mercredi 28 janvier 2009 - par Dancharr

C comme CON

Je m’y résous car, hier, un ami en permission de sortie m’interpelle dans la forme interrogato-négative tant goûtée de certains journalistes qui tiennent à avoir leur réponse à la question posée : « T’es pas un peu con ? ». Malgré son petit grain mal placé dans une fêlure du cerveau, je me devais, rançon d’une amitié fidèle quasi-unique, d’examiner son jugement abrupt, nuancé cependant, par une atténuation bienveillante puisqu’il attend mon verdict pour être certain du sien.
Plus habitué à des compliments vigoureux et amplement justifiés qu’à une presque injure mal déguisée, je restais interloqué ou, pour être plus précis, estomaqué car le coup était bas, tout en restant au-dessus de la ceinture. Je m’enquis aussitôt d’une réponse qui clarifierait le débat.
Si je suis familier de quelques jurons qui auraient fait rougir un adjudant de la coloniale et en particulier le « saperlipopette » tellement vilipendé dans les bonnes familles du siècle dernier où il était, avec l’injure ci-devant un quasi-blasphème compatible avec le châtiment suprême, je n’en suis pas particulièrement friand, préférant d’autres gourmandises. Mais le service est commandé et même pour un réformé, il est sacré. Je m’y suis attelé et ai compulsé, interrogé, étudié, enfin, fait un travail de recherche pareil au même que celui qui fait la gloire de l’université française.
Il en ressort qu’il est un petit gros mot qui se lance comme une injure et qui qualifie pour le compte aussi bien le grand, le petit que le gros. Il concerne donc une large fraction de la population. A l’exception heureuse et rarissime du maigre, espèce en voie d’extinction par les temps qui mangent, encore faut-il qu’en plus il ne soit ni grand ni petit.
Le panel interrogé, en double aveugle, a admis, sans fausse honte, qu’il lui était arrivé (74%) de se faire traiter de tel dans les 30 jours précédents et, fait rassurant, ne pas s’en porter plus mal. Cela confirme la comptine des cours de récréation « c’est celui qui l’ dit qui l’est ». Elle a beaucoup fait pour dédramatiser, au moins dans ce lieu, ce type d’injure, l’effet boomerang faisant réfléchir à deux fois l’injurieur qui se retrouve finalement arrosé. Le spectacle est plaisant. Malheureusement, avec l’âge, vient l’oubli de ces innocents échanges verbaux et l’injure retrouve tout son potentiel destructeur et infâmant.
Les procès verbaux consultés au poste de police sont unanimes. Le risque est directement proportionnel à la distance qui sépare les deux belligérants ainsi qu’à la puissance exprimée en décibels qui expulse le son. Prononcé in petto, le danger est inchiffrable, pour simplifier nous dirons zéro ; à mi-voix ou marmonné, il devient significatif si l’autre a l’ouie fine ou sait lire sur les lèvres, à voix haute et bien articulé malgré son monosyllabisme, le risque est maximum. Le gendarme de service, très serviable, recommande de n’en user avec cette hauteur vocale qu’en position de sécurité : barrière infranchissable, individu en chaise roulante avec un pneu crevé, chemin arrière bien dégagé s’il s’agit d’un unijambiste habitué à sa prothèse, une fuite rapide pouvant être nécessaire.
Le mot est populaire car il est à l’injure ce que celui de Cambronne est au gros mot. Comme lui, mais depuis moins longtemps, il est entré dans l’Histoire, cette fois pas par la porte de l’honneur mais par celle de l’étable.
Il est l’injure favorite de 95% des français (l’utilisation au féminin est parfois revendiquée par une sous-humanité masculine ayant sombré dans une misogynie dégradante) et des françaises aussi. Dans cette population manifestement mieux éduquée et moins sexiste, la forme qui s’achève en « asse » n’est pas employé (j’aurais aimé écrire « jamais » mais un personnage d’allure indéterminée, l’œil impérieux et une badine à la main a prétendu utiliser le terme si laid sans aucune restriction et avec succès, ajouta-t-elle - elle se fait appeler mademoiselle - sans cacher une satisfaction cruelle).
Il a ce pouvoir car il claque comme un coup de fouet, un coup de poignard, enfin un bon coup de poing métaphorique, métapsychique. Sa popularité vient de là. Il est libératoire : idée forte, mot court.
On pourrait s’y tenir mais le mot à une autre dimension qui oblige à interroger plus avant la signification profonde de l’injure à l’autre et que « espèce de … » représente à merveille. Mieux que toutes les autres injures, il résume la prétention humaine à vouloir se faire justice. L’injure est, en fait, le reliquat de la loi de la jungle et renvoie à cette période où Thémis n’avait pas de palais.
L’interpellation prouve que la civilisation a progressé d’un degré et la sanction verbale a remplacé la balle pas perdue ou le chanvre à coulisse. Il n’y a que dans les plaines du Far West que le transfert d’habitude peine à s’installer. On peut voir dans le mot beaucoup plus que les trois lettres. En une fraction de temps, l’affaire a été instruite, jugée et le verdict est tombé. Il y a un jeu de rôles instantané et un miracle d’improvisation qui transforme le ou la quidam qui n’a jamais ouvert un livre de droit en témoin à charge, en juge d’instruction, en procureur du roi, en jury et se fait son bras armé par cette vocifération mûrement débattue.
Justice est faite, la sentence exécutée, aucune loi d’amnistie ne pourra l’effacer. L’esprit tranquille s’en va satisfait.
Le ton y fait beaucoup et selon lui, le mot change de sens.
Injurieux, il doit être bref, presque craché. Si l’adjectif pauvre ou sale est associé, il le précède, creuse un peu plus la profondeur du mépris. Si la voix est calme, dédaigneuse, presque navrée, il est difficile de se remettre de cette terrible redondance. Dans ces cas, il répond à la plénitude de sa définition. La peine est maximale, sans rémission ni remise. Le risque doit être apprécié, ni exagéré ni minimisé, l’accusé vindicatif et violent n’est pas rare. S’il est en uniforme, il est préférable de l’utiliser dans sa forme muette.
A son opposé, précédé de « petit » et susurré, doucereux, il devient presque affectueux, vaguement admiratif de tant d’outrecuidance, d’impétuosité, de risque inutile.
Il n’est pas utilisé seulement en communauté urbaine. Il faut remarquer, et c’est une précision que je crois importante, que la campagne désertée offre peu d’occasions de traiter quelqu’un de ce qu’on croit qu’il est.
Le mot est très usé en interne. Il n’est pas rare d’entendre un solitaire vieux ou jeune se dire, en maugréant et comme un aparté : « quel c… ! ». C’est une injure à soi-même. Elle porte peu à conséquence et c’est une auto-flagélation qui traduit l’analyse lucide d’un comportement imbécile. On le dit quand on a failli mettre le feu à la maison, dit madame à l’évêque en soutane, quand on s’est trompé de train, d’heure, de jour, quand on s’est porté caution d’un escroc, mis du détergent à la place de l’huile d’olive dans la vinaigrette. Les occasions de s’en traiter sont innombrables et d’autant plus nombreuses que l’on recherche l’excellence, la perfection et que l’on n’a rien à faire d’un sot de plus à la maison.
Pour en finir avec mon cher ami, le fou dangereux, je le remerciai dans un courrier à part de m’avoir permis de savoir avec précision si je l’étais ou pas. Par discrétion, je ne vous dirai pas le résultat de ma recherche, d’autant que vous n’avez aucun doute.
Le mot donne des satisfactions mais n’est pas sans danger. Son utilisation mériterait d’être réglementée ou seulement encadrée et si j’étais député, je déposerais une proposition de loi en ce sens au bureau de l’Assemblée. Le mot est, en effet, employé avec trop de légèreté et même galvaudé. En témoigne l’augmentation inqualifiable des infractions pour insulte sur la voie publique à agent des forces de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions. Les P.V. l’attestent : il est le plus incriminé, accompagné malheureusement d’adjectifs inamicaux. Les imprécateurs sont des individus peu recommandables, ignorants des subtilités de notre beau langage « françois ». Se servir de cette épithète cinglante avec le discernement requis, l’expressivité voulue et une modulation circonstancielle exige un contrôle du verbe, une indépendance du geste que l’éducation nationale a négligés depuis sa dernière grande réforme.
Terminons notre prise de tête par un rêve :
Imaginons la société éduquée dans les règles de la bienséance d’une civilisation raffinée par des siècles de carnages, de tueries, de tortures, de duels. Elle seule devrait autoriser à se défouler, selon le strict protocole emprunté au code des bonnes manières, et donner le droit de manier comme instrument oratoire l’injure dont nous avons parlé avec ses adjectifs qualificatifs de tradition. Elle le ferait dans une ambiance conviviale, détendue, non violente. Elle n’exclurait pas une envie parfaitement maîtrisée d’en découdre jusqu’au premier sang, à défaut que mort s’ensuive, une volonté dite farouche, de ridiculiser, d’abaisser, de piétiner (si on ne peut pas faire rendre tripes et boyaux - pour ne pas tâcher la moquette) le parfait crétin que le méchant dieu du destin ou celui du hasard, la mauvaise chance, une fausse route a mis sur le chemin à l’endroit du croisement fatal, de la rencontre imprévue dont on se serait bien passé, ou du face-à-face avec un alter ego que l’on n’a pas reconnu et qu’il convient de remettre à sa vraie valeur.

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38 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 28 janvier 2009 12:34

    en Provence , il sert à remplacer la ponctuation à la fin des phrases , ou en début de phrase dans des expression comme con de toi , con de ta mère , con de moi etc etc

     il peut être remplacé aussi par putaing !ex : putaing de la bonne mère !

    putaing , t’es pas un peu con , con ?

    Tarascon , ici Tarascon , con , 5 mn d’arrêt .....  smiley


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 13:35

      Dans le Sud-Ouest, il sert de virgule ou d’onomatopée admirative, parfois agrémenté d’un joli G final tel quelque symbole calligraphique nous rappelant une ancienne présence sarrasine. 

      Néanmoins, on l’a fortement entendu ces derniers jours additionné du terme ci dessus rappelé par le Chat :

      " Cong, il va nous tomber dessus ce putaing de pin. ", ou version améliorée : " Franc de cong, ça balaie costaud le zef ", avec un soupçon de trivialité Girondine : " Enculey, ce putaing de cong de toit a été réparé la semaine dernière, vois comme il vole, cong ".

      Aurait-il fallu parler de l’origine chaude, suave élégante et bien agréable du mot dont on retrouve trace, mesdames, dans ce que vous aimé pour le posséder égoïstement, trace disais-je, unique et bienvenue dans les jeux dont la loi réprime l’exhibition, histoire de langue et d’occupation parallèle, le mot "con" dans sa plus stricte version est la composante léchéene faites pas ces yeux ronds, du cunilingus, bien nommé.


  • Jojo 28 janvier 2009 12:41

    Bonjour Docteur,
    Voilà près d’une année, Guzecha avait lancé le débat http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36548. L’occasion d’un salut à Fanfan qui disait "Cong" à la marseillaise…

    Maintenant que j’ai contribué, je vous suggère de demander à Sandro de nous prêter un de ses lecteurs Drzz en l’occurrence, un vrai … Néo.
    Pourquoi faire dites-vous ? ... Un dîner ! Un dîner ! Un dîner !


  • Gasty Gasty 28 janvier 2009 12:42

    Oh ! Putain "con !", tu parle d’un article "con !". Mais il faut parfois une bonne dose de courage , ou alors de l’inconscience " oh con ! ".

    ( Non j’suis breton pourquoi ?)


  • Candide 28 janvier 2009 14:05

    à l’auteur

    Ne vous en déplaise, Georges Brassens avait mieux écrit sur ce sujet : Le blason.
    http://www.youtube.com/watch?v=6lVhNSnXUeg


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 14:10

      Quand on est cong on est cong,
       
      A Brazzaville ils chantent à l’espagnole :

      Quand on est cong on est cong, olé !...


    • Dancharr 28 janvier 2009 17:44
      Je suis tout à fait d’accord. Il n’y qu’un con qui peut dépasser la connerie.

    • Dancharr 28 janvier 2009 21:00
       
      @ Candide,
       
      Vous étiez de service à 14 h 05. Chapeau !
       
      Oui, je sais, j’ai beau essayer, j’y arrive pas… et si vous m’entendez le chanter, vous seriez encore plus horrifié.

  • perdigal 28 janvier 2009 14:31

    comme vous le dites si bien, mon ami, adjudant de la coloniale (actuellement troupe de marine,pour renseigner les attardés un peu Kong comme les viets),mon ami prétend à juste titre qu’on peut concevoir d’être con, mais à condition d’être con , consciencieusement.En aucun cas je ne mettrai en doute votre application.


    • LE CHAT LE CHAT 28 janvier 2009 15:41

      ça , c’est être con sciemment , c’est du vice ! smiley

      comme il y existe les oscars , la cérémonie désignant le rois des cons se déroule au sommet de l’aCONcagua , avec remise du con d’or


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 15:50

      Tu visses avec un tourne-scie ou vice et versa ?

      Il faut dire au con, pas scions, mais vissons...


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 15:32

      Dans la marine marchande on a souvent l’habitude de jurer ainsi : ils sont cons tes nerfs.
      A l’éducation nationale, de dire : il ne faut pas remplacer con par raison.
      Au gouvernement de penser : quand le con va, l’essence aussi.
      A la mairie, de délirer : les jeunes mariés cons, volent.
      En psychiatrie, de rêver : con, cul, pisse, en ce désordre.
      Au supermarché, d’alimenter : les cons servent.
      Au casino, de compter : la roue tourne et le con perd.

      et sur Avox de supporter vertement quand les cons postent.... oupsss !!!


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 15:33

      Euhhh, ça ne vous était pas adresser Cap’tain, erreur de suivance de file...


    • LE CHAT LE CHAT 28 janvier 2009 15:42

      con de toi !  smiley


    • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 16:00

      Si vous étiez dans la file à Ture, vous n’étiez donc pas chez votre percepteur Suisse, car il paraît qu’il y a un con fisc à Sion.


  • L'enfoiré L’enfoiré 28 janvier 2009 15:08

     @L’auteur,

     Un petit souvenir amusant, un article que j’ai écrit "Le prestige d’être simplement "con""
     Cela réveille un mort.
     Je vais demander des droits d’auteurs.... smiley


    • Dancharr 28 janvier 2009 21:04
      @ L’enfoiré,
      Votre travail est plus sérieux que le mien avec des illustrations très éclairantes et une analyse qui va au fond de ce problème depuis trop longtemps négligé par les autorités, au point qu’elles donnent l’exemple… La situation serait également préoccupante dans votre beau pays, ai-je appris. Notre douleur est donc réciproque… avec ma compassion et amicalement.

    • L'enfoiré L’enfoiré 29 janvier 2009 12:33

       Merci pour cette appréciation, Dancharr. mais j’ai aimé votre article aussi. J’essaye d’être complet, c’est tout. Alors, on me dit "long". Chacun son truc à plumes ou à poils. Et chacun a vu son "orgeuil" mis à mal par cette constation "altruiste" et très "conventionnelle" de "con".

       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 29 janvier 2009 12:39

      Dancharr, Je reviens avec votre phrase "La situation serait également préoccupante dans votre beau pays"

      >>> en fait nous sommes dans le même bateau, seul la manière de l’appréhender est parfois différente.
      J’ai écrit un article très polémique "Ne m’appelez plus jamais, France" qui explique un peu les différences. Ne m’en voulez pas. smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 28 janvier 2009 15:23

     @L’auteur,
     
    "Il est l’injure favorite de 95% des français (l’utilisation au féminin est parfois revendiquée par une sous-humanité masculine ayant sombré dans une misogynie dégradante) et des françaises aussi."

    >>> Juste une vérification : est-ce récent ou est-ce une tare naturelle ?
    En d’autres mots, est-ce depuis l’ère Sarkozy ou plus ancestral ?
    Dans le sud, chez nous, on parle de "biess",
    de "zot" dans le centre
    de "dom" dans le nord.

    A chacun sa technique en plummes ou à poil.
     smiley


  • Jojo 28 janvier 2009 15:43

    Dancharr,
    Pas cons vos lecteurs, pas cons du tout, par conséquent ça sent un peu l’inachevé, vous ne sortez pas de la théorie et n’avez pas été foutu de racoler un seul spécimen pour illustrer … A moins que … Nooooooon smiley


  • Emile Red Emile Red 28 janvier 2009 15:55

    Le comble de la con notation sexuelle : le con-cierge...


    • Jojo 28 janvier 2009 16:11

      Et le mot le plus pervers ?
      Con-Cul-Pisse-Sens Tout y est, c’est bon je sors !


  • tonton raoul 28 janvier 2009 20:03

    C’est ici le guichet d’inscription ?


  • Radix Radix 28 janvier 2009 20:19

    Bonjour

    Votre phrase d’introduction : "

    Je m’y résous car, hier, un ami en permission de sortie m’interpelle dans la forme interrogato-négative tant goûtée de certains journalistes qui tiennent à avoir leur réponse à la question posée : « T’es pas un peu con ? ». m’interpelle ?

    Votre ami est militaire ou taulard ?

    Et quelle est cette phrase malheureuse qui vous a valu cette apostrophe ?

    Radix

    • Dancharr 28 janvier 2009 21:18
      @ Radix,
      L’interpellation est venue après un texte sur mon blog consacré au marteau et à la petite faiblesse que j’ai pour lui (http://journalpolitiquementincorrect.blogspirit.com/archive/2009/01/19/m-comme-marteau.html). Tout le monde ne la comprend pas, dont cet ami, fruit d’une licence poétique car il me fallait bien introduire le sujet du débat. Donc ni taulard ni permissionnaire mais je le verrais plutôt en traitement ambulatoire à Ste. Anne.
       

    • Radix Radix 29 janvier 2009 18:35

      Bonjour Dancharr

      Merci pour l’explication.

      Dans votre collection il manque un marteau, celui pour enfoncer les vis mais il n’est vendu qu’en région parisienne !

      C’est dommage son utilisateur aurait pu faire le lien avec votre article d’aujourd’hui !

      Radix


  • antitall antitall 28 janvier 2009 21:56

    Qu’est-ce qu’on se sent bien chez soi !! smiley ......


    • antitall antitall 28 janvier 2009 22:05

      Pour tous les cons (dont Tall.)....(et moi-même..) smiley


      Quand les cons sont bravesdisque 14
      Sans être tout à fait un imbécile fini,
      Je n’ai rien du penseur, du phénix, du génie.
      Mais je n’ suis pas le mauvais bougre et j’ai bon coeur,
      Et ça compense à la rigueur.

      Refrain
      Quand les cons sont braves
      Comme moi,
      Comme toi,
      Comme nous,
      Comme vous,
      Ce n’est pas très grave.
      Qu’ils commettant,
      Se permettent
      Des bêtises,
      Des sottises,
      Qu’ils déraisonnent,
      Ils n’emmerdent personne.
      Par malheur sur terre
      Les trois quarts
      Des tocards
      Sont des gens
      Très méchants,
      Des crétins sectaires.
      Ils s’agitant,
      Ils s’excit’nt,
      Ils s’emploient,
      Ils déploient
      Leur zèle à la ronde,
      Ils emmerdent tout l’ monde.

      Si le sieur X était un lampiste ordinaire,
      Il vivrait sans histoir’s avec ses congénères.
      Mais hélas ! il est chef de parti, l’animal :
      Quand il débloque, ça fait mal !
      (Au Refrain)

      Si le sieur Z était un jobastre sans grade,
      Il laisserait en paix ses pauvres camarades.
      Mais il est général, va-t-en-guerr’, matamore.
      Dès qu’il s’en mêle, on compt’ les morts.
      (Au Refrain)

      Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche
      En mettant les connards dedans des peaux de vaches,
      En mélangeant les genr’s, vous avez fait d’ la terre
      Ce qu’elle est : une pétaudière



    • antitall antitall 28 janvier 2009 22:07

      Georges w...... Brassens..... smiley


  • grisbee 29 janvier 2009 11:27

    "Et le singe devint con"
     
    François Cavanna


  • Polemikvictor Polemikvictor 29 janvier 2009 11:50

    Ce mot designe " le meilleur ami de l’homme et la cinglante injure" et il est horriblement sexiste : connasse est une insulte, alors que pinasser est un joli bateau.


  • tonton raoul 29 janvier 2009 12:17

    normal qu’on se sente con devant son miroir
    il réfléchit, lui ...


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