mercredi 6 septembre 2006 - par Patrick Adam

Josiane Balasko, angélique marquise des sans-papiers

Hier soir, l’apparition sur laFrance 2 de Josiane Balasko en égérie des sans-papiers de Cachan, appelant le bon peuple à manifester pour exiger leur « libération », a sans doute eu du mal à passer dans pas mal de chaumières. On se serait cru dans un tableau de Delacroix. Il ne manquait que la poitrine découverte pour monter au combat, en agitant une bannière déchirée par les balles de ceux qui cherchent à défendre leurs privilèges. Les bons sentiments, oui. Mais à quel prix ? Faudra-t-il que la cohésion nationale soit en lambeaux, avant qu’on accepte de se mettre autour d’une table pour discuter à froid d’un problème qui est encore largement devant  nous, et non se contenter de hurler avec les loups vert-de-gris en manipulant des arguments qui n’ont pas évolué d’un iota depuis le début des années 1790, alors que le monde a radicalement changé autour de nous ?

Hier, l’artiste est venue faire l’éloge du travail au noir, jugé « indispensable » pour faire tourner notre économie de misère. Les Français n’acceptant plus de faire les « sales » ou « petits » boulots, il serait donc utile et nécessaire de disposer d’un réservoir de main-d’oeuvre apte à les assumer. C’est la version « chair à canon » de nos militaires bien intentionnés de la fin du XIXe siècle, qui prévoyaient déjà les tristes moments que nous allions devoir passer devant les Allemands. Version « économie nouvelle » ou « économie équitable », ça donne : chair à serpillières, truelles et torchons.

Essayons de réfléchir : quels secteurs ces clandestins peuvent- ils être employés de façon plus ou moins « régulière » pour pouvoir payer chaque mois un loyer et les différentes factures qui vont avec, sans être obligés d’avoir recours en permanence aux aides sociales et sans se sentir obligés de faire une ribambelle de gamins qui vont taper sur un ballon entre deux voitures en stationnement en se prenant pour Zidane, avant d’apprendre à « se débrouiller » dans une autre réalité ?

Les ateliers de couture ? Chasse gardée des Chinois, des Indiens, et des Turcs. Les Africains n’y touchent que rarement, sauf pour les boubous, des caftans familiaux et quelques productions aussi typiques que marginales. La restauration ? Il est fini et bien fini, le temps béni du plongeur planqué derrière des piles de casseroles, au fond d’une cuisine aux murs couverts de crasse. Les restaurateurs sont de plus en plus contrôlés. La sécurité ? Difficile de nous faire croire qu’une société accepte de confier la garde de ses locaux à une personne hors la loi, surtout avec un chien. L’agriculture ? Le travail n’intéresse plus que des saisonniers. Même un vendangeur n’accepte plus de devoir attendre deux ou trois jours sans salaire pour passer d’une vigne à une autre, quand le raisin n’est pas encore mûr. Alors, le bâtiment ? Eternel pourvoyeur de main-d’oeuvre à tout faire. Sauf que le bâtiment aujourd’hui, en dehors des petits boulots de rénovation, est devenu un secteur spécialisé qui ne peut donner du travail qu’à des ouvriers ayant une expérience reconnue, même pour décharger et stocker un camion de matériaux sur un chantier. Et pas question de mettre un clandestin avec une camionnette dans les rues de Paris. D’autant que dans le secteur de la rénovation, depuis des années, c’est la foire d’empoigne. N’importe qui acceptant n’importe quoi, à n’importe quel prix, ce qui met sur la paille pas mal de petites entreprises qui, jusque-là, avaient été des plus performantes. Alors pour rester compétitives, ces entreprises s’adressent désormais à la main-d’oeuvre polonaise ou d’autres pays de l’Europe de l’Est, jugée particulièrement efficace, ce qui met sur la paille nombre de bricoleurs. On n’en sort plus. Restent l’entretien et la manutention dans de petits locaux de banlieue, en se faisant passer pour un membre de la famille ? On en revient alors toujours au même point. Bizarre que personne ne songe à dénoncer cette forme d’exploitation de l’homme par l’homme, et du cousin par le cousin.

Que propose Josiane Balasko ? Je lui suggère d’aller voir ailleurs comment les choses se passent. Que Jamel Debouzze lui fasse faire un tour au Maroc, loin de la Mamounia et des cinq étoiles de Ouarzazate. 40 à 60 % de l’économie (la fourchette est large) y est définie comme « souterraine » par les économistes, c’est-à-dire qu’elle ne rapporte quasiment rien dans les caisses de l’Etat. Trafics, travail au noir, contrebande, contrefaçons, vendeurs à la sauvette, vendeurs de cigarette à l’unité et cireurs de chaussures. L’Algérie doit connaître, à peu de choses près, le même pourcentage, si ce n’est plus. De cette activité, la collectivité ne retire rien. Rien pour l’éducation, rien pour la santé, rien pour les investissements collectifs. Résultat, le fisc marocain chasse impitoyablement ceux qui ont le tort de travailler officiellement. Pudiquement, les responsables marocains nomment cette économie parallèle le « secteur informel », et dans la classe politique on commence même à entendre des responsables politiques déclarer sans rire qu’il faut « officialiser l’informel ». On se demande bien comment... Autant officialiser le piratage et la piraterie, les « petites bonnes » réduites en esclavage, le travail des enfants, les « marchés aux voleurs » qui fonctionnent à plein régime, à l’instar de celui qui déborde sur les trottoirs de Barbès. Officialisons... Officialisons... Donnons une prime de management à ceux qui trichent, à ceux qui vivent dans cet « informel » mirifique. Et réclamons au passage toujours plus d’éducation, de justice sociale et d’équipements collectifs... En ces temps de rentrée, je me demande comment un professeur peut arriver à expliquer à ses élèves le fonctionnement démocratique d’une société, avec de tels exemples qui passent en boucle à la télé pour faire l’éloge de l’illégalité, sans oublier qu’avec le rap, les nouveaux « apprenants » ont déjà leur dose.

D’après ce qu’on nous dit : à Cachan, il y a deux groupes de population, les sans-papiers et ceux qui en possèdent. A ceux-ci, on vient de s’apercevoir subitement qu’il est venu s’ajouter un troisième groupe : ceux qui se sont glissés en douce dans le tas pour profiter de ce qui sera peut-être,  demain, une aubaine. Alors soyons clairs. Les « régularisés » doivent-ils être prioritaires sur les familles qui ont déposé depuis des années des demandes de logement sociaux ? Les sans-papiers doivent-ils bénéficier d’un passe-droit médiatique, une sorte de viatique miraculeux ? Et les resquilleurs, qui comptent tirer parti du brouhaha médiatique, toucheront-ils une commission au passage ?

Que propose Josiane Balasko ? Régulariser tous les trois ou quatre ans les hors la loi, ceux qui trichent avec un visa touristique, les faux sportifs, les faux artistes, les faux malades, les faux persécutés-dans-leur-pays, les familles mono ou polygames qui enseignent à leurs enfants comment on doit pleurer devant un journaliste, en fait tous ceux qui pensent qu’une loi n’est faite que pour être détournée. Et quel message compte-t-elle faire passer à ceux à qui la société a appris à vivre dans cette légalité, et qui l’acceptent sans rien dire, souvent avec des fins de mois difficiles et des retraites de misère, ceux qui se font chaque jour rattraper par des textes de loi pour payer leurs impôts, une contravention, une facture d’électricité en retard ?

De telles bouffées de colère médiatique sont contre-productives de justice et de cohésion sociale. Dans peu de temps, elles finiront par donner des hauts-le-coeur à des franges de plus en plus délaissées d’un peuple qui s’est toujours montré ouvert sur le monde extérieur, et que des nantis insultent chaque jour en le faisant passer pour raciste. Ce qu’il n’est pas, tant s’en faut. Nous ne tarderons pas à voir les conséquences politiques d’une telle agitation au moment des élections. Il ne restera alors à Josiane Balasko et à ses amis qu’à rameuter les « bonnes âmes » pour qu’elles descendent dans la rue, au lendemain d’un scrutin auquel « personne ne s’attendait »...

Patrick Adam



90 réactions


  • (---.---.101.9) 6 septembre 2006 10:48

    Très bon article. Lundi soir, Jean Reno avait l’intelligence de déclarer qu’il gardait ses opinions politiques pour lui, reconnaissait son amitié pour Sarko mais déclarait n’être qu’un saltimbanque, que son opinion était celle d’un citoyen, qu’il n’avait aucune compétence particulière en politique et que par conséquent, il n’avait pas à en parler. Balasko elle, aurait mieux fait de se taire, de faire la comédienne, ça lui réussit quand même mieux (encore que...). Imaginons qu’un politique viennent sur un plateau télé pour estimer qu’elle joue très mal dans son dernier film ; qu’en dirait-elle ? Trouverait-elle le mélange des genres justifié ?


    • La girafe rebelle La girafe rebelle 6 septembre 2006 11:13

      un tres bon commentaire posté sur Jeff, un article sur une expulsion nauséabonde. De la part de la girafe docile !

      Lettre ouverte d’un témoin de l’expulsion de Jeff (IP:xxx.x21.237.148) le 5 septembre 2006 à 14H24 et blablabla

      et patati et patati ! on comprend comment ça se fait que des gens comme sarkozy ou lepen vous prennent pour des imbéciles finis et des idiots ignares à qui on caresse la quequette !smiley

      Déja allez demandez à vos gouvrnements d’où vient l’argent qui finnit dans les chambres de compensation comme Clearstream.

      Demandez ler pourquoi ils courrent tous se mettre associé ou administrateur dans des grandes banques, des multintionnales, pourquoi ils bradent à tour de bras des entreprises publiques non rentables qui deviennent la poule aux oeufs d’or une fois qu’ils ont filé les actions à bas prix à leurs petits copains !

      C’est à cause des immigrés aussi que les cd ne se vendent plus et que vous piratez sur le net des oeuvres en copyright ? Donc, c’est à cause des immigrés qu’ils ont voté la Davsi ?

      c’est à cause des immigrés qu’ils ont vôté le CPE ?smiley

      c’est aussi des immigrés qui siffonaient des millions de francs à la mairie de Paris ?

      C’est à cause des ilmmigrés que l’affiare total elf est sorti ? Y a combien de milliars qu’ils se sont mis dans la poche ?

      c’est aussi les immigrés qui ont ecaissé l’argent que Guy Drut a détourné ?smiley

      a un moment donné les gars, faut réfléchir un peu

      bon vous êtes racistes ! ok c’est bon, pour ça vous voyez, c’est un peu normal d’ailleurs vu le passé exclavagiste et collonisateur actuel de la france !

      mais faut arrêter de dire que les immigrés viennent bouffer votre pain

      ou alors demandez en les preuves écrites à vos gouvernements corrompus ! je sens qu’on va bien rigoler !

      Demandez leurs combien Total siffonent de pétrole en Afrique : Tchad, Gabon, angola, congo Combien de forêts vous saccager en afrique pour avoir du bois exotique dans vos maisons, privant ainsi les gens là bas de leurs ressources ?

      demandez leurs cobien de guerres, combien de présidents africains honètes ils ont fait tué pour continuer à voler le pain des africains, pain que vous mangez ici !

      demandez leur combien ils paient le cacao quand ils veulent bien nous payer, demander leur où atterit l’argent du developpement qu’ils ponctionnent sur vos impôts, demandez leur où atterrit l’argent qu’ils paient de temps en temps sur les matières premières qu’ils veulent bien payer au prix qu’ils veulent ? demandez leurs pourquoi cet argent finit au club de paris ?

      demandez à vos gouvernants pourquoi ils provoquent des guerres en Afrique, arrosent avec des armes chacune des arties au combat alors que pendant ce tzemps ils trouvent des gens avec qui créer des conscessions pour voler or, diamant, coltane, uranium......

      Demander leur pourquoi alors même que beaucoup de pays d’Afrique apprique les politiques financières qu’ils vous décrivent comme étant les mailleures et avec lesquelles il gère l’europe et la france, les ays africains vont de pis en pis ?

      demander leur d’où viennet la croissance qu’ils sont fières de vous présenter comme étant quelque chose de positif ?

      en vérité, je vous le dis, si il y a un continent qui supporte la misère des autres, à savoir l’occident dont LA FRANCE ET LES FRANCAIS, c’est l’Afrique"

      alors, un conseil, mettez la un peu en veilleuse ! parce que le jour où les africains arriveront à se débarrasser des dicataeurs que la clique chiraco-pasqua-lepen-mitterand a installé chez nous en nous tuant et en volant nos biens, ça va barder pour vos fesses ! !smiley


    • chantecler (---.---.4.15) 6 septembre 2006 11:27

      Ca tombe bien,hier je voulais réagir au message de Jeff,mais j’ai eu des problèmes avec mon PC. Je trouve son argumentaire lisible,mais son post commence par la dérision bla bla etc,et finit par des menaces:gare à vos fesses:tout un programme !Dommage.


    • chantecler (---.---.4.15) 6 septembre 2006 11:50

      Je voulais dire girafe rebelle ou docile,et non jeff. Si Josiane Balasko a réellement fait l’apologie du travail au noir,je trouve ça stupide et contre-productif. Il y a d’autres moyens d’aborder l’immigration en regardant à moyen et long terme et voir ce que ces immigrés peuvent apporter à notre pays en terme de civilisation,de solidarité,de générosité,d’apports pour notre économie et notre avenir,une fois régularisés,c’est à dire assimilables.Sur la base d’un consensus et d’un« contrat ».


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 6 septembre 2006 15:03

      GIRAFFE REBELLE

      Donc quand vous vous serez débarassé de vos dictateurs entretenus par la France , Bla bla bla , attention à nos fesses .

      Merci de nous prévenir , j’en tremble déja pour éventuellement mon arrière , arrière petit fils .

      Pace e salute .


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 6 septembre 2006 15:35

      Sans aucun regret , j’ai raté la prestation de Balasko hier soir mais avec ce bon récit et un peu d’imagination j’arrive à voir la scène .

      Y’EN A MARRE de voir défiler toute cette faune d’intellos de broussaille qui ont un message à faire passer . Quelle compétence ont ils ?

      Il y a un sondage sur Avox pour savoir si les « artistes » ont raison ou tort de soutenir l’un ou l’autre des candidats . On parle en particulier de Doc Gineco qui , horreur , soutient Sarko .

      Patrick Adam citait Jean Reno qui soutient Nicolas Sarkozy et qui ne se prend pas pour un sociologue pour autant . C’est le cas de Johnny également que je n’ai jamais entendu faire de commentaires politiques .

      On se pose des questions parceque depuis quelques années les Hommes , femmes politiques de droite ont des soutiens du milieu artistique ou intellectuel . Ce qui n’arrivait jamis à l’époque où le « PARTI » était puissant .

      Les commentaires débiles d’Yves Montand ne choquaient personne mais un « artiste » se serait vu mal si son engagement à droite avait pu être prouvé .Souvenons nous de Sardou qui a eu à faire à une caballe redoutable et s’est fait traiter de facho aprés avoir été boycotté .Il la joue discrêt depuis .

      BALASKO se la joue mère Thérèsa et je suis persuadé qu’elle doit en énerver plus d’un . Tout ça c’est bon pour Jean Marie ...

      Je vous quitte car je dois aller surveiller mon chantier , il y a deux ou trois Maliens qui m’ont l’air un peu fainéants . Un petit coup de chicotte va les réveiller Paaaatron .

      Vive la République quand même .


    • elena 6 septembre 2006 16:22

      « Imaginons qu’un politique viennent sur un plateau télé pour estimer qu’elle joue très mal dans son dernier film ; qu’en dirait-elle ? »

      — >> Erreur fatale : précisément la politique N’EST PAS UN METIER !! (voir l’éthymologie du mot)Tant qu’on n’aura pas compris çà, beaucoup de problèmes resteront en l’état.

      Ceci dit, je suis d’accord avec le début de votre commentaire (et c’est pour cela que le système de « représentants » et de « représentés » est sans doute le moins pire des systèmes) car l’idée n’est pas que ce soit une cacophonie générale où chaque « people » se la ramène à tout bout de champs. Mais il est un devoir pour chacun de prendre ses responsabilités (pour ne pas être un mouton !) et tant mieux si Josiane Balasko l’a fait sur ce qui lui tient à coeur (Que ses films soient bons ou mauvais est une toute autre question , fort intéressante du reste, mais aux enjeux moins vitaux que ceux de notre vie en collectivité)


    • EricB 6 septembre 2006 19:20

      « ...car l’idée n’est pas que ce soit une cacophonie générale où chaque »people« se la ramène à tout bout de champ ».

      En même temps, ce systême ne nous épargne pas non plus les retours inattendus sur la scène médiatique d’ex-politic-people, qui n’ont plus aucun mandat, mais se croient encore investis d’une « mission » et d’un « message » salvateur... Je n’ai pas nommé L.J.


    • tal 7 septembre 2006 09:48

      Curieusement les réactions les plus vives,et les propos les plus acerbes,se font toujours à l’encontre des personnalités du monde du spectacle ou du sport, dont les sensibilités sont à gauche.S’agissant de pesonnalités aux opinions marquées à droite, ils sont toujours désignés comme ne se mélant pas de politique...Ou alors on fait le silence, pour ne parler que de leur engagement pour la cause animale.


  • La Taverne des Poètes 6 septembre 2006 11:57

    Un article qui a valeur de parti-pris comme l’intervention de la Balasko. Les partis-pris ne se rencontrent jamais et ne permettent pas de discussion ni donc de solution acceptable.


    • wieeinstlilimarleen 6 septembre 2006 22:31

      Seriez-vous en train de prétendre qu’il est interdit d’avoir un avis, donc de prendre parti ? Tous les articles doivent-ils être neutre ? Devons-nous tous mollement observer le monde dans une plate neutralité ?

      Pourquoi voulez-vous trouver une solution alors que ce qui est patent est le désaccord sur la nature du problème ?


  • Maxjak 6 septembre 2006 11:59

    Merci pour cette article qui a le mérite de répondre d’une certaine manière aux commentaires de la bronzée et échevellée Balasko. Je me demande ce qu’une personne avec autant de moyens (lobying et financier) attend pour construire à ses frais un centre d’hébergement pour squatteurs... ça au moins elle remonterait dans mon estime !


  • EricB (---.---.59.72) 6 septembre 2006 12:06

    Excellente analyse. Moi aussi, j’ai trouvé Balasko carrément ridicule, mais je crois que c’est bien « à l’insu de son plein gré » qu’elle s’est vu défendre le travail au noir, poussée dans les retranchements d’une position fort mal argumentée.

    Tous ces gauchistes caviar commencent à m’insupporter, comme d’ailleurs je crois, à un nombre croissant de citoyens. Que les Thuram et autres Balasko accueillent donc chez eux les squatteurs de Cachan, puisqu’ils en ont, eux les moyens et la volonté. Ca donnera infiniment plus de cohérence à leur propos. Ne devient pas l’Abbé Pierre qui veut !


  • (---.---.52.177) 6 septembre 2006 12:09

    en plus, ils critiquent l’apport positif de la colonisation...qu’ils restent chez eux s’ils haïssent la france


  • Frédo45 Cabouin 6 septembre 2006 12:17

    « Hier, l’artiste est venue faire l’éloge du travail au noir, jugé »indispensable« pour faire tourner notre économie de misère. Les Français n’acceptant plus de faire les »sales« ou »petits« boulots, il serait donc utile et nécessaire de disposer d’un réservoir de main-d’oeuvre apte à les assumer. C’est la version »chair à canon« de nos militaires bien intentionnés de la fin du XIXe siècle, qui prévoyaient déjà les tristes moments que nous allions devoir passer devant les Allemands. Version »économie nouvelle« ou »économie équitable« , ça donne : chair à serpillières, truelles et torchons. »

    Je n’ai pas entendu la même chose que vous, alors ! Il ne me semble pas qu’elle ait fait l’éloge du travail au noir mais plutôt sous-entendu que si le gouvernement s’intéressait un peu plus à ces patrons verreux qui profitent de ces immigrés clandestins, peut-être que l’immigration deviendrait moins problématique, pour autant qu’il y ait un problème avec l’immigration. Dire que les Français ne veulent plus se salir les mains dans des métiers difficiles n’est pas scandaleux. Regardez dans le BTP le nombre de salariés immigrés ou issus de l’immigration et on se rendra vite compte de la véracité de ces propos !


    • EricB (---.---.59.72) 6 septembre 2006 12:47

      Non, on ne peut pas dire qu’elle ait fait directement l’éloge du travail au noir, mais elle a été forcée d’admettre, malgré elle, qu’une des conséquences inéluctables de cette immigration incontrolée (qu’elle était venue défendre) était le travail au noir et l’exploitation de cette main d’oeuvre bon marché.

      Mais là ou un Coluche ne s’est pas contenté d’aller pousser une gueulante au Journal télévisé, là ou un Abbé Pierre s’est battu pendant l’hiver 56 pour les sans-abris, dans un contexte climatique et économique sans comparaison avec l’été 2006, on a aujourd’hui l’impression que toutes ces nouvelles ames charitables viennent plus faire leur auto-promotion sur le dos de la misère humaine.


    • Rocla (---.---.166.108) 6 septembre 2006 14:05

      Je connais un patron verreux,il a une usine de double vitrage,c’ est donc un patron doublement verreux.

      Rocla


    • reminder 7 septembre 2006 04:50

      Je ne suis pas d’accord avec la croyance qu’il faut forcément des immigrés dans le bâtiment. Si les ouvriers sont bien payés, des français de souche accepteront ces métiers c’est aussi simple que cela... tous les travaux mêmes’ils sont peu qualifiés sont nécessaires et comme dit le proverbe « il n’y a pas de sot métier » j’ajouterai « il n’y a pas de métier dégradant » : un employé qui nettoie des toilettes remplit une tâche fort utile et c’est un métier honorable !


    • ___ 9 septembre 2006 18:06

      Reminder, « Si les ouvriers sont bien payés, des français de souche accepteront ces métiers c’est aussi simple que cela »

      Ahlala Reminder, s’il suffisait de bien payer les gens pour qu’ils acceptent un travail, cela fait longtemps que les patrons le feraient ! Regarde autour de toi : Tu ne vois jamais ça. Personne ne prend un poste pour son niveau de salaire.

      Je suis moi-même chef d’entreprise : Quand je me suis installé, je me suis dit comme tout jeune patron (et comme toi en ce moment) : « Pour qu’il accepte mon travail, il suffit d’en augmenter le salaire. Avec le salaire de Jean-Marie Messier, mon poste sera forcément pourvu. » Mais les choses ne se sont pas passé ainsi.


  • tarouilan (---.---.167.241) 6 septembre 2006 13:31

    Soyons un peu sérieux..... toutes les mesures de Sarko....... ont été prisent après les troubles de banlieue, et qui étaient les animateurs de ces troubles ?......

    Nous savons tous, que se sont des personnes...... jeunes, qui ont la nationalité française.......... à 99% ......il a été difficile de trouver un ‘sans papiers’ et quand on en trouvait enfin un, on le brandissait comme un trophée, la politique de l’autruche .... le manque courage cela suffit ....

    La communauté chinoise .... est à des années lumières de ces troubles de banlieue ... et à son égard des « RAFLES » dignes des plus sombres moments d’un passé que l’on espérait à jamais banni... reprennent..... les Chinois ne causent aucuns troubles à la société française, ils ont plus que toutes les qualités d’intégration requises .... et sont la cible exclusive des rafles honteuses qui se déroulent dans certains quartiers parisiens... quartiers cosmopolites ... ou jamais le moindre originaire d’Afrique du Nord ou d’autres latitudes de ce continent, ne fait l’objet du moindre contrôle.... et pour cause ... on ne veut pas de troubles...c’est quasi-irréalisable. ... Immédiatement des troubles graves se produisent avec caillassage des policiers....il faudrait pour cela des forces de police beaucoup plus conséquentes... des troubles importants seraient généré même avec des forces policières conséquentes par ce type de vérification de papiers...et les autorités publiques veulent éviter cela...... donc on se limite à ces attaques ciblées et racistes à l’encontre des Chinois ...sans défense..... attitude honteuse qui n’est justifiée que par le racisme viscéral de la classe dirigeante qui nous gouvernent à l’égard de la Chine... (j’ai le déshonneur et la honte d’en connaître quelque uns).


    • EricB 6 septembre 2006 13:57

      Là, on ne pourra pas dire que vous ne défendez pas bec et ongles le travail au noir ! je ne suppose pas que ces « rafles » dont vous parlez concernent des chinois légalement installés. Et puis de grâce, évitez les amalgames : un chinois illégal en 2006 n’a pas grand-chose à voir avec un résistant de 44 ou un juif de 42.


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 septembre 2006 18:51

      Je suis heureux de voir que quelqu’un dise enfin la vérité sur ce problème, c’est vrai qu’il y a des immigrés asiatiques (Chine, Vietnam, Cambodge, Laos) qui travaillent et ne foutent pas la merde. Le problème n’est pas tant l’immigration que le comportement de gens dont la France à donné sa nationalité et qui pissent dessus en chantant « la France est une pute qu’il faut baiser... »

      On va mettre dehors des immigrés asiatiques pour dire ensuite « vous voyez le nombre d’immigré a baissé mais la délinquance continue de monter » donc ce n’est pas la faute aux immigrés. Il faut arrêter de prendre les citoyens français pour des cons.


  • vigie (---.---.95.191) 6 septembre 2006 13:35

    Marre de ce battage médiatique incessant sur l’immigration tout au long de l’année, vous êtes vous amusé à compter le nombres de fois que ce sujet est évoqué à la télé publique tout au long de l’année. Et ces acteurs, actrices, donneur de leçons, bonne conscience d’une société en perdition, l’exemple moral que leur donne leur statut d’artiste, maître a pensée aux solutions novatrices, et humanistes, franchement leur égo me lasse, comme s’il suffisait de déclamer sa diatribe a la télé et se poser en géotrouvetout des solutions des flux migratoires. Bien a l’abri dans leur cocon douillet, avec des revenues plus que confortables, les voilà qui débarque en Zorro de solutions toutes faites que l’on leur a glissé dans le creux de l’oreille, les y ka faut kon de l’injustice sociale sont la, francais dormez tranquille ! .Mais honnêtement face à cette immigration, pouvons nous fonctionner sans règles ???

    Allez voir dans un pays comme les Etats-Unis, ou autres si vous rentrez sans règles, sans critères, sans quota, nous ne sommes pas responsables de la misère du monde. Et que ferons-nous si ses immigrés n’arrivent pas a s’intégrer, cela existe, certain veulent immigrer en emmenant avec eux, leur cadre de vie, traditions, même celles qui violent les lois francaises, faire rentrer les gens en masse, c’est bien joli, mais encore faut t’il pouvoir leur offrir, un travail, un logement, un service de santé digne de ce nom, bref tout cela a un coût et personne n’en parle comme si cela se règlerais ensuite le plus naturellement du monde. Arrêtons de rêver, il faut une immigration choisie, responsable, avec des quotas, des règles, par exemple savoir parler le francais correctement, avoir une volonté de s’intégrer dans la société, bref tout un panel de règles de bon sens et le respect des individus. Pour finir je dirais à madame balasko, la castafiore des sans papiers, madame les conseilleurs ne sont pas les payeurs, même si je ne mets pas en doute votre sincérité, vous n’avez pas le monopole du cœur et du bon sens, et votre intervention, même si vous avez été sollicité par les associations, était plutôt maladroite, aussi arrêtez de vous faire des films


  • Rocla (---.---.166.108) 6 septembre 2006 13:36

    Avec un article autant tourné vers le pessimisme,nous sommes murs pour un suicide collectif,faisons nos testaments,une pensée pour maman et Pan.Adieu monde cruel.

    Rocla


  • (---.---.79.184) 6 septembre 2006 14:01

    Si avec l’aide de Balasko et de tout les autres Lepn ne fait pas 30%, c’est à desesperer. Merci, josiane !


  • Yan Essal 6 septembre 2006 14:38

    Merci tout d’abord d’avoir écrit cet article , manifestement la confusion est grande et entretenue d’ailleurs , entre ceux qui dénoncent comme vous ce nouvel esclavagisme et l’extrême droite voire l’extrême racisme .

    En fait , et vous avez raison de le dire , le travail au noir prôné par Balasko et les bobos bien pensants , n’est ni plus ni moins que de l’esclavagisme ; Il s’agit en fait de sous payer un pauvre diable comme autrefois pratiquaient les esclavagistes .

    Pire même !

    Car nos modernes négriers , contrairement à leurs parents , n’assument ni le gite , ni le couvert , ni les soins de leurs esclaves , ils se contentent de crier haut et fort que la société doit le faire à leur place en se drapant derrière leur bon coeur !

    Ainsi donc , et si j’étais le fisc , j’irai voir de plus près les chantiers de rénovation de la superbe villa de Balasko , j’imagine que bon nombre de quasi esclaves à qui elle offre le café , doivent s’échiner comme des forçats pour faire un coquet nid à cette grande dame qui les défend à la télé !

    Mais il y a pire à mon sens que le travail au noir , en fait , tout le monde sait maintenant , comme vous le relevez , que le travail n’est plus rentable, par contre ,ce flot de nouveaux arrivants, de migrants sans papiers , sont de très bons consommateurs et comme le disait fort naïvement une tenancière des sans papiers , c’est un potentiel consumériste donc qui va relancer ladite consommation ..... et faire gagner encore plus de sous à nos marchands et à nos capitalistes ;

    Ainsi , sous couvert de solidarité , c’est bien de la consommation qu’il s’agit et d’un financement de cette consommation soit un moyen détourné de puiser dans la poche du citoyen honnête comme vous dites , pour mieux engraisser le capital .

    Ne nous y trompons pas , ce mouvement d’immigration massif voire de substitution de population , n’est ni plus ni moins qu’une combine destinée à accroitre encore les marges bénéficiaires en soutenant une consommation forcée .

    Qui dénonce cela ? personne, la droite et la gauche unis dans le même intérêt et servant de façon différente le même patron s’emploie à magnifier le phénomène . L’extrême droite , empétrée dans son racisme primaire et son allergie au social ne voit pas le phénomène .

    Aussi ,et encore une fois , merci d’avoir exprimé cela . Il était temps d’entendre un autre discours .


    • Satyagraha 6 septembre 2006 15:09

      « Ne nous y trompons pas , ce mouvement d’immigration massif voire de substitution de population , n’est ni plus ni moins qu’une combine destinée à accroitre encore les marges bénéficiaires en soutenant une consommation forcée . »

      Une combine ? Complotée par qui ? Les douaniers ?

      C’est si difficile de comprendre que quand sa famille crève de faim on aille chercher à manger ailleurs ? Et quitte à aller ailleurs, ces gens préfèrent aller dans ces pays qui exploitent leurs ressources sans rien leur rendre en retour, si ce n’est d’innombrables efforts « diplomatiques » (à la Pasqua) pour corrompre leurs dirigeants...

      Les français ont colonisé de nombreux pays et financé bien des guerres civiles. Le peuple français, auto-centré sur son seul nombril et sous-informé, ne comprend pas que les pauvres viennent chercher leur dû au point de risquer leur vie pendant le voyage.

      Pour un crétin, il est plus facile de taper sur les faibles que de comprendre les ressorts psychologiques de notre volonté obstinée d’être les plus forts.


    • Yan Essal 6 septembre 2006 16:31

      Les français ont colonisé de nombreux pays et financé bien des guerres civiles. Le peuple français, auto-centré sur son seul nombril et sous-informé, ne comprend pas que les pauvres viennent chercher leur dû au point de risquer leur vie pendant le voyage."

      Les Français ? Quels Français ?? vous ? en tout cas pas moi ! C’est ce genre d’accusation à caractère raciste qui devient de plus en plus imbuvable .

      Ainsi « les Français » , sale race sans doute pensez vous ... et vous vous permettez de dire ça en France !

      Connaissez vous un peuple aussi tolérant que les Français qui accepterait de telles injures racistes chez eux ?

      Jamais un peuple ne s’est tant consacré à l’aide altruiste et précisément à aider les pays en difficulté , jamais un peuple ne s’est autant sacrifié et n’a payé de sa personne pour cela au point même que les anciens « colonisés » se ruent pour redevenir français voire se révoltent contre leurs propres dictateurs qui s’engraissent sur leur misère ! Il est temps donc de citer le proverbe d’ancien Français et qui est toujours plus que valable :

      "poignez vilain il vous oindra Oignez vilain , il vous poindra !"


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 septembre 2006 16:51

      Très juste : qui donne de la voix contre les immigrés en les accusant d’être source de tous nos maux ne peut affirmer sans mentir qu’il agirait autrement qu’eux dans leur situation.

      Cela suffit à invalider toutes leurs imprécations fondées sur une incapacité crasse à se mettre à la place des autres. Crétinisme de relativement nantis qui ne veulent pas comprendre les motivations des moins favorisés pour ne pas être dérangés par leur misère. "Les pauvres sont intrinsèquement mauvais ; certainement plus que les riches, car Dieu récompense les riches pour leurs mérites, c’est bien connu ! Quelle sotise !


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 septembre 2006 15:09

    Cet article pointent quelques faits pour en cacher d’autres tout aussi problématiques , à savoir que l’essentiel de la production des fruits et légummes en espagne est récoltée par des marocains et que si les saisonniers du magreb restent chez nous c’est d’abord parce qu’ils craignent de ne pouvoir revenir, la saison prochaine. Quant au BTP il raconte n’importe quoi, tout le monde sait que c’est le règne de sous-traitance qui permet d’embaucher des soi-disant clandestins sous-payés. Ce ne sont surement pas les immigrés clandestins ou réguliers qui commandent l’économie chez nous et sont responsables de la misère chez eux.

    Nous tolèrons bien les loups et ls ours. Pourquoi pas des hommes et des femmes qui ne nous veulent aucun mal, sinon travailler pour nous à des conditions que nous n’accepterions pas. Luttons plutôt contre l’exploitation qu’ils subissent et obligeons les employeurs à les traiter dignement en leur donnant un statut de droit. Il n’est pas démontré qu’ils coûtent plus à la Sécurité Sociale que les prétendus bons français qui cumulent les visites chez les médecins, les congés de maladie et les examens et analyses de laboratoire redondants . La prévention est sacrifiée par le système de santé au profit de la médecine à l’acte libérale payée par la collectivité.

    Si l’auteur a une recette humaine pour éviter les expulsions d’enfants hard qu’il nous le fasse savoir ; et s’il pense que la majorité des français acceptera de voir ce genre de scène en direct chez eux, aux heures de repas , il se trompe. Heureusement nous ne sommes plus en 42 où la plupart pouvaient penser que les juifs n’avaient qu’à retourner chez eux via l’Allemagne...*

    En attendant s’il se trouve bien dans le désert marocain, qu’il y reste, mais à charge de réciprocité...


    • vigie 6 septembre 2006 18:55

      Quelques chiffres glané sur le net pour fixer les idées :

      COÛT DE L’IMMIGRATION POUR LA FRANCE 50 MILLIARDS D’EUROS SELON UN ANCIEN EXPERT DU FMI

      Dans le numéro précédent de La Voix des Français, nous avions, à propos de la question du coût de l’immigration, cité l’évaluation de l’Institut de géopolitique des populations qui arrivait à un résultat de 36 milliards d’euros annuels. En utilisant une autre méthodologie, Gérard Pince, ancien expert financier auprès de grands organismes internationaux comme la Banque mondiale et le FMI, arrive, lui, à un résultat de 50 milliards annuels. Son étude a été publiée par le magazine Monde & Vie. Nous en publions, ci-dessous, quelques extraits significatifs.

      MÉTHODOLOGIE

      Les statistiques de l’INSEE permettent de répartir les immigrants et leurs descendants par zone d’origine : Europe et pays du tiers-monde. Cette répartition correspond aux différences objectives qui distinguent ces deux populations (Importance respective des flux migratoires, structure par âges, disparités dans les taux de chômage et par conséquent dans les revenus et le besoin de protection sociale). À partir de ces informations, tous les agrégats de l’économie française (Revenu initial, protection sociale, revenu disponible, consommation effective, dépenses et recettes publiques, valeur ajoutée et produit intérieur brut) peuvent être répartis entre trois comptes (immigrés européens, immigrés des pays tiers, population d’accueil). Pour opérer cette ventilation, on utilise des clefs de répartition à l’image de la comptabilité analytique d’entreprise. Tout chiffre est donc justifié soit par une source primaire (INSEE, DRESS) soit par une clef de répartition fondée sur des données émanant d’une source officielle. Sans prétendre à l’exactitude scientifique, on obtient ainsi pour 2004 des résultats pertinents avec une marge d’incertitude de l’ordre de 10 %. Au cours de ma vie professionnelle, j’ai travaillé en Afrique avec des équipes de la Banque mondiale et du FMI et nous parvenions à évaluer les coûts et bénéfices d’un projet sur 10 ou 15 ans en utilisant cette méthodologie.

      RÉSUMÉ

      Les immigrés et leurs descendants directs représentent une population de 10,2 millions (près de 17 % de la population métropolitaine). Les personnes originaires des pays tiers (Maghreb et Afrique noire à titre principal) sont au nombre de 6,2 millions. Les immigrants et leurs descendants des pays tiers disposent de faibles revenus initiaux qui sont majorés par une vigoureuse politique de redistribution sociale. Cette politique se traduit par une détérioration des Finances publiques et des comptes sociaux : l’immigration des pays tiers se solde par un déficit annuel de 50 milliards d’euros qui représente 84 % du déficit global de l’État (60 Mds en 2004). Au niveau du Produit Intérieur brut, les caractéristiques socioéconomiques de l’immigration des pays tiers entraînent en 2004 une moins-value de 67 milliards d’euros, ce qui représente annuellement une perte de 1.100 euros par habitant et de 4.400 euros pour une famille de 4 personnes (28.860 FF). En définitive, cette immigration appauvrit l’économie française au lieu de contribuer à son développement.

      Voir ci-dessous des extraits de ce bilan économique de l’immigration :

      L’accès au marché du travail

      En 2004, 27,5 millions de personnes actives sont présentes sur le marché de l’emploi (chômeurs inclus). Sur ce total, les immigrés et leurs descendants représentent environ 3,7 millions (13,5 %). Le taux d’activité des immigrés européens se rapproche de celui du reste de la population (55 % environ pour les personnes âgées de 18 ans et plus). En revanche, il n’atteint que 53 % pour les sujets des pays tiers alors que leur taux devrait être plus élevé (en raison d’une structure de leur population plus favorable à l’accès au marché du travail) [...]. Ces différences entre les deux catégories de population s’amplifient au niveau du chômage. Les taux de chômage affichés pour la première et la seconde génération d’immigrants s’élèvent respectivement à 16,7 % et 30 %. En fait, les taux de chômage des Européens sont pratiquement du même ordre de grandeur que ceux du reste de la population. Leur prise en compte sous le sigle commun « d’immigrés » aboutit à une moyenne qui camoufle les mauvais résultats de la population des pays tiers : La première génération enregistre en effet un taux de 23 % et leurs descendants atteignent 40 %. En définitive, la population active occupée se limite à 2,8 millions de personnes dont seulement 1,25 pour les immigrés des pays tiers. Contrairement à une idée reçue, les immigrés n’occupent pas systématiquement les travaux pénibles et dangereux. 67 % de la première génération travaille dans les services (contre 74 % pour l’ensemble de la population) et notamment dans les services d’aide aux entreprises et aux particuliers. S’agissant des emplois secondaires et primaires (hors services), on les trouve à titre principal dans le secteur de la construction (14 % au lieu de 6 % pour l’ensemble de la population). La seconde génération ne se distingue pas de l’ensemble de la population et travaille dans les services à hauteur de 74 %. Cela signifie que la notion de pénibilité ou de dangerosité attachée au travail des immigrés tend à s’estomper [...].

      Revenus, protection sociale, consommation

      Avec 17 % de la population, les revenus initiaux des immigrés et de leurs descendants ne représentent que 10 % du total. En fait, cette moyenne camoufle de profondes disparités. Les immigrés européens ont un revenu initial comparable à celui de la population non immigrée. En revanche, les immigrés des pays tiers (10,4 % de la population) ne contribuent qu’à hauteur de 4 % au revenu initial total. Par individu, leur revenu initial se limite à 5.800 euros (moyenne nationale : 14.400). Cette situation résulte des taux d’activité plus faible, de l’importance de la population qui n’est pas en âge de travailler, du chômage et des moindres qualifications offertes. Les immigrés perçoivent environ 14 % des prestations sociales, hors dépenses de santé. Ce chiffre peut paraître modeste parce qu’il s’applique à des prestations qui comprennent les retraites auxquelles la population des pays tiers émarge peu en raison de sa jeunesse. En déduisant les retraites (209 Mds) les immigrés des pays tiers reçoivent 22 % des prestations sociales (pour 10,4 % de la population). En définitive, la consommation effective des immigrés des pays tiers s’élève à 75 Mds, soit une consommation individuelle de 12.100 euros, à comparer avec le revenu initial de 5.800 euros provenant du travail réel effectué. On mesure ainsi l’effet de redistribution joué par la puissance publique : avec 6 euros gagnés par son travail, on peut en consommer 12 ! Grâce à ces mécanismes, le pouvoir de consommation d’un ménage immigré des pays tiers peut s’avérer proche ou supérieur à celui d’un ménage moyen (qui compte il est vrai beaucoup moins de personnes à charge). Cette situation très attractive contribue à l’augmentation des flux migratoires [...].

      Incidence sur les finances publiques et le budget social Les finances publiques de la France comportent trois volets : le budget de l’État, les finances des collectivités locales et enfin le Budget social qui verse les différentes prestations (retraites, remboursement des soins de santé, indemnités de chômage, allocations familiales, etc.). Au total, ces trois ensembles représentent en dépenses 881 Mds (55,3 % du Produit intérieur brut) et 821 Mds en recettes (impôts, cotisations sociales), soit un déficit de 60 milliards en 2004, qui se reporte sur la dette publique. S’agissant du Budget de l’État, les immigrés des pays tiers participent aux dépenses à hauteur de 14 %. Ils alourdissent notamment les dépenses de l’éducation et celles du Ministère du travail, de la santé et de la cohésion sociale du fait des problèmes liés à leur intégration à l’emploi (travailleurs sociaux, et différentes subventions à la formation). En revanche, ils ne fournissent que 4,5 % des recettes et leurs contributions se réalisent surtout par le biais de la TVA et des taxes associées (TIPP) sur la consommation. Les mêmes observations s’appliquent aussi aux budgets locaux des collectivités locales. En ce qui concerne les comptes sociaux, les immigrés des pays tiers ne consomment que 9 % des dépenses globales parce qu’ils émargent très peu au titre des retraites en raison de la structure de leur population (voir plus haut). En retour, leurs contributions aux recettes par le biais des cotisations sociales et de la CSG ne représentent que 4,3 % des ressources. Dans ces conditions, le tableau consolidé des opérations de l’État pour les trois entités (budget général, budgets locaux, comptes sociaux) donne les résultats suivants (en milliards d’euros en 2004).

      Dépenses : Ressources : Résultat :

      Français de souche : 735 733 -2

      Immigrés européens : 53 48 - 5

      Immigrés pays tiers : 93 40 -53

      TOTAL : 81 821 -60

      (en milliards d’euros en 2004) Ces chiffres montrent que le déficit chronique de nos finances publiques provient des comptes des immigrés des pays tiers. Toutefois, les mêmes calculs appliqués à d’autres catégories (telles que les retraités, ou a fortiori les enfants de moins de 18 ans) donneraient des résultats encore plus mauvais.[...].


    • Yan Essal 6 septembre 2006 19:11

      « Nous tolèrons bien les loups et ls ours. Pourquoi pas des hommes et des femmes qui ne nous veulent aucun mal, sinon travailler pour nous à des conditions que nous n’accepterions pas » ’’’’’’’’’’’’’’

      Finalement vous êtes né deux siècles trop tard car c’est exactement le discours que tenaient les esclavagistes pour les faire venir par bateaux entiers et les faire travailler dans les plantations« àtravailler pour nous à des conditions que nous n’accepterions pas »

      Ce discours néo esclavagiste me sort par les yeux tant il est hypocrite . Vous embauchez chez vous certainement au black un pauvre diable sous payé à qui vous faites l’obole tout en lui faisant faire « des travaux dégradants » !

      Bravo et belle mentalité !

      Le pire c’est que , comme vos ancètres les colons , vous vous drapez de dignité et parlez du bien que vous leur faites en les faisant travailler de la sorte !

      L’esclavage a été condamné comme crime contre l’humanité et manifestement cela ne vous émeut pas , vous en rajoutez !

      Si nous avions un gouvernement digne de ce nom , vous et vos semblables , les buveurs de sang, condescendants , paternalistes et bien derrière leur montagne de fric, vous feraient payer au prix coutant ces pauvres diables exploités . Mieux , il vous ferait leur payer une prime d’éloignement et un billet d’avion tous les mois pour pouvoir rentrer chez eux .

      gageons qu’à ce prix juste vous réfléchirez à deux fois avant d’embaucher en catimini des esclaves .

      J’attends donc que le gouvernement agisse dans ce sens et sur simple dénonciation en provenance de ces pauvres gens , des esclavagistes tels que vous soient astreints à leur payer leur du !


    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 6 septembre 2006 19:27

      Monsieur Reboul quand vous dites « Il n’est pas démontré qu’ils coûtent plus à la Sécurité Sociale que les prétendus bons français qui cumulent les visites chez les médecins, les congés de maladie et les examens et analyses de laboratoire redondants » je vois que vous avez la chance de ne pas être allé à l’hôpital public ces derniers temps, si vous n’avez rien à faire un week-end allez donc à l’hôpital Bichat, ou l’hôpital Européen de la Roseraie, ou d’ailleurs n’importe quel hôpital parisien.

      J’ai malheureusement eu la triste expérience de l’hôpital Bichat ou nous étions pratiquement les seuls français sur une population très hétéroclite et colorée de personnes prises en charge à 100% car déclarées à faibles (ou sans) revenus, alors que nous qui avons cotisé toute une vie on nous a demandé plus de 1000 Euros.


    • EricB 6 septembre 2006 19:30

      « J’attends donc que le gouvernement agisse dans ce sens et sur simple dénonciation en provenance de ces pauvres gens , des esclavagistes tels que vous soient astreints à leur payer leur du ! »

      Je crois bien que c’est ce qui se prépare et que ceux qui embauchent des travailleurs illégalement seront redevables des coûts d’expulsion, apres s’être évidemment acquitté des charges afférentes à l’emploi illégal.


    • ZEN etienne celmar 6 septembre 2006 20:32

      @Bateleur,

      Moi aussi, je suis allé récemment à l’hopital ; J’ai été anesthésié par un médecin noir (quelle horreur !) sous-payé, agréablement soigné par une infirmière d’origine algérienne ....

      En France , beaucoup d’ hopitaux ne fonctionneraient plus ou fonctionneraient mal sans ces médecins étrangers qui sont scandaleusement mal payés !


    • wieeinstlilimarleen 6 septembre 2006 22:42

      « Quant au BTP il raconte n ?importe quoi, tout le monde sait que c ?est le règne de sous-traitance qui permet d ?embaucher des soi-disant clandestins sous-payés. Ce ne sont surement pas les immigrés clandestins ou réguliers qui commandent l ?économie chez nous et sont responsables de la misère chez eux. »

      Point de détail : un soit-disant clandestin, ça n’existe pas.

      C’est qui « tout le monde » qui sait ? Travaillez-vous régulièrement sur des chantiers, dans quelle mesure êtes vous familier avec les contrôles qui y sont réalisés ? Vous dites que c’est le propre de la sous-traitance. Qui dit sous-traitance dit grosse structure. Or, les grosses structures ne sont-elles pas les plus surveillés ?

      Renseignez-nous ! Donnez-nous vos sources (non « tout le monde » n’est pas une source vérifiable).

      « Luttons plutôt contre l ?exploitation qu ?ils subissent et obligeons les employeurs à les traiter dignement en leur donnant un statut de droit. »

      Tout à fait d’accord. Par contre, vous êtes conscient que ça implique des les compter comme chômeurs, s’ils chôment. Ca implique qu’ils aient au minimum le SMIC. Vu qu’il y a du chômage, vous croyez que beaucoup d’employeurs vont choisir des immigrés qui parlent pas forcément bien français, qui n’ont pas les mêmes coutumes, sans que ça ait le moindre avantage financier ? On peut en douter. Ca fera donc une hausse du chômage. Faudra t-il financer ces chômeurs avec le RMI ? Nécessairement, ça aura aussi un prix. Ce n’est pas aussi simple que « tolérer les loups et les ours » qui a priori s’alimentent tous seuls et dont on contrôle scrupuleuse l’évolution en nombre.

      Concernant votre comparaison entre les expulsions actuelles et les wagons à bestiaux nazis, j’ose espérer que vos mots on dépassé votre pensée. Un voyage en avion, certes attaché, ce n’est pas un entassement massif dans un wagon où l’on voit des gens mourir d’etouffement devant soi.


    • wieeinstlilimarleen 6 septembre 2006 22:46

      Etienne, d’un coté vous répondez violemment à quelqu’un qui se pose la question du coût des clandestins en terme d’hospitalisation (il avait le tort, certes, de mélanger différence de couleur et statut de clandestin), de l’autre vous vous plaignez du scandale de médecins mal payés.

      Vous savez par qui sont payés les médecins ? Par la collectivité. Concrètement, plus il y a de clandestins soignés et de chômeurs soignés, plus cela coûte à la société. C’est mathématique. C’est bien que cela existe, je ne dirais pas le contraire. Maintenant, déclarer que ça n’a pas de coût, c’est mentir.

      Ensuite, un medecin mal payé, ça donne quoi, comme salaire, au fait ? Mal payé, ça veut dire qu’ils n’ont pas pu acheter le Porsche Cayenne ou qu’ils ont du mal à joindre les 2 bouts ?


    • ZEN etienne celmar 6 septembre 2006 22:59

      "Concrètement, plus il y a de clandestins soignés et de chômeurs soignés, plus cela coûte à la société. C’est mathématique. C’est bien que cela existe, je ne dirais pas le contraire. Maintenant, déclarer que ça n’a pas de coût, c’est mentir.

      Ensuite, un medecin mal payé, ça donne quoi, comme salaire, au fait ? Mal payé, ça veut dire qu’ils n’ont pas pu acheter le Porsche Cayenne ou qu’ils ont du mal à joindre les 2 bouts ? "

      Alors, on les laisse crever, c’est cela ?...

      Vous lisez mal,je parlais des médecins, chirurgiens..étrangers qui sont sous-payés par rapport à leurs collègues français, vous ignoriez ?


    • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 09:36

      Je repose ma question, puisque vous n’y répondez pas : Mal payé, ça veut dire qu ?ils n ?ont pas pu acheter le Porsche Cayenne ou qu ?ils ont du mal à joindre les 2 bouts ?


    • ZEN etienne celmar 7 septembre 2006 14:19

      Décidémment, il faut apprendre à LIRE...


  • aeros 6 septembre 2006 20:43

    brillant ! sans parler des « emmanuelle beart »..expatriée en belgique qui vient ns faire la morale sur

    - comment ns devrions depenser plus d argent pour ces populations qui ne payent aucun impots(et ne st pas pres de le faire) tandis que la « beauté grasse » spécule chez « credit suisse-first boston »...


  • Patrick Adam Patrick Adam 6 septembre 2006 21:58

    @ Sylvain Reboul

    Ne parlez pas inconsidéremment d’un secteur que vous n’avez pas l’air de connaître et que je connais particlièrement bien, celui du bâtiment. Tout ce que j’ai décrit dans cette profession est parfaitement exact. Pour vous, en tant que professeur, le bâtiment c’est le BTP... Un concept qui regroupe des réalités très différentes les unes des autres.

    De même que l’agriculture des exploitations de 800 ha et celle des petites fermes de campagne n’ont rien à voir l’une avec l’autre. Le bâtiment ce sont quelques grands groupes qui se partagent le gâteau des infrastructures et des grands chantiers (il y a une raison à ça : le matériel très coûteux et la main d’oeuvre hyperspécialisée), mais le secteur qui emploie plus de main d’oeuvre et dans lequel on trouve beaucoup de travail au noir est celui de la rénovation. Et c’est celui-là dont parlait Josiane Balasko. On trouve très peu de clandestins sur les grands chantiers, sauf à la fin des travaux, quand il est fait appel à des entreprises spécialisées dans les petites finitions.

    Vous confondez le discours que l’on entend dans les médias à propos des chantiers navals et du BTP dans son ensemble Rien à voir avec la réalité. Patrick Adam


  • Merlin 6 septembre 2006 23:03

    « Pauvre » gauche caviar ! La voilà complice des ultra-libéraux qui rêvent d’une immigration sans entraves.

    Complètement déconnectée des réalités et de la vie quotidienne de la majorité des Français, elle n’a toujours pas perçu le ras le bol de la population, et en particulier des plus modestes que finalement elle méprise. Elle va adorer 2007.


  • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 00:28

    @ M. Reboul

    A vous relire, je vais en rajouter une couche car vous le méritez. Vous êtes un professeur moralisateur que je n’aurais pas aimé rencontrer sur ma route, car avec vous je n’aurais jamais eu le goût d’appendre qui m’a guidé tout au long de ma vie, sans diplome, sans certification d’aucune sorte mais fort aujourd’hui d’une expérience à laquelle, je suis sûr, vous ne pourriez prétendre..

    Vous écrivez sans même vous rendre compte de la stupidité des « idées » que vous agitez comme des grelots au cou d’un âne sicilien (et encore, les ânes siciliens sont parmi les meilleurs du monde) : « Nous tolèrons bien les loups et les ours. Pourquoi pas des hommes et des femmes qui ne nous veulent aucun mal, sinon travailler pour nous à des conditions que nous n’accepterions pas. Luttons plutôt contre l’exploitation qu’ils subissent et obligeons les employeurs à les traiter dignement en leur donnant un statut de droit » Ca signifie quoi exactement ce statut ? Ce sont les employeurs qui vont désormais octroyer des papiers aux clandestins ? Exactement comme autrefois les esclavagistes que vous dénoncez quand ils signaient des « contrats de propriété ». Alors, c’est quoi cette lutte contre l’exploitation ? Vous allez organiser des tours de garde pour voir si ces patrons « indélicats » remplissent bien leurs « obligations » ?

    Des mots, des mots, des mots. Vous êtes sinistre M. Reboul. Et vous tournez en rond comme ça depuis des lustres, en nous renvoyant sans cesse 42 à la figure. Mais qu’auriez-vous fait en 42 ? Des leçons de morale à la Gestapo ?

    Vous enfilez des clichés pris à la télévision de réalités que vous ne connaissez pas. Avez-vous traversé les zones de productions des fruits et légumes en Espagne. Savez-vous comment y vit la population immigrée et les problèmes de réel racisme qu’elle y rencontre. Avez-vous une idée de l’impact sur l’environnement des mers de serres couvertes de plastique qui ont été déployées dans la région de Valence, d’Alméria, de Malaga, de Cordoue ? Savez-vous comment l’Europe a financé une mer d’oliviers qui s’étend de Grenade à Madrid, et qui permet aux Espagnols de vendre leurs olives aux huileries marocaines en ruinant tous les petits producteurs de ce pays. Savez-vous comment les Espagnols raclent tous les fonds marins de la Méditerranée et des côtes africaines ?

    Pitié M. Reboul, cessez de parler de choses que vous ne connaissez pas. Le BTP... Qu’est ce que vous connaissez du BTP ? Faites des cours de morale abstraits si ça vous chante, mais ne donnez aucun exemple. Et pour ce qui est de ma « recette humaine pour éviter les expulsions d’enfants hard » elle est simple : la loi, dans la dignité des personnes. Vous leur enseignez quoi à vos élèves ? A devenir des hors-la-loi et à cracher sur ceux qui veulent la faire respecter ?

    Quant à ma vie dans le désert marocain, je ne vous donne aucun droit d’y faire allusion. Vous ne savez pas dans quelles conditions j’y vis. Alors fermez-la !

    Patrick Adam


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 07:13

      Vous confirmez donc mes propos : le immigrés, prétendument clandestins ou non, répondent bien à des besoins économiques en France et en Espagne (c’est du reste pourquoi ils sont largement régularisés dans ce pays). En France l’aide aux personnes (agées ou jeunes enfants) et les métiers hospitaliers et pas seulement « subalternes » sont largement pourvu par des immigrés ; il suffit de faire un séjour dans une clinique pour le savoir. Le problème économique réside donc dans le travail noir et la clandestinité et non dans la présence d’immigrés qui occupent des postes que refuseraient des « français de souche ».

      Quant au racisme, on peut avoir deux attitudes : s’y laisser aller, voire tenter de le susciter, soit lutter contre, en refusant de considérer globalement les immigrés comme des criminels ou de simples poarasites comme vous le faites ; ce qui est contredit par toutes les enquêtes sérieuses sur le sujet.

      Je fais référence à une information « privée » que vous avez vous-même rendue publique ; je suis en droit de voir un paradoxe entre vos positions et cette information ; de même que je vous reconnais le droit de faire référence à ma profession pour tenter d’expliquer ma position, ce que vous faites (j’ajoute que je ne suis pas seulement enseignant de philosophie en retraite mais aussi partie prenante d’un entreprise familiale en Allemagne qui emploie et a employé aussi des immigrés).

      je prétends qu’aucune mesure, sauf extrême violence insupportable vis-à-vis des droits de l’homme (qu’il ne faut pas confondre avec les droits des citoyens « nationaux » et qui, selon ma position « libérale », leur sont supérieurs), ne peut, dans la situation démographique actelle, d’inégalité et de misère dans les pays africains, rien contre le phénomène de l’immigration. Autant interdire un fleuve d’inonder lorsqu’il déborde. Les flux migratoires constituent probablement la seule loi naturelle dans l’histoire humaine. Toute l’humanité vient d’Afrique !

      Il faudra bien faire avec en régularisant les soi-disant clandestins par un effort d’intégration et en participant au développement des pays les plus pauvres, comme vous le faites peut-être vous-même...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 07:28

      « qui emploie et a employé aussi des immigrés » et j’ajoute tout à fait légalement avec statut et droits sociaux allemands ; ce qui n’a rien à voir avec l’esclavage.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 08:17

      « 55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouestsaharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français morten 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel,ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli.Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan,intitulé : »De Smara à Smara« . »

      Je considère qu vous faites de votre lieu de résidence, non pas une affaire privée mais un élément essentiel de votre présentation publique en tant qu’auteur des textes que vous publiez. Il s’agit donc d’une invite, adressée à vos lecteurs, à interpréter ces derniers, voire à les qualifier, en tenant compte de cette information. C’est tout à fait votre droit, mais cela vous interdit logiquement de refuser que j’utilise cette invite manifestement publique pour commenter d’une manière d’ailleurs doucement ironique vos propos.


    • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 09:53

      Vous déclarez que « les immigrés, prétendument clandestins ou non, répondent bien à des besoins économiques en France et en Espagne (c ?est du reste pourquoi ils sont largement régularisés dans ce pays). En France l ?aide aux personnes (agées ou jeunes enfants) et les métiers hospitaliers et pas seulement « subalternes » sont largement pourvu par des immigrés ; il suffit de faire un séjour dans une clinique pour le savoir. Le problème économique réside donc dans le travail noir et la clandestinité et non dans la présence d ?immigrés qui occupent des postes que refuseraient des « français de souche ». »

      Dans un pays où l’emploi est une forte préoccupation, qu’est-ce qui vous permet de proclamer que la population légale sur le territoire de la République rechignerait à certains emplois. Votre argument, c’est que le fait que soient employé illégalement des clandestins montre qu’il y a un besoin : mais avez-vous, remarqué, à tout hasard, qu’un employé clandestin n’est pas payé comme un salarié et que son employeur ne pas paye pour lui aucune charge ? Ne comprenez-vous pas que dès lors que le clandestin cesse de l’être, il perd tout son intérêt pour l’employeur ?

      Concernant les métiers hospitaliers, quelles sont vos sources ? Vu les énormités que vous avez écrites sur le BTP, il serait bon à présent que vous donniez systématiquement vos sources quand vous affirmez.

      « soit lutter contre, en refusant de considérer globalement les immigrés comme des criminels ou de simples poarasites comme vous le faites ; ce qui est contredit par toutes les enquêtes sérieuses sur le sujet. »

      Vous détournés le propos de votre interlocuteur. Nulle part dans cet article les immigrés sont considérés globalement comme des criminels ou des parasites. L’article porte sur les immigrés clandestins : c’est déjà une différence de taille. Et il n’est pas dit qu’ils n’ont aucune valeur humaine, sont ici posée des questions sur le sort que l’on leur reserve. Vous, apparemment, vous croyez que l’humanisme consiste à les exploiter jusqu’à la moelle.

      Etes-vous aussi de ceux qui se félicitent que dans certains pays asiatiques des enfants de 9 ans travaillent 12 heures par jour dans des usines qui détruisent leur physique, au prétexte que si ça à un intérêt économique, c’est donc justifié ?

      « Autant interdire un fleuve d ?inonder lorsqu ?il déborde. Les flux migratoires constituent probablement la seule loi naturelle dans l ?histoire humaine. Toute l ?humanité vient d ?Afrique ! »

      Que toute l’humanité vienne d’Afrique, c’est une hypothèse. Quoi qu’il en soit, l’Afrique d’alors n’a rien à voir avec l’Afrique d’aujourd’hui. Certes, l’histoire humaine est une histoire de flux migratoires. Mais les migrations d’un continent à un autre n’ont pas été légion pour autant.

      Mais l’important n’est pas là. L’important n’est pas d’observer la fatalité du monde. L’important, c’est de constater que l’Europe n’est qu’un El Dorado, un territoire mythique, qui ne saurait accueillir l’ensemble de la population africaine. Et lorsque vous faites l’apologie de la résignation, vous êtes ensuite bien mal placé pour donner des leçons d’humanité, car votre résignation signifie sans rien dire laisser des milliers d’Africain risquer leur vie pour au mieux être exploités comme des animaux dans un travail illégal ou vivre d’assistanat et de charité. Vous pouvez bien dire un petit mot sur l’aide « au développement des pays les plus pauvres » histoire de faire chic, concrêtement vous n’avez guère à coeur de proposer autre chose que le statu quo.

      Aussi, arrêter les abus de langages. Il n’existe pas de « soi-disant clandestin ». La clandestinité n’est pas un concept vague, flou. C’est un concept précis. Soit quelqu’un est là légalement, soit il ne l’est pas. Soit il est clandestin, soit il ne l’est pas.


  • Internaute Internaute 7 septembre 2006 09:07

    Je comprend que Mr. Reboul, Professeur de Philo et héritier d’une industrie, se trouvant dans une situation où il a en même temps le beurre (les usines) et l’argent du beurre (petit boulot à temps partiel payé à temps plein et garantie de l’empoi) ne voit pas d’inconvénient dans l’immigration qui n’est pas prête de lui faire concurrence et qu’il laisse ses penchants philosophique la justifier par une loi naturelle.

    La loi naturelle est d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Elle n’a jamais été de se laisser envahir. Ne confondons pas la cause et l’effet.

    Patrick Adam a raison dans tout ce qu’il écrit. Vous verrez qu’il finira par voter FN smiley.

    La France est entrain de faire un grand plongeon dans le tiers monde. Le plus grave est que beaucoup de gens honnêtes, comme Mr. Reboul, pensent que le mode de vie dans notre pays peut continuer ainsi sans changement. Regardons ce qu’ils ont fait en Afrique pour comprendre ce que sera la France de demain si nous ne réagissons pas. L’économie informelle va se génraliser, les établissements publics vont aller en décapilotade, meubles cassés, absentéisme des profs et des élèves croissant, détournement organique des fonds par le Rectorat et j’en passe.

    Il n’y a pas de jugement de valeur à porter sur les immigrés. Il y en a des beaux, des intelligents, des moches et des méchants, des travailleurs et des flémards, peu importe. La seule chose qui compte est que l’immigration africaine nous fait plonger dans le tiers-monde à la vitesse V.

    Les excuses sont des faux semblants. En cas de manque d’infirmiers, la profession sera revalorisée et on trouvera plein d’infirmiers français dans quelques temps. On peut aussi simplifier les études. Un infirmier malien passe quelques examens mineurs dans son pays et trouve un emploi à Paris. Un infirmier français doit faire quatre ans d’études ingrates et difficiles pour se retrouver en concurrence libre et non faussée avec le malien. Ce n’est plus une vie !


  • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 09:15

    M. Reboul.

    I - Vous n’avez pas le droit de faire une comparaison avec la situation des immigrés en France et la mienne au Sahara. Ca s’appelle de la manipulation. Ce que je vis ici ne ressemble en rien à ce que peuvent vivre la plupart des immigrés en France. Sachez que chaque jour, je me sens PRIVILEGIE, par rapport à ce que je vis. Ce qui est loin d’être le cas de nombreux immigrés africains que je vois risquer leur vie sur la côte africaine et au coeur du désert. Je vous le redis donc, tant que vous ne saurez rien de ma vie, vous n’avez pas le droit d’y faire allusion. C’est un procédé indigne d’un formateur.

    II - Pour ce qui est de l’Espagne. Là aussi vous mélangez des situations qui ne sont pas comparables. L’Espagne vient de régulariser 800 000 immigrés. Pourquoi ? Premièrement parce que le décollage économique de ce pays, qui doit énormément à des fonds européens, a occasionné un transfert de compétence dans la population. Notre décollage économique étant bien plus ancien, nous n’avons pas connu un tel transfert ces dernières années, donc nous n’avons pas libéré ou créé suffisamment de postes pour ouvrir les vannes à tous les laissés pour compte (et aux autres...)Deuxièmement, avant cette régularisation massive, l’Espagne comptait moins d’un million d’immigrés sur son sol, alors que la France en compte cinq fois plus, et dix fois plus si on comptabilisait les nouveaux « Français » de la carte de séjour. Pensez-vous que la France puisse accueilir elle aussi 800 000 nouveaux migrants ? Si vous avez des principes, c’est pour appliquer une telle solution « libérale » que vous devriez vous battre.

    Mr zapatero a des morts sur la conscience. Tous les Africains qui, depuis la « bonne nouvelle » des régularisations a créé un puissant appel d’air. Résultat, des dizaines de cadavres dans la mer. Bientôt plus que durant la dernière guerre du Liban... Ca ne vous indigne pas ? Moi oui !

    III - Vous parlez d’immigrés qui assurent les « métiers hospitaliers et pas seulement »subalternes« . Allez-vous prétendre qu’on engage des sans papiers dans les hôpitaux ? Une fois de plus, vous mélangez tout. Les immigrés »façon Sarko" donc choisis, et les clandestins qui font de la garderie ou des petits boulots pendant que les bobos vont au théâtre.

    IV - Vous dites que « Le problème économique réside donc dans le travail noir et la clandestinité et non dans la présence d’immigrés qui occupent des postes que refuseraient des »français de souche". Vous parlez de façon irresponsable. Nous sommes avec l’immigration devant le même problème qu’avec la drogue. La droque, on n’arrivera jamais à l’éradiquer. L’humain est ainsi fait. Il fabrique des tas de produits pour améliorer son sort. Et la faiblesse humaine fait le reste.

    L’immigration, c’est pareil. Le flot en gonflera toujours plus devant la poussée démographique que connaît l’Afrique totalement irresponsable devant ce problème crucial pour l’avenir de la planète. Lutter contre la drogue, c’est casser des circuits, établir des contrôles, faire la chasse aux passeurs et aux dealeurs. Faut-il baisser les bras sous prétexte que le flot ne s’arrêtera pas ?

    A ce sujet, je vous signale que l’Espagne est depuis longtemps le plus grand pourvoyeur de drogue de l’Europe. Et que tous les trafics qu’elle autorise sur son sol n’est pas sans lui donner quelques points de croissance devant lesquels nos « économistes de salon » s’extasient chaque jour.

    V - Vous parlez de « soi-disant clandestins » alors c’est quoi pour vous des « vrais clandestins » ? Il n’y aurait donc pas de différence pour ceux qui se situent de chaque côté de la frontière de la loi ? C’est donc la loi de la jungle qui devrait prévaloir ? Heureusement que vous êtes à la retraite, car si vous deviez enseigner de tels pricipes à vos élèves, je doute que vous développeriez leur sens civique.

    VI - Pour ce qui est du racisme, la meilleure façon de lutter contre est de dire la vérité à tout le mponde, Français et immigrés, et non de manipuler un discours à sens unique. Les immigrés ne sont ni des crimiels ni des parasites. Vous êtes insultant et stupide de parler ainsi. Rien dans mes propos ne justife votre assertion infondée.

    L’immigration est un phénomène qui remonte à la plus haute antiquité. Vous ne m’apprenez rien. D’autant que je vis dans un pays où j’ai étudié la puissance de ce phénomène jusqu’à des époques récentes. Autrefois ce sont des tribus qui se déplaçaient en bloc, parfois des peuples entiers. Cette immigration n’a plus court, alors pas la peine de la ressortir pour parler de celle que nous connaissons aujourd’hui.

    Si un individu prend le risque d’affronter l’illégalité (pourquoi pas - je ne lui consteste pas ce droit) il doit savoir qu’il prend un risque et qu’il peut en subir les conséquences s’il se fait prendre, sous respect de sa dignité. S’il sait qu’une fois sur place, il lui suffira de manipuler les « bonnes âmes » et les médias complaisants pour pouvoir profiter de tous les avantages des citoyens de « souche », votre moralité sera toujours des plus douteuses. Les Français en ont assez d’entendre de tels discours irresponsables.

    Vous vous dites libéral. Je ne le suis pas. Je suis pour que toute société se dote de principes politiques, philosophiques et économiques avec pour objectif d’assurer le maximum de mobilité à ceux qui décident de vivre dans et avec ces principes. Que vous le vouliez ou non, un immigré n’est pas un citoyen comme un autre. Il est donc normal que la société s’assure de son désir d’intégration et lui demande de subir quelques contraintes s’il veut le devenir. Vous cultivez la facilité morale. Moi j’aimerais cultiver l’exigence morale.

    VII - L’immigré peut être un plus pour la société qui l’accueille dans des conditions décentes et avec un véritable projet d’installation. Or, la plupart des immigrés clandestins n’ont aucun projet d’installation ni même un projet de vie. Il cherchent de l’argent rapide, facile, dont ils envoient la plus grande part au bled. Pour ce faire, ils sont obligés de s’entasser dans des chambres sordisdes, pour pouvoir se construire une ou plusieurs villas au bled. Je pourrai vous donner des milliers d’exemples de ce phénomène qui, de plus, détruit sauvagement les qualités intrinsèques de l’habitat local.

    Là aussi, vous ne connaissez rien sur ce que rapporte le transfert des immigrés dans leur pays : des sommes colossales qui ne servent à rien, simplement au prestige de celui qui peut montrer aux autres qu’il a réussi. Ce qui créé de nouvelles tensions. Allez voir comment un fils d’immigré est reçu au bled. O s’il vient avec une voiture qui brille un peu trop, on lui crache dessus, et il se fait racketter sur les routes par les gendarmes, les policiers et les petits caïds du coin. Renseignez-vous M. Reboul, et sortez de vos généralités et de vos « rapports officiels » qui ne représentent rien de la réalité.

    VIII - Dernier point : « Les flux migratoires constituent probablement la seule loi naturelle dans l’histoire humaine. Toute l’humanité vient d’Afrique ! » Et alors, il faut assurer des pensions aux decendants de Lucie ou de Toumaï ? De tels arguments sont ridicules. Et vous ajoutez : « Les flux migratoires constituent probablement la seule loi naturelle dans l’histoire humaine. » Faux. Archi faux. La première loi naturelle de l’espèce humaine prise collectivement, est celle (ou celles) qui ont régi pendant des millions d’années la formation de clans ou de tribus. Le phénomène d’émigration n’a pu apparaître qu’une fois constitué d’importants groupes de population, à moins que vous ne confondiez l’émigration avec un déplacement de famille de cueilleurs-chasseurs quand un territoire conquis de haute lutte n’assure plus sa subsistance.

    A noter que si le déplacement de population est un fait historique, l’honnêteté devrait vous faire remarquer qu’il s’est toujours accompagné d’un mouvement sousjacent de résistance de la part des populations qui avaient à en subir des conséquences. Mais je le répète, ces mouvements n’ont plus rien à voir avec l’immigration telle que nous la connaissons aujourd’hui. Alors cessons de faire parler l’histoire pour la détourner inutilement.

    IX - Je pense que la meilleure façon de mettre un frein à l’immigration clandestine est d’interdire tout regroupement familial et de n’accepter que des familles ayant un vrai projet d’intégration avec possibilité de naturalisation rapide. Chirac porte une lourde responsabilité sur ce sujet mais il n’est pas le seul. Je pense notamment aux propos irresponsables de Tahar ben Jelloun, à l’époque. Difficile de faire plus démago.

    D’après votre discours libéral, un immigré est un travailleur qui vient se mettre au service d’un employeur et qui, en échange, en reçoit normalement un salaire. Alors restons-en là. Installons dignement cet immigré, contrôlons les patrons indélicats et les marchands de sommeil (on n’en parle jamais de ces gens-là), traquons les passeurs mafieux. Qu’un immigré consacre deux ou trois ans (ou plus s’il le souhaite) de sa vie à une expérience d’intégration véritable et non pas à une tentative de reconstituer chez nous du bled ou de la brousse qu’il a quittés. Croyez-vous sérieusement que les images qui nous viennent aujourd’hui de Cachan montrent un véritable désir d’intégration ? Le bon sens des Français n’est pas prêt à l’admettre. Vous trouvez sans doute ces images émouvantes, moi je les trouve dégradandes, d’une auto-dégradation volontaire. Il est monstreux de mêler des enfants à un tel phénomène de récupération.

    Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 09:25

      M. Reboul.

      Quel professeur de philosophie avez-vous été ? Je vous cite : "Je considère qu vous faites de votre lieu de résidence, non pas une affaire privée mais un élément essentiel de votre présentation publique en tant qu’auteur des textes que vous publiez. Il s’agit donc d’une invite, adressée à vos lecteurs, à interpréter ces derniers, voire à les qualifier, en tenant compte de cette information. C’est tout à fait votre droit, mais cela vous interdit logiquement de refuser que j’utilise cette invite manifestement publique pour commenter d’une manière d’ailleurs doucement ironique vos propos. Bien sûr, j’ai fait mention de ma situation pour présenter mes textes au lecteur et ce pour donner une référence des plus sérieuses à ce que j’écris. Je ne vous ai pas reproché de l’avoir relevé. Je vous ai reproché d’avoir comparé cette situation avec celle que connaitrait un immigré en France en parlant de « réciprocité ». Ridicule et manipulateur. Je vis dans un rayon de désert de 225 km dans lequel je suis le seul Européen civil. Alors cherchez la réciprocité où vous voudrez, mais à moins d’aller au Kalahari, je ne crois pas que vous puissiez la trouver quelque part en Europe. Alors si vous voulez parlez de ce que je vis, tant que je ne vous ai pas communiqué de renseignents sur ce sujet, (ce que je ne suis pas prêt de faire) abstenez-vous.

      Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 09:27

      @ Silent Bob

      D’accord avec vous, les « sans-papiers » sont des clandestins et doivent être considérés comme tels.

      Patrick Adam


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 11:36

      Je serais à la rigueur presque d’accord avec vous, si vous disposiez de moyens humainement acceptables pour traiter la question, sans faire violence à des femmes et des enfants ; violence dont le spectacle est insupportable à tout citoyen convaincu de la prééminence des droits de l’homme ; c’est tellement vrai que l’opinion et les médias qui suivent l’opinion plus qu’ils ne la créent, dès lors qu’elle est confrontée directement au problème des explusions, prend toujours parti pour les expulsés (ex : parents d’élèves et voisins). C’est la loi à géométrie toujours très variable (en particulier sur la question du regroupement familial) qui crée les prétendus clandestins que je préfère appeler des sans-papiers puiqu’on les leur refuse alors qu’ils ne sont en rien ni des criminels, ni des parasites, sinon forcés, et qu’ils ne cherchent qu’à travailler pour survivre dans notre pays ; ce qui est souvent impossible dans leur pays d’origine. Du reste vous vous gardez rien de répondre à ma question : que feriez-vous dans leur situation ? Si vous êtes assuré de répondre non à cette question alors je peux comprendre votre argumentation (sans être nécessairement d’accord avec ses conclusions) ; mais le pouvez-vous ?, si c’est non, vos propos ne valent que pour vous dans « votre » situation et n’ont pas de portée générale possible, ce qui est une condition requise de tout argument rationnel.

      Enfin dites moi un peu quels moyens de dissuation efficaces vous pouvez avoir vis-à-vis de personnes qui sont prètes à mourir pour émigrer afin de survivre, sinon les tuer ?

      Les expulser gentiment ? Mais ils feront tout pour revenir, vous le savez.

      Les payer ? Mais alors vous créez encore plus , comme on dit, un appel d’air chez ceux qui hésitent encore à émigrer a etc..

      Sans reconsidérer l’aide aux pays africains pour la rendre conforme aux conditions de survie et de progrès pour les populations et revoir nos pratiques de corruptions généralisée vis-à-vis des gouvernements corrompus, vous n’y pourrez rien, sinon hurler dans le désert et appeler indirectement à une forme de violence qui, de plus, serait, soit totalement inefficace, soit anti-démocratique : nos démocraties ne peuvent pas tout se permettre, sans disparaître et c’est heureux.

      Petite remarque sur votre légalisme et sur ma mission d’enseignant de philosophie qui ne se confond pas avec celle de gardien du temple juridique : j’ai toujours appris à mes élèves qu’une loi était légitime lorsqu’elle respectait les droits de l’homme et la démocratie ; ce dernier point suppose que l’on n’impose par une loi à des gens que la loi, très variable sur ce point, déclare clandestins alors qu’ils vivent et travaillent et font des enfants depuis des années en France, sans qu’ils aient voix au chapitre. Le droit de citoyenneté, fondement de la légitimité universelle d’une loi démocratique, selon moi, concerne tous ceux qui vivent dans un pays et qui donc doivent prendre part à la décision qui les engage ; je suis donc contre la préférence nationale dans le domaine politique et social et du reste dans ce dernier la préférence est interdite dans notre constituion ainsi que dans le domaine de la santé et celui de l’école pour les mineurs, comme vous le savez (ce qui pose bien des problèmes à Monsieur Sarkosy) ; je vote en Allemagne pour les élections locales (qui en ce qui concerne la politique d’intégration dans ce pays fédéral sont très importantes) en tant que résidant dans ce pays bien qu’ayant la nationalité française et non pas allemande. Du reste même notre ministre de l’intérieur propose le vote des immigrés dans les élections locales en France au même titre que celui des résidents européens.

      C’est dire que la question de la citoyenneté et de légitimité des lois se pose à tous, tous partis confondus !

      Je considère que la proposition de Monsieur Sarkosy (le droit de vote dissocié de la nationalité) va dans le sens de la légitimité démocratique et je m’en réjouis.


    • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 13:47

      « C ?est la loi à géométrie toujours très variable (en particulier sur la question du regroupement familial) qui crée les prétendus clandestins que je préfère appeler des sans-papiers puiqu ?on les leur refuse alors qu ?ils ne sont en rien ni des criminels, ni des parasites, »

      Quelle loi française invite un étranger à se rendre en France dépourvu de visa, d’autorisation ? S’il y’en a aucune, alors il est mensonger de dire que la loi crée des clandestins. Par ailleurs, d’où sortez-vous l’idée que la clandestinité serait le propre « des criminels et des parasites » ? D’où sortez-vous qu’être un type sympa doit garantir l’obtention d’un visa ?

      « Du reste vous vous gardez rien de répondre à ma question : que feriez-vous dans leur situation ? Si vous êtes assuré de répondre non à cette question alors je peux comprendre votre argumentation »

      Quel est l’intérêt de votre question ? La question n’est pas de savoir si ces gens ont tort ou raison de faire ce qu’il font. La question, c’est de savoir ce que nous devons faire à leur sujet. Vous ramenez ce débat à savoir si les clandestins sont gentils ou pas. Ce n’est pas le sujet.

      « Enfin dites moi un peu quels moyens de dissuation efficaces vous pouvez avoir vis-à-vis de personnes qui sont prètes à mourir pour émigrer afin de survivre, sinon les tuer ? »

      Pourquoi les gens franchissent la limite de la légalité, pourquoi mettent-ils leur vie en danger ? Parce qu’ils pensent que ça vaut le coup. La dissuassion, ça n’a pas besoin d’être destructeur. C’est plus intelligent si ça coupe l’intérêt. Si venir en France illégalement impliquait systématiquement une expulsion, si venir en France illégalement impliquait systématiquement l’impossibilité de jouir d’un salaire, si cela était connu du coté des pays d’émigration, ça n’apparaîtrait pas comme rentable d’émigrer. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.

      « Mais ils feront tout pour revenir, vous le savez. » dites-vous. Mais uniquement parce qu’on mène toujours des politiques ambigues qui oscillent entre l’expulsion et la régularisation massive.

      « Sans reconsidérer l ?aide aux pays africains pour la rendre conforme aux conditions de survie et de progrès pour les populations et revoir nos pratiques de corruptions généralisée vis-à-vis des gouvernements corrompus »

      N’y a t-il pas une incohérence massive à d’un coté vouloir financer l’Afrique et de l’autre vouloir éviter les rapports coloniaux. Doit-on donner du fric sans contrôler vers où il va (savez quel pourcentage de l’aide humanitaire parvient effectivement aux destinataires ?).

      « la démocratie ; ce dernier point suppose que l ?on n ?impose par une loi à des gens que la loi, très variable sur ce point, déclare clandestins alors qu ?ils vivent et travaillent et font des enfants depuis des années en France, sans qu ?ils aient voix au chapitre. »

      Vous êtes donc un professeur de philosophie qui ne sait même pas ce qu’est la démocratie (comme cela est étalé dans votre article récent sur la démocratie). La loi n’est pas très variable, contrairement à ce que vous prétendez : elle varie sur les conditions de régularisation, mais elle ne varie pas sur le sens du terme clandestinité. Mais, surtout, la loi n’a aucune raison de ne pas s’imposer à des individus sous prétexte qu’ils font des enfants et vivent en France. Sinon, aucune loi ne pourrait s’imposer. La loi, c’est l’expression de la volonté des citoyens. Qui n’est pas citoyen n’a pas droit au chapitre, car il n’a pas décidé d’adhérer à la cité. C’est aussi simple que cela.

      « Le droit de citoyenneté, fondement de la légitimité universelle d ?une loi démocratique, selon moi, concerne tous ceux qui vivent dans un pays et qui donc doivent prendre part à la décision qui les engage ; »

      La citoyenneté impose des exigences. S’il s’agissait juste d’habiter pour être citoyen, n’importe qui pourrait l’être. Si ça ne demandait pas une adhésion à la Constitution du groupe, à la constitution civique, alors la cité serait absolument vide de sens. Ce serait un grand marché ou on vient y consommer ce qu’on veut et ignorer le reste. On devrait alors admettre que la France n’est qu’une république démocratique une et indivisible pour un temps, puisqu’un afflux migratoire d’individus anti-démocrates et pro-religieux pourrait révolutionner cela, puisqu’ils pourraient adhérer à la cité sans devoir se plier à ses valeurs constitutives.

      Si on vous écoutait, on devrait apprendre aux grecs anciens, inventeurs de la démocratie, qu’ils n’avaient pas de légitimité démocratique. Athènes était notamment connue pour ne pas accorder sa citoyenneté facilement. Tout simplement parce qu’être citoyen à Athènes donnait énormément de pouvoir. A contrario, à Rome, on devenait citoyen facilement, mais l’organisation du système électif romain impliquait que les citoyens des classes censitaires de second ordre n’avaient de toute façon aucun poid déterminant.

      « je suis donc contre la préférence nationale dans le domaine politique et social et du reste dans ce dernier la préférence est interdite dans notre constituion »

      Donnez-nous le passage de notre Constitution qui imposerait à nos élus de ne pas placer l’intérêt de notre pays au coeur de leurs préoccupations. Une fois de plus, vous affirmez des choses très discutable sans rien prouver. Donnez-nous donc le passage de notre Constitution qui dirait aux élus que les citoyens sont d’intérêt secondaire !

      « je vote en Allemagne pour les élections locales [...] en tant que résidant dans ce pays bien qu ?ayant la nationalité française et non pas allemande. »

      Et ensuite ? Qu’est-ce que cela prouve ? En Suisse, vous ne voteriez pas. Nierez-vous que la Suisse est une démocratie. On note d’ailleurs qu’en Suisse, qui connaît de fort taux d’immigration, on ne voit jamais nulle-part écrit « nique la Suisse » (ou alors bien caché).

      « Je considère que la proposition de Monsieur Sarkosy (le droit de vote dissocié de la nationalité) va dans le sens de la légitimité démocratique et je m ?en réjouis »

      Qu’est-ce donc que la nationalité sans le droit de vote ? Ca voudra dire quoi, être citoyen, si ça ne donne pas le droit de vote ?


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 septembre 2006 14:21

      Le droit de vote sans la nationalité : vous lisez mon texte de travers.

      Quant au reste nous ne sommes en effet pas d’accord sur la démocratie et la définition athénienne (et non pas grecque) excluait ls femmes et les esclaves qui étaient la grande majorité de la population (démocratie athénienne= aristocratie).

      En ce quiconcerne la préférence nationale pour les droits sociaux elle a été à de nombreuse reprises refusée par le CC au communes FN qui voulaient l’introduire...

      Votre proposition de fermeté totale ne peut exister dans aucun pays démocratique du monde qui tous régularisent pour ne pas être obligés d’utiliser la violence extrême vis-à-vis de gens qui ne sont en rien des criminels. Au dessus de la loi civile il y a les droits de l’homme qui sont constitutionnels, lesquels impliquent le droit de se défendre devant les tribunaux indépendants du pouvoir exécutif et de faire valoir une interprétation des textes différente de celle du gouvenement, du reste très ambigue en ce qui concerne la loi actuelle avec ses critères dont nul ne sait s’ils se composent et dans quelle proportion.

      La variabilité de la loi (telle que la dernière a changé avant même que la précédente pourtant très récente ait été appliquée) signale pour le moins que le problème des expulsions en force sans décision de justice n’est pas aussi politiquement et juridiquement simple que vous l’affirmez.

      Vouloir une application stricte de textes variables est une illusion et une rodomontade. Vous ne savez pas ce que vous feriez au gouvenement compte tenu des contraintes économiques politiques et juridiques qui limiteraient nécessairement votre marge de décision et votre pouvoir .

      Je persiste et signe : la guerre de 14/18 et celle de 39/45 ont été gagnées aussi grace aux africains qu’on a envoyé en première ligne pour se faire massacrer pour nous. Vous avez la mémoire courte, pas moi : nous avons un dette politique et éthique vis-à-vis de populations que nous avons colonisées et qui sont aujourd’hui victimes de gouvernements corrompus que nous soutenons y compris financièrement et militairement.

      Balayons aussi devant notre porte.


    • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 19:09

      « Le droit de vote sans la nationalité : vous lisez mon texte de travers »

      Bonnet blanc et blanc bonnet. Qu’est-ce que la nationalité si le droit de vote n’en est plus le privilège ? Qu’est-ce que la citoyenneté si on considére comme membre de la cité, citoyens, des individus qui n’ont pas acquis la citoyenneté ? Qu’est-ce que la souveraineté populaire si le pouvoir de décider est partagé avec des gens qui ne font pas partie du peuple français ?

      Vous dites que la démocratie athénienne était une aristocratie. Donc en gros, vous êtes en train de prétendre que vous savez mieux que les grecs ce que les grecs ont eux-même inventé. Et ho ! Vous allez bien ! Vous allez aussi expliquer à Marx ce qu’est le marxisme ? Je pense que vous vous y connaissez autant en histoire ancienne qu’au BTP (mais bien sur, les athéniens auraient une définition de la démocratie qui leur serait spécifique, alors qu’athène est la démocratie type).

      Concernant la préférence nationale, vous parlez de son interpréation par le Front National. Précisez donc ce que le Conseil Constitutionel a refusé. Et donnez un lien, citez une source, qu’on puisse vérifier et en discuter, qu’on puisse voir sur quoi cela se fonderait. Je serais surpris que le Conseil Constitutionnel réinvente au besoin la Constitution. Vu votre précision en général (démocratie, BTP, etc...), le problème d’interprétation me parait plus plausible.

      « Votre proposition de fermeté totale ne peut exister dans aucun pays démocratique du monde qui tous régularisent pour ne pas être obligés d ?utiliser la violence extrême vis-à-vis de gens qui ne sont en rien des criminels. »

      Je ne vois nulle nécessité à l’emploi de violence extrême dans l’expulsion d’un clandestin.

      « Au dessus de la loi civile il y a les droits de l ?homme qui sont constitutionnels, lesquels impliquent le droit de se défendre devant les tribunaux indépendants du pouvoir exécutif et de faire valoir une interprétation des textes différente de celle du gouvenement, du reste très ambigue en ce qui concerne la loi actuelle avec ses critères dont nul ne sait s ?ils se composent et dans quelle proportion. »

      La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, incluse dans le bloc de constitutionnalité, est loin d’être aussi précise dans ses prescriptions.

      Quoi qu’il en soit, la chose est hors-sujet. Il n’existe pas de droit pour le clandestin à être sur le Territoire de la République. Il existe des possibilités de clémence qui peuvent être accordées, mais nul non-national ne peut entrer en France clandestinement et déclarer avoir un droit à y rester.

      Vous mélangez tout et n’importe quoi d’ailleurs : vous invoquez les droits de l’homme sur la forme des expulsions alors que vous défendez une position de fond sur les expulsions.

      « La variabilité de la loi [...] signale pour le moins que le problème des expulsions en force sans décision de justice n ?est pas aussi politiquement et juridiquement simple que vous l ?affirmez. »

      Voudriez-vous que l’obtention des VISA soit une procédure judiciaire ?

      « Vouloir une application stricte de textes variables est une illusion et une rodomontade. »

      Un texte de loi comporte forcément des variétés, puisqu’il s’applique généralement à une variété de cas de figure. Pour autant, ça ne décharge personne d’une application stricte. L’absence d’application stricte, c’est le reigne de l’arbitraire.

      « Je persiste et signe : la guerre de 14/18 et celle de 39/45 ont été gagnées aussi grace aux africains qu ?on a envoyé en première ligne pour se faire massacrer pour nous. »

      Dites, en vacances, vous visitez des villages, parfois ? Ca vous est déjà arrivé d’observer les monuments aux morts - car, au cas où vous ne l’avez pas remarqué, on en trouve du Nord au Sud ? Lorsque vous observez les noms de fratries entières disparues en l’espace de 5 ans, ça vous donne l’impression que la guerre ne fut faite que par des bataillons venus des colonies ? Si assurément la France ne leur a pas rendu hommage comme elle aurait du, iriez-vous jusqu’à prétendre que la plupart des poilus ont passé des vacances ? Allez-vous dire aux gueules cassées qu’en fait elles ont fait du tourisme ?

      Pour la IIème Guerre Mondiale, êtes-vous en train de prétendre que tous les américains et canadiens étaient africains ? Vous êtes conscient que sans les ressources américaines, concrètement on aurait fait la guerre en slip (je ne parle même pas du poids humain investi) ? Les chars de la division Leclerc, ça vous inspire quoi de constater que c’était des Sherman ?

      Ca ne vous inspire rien, parce que vous n’êtes qu’un branleur. Vous ne connaissez rien à l’histoire ancienne, rien à l’histoire contemporaine, rien au BTP, rien au droit - mais vous l’ouvrez tout le temps, sans jamais citer la moindre source. Vous êtes un adepte du vernis. Vous devez être entouré d’ignare pour ne pas que cela leur saute aux yeux.

      Vous n’avez même pas de délicatesse pour ceux qui sont morts. Même eux, vous les réduisez à rien dans vos pathétiques démonstrations. J’en ai fini avec vous. Qu’est-ce qu’un philosophe qui croit que le monde entier est fait d’oppositions, qui croit qu’il faille insulter les uns pour pouvoir reconnaître les vertus des autres ? Qu’est-ce qu’un philosophe qui prétend donner des leçons d’humanité alors qu’il passe son temps à découper le monde entre les bons et les méchants, les oppresseurs et les opprimés, comme si c’était si simple ?


    • EricB 9 septembre 2006 15:01

      Eh ben si ça, c’est pas une remise en place dans les formes !

      Je dis clap, clap, clap !! Moi aussi, j’ai bondi plusieurs fois à la lecture du post du « philosophe » Reboul, mais il n’y a rien à ajouter à vos réponses parfaites.


  • SilenT BoB SilenT BoB 7 septembre 2006 09:18

    J’ai lu quelque part que les liberaux veulent l’ouverture totale des frontieres comme le PS, c’est vrai a la difference pres, que les liberaux ne donneront aucune aide financiere, pas d’ecole, pas de rmi ou autre, pas de soins gratuits sauf urgences (ce qui est normal), pas de logement social.

    bref, aucune aide de l’etat, et acces au service public qu’apres accession a des papiers en regle (a condition d’avoir une enploi pour un minimum de 6 mois).

    Le PS reve de faire venir un maximum d’immigres, reve de les aider en leur donnant des apartements sociaux, en leur donnat le rmi, les allocations familiales, l’education, la sante, sans que ces gens aient une seule fois cotise aux diverses caisses etatiques. Bref le PS est pret a fabriquer des parasites.

    Je pense que beaucoup de gens pensent que l’education est gratuite, que les services publics sont gratuits, mais quand vous avez certainement dans les 100 000 enfants (surement davantage) de sans papier dans les ecoles, colleges et lycees et qu’ils coutent entre 7000 et 15000 euros par an, je crois qu ce genre de cout fait beaucoup.

    Je crois que Madame Balasco et d’autres font une erreur en soutenant ce genre de chose, car ces personnes s’installent comme des persecutes, on les plaint, et meme le mot de sans-papier fait oublier que ces gens sont des clandestins aux yeux de la loi. Or ces lois ont ete votees par la gauche et la droite. Ce sont donc nos representants que nous avons elu qui ont cree (une fois n’est pas coutume) le probleme, en tentant de faire un compromis entre expulsion et aides gouvernementales. Bref, l’Etat a encore cree un probleme, qu’il essaie de resoudre.

    D’ailleurs le mot sans-papiers me fait penser a un gouvernement qui revise une langue afin qu’elle ne comporte plus de mots choquants et trop durs, j ecrois que c’etait 1984, mais bon comme on s’en rapproche de plus en plus et que ceci ne choque personne, vivons dans le festif !


    • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 13:48

      Le PS voudrait l’ouverture totale des frontières ? Ils n’ont en tout cas jamais envisagé une telle hypothèse lorsqu’ils étaient aux affaires.


  • SilenT BoB SilenT BoB 7 septembre 2006 09:55

    Vos chiffres du chomage sont les officiels qui ne prennent pas en compte les personnes desireuses d’avoir des emploi a mi-temps, ou des cdd et autres. Le chiffre du chomage ne prend en compte que la categorie 1 des chomeurs, ceux qui sont prets a avoir un CDI et rien d’autre, je crois qu’il y a 7 categories de chomeurs il me semble (je ne suis plus sur), mais toutes les autres ne sont jamais divulguees. De plus les RMIstes sont des personnes en recherche d’emploi (theoriquement), il y a en France entre 15 et 20% de chomage. On peut faire dire tout et n’importe quoi a des chiffres en creant de nouvelles categories, mais quand on accumule le tout on arrive facilement a des chiffres entre 15 et 20%. De plus il y a des moyens de faire chuter le chomage en offrant des emplois de type « mairie » de 6 mois non renouvelables afin de faire baisser les chiffres, il y a tellement de moyens pour faire baisser les chiffres du chomage...

    Le SMIC permet de remunerer des jeunes diplomes au minimum sans avoir de regrets, alors qu’ils valent souvent bien plus. notre social a la francaise est une invitation a venir dans notre pays aux vues de tout ce dont on peut beneficier sans travailler. Qui nous dit que les clandestins une fois regularises vont travailler ? Ou meme chercher un emploi, quand avec les aides de l’Etat ils peuvent vivre de facon correcte ?

    Une famille avec 4 enfants peut toucher en allocations et aides diverses environs 1700 euros si mes souvenirs sont bons et ce jamais avoir a travailler en France ! On est pas loins de l’equivalent de 2 SMIC, si on prend en compte les frais imputes au travail, autant ne pas travailler.

    Plus le fait que les enfants vont a l’ecole et ont un cout pour la societe qui travaille, etc...

    Ce n’est pas une colonisation, comme ca a ete dit, nous subissons ce que nous avons fait, nous avons elu des incapables a la tete de l’Etat depuis des decennies, qujourd’hui nous avons le retour de baton, mais le jour ou les francais ouvriront les yeux il sera trop tard...


  • ZEN etienne celmar 7 septembre 2006 10:05

    « On est plus en face d’une immigration mais d’une colonisation... Ou il ne reste plus qu’aux citoyens lambda de payer et de supporter »

    De telle inepties, on en a déjà connu par le passé, hélas !...à l’égard des « Ritals », des « Polaks », etc...

    Arrétez d’instrumentaliser politiquement la détresse humaine (ça sent les élections !...)et commençons à régler ce vrai problème en nous interrogeant sur les CAUSES ...


    • veritas 7 septembre 2006 10:15

      Votre generosite et vos utopies ont un coût que vous demandez a tout les citoyens de payer.

      On est est libre de ne pas la soutenir et les denoncer.


  • SilenT BoB SilenT BoB 7 septembre 2006 10:27

    A la difference pret, que tous le ritals et polaks comme vous dites venaient pour rellement bosser car a l’epoque de ces vagues d’immigrations les aides de l’etat n’etait pas aussi importante (loiiiiiiiiiiin de la), mon cher Etienne Celmar, on compare ce qui est comparable.

    Les contribuables dans leur ensemble qu’ils soient francais ou pas payent pour des personnes qui n’apportent rien a la societe et qui peuvent leur vie durant vivre de facon correcte sans jamais rien apporter a la societe. A l’epoque des vagues d’immigration que vous citez, si on ne travaillait pas on crevait de faim !

    On ne fait pas demagogie parce que les elections arrivent, vous faites de la demagogie parce que dire aux francais que les clandestins ne representent pas un cout tres important est vraiment scandaleux ! Je ne sais pas combien d’enfants sans papiers vont dans nos ecoles que nous payons par nos impots, mais il sont certainement plus de 100 000 avec une moyenne de 7000 par enfant et par an faites le calcul !

    700 000 000 d’euros, je continue ? allez je continue afin que vous rendiez bien compte, un SMICAR touche dans sa vie de travail environs 500 000 euros, chaque annee pour faire en sorte que des enfants en situation irreguliere sur notre territoire aient une education GRATUITE (puisque leur parents ne payent rien), c’est 1400 vies de travail de SMICAR pour le financer !

    Et comme je pense que les finances de notre pays ne sont pas au mieux, il faudrait mieux les utiliser afin de rembourser notre dette, baisser nos impots et relancer notre economie afin que ces personnes qui viennent sur notre territoire de facon irreguliere puissent venir de facon reguliere plus facilement car nous seront dans une situation de « plein emploi » (je schematise enormement bien sur)


  • vigie 7 septembre 2006 10:44

    @ patrick adam

    Brillante démonstration de Patrick Adam comme a l’accoutumé,« respect » ce que j’apprécie c’est le parlé vrai, l’immigration est entourée d’un voile, d’une chape de plomb dont s’emparent les politiques, avec une désinformation de tous les instants, je trouve ca regrettable et préjudiciable a la france, on lui ment, on la manipule, mais le retour de bâton est pour bientôt. Je regrette la réaction de Mr reboul qui semble être coupé des réalités a mon sens, comme beaucoup d’intellectuels ils vivent sur une autre planète,avec de noble idéaux d’un autre temps qui n’ont rien a voir avec la réalité du terrain, et les emphases lyriques prônant la justice sociale, en les déconnectant des réalités économiques et des possibilités du pays n’ont pas d’avenir. Il est évident que lorsqu’on touche aux sentiments, quand on brandit tel un étendard, en faisant jouer les violons, ces images a la télé, qui ne serait touché par ces détresses !. Mais la France seule ne peut tout faire, elle a déjà fait beaucoup, et si vous voulez une explosion sociale d’importance continuons comme ca. Mais notre « confort » personnel ne doit pas nous empêcher du devoir de vérité.


  • visiteur indigène 7 septembre 2006 13:52

    Au même titre que l’Etat c’est rendu compte que le facteur tabac lui coûtait trop cher par rapport aux revenus des taxations, il a décidé d’en augmenter le prix pour en dissuader sa population. Il en est de même pour l’immigration, si l’Etat et le patronat n’en tiraient pas profit, il y a belle lurette que l’immigration serait stoppée. Tout est donc dans le rapport coût/revenus.

    Fournir une main d’oeuvre abondante et sous-payée constitue également le principe à casser les salaires et à les maintenir le plus bas possible.

    Quant au chômage, il est parfaitement entretenu et volontairement laissé à un niveau élevé pour que la peur de la perte de son emploi annihile les vélléités salariales des travailleurs. L’Etat et le patronat y trouvent leurs comptes rassurons-nous et politiquement cela occupe l’esprit des gens....

    Avec la mondialisation prônée par les milieux ultra-libéraux, le démantèlement des Etats-Nations et la casse de tous les acquis sociaux, nous serons tous les esclaves de demain. Exit les classes moyennes.....ne restera que les seigneurs, leurs sbires armés et les serfs.


  • ZEN etienne celmar 7 septembre 2006 14:09

    @visiteur indigène

    Bien, mais il faudrait expliquer cela à notre « économiste » de service,l’ultra-hyper-néolibéral Silent Bob, qui ne semble n’avoir jamais avoir lu une ligne de Hayek , mais qui préche avec son zéle et son ignorance habituels les bienfaits du désengagement total de l’Etat...


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 7 septembre 2006 14:41

    PATRICK

    Je me joins à Vigie pour te féliciter de ta brillante démonstration . Je viens de voir au JT de 13 heures Lilian Thuram qui était intérrogé sur son« beau geste » : L’invitation au stade de France des ( Sans papiers sans logis sans droits etc ) gens du squatt de Cachan .

    Le sujet montrant un car plein d’africains chantant à la gloire de Thuram était interessant ..... Je me suis dit : Mais enfin ne comprennent ils pas les uns et les autres que l’on fait monter le racisme un peu tous les jours en croyant lutter contre ce même racisme .

    Les petits blancs , et ils sont nombreux , dont personne ne parle parcequ’ils font tranquillement leur travail de smicard n’ont jamais mis les pieds au stade de France car c’est au desssus de leurs moyens . Ces petits blancs là ça les énerve de voir qu’on se fiche de leurs problêmes et ces petits blancs là ils vont voter massivement pour Jean Marie .

    Monsieur REBOUL

    En cherchant bien je ne trouve jamais Patrick Adam raciste même si ceux qui ne l’aiment pas on décrété qu’il l’était .

    Il n’a jamais affirmé l’essence supérieure de l’homme blanc et de l’Européen sur les autres races et peuples de la planête .Ca serait du racisme !

    Il pense , et je parle sous son contrôle que notre socièté occidentale et française en particulier a des valeurs qu’il ne faut pas voir disparaitre au profit d’autres qui ne lui convienne pas , à moi non plus . Devant la montée de l’islam « dominateur et sur de lui » il réagit avec force et intelligence parfois trés fort si on le pousse à bout .

    Sur l’immigration il a une position qui est celle de la trés grande majorité des Français , il trouve que la cour est pleine et qu’il faut arréter car à partir de là tout va mal . Les immigrés sont mal accueillis et vivent dans des conditions déplorables ,ils sont mal logés , exploités y compris et surtout par leurs frêres marchands de sommeil et de passages clandestins , ils deviennent et là je parle plus particulièrement des subsahariens une comunauté inintégrable qui n’a rien à voir avec les Polaks ou les italiens qui sont nos frères européens et trés facilement assimilable en une génération .

    Ca y est ,nous y sommes à la société communautariste à l’américaine ! Ce n’est pas la peine de dire que nous y allons .. C’est trop tard et il faudra faire avec .Alors essayons tout simplement de réduire le débit et pour cela la régularisation des sans papiers est la dernière bétise à commettre .

    Cependant Monsieur le professeur REBOUL je vous remercie de prendre ces positions , je n’ironise pas , croyez moi , car même si on pense comme Patrick Adam , Bulgroz et beaucoup d’autres il est bon d’entendre votre musique à vous . Je le dis sans « cirage de pompe » mais votre pensée comme celle de vos amis est indispensable à notre pays pour savoir raison garder et penser non seulement avec notre tête mais aussi avec notre coeur .

    Contrairement à d’autres fils le débat entre vous et Patrick Adam a été exemplaire en dehors de quelques attaques ad hominem . Bravo donc à vous deux même si je suis plus sensible aux arguments de Patrick qu’aux votres parceque sur tous ces sujets je suis d’accord avec lui . Il n’ya qu’un domaine où nous sommes en désaccord c’est à propos de Mitterand .Personne n’est parfait .

    Mais enfin quel était le sujet ? Que venait foutre Balasko sur ce plateau de télé ?

    Salut et fraternité .


    • veritas 7 septembre 2006 16:56

      Les artistes qui payent isf et habitent les beaux quartiers on besoin de se persuader qu’ils representent la france d’en bas... moi desole je blanc européen j’habite dans un quartier ou 80 % de la population est issu du continent africain et je pense l’inverse de balasko...desole je suis pas un bobo show biz...


  • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 20:42

    @ mme pelmato

    I - Combien de visas l’Arabie Saoudite accordent-elle à des Algériens qui voudraient s’installer sur son sol ? Si je ne m’abuse, elle préfère les petits Philippins ou les petites Philippines. N’y aurait-il aucun lien « culturel » entre ces deux pays ? Même pour le pélerinage les quotas sont drastiques.

    II - Si les demandes de visa ont été « divisées par deux depuis les attentats » ce n’est pas le fait des Algériens mais des nouvelles normes mises en place dans les consulats de France. Vous avez l’air de retourner les faits comme de vieilles chaussettes qu’on doit repriser.

    III - Que vous soyez Algérienne ou pas m’importe peu. Je vous ai parlé en tant qu’être humain, pas plus, pas moins. Et j’en reste là. Je n’ai donc aucune « idée préconçue sur votre personne ». En toute honnêteté, tant que nos échanges passeront par un écran d’ordinateur, je peux dire sans vouloir vous offenser le moins du monde que je me fous complètement de votre personne. Ce sont vos idées qui m’intéressent tant qu’elles font preuve d’un minimum d’originalité.

    IV - Vous dites : « Les Algériens n’ont malheureusement pas tous encore conscience qu’ils doivent rester dans leur pays pour le reconstruire. » Soit, et on doit attendre combien de temps que naisse cette conscience ? Cinquante ans n’ont pas suffi ? Et pendant ce temps on fait quoi ? On accueille à tout va, on scolarise tout le monde, on répare tout le monde aussi ?

    V- Le trésor du FLN ? Disparu et pas perdu pour tout le monde ? Ca ne vous intéresse donc pas ? Vous n’avez pas répondu. Votre mari ne vous a rien dit à ce sujet ?

    VII - Les livraisons d’armes sur la côte kabyle en 1989, je le sais j’y étais. Ce que dit votre mari, je m’en fous ! Consultez la presse de l’époque. Et j’ai eu suffisamment de conversations sur le sujet avec des Algériens à cette époque pour pouvoir affirmer ce que je dis. Vous semblez n’être qu’un bien pauvre moulin à paroles. Vous ne connaissez rien de l’histoire d’un pays que vous croyez défendre et que par niaiserie, vous desservez.

    VIII - Dernier point, car j’en ai assez de répondre à des personnes qui n’ont que des poncifs à mettre en avant : je vous souhaite de créer au plus tôt une nouvelle ONG, c’est à la mode, et de parcourir l’Algérie avec votre mari pour dissuader les Algériens de se rendre en masse en France et plus généralement en Europe. Vous pourriez l’appeller « SOS ma frontière c’est le bled ». Je suis sûr que vous auriez beaucoup de succès. Vous n’êtes même pas capable de comprendre qu’en parlant comme vous le faites vous reprenez mot pour mot le discours des islamistes radicaux. « Restez chez nous, l’Occident c’est le diable. »

    Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 21:42

      @ Reboul

      Je vous cite et je vais essayer de vous répondre le plus clairement possible dans la foulée : « C’est la loi à géométrie toujours très variable (en particulier sur la question du regroupement familial) qui crée les prétendus clandestins que je préfère appeler des sans-papiers puiqu’on les leur refuse alors qu’ils ne sont en rien ni des criminels, ni des parasites, sinon forcés, et qu’ils ne cherchent qu’à travailler pour survivre dans notre pays ; ce qui est souvent impossible dans leur pays d’origine. Du reste vous vous gardez rien de répondre à ma question : que feriez-vous dans leur situation ? Si vous êtes assuré de répondre non à cette question alors je peux comprendre votre argumentation (sans être nécessairement d’accord avec ses conclusions) ; mais le pouvez-vous ?, si c’est non, vos propos ne valent que pour vous dans »votre« situation et n’ont pas de portée générale possible, ce qui est une condition requise de tout argument rationnel. »

      I - On ne refuse pas des papiers aux clandestins sous prétexte qu’ils seraient des criminels ou des parasites. Personne n’a jamais prétendu une telle énormité. On leur refuse ces papiers parce que nous sommes arrivés à un seuil de non-tolérance en ce qui concerne une population qui vient en France chercher des avantages matériels, mais qui ne particpe de très peu à la vie collective et au développement de notre pays, occupés qu’elle est de faire vivre les gens qui sont restés au bled. Les transferts de fonds vers les pays d’origine représentent des sommes colossales, d’autant que les personnes à l’origine de ces transferts émargent grassement à notre budget, sans guère de contrepartie (surtout s’ils travaillent au noir). Les clandestins ne viennent plus travailler pour survivre dans notre pays, ils viennent pour faire vivre les leurs et les gouvernements locaux l’ont parfaitement compris.

      Voulez-vous que je vous raconte comment le gouvernement marocain les cajole début juillet et début août en implantant à la sortie des ports et sur les aires de repos des autoroutes et des nationales de grandes tentes caïdales pour leur proposer des investissements financiers qui finissent généralement dans les banques et les compagnies d’assurances opaques ? Savez-vous que les banques marocaines comptent parmi celles qui ont le plus fort taux de rentabilité, bien loin devant les établissements occidentaux (et ce dans un pays musulman qui est censé interdire l’usure...). Du reste, la Banque Mondiale a dû les rappeler à l’ordre dernièrement tant ce taux de rentabilité paraissait un frein évident au développement de l’économie. Voulez-vous que je vous parle des milliers d’immeubles vides qu’on construit avec l’argent des émigrés dans les banlieues des grandes villes (Rabat, Casa, Agadir, Marrakech), et aussi des plus petites, (Beni Mellal ; Guercif, Ben Guérir, Gelmim), mais je pourrai vous parler ainsi de tout le pays. C’est devenu une véritable compétition.

      II - Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire pour moi la situation est claire : qu’un homme décide d’améliorer son sort et brave à la fois le destin et les lois des hommes pour arriver à son but, je trouve ça normal. A condition qu’il ne commette aucun acte de violence pour parvenir à ces fins. S’il réussit, tant mieux pour lui. Mais c’est à ses risques et périls, pas à ceux de la société dans laquelle il compte s’immiscer en clandestin.

      Dans la vie, il arrive parfois qu’on doive prendre des risques. Certains humains, de part leur condition d’origine, sont exposés à des risques plus graves que d’autres. C’est ça la loi des hommes. Bien sûr, il est noble de vouloir corriger ces inégalités, mais avec des règles, pas en instituant une prime à la délinquance. Ce que vit l’Occident aujourd’hui n’a rien à voir avec ce qu’il a connu dans les siècles ni même les décennies précédentes. Les possibilités d’intégration semblent être arrivées à saturation. Est-ce juste de vouloir continuer de charger une barque qu’on est sûrs de voir couler un jour ? Il n’est pas question de stopper l’immigration comme le disent certains, mais de la ralentir de façon significative et de dissuader le plus fermement possible des candidats mal préparés à une clandestinité pleine de risques personnels et collectifs.

      Déjà dans les années 80, ceux qui avaient le plus peur des nouveaux clandestins étaient les immigrés de la première génération qui voyaient bien que ces nouveaux arrivants allaient modifier leur sort personnel. Et c’est ce qui s’est passé, malheureusement pour eux.

      III - Pour ce qui est de « ce que je ferai personnellement » dans cette situation, je pense que la question ne peut pas se poser de cette façon mais je veux bien tenter de vous répondre. Je ne peux vous parler que comme un homme de plus de 50 ans, issu d’une culture déterminée et qui a été en contact avec d’autres cultures.

      Ma conclusion est simple : dans l’histoire contemporaine, les économistes (suivis par les politiques en manque de rigueur intellectuelle) nous ont fait passer en une trentaine d’années d’une perception nationaliste de nos sociétés à une soi-disant vision mondialiste qui n’existe que pour les actionnaires de grands groupes industriels ou financiers. La mondialisation est un leurre. Mondialisation des marchandises, oui. Des individus, non.

      J’en suis alors arrivé à estimer que nous avons sauté le stade d’une continentialisation (en fait de sous-groupes continentaux) qui nous fait défaut aujourd’hui et qu’il faudra des décennies à réaliser. Le monde doit créer de vastes ensemble culturels et non de des zones économiques extensibles à merci. L’Europe doit avoir une identité culturelle, si elle n’y parvient pas il faut avoir la sagesse de la découper en trois entités culturelles qui représentent le vivier dans lequel elle s’est toujours développée : Europe du Sud, Europe du Nord, Europe Centrale. Il en va de même pour l’Afrique : contruire un grand Maghreb, une Afrique de l’Ouest, une Afrique des Grands Lacs, une Afrique australe, etc... je laisse à d’autres le soin de compléter. Je pense que si nous devons lutter pour quelque chose de juste et d’efficace, c’est avant tout pour cela. Je ne puis vous parler qu’avec cette vision du monde et non avec celle que j’avais dans les années 70.

      Donc, pour répondre plus directement à votre question, si j’avais vingt ans aujourd’hui dans un pays africain, la première chose que je déciderai c’est de ne pas mettre d’enfants au monde sans être sûr de leur donner accès à la culture. La seconde c’est, comme je l’ai toujours fait durant toute ma vie, que je ne resterai pas cinq minutes sans rien faire de mes dix doigts : je lirai, je volerai des livres (je l’ai fait quand j’étais adolescent), j’écrirai, je barbouillerai de la peinture, je monterai des murs de terre (la terre c’est gratuit et on entrouve partout) juste pour le plaisir de mettre mes mains dans la glaise, je sculpterai des cailloux ou des bouts de bois. J’écouterai des gens jouer d’un instrument. J’apprendrai à chanter. Peut-être j’apprendrai à parler aux singes, aux ânes, aux oiseaux. Et surtout, j’ouvrirai les yeux sur tout ce qui m’entoure en regardant les choses dans leurs moindres détails, avec le désir cuisant de vouloir les améliorer ou les changer.

      Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 21:48

      @ Vigie

      Merci de me donner un coup de main chaque fois que vous le pouvez. il est toujours cruel de constater que le « parler vrai » se porte de plus en plus mal, même sur Agoravox. M. Reboul vit effectivement avec de beaux idéaux clés en main pour un paradis imaginaire que même les fondateurs des « grandes » religions n’avaient pas osé promettre à leurs ouailles... La France fait effectivement beaucoup pour soulager la misère du monde, bien plus que ce que les chiffres prétendûment « officiels » manipulés par des ONG américaines à l’humanisme douteux le proclament.

      Bien à vous Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 7 septembre 2006 22:24

      @ Cambronne

      Merci pour ton message encourageant. Les chacals sont dans leur tannière. Profitons-en un peu pour parler entre gens de bonne compagnie et à l’esprit ouvert sur le monde. Balasko a été nulle et Thuram aussi. Pourtant je les aime bien tous les deux. Ce soir, j’ai encore vu Thuram sur la 2, j’ai l’impression qu’il regrette. Il paraissait gêné aux entournures par l’allure qu’avait pris son geste censé rester « anonyme ». Tu parles ! Nous ne sommes plus au temps de Montand et de Signoret. Le rideau de fer est tombé depuis longtemps. Nous parlons de ce qui se passe chez nous, pas à 3000 km quand on ne risque rien. A agiter sans cesse une cape rouge devant les yeux des Français pour leur donner mauvaise conscience, les nouveaux privilégiés de la République finiront par déchirer la société en deux. Et alors ils viendront pleurer comme quoi ils étaient les gentils et les autres les méchants. Comme tu le dis « on fait monter le racisme un peu tous les jours en croyant lutter contre ce même racisme. » On ne dira jamais assez le mal que font les télés dans ce jeu de massacre.

      Ce que tu dis à Reboul est vrai aussi. Un des textes qui m’a acommpagné depuis mon adolescence et auquel je pense souvent est le merveilleux poème de Beaudelaire : « L’étranger ». J’ai quitté mon pays d’enfance il y a longtemps, et depuis je me suis toujours considéré comme un étranger. Pour me sentir chez moi j’ai besoin d’un sentiment d’appropriation. Parfois, je le ressens. Parfois non. Je me souviens qu’à l’époque où je vivais à Paris, j’aimais traverser sur le coup des 2 heures ou 3 heures du matin les Guichets du Louvre ou la Place de la Concorde déserte et brillant de mille lumières, en criant seul au volant de ma voiture « tout ça c’est à moi ! » Dans le désert, il m’arrive de le crier aussi.

      Tu as raison en ce qui concerne Reboul, Il m’énerve parfois par son moralisme exacerbé par des discours de « spécialistes » qui ne connaissent rien au terrain et par des intrusions douteuses dans des domaines personnels où il n’a rien à faire qu’à prendre des coups, mais il cherche un débat de fond et j’aime bien discuter avec lui s’il ne déborde pas.

      Toi, j’aime bien te retrouver au fil des fils comme nousle faisons depuis pas mal de temps. Les marques de fidélité sont de plus en plus rare. Mais laisse donc Mitterrand tranquille. Tu vas m’obliger à écrire des tas de lignes sur tout ce que j’ai aimé en lui et ce n’est pas le moment. Je préfère penser à la tristesse qui avait envahi la Bastille un soir de janvier 1996, en écoutant sous la pluie avec les milliers d’anonymes le troisième mouvement de la Symphonie n° 3 de Henryk Gorecki. Il y avait beaucoup de jeunes. Beaucoup de jeunes issus de l’immigration. Beaucoup de couleurs de peau. Beaucoup de couleurs d’humanité. Beaucoup de couleurs de chagrin. Alors je m’étais dit que ce gars avait fait du bon boulot que les hommes se respectent un peu mieux. Rien qu’à voir le massacre accompli par ceux qui lui ont succédé, j’ai envie de tourner la page et de m’enfoncer loin, loin.

      Bien à toi, à Bulgroz aussi, au Marsu qui réapparaît judiceusement, à Vigie et à quelques autres qui aiment le parler vrai. A Ka bien sûr. mais elle doit avoir pas mal d’obligations en ce moment. Patrick Adam


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 8 septembre 2006 17:36

    PATRICK

    Encore bravo pour ce fil que tu as trés bien animé et qui grace à la discusssion avec le« professeur » s’est révélé trés interesssant . On ne peut et on ne doit pas demander à tout le monde de penser comme nous mais ne pas trouver des gens haineux et vipérins comme Douane et consort ça fait du bien . Tout a été à peu prés dit sur le sujet de l’immigration et il y a de quoi réfléchir .

    Salut donc , vieil ermite et à bientot .


  • vigie 8 septembre 2006 18:13

    @ patrik adam

    pan ! bravo pour cette droite verbale,c’est comme avec les salles gosses une petite féssée n’a jamais fait de mal a personne,sauf peut étre a l’amour propre.

    j’ai pensé a un petit cadeau,pour toi,verbal,j’espère que tu appréciera :

    " j’ai éprouvé bien des tracasseries

    j’ai rencontré bien des obstacles

    j’ai marché toujours droit mon chemin

    Toutes les fois que je croirai,vois tu,la vérité et la vertu pour moi,je laisserai les hommes prendre,a mon égard le parti qu’ils voudront".

    fabre d’olibet


  • Patrick Adam Patrick Adam 8 septembre 2006 18:50

    @ Vigie

    Merci pour ce texte. Il me plaît beaucoup.

    Ce fil m’a appris une autre chose concernant certains intervenants dont notre philosophe à la retraite Reboul. Ils donnent des leçons de morale à la terre entière et ils se comportent comme des malpolis. Ils posent des questions et quand vous prenez la peine de leur répondre avec précision et civilité, ils détournent la tête et partent sous d’autres cieux sans rien dire. Je crois bien que c’est l’attitude la plus abjecte que j’ai rencontrée sur Agoravox. Etonnant qu’elle soit le fait de gens qui clament le respect qu’on doit à autrui. Du vent... Du vent... Du vent...

    Encore merci pour le poème. Pouvez-vous m’en dire plus sur l’auteur. Patrick Adam


  • vigie 8 septembre 2006 21:26

    @ patrick adam

    Tiens,je te laisse un lien ou tu pourra avoir un apercu de sa vie.

    http://www.cabbale.org/Fabre-d-Olivet-Biographie-par.html

    Quand a celui a qui tu fais allusion, le problème dans un forum tout le monde veut avoir raison envers et contre tout, certain ne veulent pas faire l’effort d’ouverture d’esprit, et personne ne veut faire acte de contrition, se serait perdre la face, donc chaque un reste avec ses convictions, surtout si on est auréolé de titre de respectabilité, ses positions tranchés et ses certitudes me font rires, je ne le pense pas mauvais, mais plutôt...

    j’essai d’être tolérant, je n’y arrive pas toujours, mais que veut tu il parait qu’il faut tendre vers la perfection.

    La plus grande des révolutions c’est de s’améliorer soi même en espèrent que les autres suivront le même chemin. Georges Brassens

    Celui la ne me demande pas de t’en dire plus sur lui !


  • EricB 9 septembre 2006 14:16

    Moi, j’ai une solution : pourquoi le Maire de St-Saturnin d’Apt ne réquisitionnerait pas les jardins de la Villa de Bobolasko à St-Saturnin d’Apt pour y installer des tentes pour reloger tous ces malheureux dont le sort la touche au plus profond ? Il suffisait d’y penser.

    Et s’il y a pas assez de place dans les jardins, la maison doit bien avoir quelques chambres d’amis. Et le reste chez Thuram.


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 9 septembre 2006 15:07

    VIGIE

    Vous avez parfaitement raison concernant Monsieur Reboul .

    Comment trouvez vous ce que je lui ai écrit . Ceci me parait raisonnable et pondéré , même plutôt sympa pour lui . Il doit me juger indigne d’une réponse . Dommage , cela m’aurait rappelé mes diccussions avec mon prof de Philo qui comme tous ses collègues de l’époque était communiste . Il y avait des jours où ça volait haut ! C’était juste à la fin de la guerre d’Algérie et nous étions deux dans la classe à être pour l’Algérie française .

    Deux , mais trés actifs ... On nous appelait des activistes à l’époque .

    Salut et fraternité .


  • Patrick Adam Patrick Adam 9 septembre 2006 15:24

    @ Vigie et Cambronne

    Salut à vous deux. ? Tu vois Cambronne la politesse de notre prof de philo à la retraite... Tu n’es pas digne de son attention, voyons. Il a d’autres chats à fouetter M. l’important. Il a besoin d’étaler sa complaisance et sa suffisance ailleurs. Mais fais-moi confiance, je lui réserve un sort à la démentiel-indiciel. Il n’a pas fini de m’entendre quand j’en aurais l’occasion. Il m’avait déjà eu une fois de la même manière. Je ne vais pas me priver de titiller la bête qui patauge dans la lâcheté.

    Patrick Adam


  • Patrick Adam Patrick Adam 9 septembre 2006 15:36

    @ EricB

    Bien vu en ce qui concerne Reboul. Non seulement il découpe le monde en bons et méchants en se mettant toujours au-dessus du lot, mais c’est qu’il ne se prend pas pour une petite m... le monsieur de la philosophie à la retraite. Que nennie. Il prend son rôle très au sérieux. Il apparaît toujours au cours d’un fil tel un cavalier blanc pourchassant le dragon de l’immoralité. Il décroche un ou deux pétards bien mouillés, puis sans attendre la réponse vu qu’il sait que ces pétards feront pschittt... , il décampe comme un ectoplasme philosophique couvert par une burka grillagée (j’avais déjà eu l’occasion d’utiliser la comparaison qui lui va comme un gant). Il file le long des trottoirs de sa philosophie de caniveau. Eh ! oui... C’est ça monsieur Reboul... Il a la philosophie rampante. Et ne comptez qu’il s’abaisse un jour à vous répondre, il est déjà tellement bas...

    Patrick Adam


    • ZEN etienne celmar 9 septembre 2006 17:35

      @Patrick Adam

      Ce qui est excessif est insignifiant. Vos jugements vous jugent à travers vos caricatures et vos insultes indignes.


  • vigie 9 septembre 2006 15:51

    @ cambronne

    Je l’ai trouvé modéré comme semblent l’être vos propos quand il s’agit de jugement de valeur. Mais un débat doit pouvoir supporter la contradiction, le problème il me semble c’est que si on est auréolé de diplômes, et qu’on estime se situer hiérarchiquement au-dessus du lot, au-dessus de la mêlée comme disent les sportifs, on ne tolère pas beaucoup le débat contradictoire, surtout quand on avance des arguments qui semble t’il on sont mis à mal, faire un 360° demandes beaucoup de souplesse d’esprit, d’humilité, d’ouverture, et tout le monde n’en est pas capable, tout le monde veux briller, avoir raison, agora c’est une tribune. Mais bon laissons ca de coté à chacun son estime de soi, l’important, c’est de bien se connaître et d’essayer de faire avancer le débat a sa manière. Personnellement, je « tente »de rester cool et respectueux au prix des fois d’un effort freudien.

    ps:tu peux me tutoyer,je n’y verrai aucune insulte...


  • CAMBRONNE CAMBRONNE 9 septembre 2006 16:09

    VIGIE

    A priori je pratique le vouvoiement car cela me permet de rester cool en face d’un rat désagréable qui me parle mal . Bon maintenant je te tutoie et tu peux évidemment en faire autant .

    Notre prof Reboul est comme tous les profs . J’ai un frêre prof de fac et ce que je peux dire , moi le ruffiant , le reitre ,le soudard , s’apparente à la merde bien que j’ai fait quelques études supérieures . Passons !

    Un jour il me parlait d’un bouquin et machinalement m’a dit : " Tu ne lis pas toi ? Gasp ! Tu vois je ne l’ai toujours pas digéré ! Hé si je l’avais lu son bouquin !

    C’est symptomatique . Je trouve que notre ami Patrick , autodidacte a une sacrée culture et surtout un bon sens qui fait tellement défaut de nos jours .

    Salut et fraternité .


  • vigie 9 septembre 2006 16:33

    @ cambronne

    Ne confondons pas l’intelligence, et la connaissance, mais c’est un vieux débat, en fac, quelques fois ils sont déconnectés des réalités, protégé qu’ils sont dans un cocon institutionnel, mais il ne faut pas être imbu de sa personne, ca n’apporte rien a notre enrichissement personnel, sauf a notre égo. Ces gens la (certains) ne supportent pas que des autodidactes leur tiennent la dragée haute. La meilleure réponse serait de lui rendre la pareille un peu plus tard sur un autre bouquin, c’est quand même un peu trop facile de démonter les individus un critère aussi simpliste. Patrick semble avoir une bonne culture douée d’un bon esprit d’a propos ce qui ne gâche rien, mais chut ! S’il nous lit, il risquerait d’avoir des problèmes de chevilles.


  • Patrick Adam Patrick Adam 9 septembre 2006 18:30

    @ Cambronne et Vigie

    Oh ! On se calme tous les deux. Pour les chevilles rien à craindre, je ne suis qu’un bricoleur du dimanche.... et de tous les autres jours de la semaine aussi car je ne peux pas rester sans rien faire. Quoiqu’il en soit je suis en bonne compagnie avec vous deux et ça fait rudement plaisir.

    Patrick Adam


    • Patrick Adam Patrick Adam 9 septembre 2006 18:38

      @ etienne celmar ou tout autre planqué de pseudo en pseudo

      Ce qui est insignifiant est et demeure insignifiant.

      Je n’insulte que ceux qui se sont permis de m’en adresser les premiers. Mais peut-être n’avons-vous pas la même définition de l’insulte. C’est toujours amusant de voir les gens qui se veulent de bonne compagnie finir par montrer sans faussse honte qu’ils veulent couler tout le monde dans le même moule. Permettez que je préfère habiter le creuset de mon excessivité.

      Patrick Adam


    • ZEN etienne celmar 9 septembre 2006 20:34

      @Patrick adam

      Keep calm ! Vous en devenez incompréhensible...

      Je conseille le zen :très bon pour les nerfs...

      Pas de « planquage » ,c’est de la parano... une simple erreur de manip’ : Celmar, c’est mon pseudo d’auteur, Zen, de commentateur. C’est tout simple, tout le monde est au courant,même Marsu avait deviné.

      Bonne nuit quand même !


  • Youenn 9 septembre 2006 18:53

    salut Patrick

    merci de te faire l’interprètre de la majorité silencieuse et laborieuse.

    Il reste que nous sommes, quand même, face à un sacré problème.

    Des solutions existent, mais non conformes à l’air du temps, elles ne pourront pas être appliquées avant longtemps.

    Quant aux pipoles, révolutionnaires intermittents ou friqués et subventionnés reconvertis dans l’humanitaire avec le flouz des autres, leurs branlettes intellectuelles médiatisées me laissent indifférent.

    Bref, on n’est pas sorti de la merde.Et avec tout ça le borgne et ses copains se frottent les mains, ils font des économie de pub.

    amicalement


    • Youenn 9 septembre 2006 19:12

      oups ! pas de méprises, hein !

      quand je dis « Des solutions existent... »

      il s’agit de solutions à l’échelle humaine, c’est à dire que si elles devaient m’être appliquées, je ne trouverais rien à y redire.

      Youenn


  • Patrick Adam Patrick Adam 9 septembre 2006 21:57

    @ zen

    Ben, à la tête j’avais moi aussi deviné, mais c’était ma façon à moi de signaler qu’au rythme où on va avec des pseudos flottants et de IP anonymes on ne sait plus avec qui on parle et j’ai horreur de ça. Je trouve sain et logique que chaqun de nous fasse l’effort de se faire connaitre (comme il l’entend mais de manière repérable) et qu’il s’adresse à un interlocuteur identifié. Le débat ne peut qu’y gagner.

    Bon à part ça, bonne nuit aussi. Mais le zen pour le vieux catalan que je suis c’est difficile à vendre. J’aime trop les voix rocailleuses qui roulent comme un ruisseau de montagne.

    Patrick Adam


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