mercredi 20 février 2019 - par Axel_Borg

Histoire géopolitique de la Coupe du Monde - Episode XVII - 2002, les favoris au tapis, Ronaldo au paradis

Première Coupe du Monde en Asie, 2002 est surtout la première édition suivant à la fois la double révolution de la Ligue des Champions au format XXL (1999) et de l'arrêt Bosman (1995). Entre blessures et méformes, une kyrielle de favoris disparaît prématurément : France, Argentine et Portugal au premier tour, Angleterre en quart de finale. Italiens et Espagnols victimes d'un arbitrage étrangement clément en faveur du pays co-organisateur (la Corée du Sud), seuls deux grandes nations du football mondial, pourtant outsiders et six mois plus tôt, restent en lice au stade du dernier carré : le Brésil d'un Ronaldo renaissant et l'Allemagne d'Oliver Kahn, véritable mur infranchissable. C'est pourtant le gardien du Bayern qui craquera en premier en finale, Ronaldo s'offrant un doublé et la couronne des lauriers du meilleur buteur de la Coupe du Monde avec 8 buts, soit le total le plus élevé depuis 1974 ! Avec son 3R (Rivaldo Ronaldinho Ronaldo), la Seleçao retrouve le toit du monde pour sa cinquième étoile, et creuse l'écart avec l'Italie et l'Allemagne, trois titres chacune ...

En 2002, le monde tremble encore des attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center à New York, et contre le Pentagone. George W. Bush a lancé la riposte en Afghanistan tandis que l’euro devient une monnaie concrète pour douze pays d’Europe au mois de janvier 2002. Et Lionel Jospin assume pleinement la responsabilité de [son] échec, et en tire les conclusions en [se] retirant de la vie politique. Il ne sera pas le dernier favori à mordre la poussière en 2002. Le football, lui, ne sait plus comment il s’appelle. Arrêt Bosman, Ligue des Champions XXL, favoris au tapis. La France, d’abord, certes orpheline de Pires et Zidane, dont la cuisse devient plus importante que celle de Jupiter. Pas de Bacchus à l’horizon, ou même de caviar, zéro but in fine pour les Bleus malgré Henry et Trezeguet en force de frappe. L’arrogance française aura perdu la troupe à Roger Lemerre, qui avait l’autorité d’un Père Noël des Galeries Lafayette et le charisme d’un vendeur de saucisses itinérant … Soirées au Sheraton de Pusan avec alcool et filles, les Bleus de 2002 ont été les précurseurs de la génération Knysna 2010. Mais chut, il ne faut pas dévoiler ce secret de polichinelle, on ne tire pas sur une ambulance, il ne faut pas dévoiler la partie immergée de l’iceberg. Encore moins sur des champions du monde qui ont eu la Légion d’Honneur, serré la pince à Nelson Mandela et eu pour certains leur statue de cire au Musée Grévin. Zidane et consorts appartiennent à la caste des intouchables, sortes de rois du pétrole à qui tout le monde mange dans la main depuis 1998 : sponsors, Fédération, public, médias, politiques ... S’il y eut des matches médiocres avant l’Euro 2000 (1-0 contre Andorre sur penalty de Frank Leboeuf au stade olympique de Barcelone, sur la colline de Montjuich), les tauliers du vestiaire qu’étaient Didier Deschamps et Laurent Blanc avaient su mobiliser les troupes pour conquérir le trophée Henri-Delaunay à Rotterdam face à la redoutable Italie. Après un nouveau triomphe en 2001 à la Coupe des Confédérations et de nouvelles agapes, le capitaine Marcel Desailly ne saura pas suivre le fil d’Ariane de son ami Deschamps, jeune retraité. Les erreurs de la FFF, avec des déplacements éreintants au Chili puis en Australie, achèveront de faire de cette saison 2001-2002 une gigantesque partie de trapèze volant sans filet ... Le dernier match en France avant le départ pour l’Asie se solde par une défaite au Stade de France contre la Belgique (1-2). En conférence de presse, le capitaine Marcel Desailly reconnaît être incapable de citer le nom d'un Diable rouge et soupire que ce match amical n'est pas très important. Même la communication du Stade de France a préféré le Manneken-Pis à Marc Wilmots pour symboliser l'équipe du plat pays sur l'affiche officielle du match, où figurent en revanche pas moins de six joueurs français, stylisés façon Star Wars. Le capitaine des Bleus a la tête en Asie et on le comprend. Depuis des mois, tout le pays baigne dans une douce euphorie quand on lui parle de football : en mars de cette même année, un sondage a indiqué que 74% des sondés n'imaginaient pas autre chose qu'un succès en Corée. Et Adidas a commencé sa campagne sur le thème de la deuxième étoile, comme si les sept matchs attendant les Bleus au Mondial n'étaient qu'une formalité, avec un spot réalisé par Stéphane Meunier, l'homme derrière Les Yeux dans les Bleus, où les joueurs récitent un poème de Rudyard Kipling. Starisés façon Beatles ou Harlem Globe Trotters, les Français vont se planter de façon royale, loin de la piste aux étoiles tant espérée par Adidas, la 3F et tout le peuple hexagonal … Car pour devenir de vraies légendes, il manque juste aux Bleus leur étoile sur Hollywood Boulevard. Pas de chance, elle a été prise par Adidas pour une campagne pleine d’arrogance : deux étoiles sur le maillot au-dessus du coq. Le pauvre gallinacé va finir fracassé par cette étoile bien lourde à porter, et qui attendra l’été 2018 : seize années de retard, mais au bénéfice de Nike ... Les marabouts sénégalais sonnent le tocsin, l’iceberg danois renvoie le Titanic français de Séoul à Roissy Charles-de-Gaulle. On est dans l’avion devient le tube de l’été 2002. La France n’est pas le seul favori à avoir égaré ses bottes de sept lieues. L’effet domino sera terrible. Argentine et Portugal ne passent pas le premier tour de cette Coupe du Monde asiatique, mais il reste un Français en lice, l’inénarrable Thierry Roland à la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine : Il n'y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu'un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d'autant qu'ils mesurent tous 1,70 m, qu'ils sont tous bruns, à part le gardien. Le célèbre commentateur s’était chauffé la voix lors du match amical Corée du Sud / France où Zidane se blessa pour le plus grand malheur de l’Hexagone suspendu à sa cuisse : Puisqu’il y a deux Lee sur le terrain, on peut faire une chambre. Le plus grand continent du monde accueille pour la première fois le grand évènement, après avoir eu les Jeux Olympiques d’été en 1964 à Tokyo et 1988 à Séoul, en attendant Pékin 2008. La FIFA fait les yeux de Chimène à la Corée du Sud. Le pays du matin calme peut doper le merchandising de cette édition où trop peu d’Européens ont fait le déplacement … L’Italie va faire les frais de ce concours Lépine de l’arbitrage télécommandé … En huitième de finale, Byron Moreno se surpasse. La Nazionale passe à la trappe, et finit aux oubliettes de ce Mondial en forme de Koh-Lanta. La Coupe du Monde restera donc une belle utopie pour l’immense Paolo Maldini … Quand l’arbitre originaire du Costa Rica est arrêté avec six kilos d’héroïne cachés dans son caleçon le 21 septembre 2010, la réaction au vitriol de Gianluigi Buffon fuse. Huit ans plus tard, la Botte n’a pas oublié cette terrible cicatrice et cette injustice : Six kilos de drogues ? En 2002, il ne les avait pas dans le slip mais dans le corps ! Au tour suivant, c’est l’Espagne qui servira de victime sur l’autel du marketing sud-coréen de Sepp Blatter. Personne ne connaissait vraiment la Corée du Sud avant le début du Mondial, même si Guus Hiddink avait fait du bon boulot en amont de la compétition. Le coach néerlandais appelait ses joueurs les "jeunes chiens". Mais qui pouvait réellement douter d’une victoire italienne, quand bien même le spectre de la défaite contre la Corée du Nord en 1966 flottait dans l’air ? Le simple fait de prononcer le mot Corée est un cauchemar en soi, a pourtant écrit La Repubblica avant le match. Comme une prémonition... La réaction en Italie a été évidemment proportionnelle à la déception et à l’écœurement suscité par ce huitième de finale si mal arbitré, pour ne pas dire manipulé. LADRI ("VOLEURS") a ainsi affiché le Corriere dello Sport sur sa Une du lendemain matin. L'Italie a été sortie d'une sale Coupe du Monde, où les arbitres et les juges de ligne sont utilisés comme des tueurs à gages, a écrit pour sa part le Corriere della Sera. En cause, la prestation discutable de l'arbitre, l’Equatorien Byron Moreno, souvent très loin des actions et qui a choisi d’expulser Totti pour simulation (deuxième carton jaune) alors que le penalty semblait évident. Presque dans la foulée, un but parfaitement valable de Damiano Tommasi a été refusé pour un hors-jeu imaginaire et les Italiens ont fini par mettre un genou à terre. Aucune autre équipe dans toute l'histoire de la Coupe du Monde n'a subi autant d'injustices, a estimé le Corriere della Sera. L’affaire a même pris des proportions extrêmes, à l’image du président de Pérouse, Luciano Gaucci, qui a déclaré que le buteur Ahn, attaquant du club italien, ne reviendrait pas en Série A. Je n'ai pas l'intention de payer un salaire à quelqu'un qui a ruiné le football italien, a-t-il lancé en déchirant le contrat de son ex-joueur. Toutes ces accusations et soupçons ne sont pourtant pas arrivés jusqu’en Corée du Sud, le pays étant trop occupé à célébrer l'une des plus grandes surprises de la Coupe du Monde. Sans oublier la préparation pour un quart de finale contre l'Espagne quatre jours plus tard. Un quart de finale qui n’échappera pas non plus aux polémiques autour de l’arbitrage. Deux buts valables refusés à la Roja (Ruben Baraja à la 50eme pour une poussée supposée, Fernando Morientes à la 92eme pour un ballon soit disant sorti du terrain), des hors-jeux signalés à tort tout au long de la rencontre et finalement une séance de tirs au but remportée 5-3 par la Corée du Sud. L'arbitre égyptien Gamal Al-Ghandour et ses deux assistants n’ont pas tardé à se retrouver dans le viseur des Espagnols. A l’image d’Ivan Helguera, le défenseur de la Roja : Tout le monde a vu deux buts parfaitement valables. Si l'Espagne n'a pas gagné ce match, c'est parce qu'on a décidé de ne pas la laisser gagner ! De nouvelles accusations que la Corée du Sud a ignorées, en particulier Guus Hiddink. L'équipe perdante doit se regarder dans le miroir, a estimé le coach néerlandais. Si une équipe expérimentée comme l’Espagne ne profite pas des erreurs que nous avons commises, elle ne devrait pas se réfugier derrière des circonstances extérieures. Le rêve de la Corée du Sud a finalement pris fin en demi-finale, Michael Ballack inscrivant le seul but du match en faveur de l’Allemagne. Mais pas les rumeurs d’arrangement. En 2015, la polémique connaît un nouveau rebondissement avec des révélations des justices américaine et suisse lors du scandale de corruption à la FIFA. Le Corriere dello Sport a même affirmé par la suite que Jack Warner, l’ancien vice-président de la FIFA, était impliqué dans l’arrangement de ces deux rencontres de la Corée du Sud face à l’Italie et l’Espagne. Le dirigeant trinidadien a-t-il lui-même choisi les arbitres et passé des consignes ? Ecœuré, l’ancien arbitre mexicain Edgardo Codesal (arbitre de la finale du Mondiale 1990 entre la RFA et l’Argentine), démissionne du Comité des Arbitres, expliquant que l’on avait fait pression pour que le juge de touche Michael Ragoonath (de nationalité trinidadienne, comme Jack Warner), soit désigné comme assistant de Gamal Al-Ghandour pour le quart de finale Espagne / Corée du Sud ... Sans même avoir de certitudes, le parcours sud-coréen en 2002 reste suspect à bien des égards ... Si la FIFA et Joseph Blatter voulaient continuer à imposer des droits de retransmission toujours plus élevés aux chaînes de télévision du monde entier, les stades devaient être pleins. Or en Corée du Sud, le football était bien moins populaire que le baseball et le basket. Si l’équipe sud-coréenne quittait le tournoi, les Coréens n’iraient plus au stade ... Balayant les insinuations de dopage, le sélectionneur coréen Guus Hiddink vante les mérites d’un travail acharné pour expliquer ce double miracle contre l’Italie et l’Espagne : Le dopage pour courir plus vite, je ne connais pas. Ce que je connais, en revanche, c’est le travail que nous avons effectué tous ensemble, matin et soir, depuis cinq mois. Les joueurs ont tissé des liens d’amitié forts et cet état d’esprit s’est vu. Le 14 juin jour de la qualification de la Corée du Sud pour les huitièmes de finale, a été baptisé par les fans le Hiddink Day, un an après une Coupe des Confédérations où la Corée du Sud avait été tournée en ridicule 5-0 par l’équipe de France avant de vaincre le Mexique et l’Australie. Arrivé en janvier 2001 seulement, le Batave sera nommé citoyen d’honneur à vie par ce pays qui n’a pas encore signé de paix formelle avec le voisin nord-coréen depuis la fin du conflit en 1953 dans la péninsule : Nous avons hautement apprécié son travail et ses exploits. Grâce à ses méthodes de gestion et à ses choix stratégiques, il a largement débordé le cadre du football pour toucher l’ensemble de la société et lui donner un nouvel élan, expliquera le Président de la République sud-coréenne. Après la victoire inaugurale contre la Pologne, le pays découvre le football, ce sport n°1 est le baseball. Le patron de la Korean Football Association, Chung Mong-joon, tentera même sa chance à l’élection présidentielle de décembre 2002. Il faudra une Allemagne moribonde pour venir à bout des Sud-Coréens de Guus Hiddink. Le Pays du Matin Calme sera ensuite battu par la Turquie d’Hakan Sukur pour la médaille de bronze. Le scénario des victoires allemandes, entre les huitièmes et la demie, est toujours le même : victoire 1-0 et un Oliver Kahn en forme de mur. Le gardien du Bayern a inventé un nouveau poste, le portier 2.0 tant il repousse tous les tirs. Il faudra un OVNI, en finale, du nom de Ronaldo, pour le voir enfin céder dans ce Mondial. Avant la finale face au Brésil, Franz Beckenbauer sort sa punch-line habituelle sur l’équipe nationale allemande : A l'exception de Kahn, il faudrait mettre tous les autres joueurs allemands dans un sac et taper dessus, on serait certain de toucher quelqu'un qui le mérite. A Yokohama le 30 juin, un phénix prend son envol. Après quatre années de galère, et des images terribles le 6 avril 2000 où il replonge en enfer en finale de la Coupe d’Italie (même les joueurs de la Lazio sont catastrophés de voir Il Fenomeno se blesser sur le même genou après cinq minutes de jeu), Ronaldo remonte sur son trône, celui du prodige qui avait massacré Valence et Compostelle à l’automne 1996 avec le Barça. Bien aidé par Rivaldo et Ronaldinho (qui a refait à David Seaman le coup du lob de Saragosse en 1995), le Ballon d’Or 1997 est le grand monsieur de cette Coupe du Monde 2002 où tant d’autres stars ont mordu la poussière, de Zidane à Totti en passant par Figo, Batistuta, Raul ou Beckham. Avec 8 buts en 7 matches, Ronaldo nous a fait Moïse séparant la mer Rouge en deux. Tel un shérif rentrant violemment dans un saloon en fracassant la porte, le Pantagruel de Rio de Janeiro est assoiffé de buts. Il en marquera 6 jusqu’en demi-finale. Tout le barillet y est passé dans une ambiance de western-spaghetti. A peine le temps de repasser l’harmonica d’Ennio Morricone et de recharger qu’Oliver Kahn prend deux autres pions en finale, passant sous les fourches caudines de ce diable de Ronaldo. 8 buts, du jamais vu depuis Gerd Müller en 1970. Ce joueur est décidément bel et bien le plus fort jamais vu sur un terrain depuis Diego Armando Maradona, dressant la guillotine sur tous ses rivaux, exception faite de la Perfide Albion : mais les autres chevilles ouvrières du 3R, en l’occurrence Rivaldo et Ronaldinho, se chargeront des Anglais, dont le capitaine David Beckham fait jaser avec sa coupe d’iroquois. Le Spice Boy déclenchera une émeute au Hard Rock Café de Kobe durant une journée de repos, et son aspect super bankable en Extrême-Orient sera le motif premier de son recrutement par le Real Madrid en 2003. Le Brésil, lui, remporte sa cinquième étoile, pour Nike, qui utilise l’image de la sélection auriverde dans des publicités faisant de la Seleçao les Harlem Globe Trotters du football. Adidas peut revendre son étoile périmée sur eBay, et aller faire soigner le coq blessé à l‘hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Gérard Saillant s’y connaît en grands blessés après Michael Schumacher et Ronaldo. Pour résumer, 2002, c’est la Coupe du Monde où les favoris désignés (France, Argentine) tombent comme des mouches et les favoris habituels (Brésil, Allemagne) partent incognito pour se transformer en outsiders, au grand dam des Diafoirus des pronostics. Au début du tournoi le 31 mai 2002, personne n’aurait en effet parié un kopeck sur Brésiliens et Allemands, tous deux qualifiés in extremis pour ce Mondial asiatique, mais les deux géants, qui s’affrontent pour la première fois en Coupe du Monde, se retrouvent en finale comme on retrouve bien souvent un colonel moustachu de retour des Indes fumant un cigare dans un fauteuil au début des romans d’Agatha Christie. Avec ce cinquième titre mondial, contre trois à l’Italie et à l’Allemagne, le Brésil peut toiser ses deux rivaux européens, le voilà avec deux longueurs d’avance alors qu’il était encore en mort clinique six mois plus tôt, avec un encéphalogramme aussi plat que la qualité de son jeu … Bref, le Mondial 2002 c’est un gloubi-boulga inextricable que personne n’a jamais su comprendre, un panier de crabes, le triangle des Bermudes du football, son Atlantide, sa zone 51, son monstre du Loch Ness ... Le seul truc qui est certain, c’est que les courses de cabri de Roberto Carlos ne se font pas à l’eau claire. Mais heureusement, à l’époque, un certain Lance Armstrong attirait à lui seul les chercheurs de scoop sur le dopage … Au final, avec ce cinquième titre mondial, le Brésil se hisse deux unités devant ses rivaux européens, Italie et Allemagne, toujours scotchés à trois trophées. Mais surtout, ayant gagné à Stockholm (1958), Santiago du Chili (1962), Mexico (1970), Los Angeles (1994) et enfin Yokohama (2002), le pays de Pelé et Ronaldo a bâti un empire sur lequel le soleil ne se couche presque jamais, comme au temps des empires coloniaux de Charles Quint ou de la reine Victoria …



1 réactions


  • Axel_Borg Axel_Borg 20 février 2019 16:42

    2002, le premier Mondial à la fois post Bosman et Champions League XXL 2.0, et le chant du cygne du Brésil grâce au 3R mais surtout au phénix Ronaldo.

    Mondial des surprises et des favoris au tapis, avec trop peu de stars au top : les Brésiliens, Oliver Kahn, Raul et ce fut à peu près tout ...


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