bigglop bigglop 22 octobre 2011 13:29

Bonjour à tous,

Citoyens européens pris en otages par les agences de notation

http://fr.news.yahoo.com/agences-notation-seul-gusse-peut-d%C3%A9cider-vie-mort-134747304.html

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/09/04016-20110809ARTFIG00312-agences-de-notation-ces-hommes-qui-notent-les-etats.php

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/agences-de-notation-les-elements-du-proces_266609.html#xtor=RSS-115

Ce qui va déterminer notre avenir se déroule en ce moment :

Difficulté d’accord entre Merkel et Sarkozy de porter le FESF à 2000 mds d’euros avec un effet de levier. Le financement sera assuré par des achats sur le marché secondaire de dettes souveraines et sur le marché primaire d’obligations d’état. Rapidement, le FESF ne possédera que des créances pourries qui seront reprises par le MES et sa Banque. Il s’agit de la création d’une gigantesque pyramide de Ponzi, une bulle financière dépassant celle des « subprimes ».

Le Parlement Slovaque (sous la pression européenne, des marchés) après avoir rejeté le plan de soutien du FESF, va convoquer de nouvelles élections législatives pour in fine adopter ce plan. Bien sûr, sans consultation référendaire des citoyens, une leçon de démocratie.

Le gouvernement hongrois a autorisé le rachat de crédits souscrits en euros à des taux élevés dans le monnaie nationale, le Florint, provoquant des pertes financières sèches pour tous les organismes prêteurs.

La Pologne et Tchécoslovaquie retardent leur entrée (prévue en 2012) dans la zone Euro doutant de la capacité de l’Europe de surmonter la crise et de la gestion catastrophique de cette dernière, même s’ils ne respectent pas les critères de convergence.

Aucune mesure de régulation, de réglementation sérieuse des marchés financiers et des banques mondiales n’est proposée en Europe et les tentatives de réglementation des « dark pools » et du « shadow banking » sont très insuffisantes compte tenu du risque systémique d’illiquidité qu’ils présentent, surtout que nous ne connaissons pas le volume de ces engagements hors-bilan et off-shores des établissements financiers qui les mettraient en « faillite ». Les stress-tests effectués n’étaient qu’une manoeuvre de diversion, d’enfumage.

Standard & Poors dégrade la note de 24 banques italiennes.

Moody’s dégrade la note de l’Espagne de deux crans de AA2 à A1 perspective négative. 

Ce 20 octobre  :

S&P dégrade la note de la Slovénie de AA à AA- stable pour détérioraton de la situation budgétaire, mais aussi pour le refus de son parlement d’adopter le financement du FESF

Les Bourses re-dévissent : CAC40 -2,32%, DAX -2,49%, Footsie -1,21%, Milan
 3,78%, Madrid -2,73%

Le 13 octobre, Moody’s confirme la notation AAA de la France, malgré l’affaire DEXIA.

Mais le 18 octobre met sous surveillance le Triple A de la France et envoie un message aux marchés financiers spéculatifs pour attaquer, plus encore, l’Euro à travers la dette des états européens.
La conséquence sera de réduire à néant ou de rendre plus difficile la gestion de la dette, la recapitalisation des banques européennes, qui pourtant favorisent ces marchés spéculatifs car le FESF se finance sur le marché secondaire et sur le marché primaire des obligations d’état.

L’application de la règle d’or reviendrait à interdire à tous les états de financer des dépenses budgétaires au-delà d’une limite d’endettement en %. Lors du traité de Maastricht les 3% du PIB ne reposent sur aucune analyse économique, financière, mais sur une estimation « à la louche » :

"En juin 1981, alors qu’il était chargé de mission à la Direction du Budget du ministère des Finances, l’économiste Guy Abeille raconte[4] avoir été mandaté avec son chef de bureau de l’époque Roland de Villepin d’établir un critère économique utilisable par le Président Mitterrand dans ses discours. Faute de mieux, Abeille et Villepin proposent alors ce critère relativement simple basé sur un ratio déficit/PIB qui, du propre aveu d’Abeille, « ne mesure rien » et sur une norme (3%) qui « n’a pas d’autre fondement que celui des circonstances » (le déficit budgétaire de l’époque atteint déjà presque 2% du PIB)[5]." (5).

Par conséquent, il serait impossible, en cas de modifications des situations économiques et financières de réviser un budget, déjà voté, à la hausse au-delà des 3%, sauf dérogation dont je n’ai pas connaissance (peut-être sur autorisation de la BCE ou d’une instance supranationale européenne à venir comme le MES)

Mon analyse de cette information (il n’y a pas de fumée sans feu) : l’objectif est de mettre la pression sur les candidats, mais surtout de favoriser la mise en place du MESF (Mécanisme Européen de Stabilité Financière) et de sa Banque-MES en 2012, et sûrement avant les Présidentielles, après l’absorption du FESF par le MESF.
Il n’est pas innocent que M. Barosso ait appelé, il y a quelques jours, le 12 octobre, à la mise en place du MES en 2012 sans attendre 2013 :
"La feuille de route appelle :
 2. à finaliser les mesures concernant la zone euro – notamment rendre rapidement opérationnelles les décisions prises le 21 juillet 2011, optimiser l’efficacité du FESF, accélérer le lancement du Mécanisme européen de stabilité pour qu’il soit opérationnel à la mi-2012, et garantir la fourniture par la Banque centrale européenne d’une liquidité suffisante"

La mise en place du MES à la mi-2012 aboutira à l’abandon de la souveraineté des états européens pour un gouvernement supranational européen.

Description de la Banque-MES :
1°) Organisation Internationale, siège social au Luxembourg, d’une durée illimitée
2°) détient la personnalité et la capacité juridique et peut donc contractualiser, transiger en son nom
3°) les dirigeants, collaborateurs, la personne morale bénéficient d’une immunité juridique et d’un secret total sur tous leurs actes missions. Par conséquent, aucune institution européenne, état, association, ne peut l’attaquer en justice sur ses actes, décisions même s’ils sont avérés avoir porté préjudice.
4°) Montant de départ de garantie de 700 mds d’euros qui seront complétés par des apports complémentaires décidés et imposés par la Banque-MES suivant ses analyses.
Ceci signifie qu’elle pourra réquisitionner automatiquement les capitaux qu’elle estime nécessaires et par conséquent avoir la mainmise sur les budgets des états.

5°) les états européens seront contraints de garantir de manière irrévocable et inconditionnelle la dette créée par le MES et sa Banque

Le temps de la bran...tte intellectuelle est fini, il faut absolument agir maintenant car nous risquons fort d’aller voter pour des prunes

FESF et MES :
http://www.agoravox.fr/actualites/e...
http://www.agoravox.tv/actualites/e...
http://www.dailymotion.com/video/xl...

http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/10/fesf-ponzi.html

Dark pools et Shadow banking

http://leblogalupus.com/2009/10/16/il-est-temps-de-s%E2%80%99interesser-aux-%C2%AB-dark-pools-%C2%BB%E2%80%A6-noir-comme-leur-opacite/

http://trends.levif.be/economie/actualite/banque-et-finance/le-shadow-banking-pousse-les-banques-vers-l-abime/article-1195017695531.htm
http://www.pauljorion.com/blog/?p=11914



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