vendredi 18 novembre 2016 - par arax

Peut-on rire de tout ? Le Téléphone sonne, France Inter

Ceci est une parodie.

“Bonsoir à toutes et tous ! Bonsoir Nicolas Demorand. Ce soir, au Téléphone sonne, un sujet éminement controversé. Après le raz-de-marée réactionnaire aux élections américaines, la stupeur s'ensuivit pendant 48 heures environ, puis la colère pendant 10 jours. Les manifestations et les pétitions n'auront eu aucun effet sur l'indéboulonnable Donald Trump. Il est désormais là et bien là. Dans quelques semaines, il entrera triumphant dans la Maison blanche. Alors que faire ? Les défenseurs de la démocratie, à savoir les groupes Bolloré, Dassault, Drahi et Bergé-Pigasse, ayant épuisé toutes leurs cartouches médiatiques et la plupart des journalistes de Libération se trouvant en cure intestinale à Châtel-Guyon, il ne nous reste malheureusement que le rire pour cette catharsis nécessaire. Ce soir, notre plateau va discuter avec les auditeurs de France Inter sur le thème “Peut-on rire de tout ?”

“Merci Clarisse pour cette introduction nécessaire et bienfaisante. Avec nous ce soir, les humoristes de la station : Daniel Bourrin, le snippapeur du matin ; Charline Vantedesnacker, la factoresse belge qui ne sonne qu'une fois, Sophia Alaram, la platineuse bikinique, Albert Alnogoud, aka l'imam Al Rachid, Thomas DDT, l'épandeur de chansons détournées et enfin Nicole Ferrero, la garce à Lazare. Six humoristes maison seulement, car notre plateau n'est pas assez rond pour accueillir la vingtaine d'humoristes qui officient sur France Inter à toute heure de la journée. Et un invité : Stéphane Guidon, qui connaît bien la Maison ronde, qui a mis au pilon la réédition de son livre à charge et qui postulerait à nouveau à un créneau. Un humoriste qui pas la langue dans sa poche, n'est-ce pas, Stéphane ? Vérifiez quand même !”

[rires]

“Je vois que ce soir nous n'allons pas nous ennuyer ! Daniel a apparemment déjà fêté le coup d'envoi de la campagne macaroniste.”

“Que nenni ; je fête le départ d'Anthony Bellanger. Il nous quitte, le vilain coquin !”

“Je précise pour les auditeurs qu'Anthony Bellanger est notre nouveau correspondant dans la capitale américaine ; nous avions besoin de renouvellement et surtout d'un peu plus de modération journalistique face à l'agressivité de la nouvelle administration népotiste de la Trump Family. Nous en profitons pour remercier Frédéric Carbone, pour son travail poussifère de ses dernières années et lui souhaitons bonne chance pour sa pré-retraite.”

“Merci Nicolas pour cette explication de texte et nous allons tout de suite prendre un premier appel. Bienvenue au Téléphone sonne ; votre question, Madame ou Monsieur ?”

“C'est Nadira, de Saint-Brieuc. Bonsoir M. Demorand et bonsoir au plateau.”

“Bonsoir !” [en coeur]

“Nadira, on t'aime !”

[rires]

“Pardonnez Daniel, il est d'excellente humeur ce soir. Votre question, Nadira...”

“J'aime beaucoup France Inter et tout particulièrement Daniel Bourrin qui me fait beaucoup rire tous les matins. Je voudrais savoir pourquoi Albert Alnogoud a laissé tomber son personnage du Père Robert et pourquoi il a choisi ce nouveau personnage de l'imam Al Rachid. Ça me fait bien rire aussi, mais dans ma famille, y en a beaucoup qui trouvent ça terriblement islamophobe...”

“Albert, vous avez la parole !”

“...divine !” [rires]

“Nadira, c'est ça ? J'en avais un peu marre du bon père aux mains baladeuses et on m'avais suffisamment reproché d'être cathophobe, donc j'ai voulu lancer un ballon d'essai. Avant, j'avais trois ou quatres messages menaçants la semaine. Maintenant, je reçois environ 200 lettres, mails et textos par jour et croyez-moi il faut de la tenacité pour continuer...”

“Albert, comment évitez-vous de stigmatiser l'ensemble des musulmans de France ?”

“C'est une bonne question, Nicolas. D'abord, cet imam déclenche immanquablement le rire avec son accent berrichon. Je ne pouvais pas, comme Sophia Alaram sait si bien le faire, faire un imitation de l'accent maghrébin ; ça aurait été perçu comme trop discriminant. Il ne fallait pas que les gens du FN puissent rire avec les autres, d'aussi bon coeur. J'ai donc décidé de caricaturer une personne de la diversité régionale ; un converti, si vous préférez. Comme ça, tout en montrant que le vivre-ensemble est désormais une réalité, n'en déplaise aux extrémistes de droite, je pulvérise du même coup tous les discours de haine...”

“Mais pourquoi un imam ?”

“Comprenez, Clarisse ; je voulais rester dans la ligne du Père Robert. Bon, j'ai revu mes thématiques : la frustration sexuelle, l'amour des petits enfants, etc., pour me tourner vers des sujets tabous comme l'alcool en cachette et la lingerie fine pour Madame. Ce n'est pas de tout repos. L'autre jour, j'ai été méchamment apostrophé dans le bus. Je n'ai dû mon salut, si j'ose dire, qu'à un sac de Prisunic collector, époque Maurice Chevalier, plein de poireaux et de pommes de terre pour ma soupe du soir...”

[rires]

“... que j'ai directement asséné sur la face du malotru, avant de descendre promptement à l'arrêt et de courir le Marathon de Paris sous la pluie. Que voulez-vous ce sont les risques du métier...”

“Nadira, vous vouliez encore intervenir ?”

“Je suis désolé pour Monsieur Alnogoud. Le type qui vous a agressé n'est pas un vrai musulman. Ceci dit, je voudrais savoir si vous comptiez aussi caricaturer un rabbin ?”

“Ben, j'y ai pas encore réfléchi. Vous savez, j'ai déjà fort à faire avec mon imam Al Rachid. Je ne l'exclue pas... un jour.”

“Merci Nadira, pour votre intervention, j'imagine en tant que musulmane modérée et représentante de l'intégration positive, et merci Albert, pour votre franchise, loin du politiquement correct.”

“Merci à France Inter qui me permet encore de bouffer du curé, et de bouffer tout court...”

[rires]

“Nous avons un autre auditeur en ligne. Voulez-vous décliner votre identité ou souhaitez-vous rester anonyme, comme je le lis sur ma petite fiche ?”

“B'jour M'sieur Demorand. Je devrais dire Nicolas, mais comme moi aussi j'm'appelle Nicolas, ça va pas l' faire. J'ai pas trop l'habitude de sortir ma carte d'identité, hein ! Car ça fait toujours sourire l'idiot qui m' la d'mande et découvre ma particule à écorcher ... Bon, j'ai une p'tite question toute simple à tous vos comiques, là. J'aimerais bien qu'il se paient la tête à toto Fillon aussi bien qu'ils l'ont fait à d'autres, hein ? Et pépé Juppé, hein ? Parce que caricaturer toujours les mêmes, ça va un moment, mais excusez-moi de vous l' dire...”

“Pardon de vous couper, Nicolas, je ne donne pas votre nom de famille, tout le monde vous aura reconnu ; mais le sujet de ce soir n'est ni rire de Fillon, ni rire de Juppé, mais de tout !”

“...de tout le reste !”

[rires]

“Et alors, Nicolas, moi aussi j'vais vous appeler par votre petit nom... et alors, hein ?! Il y a vraiment deux poils deux mesures sur votre station. Si j' reviens, y aura du changement, croyez-moi ! Pas d'alibi qui tienne ! Certains pourront faire leur valise, et sans les émoluements qui rentrent habituellement dedans...”

“Je dois dire que Nicole et Sophia sont pliées de rire. Elles n'ont visiblement pas peur de votre retour en Primaire.”

“Moi aussi j'aime bien rire, Nicolas ; mais pourquoi aucun de vos guignols là, ne se farcit M'sieur Fillon ? Y a pourtant de quoi...”

“Écoutez, Nicolas, on a bien compris votre requête et nous verrons si d'ici la Primaire d'aucuns d'entre-nous auront le temps de graphouiller une parodie sur vos adversaires. Charline, un commentaire ?”

Bismuth à part, je veux bien m'occuper de Monsieur Fillon et je laisse Monsieur Juppé à Nicole !”

“Ah non ! pas d'accord. C'est Sophia qui devait se fendre Juppette. Si le sommelier chauve passe, elle n'a rien à craindre au nom du divertissement de la diversité, tandis que moi, il vaudrait mieux que j'assure mes arrières, qui sont pourtant fort appréciés dans le milieu interprofess...”

“Ah ben non alors, moi je me concentre sur les extrêmes dards : Ménard, Collard ou les tubeuses malignes : Nadine, Marine... C'est d'ailleurs ce que m'a encore assuré Matthieu, l'autre jour, dans son fauteuil multidirectionnel à massages subdorsaux ...”

“Hem... Nous allons prendre un nouvel appel. Bonsoir, Madame ou Monsieur, présentez-vous, s'il vous plaît et posez votre question...”

Valérie de Paris. Je vous remercie de vous concentrer sur l'horrible Trump dans vos dernières chroniques. On n'en fait jamais trop sur les goujats. Il ne faut rien laisser passer. Moi-même, j'ai beaucoup souffert de ce genre de personnages ; j'en ai d'ailleurs conçu un roman feuilleton...”

“Je vous arrête Valérie, car le CSA veille et nous ne pouvons pas faire de publicité à l'antenne. Que diriez vous à Donald Trump s'il était en face de vous, la main droite bien dressée vers le Walhalla suprémaciste et la main gauche prête à l'action leste ?”

“Heu... Je lui dirai qu'il ne peut pas traiter son épouse syldave de serpillière. J'ai été très choqué de cette façon de parler des femmes ; cette fixation sur leurs parties intimes. Moi, par exemple, j'ai toujours évité de parler d'élections ratées et pourtant il y aurait matière à démollir ; j'ai, au contraire, évoqué, avec pudeur et grande douleur, mes nuits d'insomnies en attendant le retour de mon livreur de pizzas...”

“Merci Valérie pour ce témoignage émouvant de ce que peut vivre une femme délaissée. Thomas DDT, cela vous interpelle ?”

“Je peux pousser la chansonnette ?”

“Ca dépend. Vous improvisez ou vous avez déjà les paroles ?”

“Je pensais qu'une Julie nous appelerait, mais ça marche aussi avec les Valéries...”

“Bon, allez-y vite, car il ne nous reste que 8 minutes...”

“C'est du Kenza, c'est trop facile à cuter, pardon... raccourcir... hmm, musique !”

 

[toum, tam, tzing...(boîte à rythmes + un doigt glissant sur un clavier virtuel = rap minimaliste)]

 

D'abord l'amour fou, les premiers rendez-vous

L'envie de surseoir, encore et encore

Les sans-dents râlent, la vie devient électorale

On laisse voter les adhérents, se dire qu'ils ont tort

Les premiers mots de Valls, premières disputes, premiers blèmes

Au téléphone chaque jour et enfin le premier je t'aime

Les congrès passent et se ressemblent peu à peu, l'amour grandit

Avec Le Drian, toujours ensemble, toi et moi, c'était pour la vie

Il m'a trahi, moi à qui il avait promis un code de vie,

Il m'a trahi, m'a volé mon assurance-vie (bis)

J'ai voulu pénétrer dans tes services secrets,

Mais dans tes dossiers, je me suis égarée

Quand les draps sont en désordre , la vérité fait mal

Mais elle finit toujours par se venger

Moi qui pensait tout savoir, moi qui pensait te connaître

Aujourd'hui il est trop tard, même si je t'aime, je dois l'admettre...

Il m'a trahi, moi à qui il avait promis un code de vie,

Il m'a trahi, m'a volé mon assurance-vie (bis)

“Bravo Thomas ; excellentissime, jouissif, jubilatoire !”

[rires]

“Valérie, vous vouliez rajouter quelque chose ?”

“Oui : C'est toujours facile de se moquer des femmes trompées. Je ne commenterai pas cette parodie de Monsieur BTP. Achetez mon livre et vous verrez.”

“Je vois sur ma fiche que vous vouliez évoquer la chronique de M. Bourrin sur la femme de Trump...”

“Oui, Je suis outrée ! C'était proprement indigne d'entendre ça sur le Service public...”

“Daniel, pouvez-vous expliciter votre chronique, car apparemment tout le monde n'a pas l'humour nécessaire pour apprécier vos piques !”

“Mais, qu'est-ce qu'elle vient nous faire ch... Aïe, la sal... Aïeuuu ! fais attention à ton coude, Sophia, il est anguleux ; franchement, tu devrais te bourrer de speculoos ; tiens regarde, Charline en a un paquet plein... Ouais, bon, je me suis tapé une franche rigolade avec la pouff... enfin la gonz... la femelle à Donald. On va pas en faire un plat. Trump, c'est Adolf ; et Mélanie, c'est Eva Braun, sans la cervelle. J'exagère à peine. Bon, je vends la mèche : l'aryen brun, il est pas végétarien comme l'autre blond, mais c'est un gros raciste du Ku Klux Klan ce type-là... Ceux qui comprennent pas, y me font pitié. Si on peut plus rigoler cinq minutes, où va-t-on ; on va pleurer, quoi ?! J'aime pas ça, moim pleurer ; après... sniff... je m'arrête plus... sniff ”

“Essuyez votre larme, Daniel, Votre sincérité n'est pas mise en doute. Je crois que votre explication embrunée est claire pour tout le monde autour de cette table. On est avec vous Daniel. Votre franc-parler est nécessaire à l'impertinence de notre station. Nous gardons ici aussi l'esprit Charlie vivace et je dirais même plus vivifié... ”

“Sniff, j'ai trop picolé... Albert, tu me dégoûtes, tiens...”

Clarisse ? ”

“Moui, Nicolas, France Inter défend les femmes opprimées par le patriarcat et certains reproches sont malvenus. Ici, on ne pince les fesses que d'un commun accord, dûment signé au préalable et ensuite affiché dans la salle de rédac. Le patron a certes encore un certain passe-droit, hérité de la gaule historique, au niveau des premières prises de contact, mais comme ça ne concerne plus la gente féminine, c'est pas bien grave. Nous y travaillons cependant. Une pétition de jeunes stagiaires, issus de l'inversion et surpris de l'empressement de la direction à promouvoir le vivre-ensemble, pétition adressée à la Halde, je précise, est en train d'être patiemment recollée depuis six mois par des experts en enfichage de mouches, après un malencontreux passage au broyeur de la Direction. Une introspection collective est en cours. Vous voyez, que même France Inter fait des petits pas pour les genres humains...”

“Bouhou...hou... sniff.”

Daniel ne se sent pas bien ; il devrait prendre l'air. Nicole, accompagnez-le aux toilettes.”

“Oups ! Trop tard...”

“Hum, bon, continuons notre émission. Un autre appel ? Allez-y parlez, Monsieur, Madame, quelque soit votre genre, la table ronde du rire vous écoute...”

“Monsieur, ça ira ; car quand, du Maître, la main dort, sous le fouet, Madame travaille encore. Hé, hé, hé... Sinon, je suis un peu dégenré borderline. Vous êtes prévenus. Bonsoir, donc, à toute la fine équipe, on m'appelle Grandieux ; félicitations pour vos chroniques humoristiques que je me repasse en boucle et que je fais aussi visionner à mon fils, pour lui faire comprendre la chance qu'il a de vivre dans un démocratie Charlie ; et je dois dire qu'il est, lui aussi, cool emballé !”

“Merci de votre retour chaleureux et nous espérons faire encore de notre mieux pour 2017. Vous avez une question pour Stéphane Guidon, je crois ?”

“Toutafé. Salut Guidon, mon saligaud. Je voudrais savoir quelle aurait été ta réaction perso si on t'avais traité d'antisystémiste ? T'aurais sauté ta manageuse par dépit ? Tu te serais expatrié au Congo belge ? En tous cas, je vois que maintenant ça marche bien pour toi... à la télé à Ciao, les Sélénites, sur la chaîne So...6 ; retour sur France Inter... Tout est pardonné, t'as ramené l'os, chien fou, hein ?!

“Heu, on est en direct là, plusieurs millions d'auditeurs nous écoutent. Attention à vos propos...”

“Harff, harff, harff, Grandieux au téléphone ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à celle-là après le démontage que je t'ai balancé dans Libé ! Hi, hi, hi ! Pfff ! Excuse-moi si je pouffe ta mère ; mais mon Dieu, Grandieux, je m'en fous à un point dont tu n'as pas idée. Tu es trop sensible. sacré facho, va ! C'est ton gros souci. L'important c'est le dosage entre la provoc et la lèche. Faut provoquer et se rattraper aussitôt. C'est de l'équilibrisme, de la haute voltige. Avec toute ta graisse, chef, ça ne m'etonne pas que t'ai glissé et puis complètement foiré ton come back. Bon, j'avoue, allez : j'ai vu ton dernier spectacle, dissimulé sous un tranche-côtes de la Gestapo, un béret milicien et des lunettes noires de Goebbels et je dois dire que j'ai bien rigolé. Harff, harff, harff ! Hi, hi, hi ! Pfff ! Mais ne le répète pas, espèce de vieux raciste, antisémite, d'extrême-droite vychiste, car tu vas encore m'attirer des ennuis...”

“L'émission s'achève, merci à tous et toutes et...”

“Ah, c'était toi, vipère gluante, t'aurais pu venir me faire un petit coucou en loge, quand même, faux-derche mal rasé ! J'avais un plat de quenelles avariées sur le réchaud.”

“Harff, harff, harff, excellent ! Hi, hi, hi ! Pfff !”

“Nous nous retrouvons demain avec comme thème..”

“Appelle-moi dès que tu sors du système, hein, faux-nez-dans-le-guidon ? Bises à ton fi...”

Fillon ou Juppé, qui sauvera la démocratie ?...”

“Harff, harff, harff, à ton aise, déprime riche... Hi, hi, hi ! Pfff !”



7 réactions


  • Paul Leleu 18 novembre 2016 23:54

    on peut rire de tout... mais ça dépend bien-sûr des circonstances... 


    comme toute parole, l’humour s’inscrit dans la trilogie éthos-logos-pathos... à savoir qui parle, que dit-il, qui l’écoute et dans quelles circonstances... 

    voilà comment les grecs anciens (on nous bassine avec la « culture gréco-latine ») envisageaient l’affaire. C’est le principe et la richesse du langage... il y a différents registres dans le langage, soutenu, familier, populaire, grossier, argotique, technique... le ton sérieux ou humoristique à divers degrés... les « nouveaux humoristes » qui sont des enfants capricieux et vaguement radicaux de la télé-poubelle, devraient réfléchir avec plus de gravité à leur art... peut-être retrouveraient-ils le chemin d’un certain éclat... de rire.

  • Yohan Yohan 19 novembre 2016 00:31

    France Inter ne fait rire personne. Les blagounettes de la miss Belge sont tellement prévisibles que je les prévois avant même qu’elle n’ait fini de lire son tract. Et puis Taper sur Morano, Trump, Zeymour, c’est tellement paresseux, L"humour, le vrai, elle en est très très loin ; 


  • filo... 19 novembre 2016 00:48

    Nicolas Demorand est un apparatchik de la médiocratie française. Un insubmersible et inoxydable. 
    Je me souviens après élection de Obama il pleurait de joie en direct à la radio. Pour lui Obama c’était l’homme qui va obligatoirement changer le monde.
    Résultat final on connaît. Visiblement ce « journalop » des« mérdias officiels » n’est pas à une connerie près. Pitoyable, oui.
    Quelle drôle d’époque. C’est donc ça la démocratie occidentale où on peut plus facilement faire confiance aux dames qui font le trottoir qu’aux journalistes.
    Signe que tout est pourri ; la fin du système. Mais quoi après ? 


  • fred.foyn 19 novembre 2016 08:42

    L’humour à la radio, l’onde de « choc »..comme le fromage président des super marchés...frelaté a la fabrication..Un mélange de pubs et d’aides diverses qui aboutissent toujours à la poubelle du petit monde Parisien !


  • izarn izarn 19 novembre 2016 11:25

    Ce n’est plus France Inter, c’est Système Inter, depuis longtemps...
    Il faut pour s’informer aller désormais en Russie...
    Tous les matins, je vais voir Sputnik news.


    • V_Parlier V_Parlier 19 novembre 2016 13:30

      @izarn
      D’ailleurs il est possible de faire des tests croisés entre les différentes agences de presse étrangères publiant en Français ou en Anglais (ou autres langues pour ceux qui peuvent). Il est alors facile de conclure que les plus déconnectés du reste du monde sont les presses ouest-européennes. Encore pire qu’aux USA où certains médias sont en phase d’hésitation / réadaptation (du moins dans le camp dit « républicain »), ce qui les amène à « laisser passer » certaines choses qui ne seraient jamais diffusées chez nous.


  • Qiroreur Qiroreur 19 novembre 2016 16:57

    « Peut-on rire de tout ? »


    Voici les sujets interdits, sous peine de mort, sociale ou physique (RIP C.H.) 
    - L’Islam, et les musulmans
    - La Shoah et les juifs
    - Les personnes originaires de pays africains ou de nationalité 
    - Les réseaux occultes
    - Les LGBT
    - Les grands patrons que l’on peut écorner, mais pas trop, vieille tradition du bouffon du roy qui ne doit jamais les limites dépasser.

    Tous le reste vous pouvez y aller : vous pouvez insulter les roms, les gens de l’est en général, catholiques (là vous pouvez vous déchainer), les personnes originaires de pays asiatiques, les croyants en général (allez-y mollo avec deux monothéismes en particulier). Vous pouvez insulter sans vergogne les travailleurs, vous moquer de leur supposée médiocrité, cracher sur les fonctionnaires, les vieux, les flics, les personnes handicapées, les patriotes (oui parce qu’un nigérien qui aime son pays, c’est génial, mais un français qui aime le sien est un nazi qui s’ignore). Vous avez même le droit de vous détester vous-même, vous serez subventionné. Elle pas laide la vie des merdias ? 


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