samedi 6 juin 2020 - par la Singette

Ramon Pipin toujours « Alafu » pour son nouvel album qui dégomme !

Ramon Pipin aiguise de CD en CD son regard acerbe au sujet de notre époque épique. « Alafu » une fois encore remet en question tous les carcans musicaux, avec son humour féroce et finaud, à guincher sur un volcan des gerbes de joie de vivre qui vibrent. « Alafu » est recommandé par toutes les pharmacies sous l’étiquette : turlututu c’est bon pour la santé, avec la mention : à abuser sans modération.

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Ramon Pipin, tel un métronome dénote sans anicroche. Il nous revient tous les deux ans avec un nouvel album. Rien ne l’arrête. Pas plus celui du poisson que le poison d’un coronavirus qui se diffuse dans les bulles d’une mise en bière. Il nous enterrera toutes et tous en fanfare avec son petit air de dé Bonnaire que n’aurait pas renié la Sandrine. Cette fois, pas le choix, on chantera toutes et tous en chœur presque tous les morceaux de son nouvel album « Alafu ».

Tiens, c’est bizarre, aucune chanson ne porte le blaze du titre de sa présente galette, contrairement à ses précédentes œuvres. Autre remarque, c’est sans doute l’époque austère pépère qui veut ça, il nous a gratifiés de 11 morceaux seulement contre 13 pour le précédent. Et encore je suis optimiste, si je psalmodie les silences qui comptent double pour du feu, j’y reviendrai.

 

En revanche, à première vue, il nous en a mis plein les mirettes avec des visuels à tomber par terre, la cuillère à soupe dans le pot de confiture à la banane. En couverture, tout un univers graphique se bouscule au travers d’un bestiaire au top et des instruments de zizique zarbis. Ramon pour l’occasion a le regard hagard de celui qui, comme une auréole cloutée de différentes tailles autour lui, aurait poussé le vice d’Elvis. (Sans doute, faut-il y voir la régénérescence d’un symbole phallique digne de la crête punk affublée pour la célèbre statue de la Liberté importée depuis Paname, via les ateliers Métal Moumoute !). Avec un agencement de couleurs tirant sur le rouge bordeaux de son survêt et des étoiles dorées, lui complètent le tableau. Et ce n’est pas fini ! Enfin bref, j’ai craqué je vous l’avoue pour le livret qui accompagne le CD. Il vous offre pour chaque texte de chanson une illustration sous forme de photos montages et des collages dignes du père Prévert. Je pense aussi aux aminches de la bande à Dada, avec l’excellente Hannah Höch, Raoul Hausmann, ou John Heartfield, jusqu’à Max Ernst[1] et son pedigree surréaliste selon lequel : « On pourrait définir le collage, comme un composé alchimique de deux ou plusieurs éléments hétérogènes , résultant de leur rapprochement inattendu, dû soit à une volonté tendue- par amour de la clairvoyance – vers la confusion systématique, soit au hasard, ou à une volonté favorisant le hasard  ». Tous les visuels et y compris la pochette atteignent ce niveau de qualité chargée de dérision et de subversion qui tonnent comme Lala li de Lala sur des textes de Ramon. On les doit à Max Ruiz avec l’aide de Cécilia Ranval. Elle a sans doute un petit air de famille avec le génial concepteur à fleur de peau de cet album. A la réalisation, outre forcément Ramon, il y a encore Vince Turquoiz, « Maz » Pinaud et Etienne Clauzel à l’écoute fine musicale, qui ont droit eux aussi à leur portrait, mais en noir et blanc. Même si, qu’on se le dise dans les chemises où frisent des cœurs enchantés, les textes, musiques et arrangements sont issus de la baguette du chef d’orchestre Ramon Pipin en personne. De Paname jusque chez nos chers cousins wallons de Bruxelles ma belle, des mixages ont été opérés selon l’opération de saint Nibar. Alléluia ! Oh les filles, oh les filles, y’en a marre. Jetez vos soutifs à la gueule des barbares. (On dirait, mais ça reste entre nous, que j’ai légèrement digressé et dégraissé le Mammouth !). Sans aucun doute, le printemps, quelque peu en avance, germe en moi la levée à l’envie de mes tétons de bière. (Clin d’œil non feint à monsieur Frank Zappa !).

 

Revenons sans plus tarder à nos pépites de Pipin. Il paraitrait, qu’au conditionnel de variété, un CD se lit par le truchement d’un lecteur et pas seulement avec le regard. C’est ce que je me suis dit aussi…. Alors j’y viens, pardi !

Entrons dans les méandres de l’esprit de son créateur, qui a le regard rivé à son époque et le bon, même si Ramon se situe résolument à Paname. Je lui pardonnerai bien volontiers quelques incongruités avec la province, dont il ne goute guère les charmes, qu’il doit trouver trop minces.

 

Tout de go et pour soulever le voile de votre rêve éveillé lié au confinement, des riffs de guitare à réveiller un moribond à l’hosto vous défrisent les esgourdes. Bienvenue dans une rythmique rock en cloque. Et vous vous dites, mais oui c’est bien sûr, c’est le son qui annonce ses chroniques sur son face de bouc. Rasé de près. Lui, (en tout cas Ramon) «  Il promène le chien  ». Ce n’est pas vraiment un molosse si j’en crois son clip  : https://youtu.be/6lqJ_cCl_dk

 

On reconnait bien là chez lui son intérêt pour les choses de la vie sans feu Piccoli et la sublime Romy. Car, ce qui pourrait paraitre anodin dans l’action d’emmener toutou en ballade pour faire son pipi et son caca, révèle chez lui d’une autre courbure, d’une image intrinsèque qui contient une certaine illusion. Bergson féru de culture canidé l’avait très bien perçu. « Quand le chien accueille son maître par des aboiements joyeux et des caresses, il le reconnait sans aucun doute ; mais cette reconnaissance implique-t-elle l’évocation d’une image passée et le rapprochement de cette image avec la perception présente ? Ne consiste-t-elle pas plutôt dans la conscience que prend l’animal d’une certaine attitude spéciale adoptée par son corps, attitude que ses rapports familiers avec son maître lui ont composée peu à peu, et que la seule perception du maître provoque maintenant chez lui mécaniquement ? »[1]. J’espère que vous avez tout suivi ! A toutes ses interrogations existentielles épidermiques et à la pédale wah-wah du philosophe, Ramon a composé une chanson qui raconte tout ces ça en détails. Franchement, depuis que j’ai pigé cette transaction entre le maître et son chien, je ne perçois plus de la même façon la crotte du clébard de chasseur du côté de chez moi en Médoc. Je ne lui renvoie pas de la même manière la pierre en plein tarin, depuis l’écoute de cette chanson, qui éclaire désormais le petit intérieur de mon cerveau lent. Merci encore docteur Raymond !

 

Vous devez être au courant depuis le déconfinement si vous avez des bambins. Ah ah (je me mare). Avant, vous vous fichiez des profs de votre progéniture. Trop contents de vous débarrasser des petit.e.s et grand.e.s chiard.e.s comme une écharde au point sensible, durant toute une journée. A vous sustenter la boule au ventre de leur présence, juste au petit déjeuner et en soirée. Et puis patatras, tout vous dégringole sur la tronche. Deux mois en tête à tête avec vôtre ou vos mômes sans intermède facultatif, ce fut la bérézina. Et combien ont pigé le rôle salvateur des enseignants à venir à la rescousse de votre spleen ambiant ? ! Qu’à cela ne tienne, professeur Ramon enthousiaste dégaine plus vite que son ombre sa gratte. Il a répondu favorablement à une commande de l’Education Nationale, qui ne parvient plus à recruter des profs toutes les catégories confondues. Bique ose et pour cause, pas seulement de la ménopause ou des cervelas encrassés par les ronds de jambe à la hiérarchie qui en chie des pavés pour les faire craquer ! Puisque : « Trois sœurs, 2 frères, un mico-onde / Issus de ce village de la France profonde / Ont profité à fond de l’ascenseur social / Et remercient encore l’Education Nationale ». Bon, c’est vrai que la présence incongrue au sein de cette famille modèle d’un micro-onde, comme le cinquième larron de la farce, peut vous paraitre exagéré. Vous aurez la réponse à la fin de la chanson à ne pas rester de glace. J’adore la rythmique basse. De plus, on retrouve encore et toujours un quatuor à cordes qui m’émeut. Meuh meuh oh la vache ! C’est devenu la marque esthétique de fabrique de Ramon. Je me régale de ce mélange électrique éclectique des genres avec les cordes acoustiques qui ne sèchent pas au lavage et sont relevées par les chorus féminins parfaits, avec la belle Clarabelle entourée de ses baths copines. Sauf erreur de ma part, j’ai cru reconnaitre une allusion à la première dame de France dans le texte, mais je peux me tromper.

 

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(Copyright Eric Mistler)

« Les mecs en trottinette » s’en prennent plein la tête de sa part. Comme la race des super héros bobos des villes, Ramon connait toutes les recettes pour rendre exsangue ces êtres étranges et replets de supériorité affirmée. Même qu’on commence à en croiser par chez moi sur les pistes cyclables à la Pointe du Médoc. Une musique lancinante accompagne les roulements à bille sur l’asphalte, avec parfois des accents orientaux. Ramon affirme son franc parlé parigot, par une invective à la fin de la chanson, qui me cause et me manque aussi parfois.

 

Ah, et puis l’amour toujours, ce sempiternel thème qu’on recouvre depuis des lustres, il s’en accommode à sa façon de « La petite mort ». Sauf qu’à la première écoute, il y a un blême tout de même. Il l’a chante à la première personne et ça peut prêter à la confusion des genres. Car, sauf erreur de ma part, Ramon est un homme. A moins qu’il n’ait changé de sexe entre temps, comme dans la chanson de Boris Vian à la fin de « Bourrée de complexes » très en avance pour son époque. Il parle à la troisième personne du féminin : « Comme une chercheuse d’or / Seulement je suis têtue » / Je ne m’avoue pas vaincue ». Au lieu de la romance à l’eau de rose attendue, Ramon claironne et s’en tamponne de la nana flagada en amour physique, qui tire une chique d’enterrement à sa petite mort. Même si elle a tout essayé et pas que dans la dentelle d’une cornette de nonette de Paimpol. Les cuivres ont la part belle et même un sousaphone ! joué par Didier Havet. Je découvre cette ouverture musicale. C’est dire, comment rester aphone à une telle œuvre inventive et jamais restrictive ?

 

J’ai toujours eu l’impression que Ramon était un fervent lecteur de la littérature d’anticipation. On vient de fêter les auteurs du « Meilleur des mondes » et « 1984 » remis au goût du jour, dont on vérifie certaines de leurs théories du chaos. 

A croire que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ce cher Frantz Kafka aurait tout aussi bien pu être invité à la rescousse de la secousse sismique, que revêt « Le centre de gravité ». Il peut s’entendre, comme souvent avec Ramon, selon plusieurs interprétations à différents degrés aérés des neurones. Notez au passage du décollage, la guitare électrique dobro de Brice Delage qui rajoute au tapage dans l’espace-temps.

 

Et quand Ramon se met à rêver, on ne peut plus le tenir le zigue. D’autant plus que très souvent chez lui il y a un hic qui grippe la machine infernale. Au lieu de rêver d’une nana ou d’un mec pour aiguiser vos fantasmes comme vous et moi. (Même que pour Missdignuette la Singette ce serait plutôt Gogo le gorille). Lui préfère prendre de la hauteur et baiser le septième ciel de Paname, le Kong ! « Quand je rêve de toits / Et je frissonne dans mon pyjama / Mais toi tu ne rêves pas de moi  ». Encore une fois pour lui, plus dure sera la chute. A tel point d’ailleurs qu’il empoigne sa gratte acoustique. Son digne acolyte à l’esprit bien trempé comme lui, le sieur Boris Vian a aussi commis une chanson en pyjama la nuit : « Dans mon lit ». Sauf que lui… il annonçait la couleur de ses torpeurs chimériques : « Je franchis le mur du son / sans ressentir un frisson/ (…) Je suis le premier pilote à prendre la fusée / Qui va porter sur la lune la recette du bœuf braisé/…

 

Bon et si maintenant on se trémoussait tous ensemble avec Ramon, histoire d’atteindre des fulgurances démentes sur : « Je grouve ». A conjuguer à toutes les personnes du présent à titre indicatif : tu grouves, il ou elle grouve, nous grouvons, vous grouvez, ils ou elles grouvent… Admirez le travail du ciseleur de la langue française selon l’artiste en liesse. J’acquiesce en acquis de conscience et ma défiance fiche le camp. Tous ensemble : « Rejoindez-moi et communions /Ensemble il faut que nous grouvions / C’est mon credo ma religion / Entre nous comme un trait d’union ». Ca balance, même que les premières mesures m’ont hélé à quelques note près le tempo d’un célèbre morceau d’un tube[2]d’un Jackson blanchi à la chaux vive. Sous les doigts de son synthé Michael Pipin, (ça sonne plus vrai que nature, vous ne trouvez pas ?) nous fait vibrer et gare ta gueule Christophe Mahé.

 

Sans trêves et balivernes dignes de Jules Verne, nous parvenons au « Débat  » télévisé entre deux fieffés ennemis de toujours, un homme et une femme, chabadabada. Et v’là t’y pas, il ne peut s’en empêcher de tout tourner en dérision en jouant sur les mots et ses homophonies sans parcimonies. « Oh commencez le débat / Avec des hauts, des bas / Oh commencez le débat / Le peuple n’attend pas ».

Un Nougaro, lui se serait contenté d’un des bas dans « Les bas » en dessous de la ceinture. « Où sont passés les bas / Les bas, le B-A BA / Des jambes féminines / Où sont passés les bas / Les bas qui coulent de soi / Sur des chevilles fines ».

On file la métamorphose ! Avec Ramon il n’y a pas de nuances, il fonce dans le tas et pas de quartier Jacques, même au Québec ! Percevez les finesses au banjo de Pierre Sangra et donnez votre avis.

 

 
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(Copyright Max Ruiz)

 

Continuons de voyager par-delà l’Atlantique chez nos cousins cajuns. Avec un son qui convoque la francophonie à l’accordéon et quelques mesures des « Haricots sont pas salés » d’un Zachary Richard pété de tunes. On atteint presque le folk de nos aïeux pour « Le quatuor silencieux ». Aucun registre musical ne lui résiste, c’est dingue !

Merci en tout cas à lui pour ce valeureux quatuor qui joue de la science des silences. Il fallait oser. En radio, il se serait fait virer sans indemnité. Mais Ramon est totalement libre de sa création et se fiche bien de ses passages en radio ou autres médias qui ont tendance à l’oublier copieusement. Puisqu’il ne répond aucunement aux racolages poussifs en trémolos d’en avant la zizique (comme aurait dit Boris Vian) et je lui donne entièrement raison. Le résultat est probant. Ca ne ressemble à rien d’autre qu’à du Ramon Pipin. Un orfèvre musical, au tempo textuel en raccord parfait, avec son humour corrosif et ses humeurs explosives. Il allume toujours des mèches avec bonté et dextérité dans ses missives mises en musique, sans aucune vulgarité. Il est de la verve d’un Desproges et il peut en être fier. Il reste lui-même et authentique. Aucune marque mélodieuse, aucune mode ne l’affecte. C’est tellement rare à notre époque tourmentée où la copie conforme de ce qui existe déjà représente la marque de la fabrique commerciale, comme un carnaval mu pour des oreilles incultes, le sens critique musical en jachère.

 

A tel point d’ailleurs, qu’il ose dire haut et fort un « Ca m’a fait plaisir » pas vraiment correct politiquement même au troisième degré. Je retrouve sa verve style « Odeurs » d’une Astrid bouillante, oh merci ! Encore une sacrée composition d’un chorus de voix exquises matinées d’un quatuor à cordes en support d’un piano, quel travail et quelle virtuosité, bravo l’artiste et ses musicien.e.s !

 

Franchement, toujours à se renouveler et ne jamais se cantonner dans un genre qu’il connait pourtant comme le manche de ses guitarmes on the rock. Ramon est on ne plus inqualifiable musicalement et c’est tant mieux.

Ne change rien à ton œuvre. Continue sur tes voies sans complexes, l’humour toujours qui nous procure tant de plaisirs. A la revoyure j’espère bientôt malgré tout sur scène. Pour ton public chéri et lui interpréter avec tes aminches les musiciennes et les musiciens ton « Alafu  » touffu et si riche de mélodies, de voix et de textes, qui donnent tout son sens à ton œuvre majestueuse. Experte dans la lutte active et militante contre la connerie ambiante, qui nous éteint et étreint l’esprit et nos corps à devenir des machines à bouffer des pissenlits par la racine, couchés sur la paillasse de l’Institut Médico-légal et consommer de la merde par des esgourdes sourdes et bouchées au talent.

 Ramon persifle et signe à l’aube de la dernière plage musicale de sa galette un « Coprolithe pour les temps incertains ». Digne du « monde du silence » d’un certain comandant Couchetot tubé et palmé englouglouté, selon l’arriérée d’une partoche visant à toucher le néant de l’ensemble vide.

Sic sic alors, désormais, il faudra vous munir d’un dico art déco pour décortiquer le langage ramonesque. A bon entendeur salut. Je suis trop sympa. Pour vous enlever un mal de tête incurable, je vous livre la définition de coprolithe que vous attendez toutes et tous avec impatience. Il signifie au sens actuel du terme : concrétion calcaire dans les selles. Hu cheval, au galop ! Super, merci professeur Ramon, au moins de vous à moi, on aura appris un nouveau mot du registre de la tuyauterie liée au cacaboudin. Je vais pouvoir épater mes aminches, les animaux de la forêt qui en tiennent déjà une sacrée couche !

 

Bon, c’est pas tout, j’ai ma bataille de pommes de pin qui n’attend pas. Je vous dis tchao la compagnie et bonne écoute de Ramon Pipin toujours « Alafu » d’un bon raffut musical bien accompagné :

 

Textes, musiques et arrangements de Ramon Pipin
Produit par Ramon Pipin
Réalisation : Vince Turquoiz, Jean-Marc « Maz » Pinaud, Ramon Pipin


Orchestrations et direction musicale : Vince Turquoiz
Enregistré par Jean-Marc « Maz » Pinaud, & Etienne Clauzel at Midlive Studios.
Overdubs et backing vocals par Pierre-Yves Roupin at Studio 3.14, Paris.
Mixé par Jean-Marc « Maz » Pinaud et Etienne Clauzel at ICP Studios, Bruxelles, Belgium.
« Je promène le chien » mixé par Jean-Marc « Maz » Pinaud at Question de son, Paris, Assistant : Julien Creus
Mastering : Question de son par Mickael Rangeard
Supervision fabrication : Krystèle Moreau
Coordination production : The Five/Valérie Pinaud

Les guitares de Brice Delage ont été enregistrées par Jean-Marc « Maz » Pinaud au studio Brice Delage.
Certaines basses de Marc Périer ont été enregistrées dans sa maison, en l’absence de son épouse.

Art cover, photos et illustrations : Max Ruiz avec l’aide de Cécilia Ranval

« Coprolithe pour des temps incertains (Fragments) », composé par Yalmatos Ankoulis,
est interprété par le Quatuor Silencieux

 

* Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur « Alafu » dans avoir osé le demander, c’est ici :

https://ramonpipin.fr/?fbclid=IwAR36SF8KxbiuwvAwMS_8t0BXrTf_CPxRkP7HULIqajF7KdTbyr9aXsivx3Y

 

 

[1] In Bergson : Matière et mémoire »

[2] Rappelez-vous la définition intacte et toujours bien réelle du tube selon ce cher Boris Vian : « le tube est un morceau creux ».

 

[1] Max Ernst, « Au-delà de la peinture » in Cahiers d’Art n°6-7, Paris, 1936



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