samedi 17 avril 2010 - par Venise

Week-end à Prague, la ville aux cent clochers

Au château de Prague, Kafka est encore parmi nous !

 
A Pâques, nous nous sommes offerts (nous : moi et ma soeur avec nos enfants de 9, 12 et 13 ans) un week-end à Prague, pour se changer les idées, et échapper au stress infini des 11 millions d’habitants en Ile de France (souvent, j’ai l’impression que ces onze millions sont presque tous au même endroit que moi : une impression d’étouffement à Paris). Ce fut une très bonne idée car la ville est magnifique, toutefois, cela ne fut pas de tout repos car, comme chacun sait, faire du tourisme peut se révéler très fatiguant, tout autant que d’habiter à Paris.

« Armés » de vieilles chaussures pratiques, nous avons sillonné Prague à pied et en métro (efficace, propre et économique). L’après midi de notre arrivée, nous nous sommes limités à nous promener sur le pont Charles. Le point de vue est magique, avec son fleuve la Vltava étonnamment large, les trente statues baroques des saints patrons de la ville ou du christ complètement noirci comme de l’ébène par les injures du temps, une vue idyllique sur le château, qui domine la ville en haut de sa colline.

Nous avons cherché ensuite un restaurant pour dîner et nous reposer de la fatigue du voyage. Nous avons choisi un restaurant plein de Tchèques, ce qui aurait potentiellement dû nous permettre de goûter la cuisine Tchèque telle que la mange les Tchèques, mais cela a été le plus mauvais repas que nous ayons fait depuis des années….Les spécialités Tchèques (goulasch & co) n’avaient aucun goût et étaient servies avec de méchantes tranches de pain peu cuit, le tout nageant dans une sauce insipide. On était visiblement mal tombé, d’ailleurs on ne connaissait pas les bons coins où aller, et demander conseil à quelqu’un était difficile car la plupart des Tchèques à qui nous nous étions adressés ne parlaient que le Tchèque, qui est du Turc ou du Tchèque, justement, pour nous.

Langue étonnante d’ailleurs, gutturale, avec fréquemment plus de 3-4 consonnes qui se suivent. Comment font-ils pour prononcer ces tas de consonnes en enfilade ? En tout cas, dans notre ignorance du Tchèque (problème commun à tous les Européens de l’Ouest d’ailleurs), on parlotait en anglais/français/italien, en montrant les photos où l’on souhaitait aller, et on nous répondait en Tchèque par gestes….Pas simple, mais on arrivait à se débrouiller.

Le lendemain, on s’est levé tôt pour aller visiter le fameux château de Prague (en tchèque : Pražský hrad) qui est le plus grand château médiéval au monde par sa superficie. C’est le château fort où les rois tchèques, les empereurs du Saint-Empire romain germanique, les présidents de la Tchécoslovaquie, puis de la République tchèque, siègent ou ont siégé. Les joyaux de la couronne de Bohême y sont conservés, dont la merveilleuse couronne de St. Venceslas datant de 1346, le Sceptre royal et le Globe impérial du XVI è siècle.

Le château est à l’intérieur de trois cours qu’il faut franchir progressivement : à l’entrée de la première on peut voir la relève de la garde version tchèque, dans la deuxième nous attendait la plus grande queue jamais faite de notre vie pour les billets aux différents musées/monuments historiques du château….Dieu merci, il ne faisait pas trop chaud, alors on avait pris notre mal en patience (il en faut beaucoup). Peu de caisses étaient ouvertes même si nous étions le samedi de Pâques, et ceux qui voulaient l’audioguide devaient encore faire la queue pour se les procurer, coincés au milieu de centaines de touristes malheureux….On a renoncé à l’audioguide, on avait déjà assez souffert comme ça…..Billets en main, on accéda finalement à la troisième et dernière cour du château, celle qui donne accès au Graal (vue la queue, cela serait justifié).

La splendide église de Saint Guy dresse fièrement ses tours gothiques vers le ciel, pendant qu’en bas, devant nous, des milliers de touristes faisaient la queue pour y entrer...Nooooooon !!!!! Encore une queue monstrueuse à faire ! Les gosses ont alors explosé (ils avaient déjà été étonnamment patients). On décida alors de ne faire la queue (inévitable et Kafkaienne) seulement là où elles étaient relativement menues…..On entra plutôt rapidement (au paramètre Tchèque) au cloître Saint-George (National Gallery), qui abrite une collection d’œuvres d’art de la fin du XVI ème siècle à la fin du XVIII ème siècle, essentiellement Tchèque, dont de belles œuvres de Vaclav Brozik (1851-1901). 
 
 

Requinqués, on est parti à l’attaque de la queue pour entrer à la basilique Saint-Georges datant de 920 a.c. fondée par Vratislaus I de Bohême, dotée d’une très belle façade baroque du XVII siècle encadrée de deux tours romanes. Cela allait assez vite et on accèda enfin à l’étonnant cercueil en bois peint de Premyslid Duke Vratislav dans la nef et à la tombe de Boleslaus II de Bohême, ainsi que la chapelle de Sainte Ludmilla, la première martyre chrétienne tchèque enterrée dans la basilique.

Arriva l’heure de déjeuner, aussi y-avait-il moins de queue à la cathédrale St. Guy : on décida alors d’ y faire l’énième queue car ça avait l’air d’avancer assez rapidement. Avec une patience infinie (autres 40 minutes) on arriva finalement dans le saint du saint et je dois dire que cela en valait la peine : le vitrail de Mucha, datant de 1931, est merveilleux (aussi bien dans son dessin que dans ses couleurs). Il raconte la légende de Cyrille-et-Méthode, les Apôtres des Slaves, les deux frères qui ont évangélisé les peuples slaves de l’Europe centrale.
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vitrail de Mucha à la Cathédrale St. Guy
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On alla ensuite admirer le tombeau en argent massif de St. Jean Népomucène (achevé en 1736 et qui a nécessité 2 tonnes d’argent le plus pur pour le réaliser) qui dépasse en beauté l’imagination la plus folle : c’est une pure merveille qui laisse bouche bée d’admiration. Ce n’était pas fini, on eut droit enfin au graal promis et mérité (après toutes ces queues absurdes) : la chapelle de Saint-Venceslas Ier de Bohême (Václav en tchèque, né aux alentours de 907, saint patron de la République tchèque) qui laisse pantois d’admiration : cette chapelle - contenant le tombeau du saint - a ses murs décorés de fresques médiévales ou la couleur rouge et dorée dominent, représentant la vie du saint sur la partie supérieure et incrustées de pierres semi-précieuses sur la partie inférieure à hauteur des yeux. C’est une digne héritière des splendeurs byzantines. C’est ahurissant de beauté. Nous fûmes finalement en paix avec nous-même pour avoir supporté toutes ces horripilantes queues.

On décida alors de redescendre du château vers la ville basse, en passant par la caractéristique Ruelle d’or, car on était épuisé : on n’a jamais fait autant de queues de notre vie (et pourtant on est habitué à Paris) et on en avait ras-le-bol : on voulait reprendre notre liberté de marcher tranquillement là ou nous en avions envie, au lieu de stagner impuissant sur quelques mètres carrés.

Certes, ce que nous avons vu était extraordinaire, mais nous avons aussi eu l’impression d’être protagonistes du roman homonyme de Kafka, par l’absurdité de ses incessantes et incontournables queues. Un jour, peut-être y retournerai-je, mais cela sera en hiver, sous la neige, où je crois sa magie à son plus haut niveau de séduction dans une ville beaucoup plus vide....
 


15 réactions


  • gracian 17 avril 2010 09:04

    Visiter Prague à Paques - la capitale d’Europe la plus touristique aprés Paris - à quoi pensez vous ... !

    C’est l’hiver qu’il faut y aller, il n’y aura pas de queue et tout sera moins cher. Au moins vous avez vu le palais et les cathédrales, mais il y a encore tant à voir. Entr’autre le centre et ses merveilles et sous le chateau Mala strana qui a un charme fou.

    Je suis étonné que vous ayez eu tant de difficultés pour le langue. Tous les moins de 40 ans parlaient anglais quand j’y suis allé. Quant à la prononciations des tas de consonnes, en disant : chhh, en général on vous comprend !

    Si vous y retournez ( et vous le ferez, forcement) je vous conseille les tramways. Pas cher et avec de splendides trajets. Pour la bouffe c’est moins drôle ; Le mieux est de choisir les brasseries (toutes les bières, elles, sont délicieuses) ou les restaurants à spécialités slovaques.


  • Venise Venise 17 avril 2010 10:15

    oui, c’est vrai, on a vraiment mal choisi le moment, Paques, pour y aller.....la prochaine fois on fera beaucoup mieux en y allant en Hiver, c’est promis ! Dans cet article je n’ai parle’ que du chateau mais en fait on a vu pas mal de choses en si peu de temps : la magnifique vieille place et l’église de Tyn (splendide), l’église St. Giacomo, l’horloge astronomique médieval, l’avenue Na Prikope, le fameux café Municipal, le Musée Mucha....malheureusement on n’a pas eu le temps de visiter le quartier Juif Josefov ni eu le temps de voir Ginger & Fred, mais ce sera pour la prochaine fois !


  • finael finael 17 avril 2010 16:28

    J’ai visité Prague ... il y a bientôt 40 ans. A l’époque et avec le régime qui y régnait, on n’avait pas à se plaindre du nombre de touristes (si l’on ne compte pas les troupes d’occupation).

    C’était déjà une ville éblouissante, magnifique. Le régime n’avait pas réussi à la défigurer. Outre les monuments et les musées, on ne compte pas les vieilles maisons, les rues pittoresques et une certaine ambiance XIXème siècle dans le coeur de la ville.

    L’une des choses qui m’a le plus étonné c’est le nombre de cafés. Je n’en n’avais jamais vu autant ailleurs qu’à Paris !


  • Spip Spip 17 avril 2010 16:50

    Prague, 1991...

    Quel souvenir ! on y a passé une semaine en location chez l’habitant (pas de contact, occupant parti en vacances) Les démarches pour cette location étaient assez folklo ! Renseignés, nous passons devant l’office du tourisme où des loueurs potentiels se tiennent sur le trottoir avec des albums photo des appartements. Je réunis ce qui me reste d’Allemand (langue obligatoire avec le Russe, « avant » ) pour entamer la conversation et je suis stoppé net en... Anglais ! Ils se sont mis très vite à la page. On paye en marks.

    A part ça, le sketch immuable plusieurs fois par jour, à ne pas manquer (dixit Le Routard) Le directeur de l’office qui sort dans la rue pour tenter de chasser cette concurrence sauvage (il ne loue quasiment plus rien) et rentre, impuissant, sous les quolibets. « Communiste ! »

    Le mur est tombé depuis moins de deux ans et déjà la ville est transformée. On repeint un peu partout, des boutiques et des restaurants à l’occidentale fleurissent, un Mac Do donnant sur la place Venceslas (beurk !) Le comble étant un magasin de jouets en bois avec un vigile armé devant ! Ces vigiles privés nous en croiserons souvent.

    On commence à voir de jeunes « managers » en costume Smalto avec leur Porsche. Je les avais pris pour des Allemands ou des Autrichiens, non, ce sont bien des Tchèques. Période de transition où les anciennes règles n’ont plus cours et où les nouvelles ne sont pas encore en place. Période de rêve pour les trafiquants de tout poil qui sont devenus aujourd’hui d’honorables commerçants. Mais aussi des gens joyeux, de la musique partout, bref on sent que ça « respire »

    Nous avons tout fait à pied, le nez perpétuellement en l’air, ne sachant plus où donner du regard tant c’était beau. Un souvenir inoubliable : vers 23 h, traverser le Château pour redescendre vers la ville (c’est quand même le siège du gouvernement, essayez avec l’Élysée..) Un autre : la chance de tomber, dans une taverne sur un Allemand ayant ses activités ici et parlant le Tchèque et le Français. Quatre locaux à la même table. « Vous savez, autour de cette table il y a plus de 50 ans de prison réunis... » Allez, un dernier : prendre le café dans la cour de la Villa Bertramka que Mozart occupait quand il résidait à Prague...

    Nous y retournerons (pas à Pâques, c’est une des villes les plus visitées d’Europe !) bien que des amis passés après nous aient constaté une hausse très importante des prix et un accueil parfois assez désagréable (quand on ne dépense pas assez)


  • stef stef 18 avril 2010 00:39

    Ah Prague, avec St Petersbourg, une des plus belles villes du monde.


    Dès que j’ai un peu de temps libre, je m’y envole pour une ou deux semaines.

    Mieux vaut y aller en hiver si vous souhaitez visiter les musées, etc.

    Un bon petit restaurant, pas cher et très propre : U Graffu (station I.P. Pavlova) mais cuisine tchèque dont vous ne semblez pas apprécier les knedlicky. Pas très loin, le Kulovy Blesk (dans Sokolska) : le restaurant est dans la cave (aussi en terrasse intérieure) et la décoration ravira les fous de vieux films.

    Dans Nerudova, en face du palais Kolovratsky, près du château, un petit salon de thé (Cajovna u zeleneho caje) où l’on vous sert en hiver un thé noir au rhum et au miel. Accompagné le d’un morceau de medovnik (si vous avez de la chance que je ne suis pas passé par là avant  smiley ) qui est un gâteau au miel.

    Allez faire un tour a Holesovice au marché asiatique (à voir au moins une fois) et si vous aimez le matériel militaire, cherchez le magasin qui va bien. Vous y trouverez des raretés. Le patron, un peu bourru au premier abord, est un brave type en réalité.

    Un endroit à ne pas manquer : Vysehrad, là où la légende historique démarre. Un magnifique cimetière !

    Une belle promenade dans le parc Kinskeho (à la saison adéquate, vous pouvez y faire provision de noix) et remonter vers Petrin en passant par l’église St Michel (une petite église en bois). N’hésitez pas à visiter « la grotte des fées » (désolé, je n’ai plus le nom exact en tête). Si c’est un jeune homme à la porte, n’hésitez pas à parler français avec lui, il le parle parfaitement, et en même temps vous lui ferait plaisir en le faisant pratiquer cette langue. 

    Avec des enfants, à la bonne saison, je vous conseille de faire un tour au Zoo (départ d’un bus à la gare de Zizkov). Impressionnant la section consacrée au chauves souris, surtout que quelques une sont en liberté dans le couloir smiley

    Quand vous êtes dans le centre ville touristique, passez par les petites cours, ça vous changera de la foule et vous découvrirez l’architecture de ces charmants endroits.

    En été, pendant Letny Letna, allez manger un (ou deux) bon croque au fromage et boire une soupe au lait le soir (parc Letna). C’est simple, mais c’est bon !

    Ne ratez pas fin août le festival de musiques et danses folkloriques (c’est gratuit et en plein air) dans Ovocny trh (par la même occasion, vu que vous êtes dans la rue, passez au n° 20 et admirez la poignée de porte).

    Bon, j’arrête là, sinon j’en ai pour des pages et des pages.

    Pour un bon goulash, direction Budapest dans Kossuth Lajos Utca : un restaurant (plus le non en tête) dont les murs sont couverts de petits papiers signés.

    « Langue étonnante d’ailleurs, gutturale, avec fréquemment plus de 3-4 consonnes qui se suivent. Comment font-ils pour prononcer ces tas de consonnes en enfilade ? »

    Essayez ça : Strč prst skrz krk ! smiley

  • Venise Venise 18 avril 2010 08:31

    Bravo Stef, vous me donnez envie d’y retourner ! En effet, je me demande bien comment faire pour prononcer une phrase pareille ! Ah ! le Tchèque ! C’est pas pour les amateurs....qu’est-ce que ça veut dire d’aileurs « Strč prst skrz krk ! » ? Je suis curieuse.

    Votre réponse me fait d’ailleurs penser que je dois encore faire un tour à St. Petersbourg et à Budaspest.....que de choses à voir dans ce beau monde....il y en a pour toute notre vie....

    Bon week-end !


    • stef stef 19 avril 2010 20:13

      Cela me fait plaisir de vous avoir donné l’envie d’y retourner.


      La réponse à votre question est : « ’passe ton doigt au travers de ton cou ». C’est une phrase qui ne veut pas dire grand chose, mais c’est celle qui fait peur aux étudiants de la langue tchèque. La prononciation est (sans être un excellent locuteur) : Stritch preust skreuz krek. Avec un peu de courage, on finit par apprendre « assez facilement » cette langue. Son gros problème n’est pas la prononciation, mais ses déclinaisons (eh oui, comme en latin) ! En la maîtrisant, vous pouvez aller sans problème en Slovaquie (la langue est quasi identique) et en Pologne (avec quelques belles différences mais la compréhension générale des textes est là). Vous la trouvez guturale ? Allez donc faire un tour sur You Tube et cherchez Promeny de Cechomor et les titres d’une Slovaque, Katarina Knechtova (ou du groupe Peha), surtout les titres Muoj boze, Vo svetle ziariacich hviezd, V tichu et Spomal’. Peut être lui trouverez vous quelques beautés quand même  smiley

      Et si vous y retournez pour une plus longue période, sortez de la ville, allez faire un tour en village. Peut-être aurez vous de la chance et y verrez une fête où les costumes traditionnels (Kroje) sont de sortie.

      St Petersbourg, des palais magnifiques, un immense musée : l’ermitage, ancienne résidence des Tsars, et demeure de nombreux chats. Une magnificence.

      Budapest n’a pas leur charme. Je ne la déconseille pas, mais je ne la conseille pas non plus. Heureusement que mes amis hongrois ne lisent pas AVox smiley. Prochain voyage en été, je suis invité pour un BBQ smiley

      C’est vrai, il y a tellement de choses à voir en ce monde. Mon trip, c’est l’Europe de l’est et la Scandinavie. Et mon amour, c’est Prague...

      Bonne semaine.

  • furio furio 18 avril 2010 11:01

    Ben faut vraiment être con pour aller physiquement à PRAGUE. Moi j’y étais hier !... mais devant mes écrans. J’ai eu aucun problème de langue. La ville est superbe.
    L’intérêt de la ville réside surtout dans les fêtes possibles, le sexe pas cher et les pétards.
    Je me demande encore aujourd’hui ce que les gens vont faire dans les pays étrangers.
    Voyeurisme ? Le plaisir de rentrer au pays ? Quand on ne parle pas la langue ? Qu’attendre de tels séjours ? La vantardise de dire j’y suis allé ? le tableau de chasse du touriste ?

    Oui finael, le charme des pays de l’est..eh ! oui mais c’est aussi parceque ces pays ont connu le communisme. Car ! il y a pas loin à penser que si de grands groupes financiers avaient pu « investir » dans ces villes et donc raser des quartiers entiers pour y faire de l’immeuble de fer et de verre, nous n’aurions pas du tout le même charme.


    • brieli67 18 avril 2010 12:14

      It was

      http://www.pragerzeitung.cz/?c_id=14797

      pour la E55 il faut désormais aller à Sousse


    • stef stef 19 avril 2010 20:40

      Faut pas être plus con pour y aller physiquement, que de l’être en restant devant ses écrans.


      Mais pour comprendre, il faut avoir l’âme voyageuse. Déjà bien jeune, j’ai exploré tous les recoins possible de ma ville, puis d’min coin, puis encore plus loin. Et j’ai rencontré de nombreuses personnes : à Prague, un parisien qui a fait ses vacances en vélo, des milliers de Km. A Bucarest, un roumain adopté par une famille française, à la recherche de ses racines. Pendant un trajet entre Bucarest et Tirgu Mures (300 km en train : 10H de route) un jeune roumain qui faisait le voyage pour obtenir un boulot et qui m’a offert le café du matin.

      Des personnes aiment rester chez eux, le chien couché à leurs pieds, et d’autres aiment les voyages... Ni cons les uns, ni cons les autres, simplement différents !

  • Venise Venise 18 avril 2010 11:15

    c’est une solution économique que la votre, mon beau-père pense comme vous, comme ça, ça fait moins de monde qui voyage ! Continuez comme ça ! ça arrange ceux qui préférent se bouger...


    • furio furio 18 avril 2010 13:32

      Non mais je respecte vos choix ! Même je les admire. Mais content que le beau-père pense comme moi. Je suis pas sur non plus que ça arrange ceux qui aiment bouger figurez vous.
      car le nombre et c’est la loi du « sacro-saint Marché » fait baisser les prix !!

      La barrière de la langue est quand même quelque chose d’horrible.
      Le monde effectivement.
      Les risques liés au voyage (songez un volcan en Islande est capable de paralyser l’Europe !!) et les risques liés au séjour dans un pays où on n’entrave que quick !.
      La trouille des avions ! (ben oui l’Occident a fait tellement de saloperies dans le monde qu’on peut s’interroger).
      Et puis et là vous allez tomber d’accord avec moi. On se moque des asiatiques qui « visitent » l’Europe en un semaine !!! mais en un week-end ? Que peut on voir dans une ville. Peau de balle !
      J’ai pas encore réussi à voir la France et tous ses trésors !! Qu’irais-je faire dans ces pays !
      Allez Bons Voyages !
      Ps : ceci dit je suis « en amoureux » allé 2 fois à VENISE (ville paradisiaque)
      ..et doucement avec le beaup’





  • Corinne Sadaune 18 avril 2010 16:50

    Cet article me donne vraiment envie de découvrir Prague. Merci pour tous ces détails.


  • Venise Venise 18 avril 2010 18:29

    oui Furio, je vous donne bien raison sur l’impossiblite’ de visiter l’Europe en un week-end ! Mais j’aime penser qu’ils retourneront ensuite dans les endroits qui leurs ont plus plu, non ? On « debrouissaille » en un week-end puis on retourne en douceur une autre fois, cela pourrait etre une bonne solution non ? Pour ma part, on essaye dans la mesure du possible de partir toujours au moins une semaine, pour eviter de devoir y retourner parce qu’on en a trop peu profite’...Il y a villes comme Paris ou Venise qu’on n’a jamais fini d’appronfondir. Et moi aussi j’aimerai bien appronfondir la France : il y a tant à voir ! 


  • Venise Venise 20 avril 2010 09:25

    Bonjour Stef,

    oui, la plupart des langues slaves ont les déclinaisons hélas, comme le latin, le moindre mal etant l’allemand où il suffit d’avoir la capacité d’une bonne analyse grammaticale pour faire des phrases correctes.

    Pour moi, guttural n’est pas synonyme de moche : on dit generalement que l’allemand est guttural et c’est une très belle langue très musicale, le tchèque aussi a sa musicalité, rien d’etonnant d’ailleurs que les langues les plus musicales sont aussi celles qui ont produit le plus grand nombre de compositeurs : Janacek, Smetana, Dvorak pour ne citer que les plus celebres compositeurs tchèques....(je ne cite pas les compositeurs allemands car il sont trop nombreux et sont vraiment les rois de la musique classique).

    Je découvre les pays de l’Est, qui sont visiblement merveilleux, et je connais bien les pays scandinaves que j’adore moi aussi et ou l’on s’est toujours trouvé extrèmement bien, comme chez soi. D’ailleurs je me sens chez moi partout en Europe : l’Europe est notre maison commune à nous tous européens (Est et Ouest confondus), pleine de tresors culturels, et si on dit d’etre different, quand on va très loin au dela de l’Europe on se rend compte alors à quel point nous autres européens nous nous ressemblons tous et plus que des differences avons presque tout en commun....

    Je suis une européenne convaincue et émerveillée de ce que nos peuples ont su créé, nous avons un patrimoine inestimable....En Italie, on enseigne l’Histoire de l’Art à partir du collège (matière obligatoire pour tous, 2 heures par semaine) : je trouve que c’est vraiment une bonne chose car les Italiens ont tant de trésors qu’il est important qu’ils apprennent à apprécier leur propre patrimoine et ceux des autres pays. Je regrette que cela ne soit pas enseigne’ en France aussi : on ne manque de rien dans ce domaine non plus : il y aurait tant à enseigner aux jeunes !

    Bonne journée Stef, c’est un plaisir d’échanger nos points de vue !

     smiley


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