jeudi 8 février 2007 - par

2.0, la marque d’une rupture

Le nouvel Economiste

[...] « Tim O’Reilly, éditeur américain d’ouvrages essentiellement informatiques, a créé le terme en septembre 2004 alors qu’il cherchait un titre pour une conférence sur le thème de l’Internet, explique Jean-François Gervais. Web 2.0 est surtout une notion de rupture. » Une rupture avec les outils technologiques et les usages du Web. Les outils en question ? Non point des logiciels complexes à utiliser sur un ordinateur, mais des applications Web dites « navigateurs Internet », « Rich client » ou de technologie Ajax, qui regroupent un ensemble de services d’applications innovantes (XML, flux RSS ou JavaScript). Invisibles pour l’internaute lambda, elles sont surtout particulièrement faciles d’utilisation. L’outil, hier rébarbatif, s’efface derriére des appropriations multiples, aisées, qu’il encourage. Voilà pour le premier étage de la fusée. Les exemples ne manquent pas : sites de partage de vidéos - dont YouTube est devenu l’icône suite à son rachat par Google pour une somme record, sites de partage de photos - comme Flikr, sites et plateformes collaboratives telle l’encyclopédie en ligne Wikipédia, et enfin blogs et autres médias personnels où les internautes peuvent s’exprimer sans contraintes, comme Agoravox. [...]




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