franchamont franchamont 1er octobre 2011 02:05

Montagnais, voilà un article assez naïf de ton et de contenu. Car c’est bien joli ce mouvement et la critique du système financier : on sera tous d’accord avec vous, mais que proposez-vous ? Où allons-nous, que faisons-nous ? Où sont l’éducation politique et financière, où sont les propositions concrètes, quelles revendications, quel programme pour changer de paradigme ?

Vos liens auraient pu mentionner les nombreuses vidéos et articles qui exposent l’escroquerie multi-centenaire du système bancaire et les raisons de la crise actuelle. Vos liens auraient pu mentionner des sites d’économistes et d’experts ou politiciens visionnaires proposant des alternatives. Vos liens auraient pu mentionner Alex Jones, et ces fréquents invités, tels Max Keiser, Paul Craig Roberts, John Perkins, Webster Griffin Tarpley, Bob Chapman, pour ne citer que quelques noms du nouveau courant révolutionnaire dans le monde anglo-saxon, sans oublier bien sûr le candidat aux primaires pour la présidence , Ron Paul, lequel réclame depuis longtemps l’audit et la suppression ou la nationalisation de la Federal Reserve, ainsi qu’une saine remise à jour de la finance des Etats-Unis et la fin de toutes les guerres.

Mais que nenni, votre article fait fi de tout ce qui remue le plus, en ce moment et dans le fond, l’opinion américaine. Votre attitude est extrêmement suspecte. Essaieriez-vous de nous détourner de l’essentiel du problème en nous distrayant avec les aspects futiles de ces actions de rue ? Je ne les désapprouve pas d’ailleurs, mais encore faudrait-il qu’elles enseignent quelque chose et présentent des revendications précises. Ce mouvement, il me semble, tout comme votre article, est vide au regard des questions essentielles posées. Cela risque bien de l’amener aux mêmes échecs et déceptions que le « printemps arabe ».

Sans éducation du peuple, sans programme, sans visées claires, sans organisation, sans dirigeants dédiés à mener le combat dans une direction bien définie, ce mouvement, provoqué et manipulé probablement par avance par quelques agents du système afin de le désamorcer très tôt avant qu’il ne puisse spontanément surgir des masses, risque fort de retomber dans l’escarcelle des plus grands manipulateurs eux-mêmes, ceux qui contrôlent Wall Street.

Dans les pays arabes -puisque nous venons de faire le parallèle- la révolte mal organisée du printemps aboutit aujourd’hui à la plus grande déception. Qui seront les bénéficiaires de cette révolte avortée ? Eh bien ! les Frères Musulmans pardi, liés au MI6 et à la CIA, et quelques généraux sous la coupe de Washington ! Les égyptiens sont bien avancés n’est-ce-pas ?

Alors qui donc dans le monde de la finance tirera les marrons du feu d’une révolte sans direction ? C’est évident : ce seront les plus grands terroristes de Wall Street, comme ceux de la clique de George Soros. Cet individu est fort connu pour semer le chaos monétaire, pour développer les "transactions à haute fréquence« et pour »financer et émuler" ce style de pseudo-révolution à l’égyptienne à l’aide d’activistes formés à la magie fusionnelle de twitter et de facebook, dans ses instituts ou autres « think-tanks ».

Après un « printemps de la finance » récupéré par les George Soros, Noam Chomsky et autres Michael Moore, ces derniers s’accoquineront toujours pour nous imposer une société « socialiste » soit-disant régulée, voire même la fin du capitalisme. Nous n’y auront plus de liberté individuelle et collective et Wall Street reprendra de plus belle, en douce dans ses « dark pools », hors de la vue du plublic, les jeux de casino qui dévastent le monde. Autant en demander la recette au régime chinois.


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