendieuse question pastaga au comptoir, car ces messieurs du côté de la N7 n’étant pas bavards de nature, se méfient des journalistes et sont de ce fait assez portés sur la soif...


  • haddock 8 février 2008 22:20

    La vérité , dommage que ces deux articles soient pas sortis ensemble le même jour , ils sont tous les deux ce qui fait l’ agrément de la vie , un peu de plaisir ...danke schoen .


  • haddock 9 février 2008 09:20

    C ’est pas le tout , aujourd’hui faut qu’ on se reprenne , Yohann notre trésorier m’ avise que dans la journée de vendredi on a dépensé :

     

    537153 EUROS apéritifs et boissons diverses ,

     

    17359555 Euros en aliments divers , entrées plats et desserts ,

     

     

     

    5344188235347 Euros dans les etablissements de nuit .

     

    On s’ appelle pas société générale non plus , alors faut tel à Modération .

     

    Nestor , un Alka-Selzer pour toiut le monde .

     

    Faudrait se faire sponsoriser .


    • Soleil2B Soleil2B 9 février 2008 21:55

      Hadd,

      Tu me croiras pas, mais perdu dans ma montagne j’ai rencontré quelqu’un qui te connaît très bien. Je peux pas te dire son nom -bien sûr- mais je t’envoie la photo.

      Elle te connaît vraiment très bien !

      www.imagup.com


  • Bobby Bobby 9 février 2008 18:11

    Bonjour,

    Je lis, avec deux jours de retard votre bien bon article qui évoque pour moi aussi, la nationale 7... de bien bons souvenirs...

     

    Un auquel je pense, me rappelle ce voyage avec mes parents, dont la date d’aujourd’hui nous sépare d’un bon demi-siècle, en camionnette Volkswagen... dont une pièce a cassé lors de notre passage dans un petit village sur la rive droite du Rhône. Le maire de "La Coucourde" nous offrant très aimablement le gîte en la salle des fêtes, nous logeant en dépannage, ainsi sur les planches de la scène du petit théâtre pendant bien huit jours, le temps à l’unique garagiste du coin de commander la pièce à Marseille, aller la chercher et enfin réparer le véhicule, à l’époque encore fort peu courant en France... les promenades sur les rives de ce lieu forcé de vacances... et la surprise, il y a quelques temps de voir, à l’occasion d’une "descente" vers le Sud, à hauteur du panneau annonçant "La Coucourde" sur l’autoroute (rive gauche), située sur l’autre rive, probablement à l’endroit même de mon souvenir enfantin, de très belles cheminées caractéristiques d’une jolie centrale nucléaire, dont la première, affiche une superbe fresque bleue, représentant un enfant jouant tranquillement... 

     

    O tempora, o mor(tr)es 

     

    Bien à vous


  • Sandro Ferretti SANDRO 11 février 2008 09:46

    Grazzie mille, amici.

    Vous avez fait le maximum pour que je puisse toucher le bingo de fin de semaine, ma , ca na pas souffi.

    Mais je m’en souviendrai, soyez en surs.

    PS ( j’ai préparé un petit article humoristique sur ma "guerre" avec Johan et Forest.

    "Du riffifi dans la parodie," ca s’appelle.

    Pas sur que ca passe, cependant. )


  • Annalise Annalise 17 juin 2009 16:05

    ll est bath, cet article Sando, tout y est sauf les émotions d’enfant, tu les as mises où, dans le coffre certainement.
    Je suis restée nulle en géo, mais quant à moi c’était plutôt je crois la Nationale 4, la Dauphine Gor-di-ni avec la petite roulotte à l’arrière, avant la 403 ou 404, je les ai toujours mélangées les deux-là, puis la Mercedes diesel, puis la même pas diesel mais qui nous faisait autant vomir dans les tournants que mon père, ce Fanjo prenait à toute volée quand il ne s’amusait pas, la nuit, à couper les phares pour nous faire hurler, ma mère, mes trois frères et moi.
    Ça sentait l’œuf cuit dur, les chips ramollies, les madeleines avec du sable dedans (je tiens les mères qui laissent du sable entrer dans le paquet de madeleines pour de véritables maltraitantes) ; les arbres avaient l’air de tomber sur nous les uns après les autres, mais on allait toujours plus vite qu’eux qui restaient là, penchés sur leurs problèmes, à l’écoute du vent qui caressait les bras nus qu’on allongeait en dehors des portières, « à l’arrière des Dauphine ».
    On pouvait alors crier, pleurer, les fenêtres s’ouvraient sans autorisation, tout séchait et donnait un air de mystère à ces années légères.


    • Sandro Ferretti SANDRO 17 juin 2009 16:26

      @ Annalise :

      A défaut de chips, je suis content d’avoir fait remonter une madeleine dans ta recherche du temps perdu.

      L’enfance ? : « Emotions censurées, j’en ai plein le container »
      Pas de souvenirs avant 10 ans. « A l’analyse, y ressortirait que j’suis pas d’équerre »
      C’est grave, Dr Annalise ?


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 7 mars 2010 19:40

    Rigolo de relire ton zartique Sandro .

    Un plaisir .

    Salut à toi .


  • COVADONGA722 COVADONGA722 6 mai 2016 20:39

    yep Sandro , parfois en suivant un sentier ancien , on redécouvre des traces de jours meilleurs , puis l’on s’aperçoit que les images éparses s’estompent , certain parte voir ailleurs si l’herbe est plus verte, d’autres plus las se mettent à l’attache comme de vieux « dog soldier » , yep a Marseille ou ailleurs 

    no retreat no surrenders 


    asinus : ne varietur 

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