eric 22 octobre 2011 19:16

Il faut oser et vous le faites régulièrement. L’état des dépenses publiques au sens large se caractérise par la baisse continue des dépenses d’investissement, celles qui préparent l’avenir. par rapport à celle de fonctionnement.
Depuis 1981, date à laquelle la dette s’emballe, la gauche à fait embaucher de l’ordre de 2,5 millions de personnes rémunérées sur fond publics. Des fonctionnaires dans un premier temps, des associatifs qui n’apparaissent pas dans le budget en salaire mais en intervention via des subventions ( 1,6 ou 1,8 millions de fiches de paye) Depuis qu’elle n’est plus au pouvoir au niveau central, des embauches massives dans les collectivités territoriales ( Conseil généraux, + 40% de personnel sur la période récente.
Avec des salaires moyens de l’ordre de 2300 euro par tête, mais des charges de 40% et les frais de fonctionnement inhérent à chaque poste crée, on est déjà rien qu’en salaire à une centaine de milliards d’euro par an en plus sur trente ans, à peu prêt incompressibles puisque pour beaucoup d’entre eux avec un statut de fonctionnaire, ils sont inamovibles qu’on en ait besoin ou pas.

C’est le domaine d’activité ou le personnel employé à augmenté de la façon la plus forte, la plus continue et au bout du compte avec les meilleures augmentations de salaire, de retraite etc...( les fonctionnaires sont payé en moyenne 17% de plus que dans le privé)

On pourrait dire, pourquoi pas, si le service rendu était à la hauteur de la dépense consentie, mais le constat absolument unanime de toutes les gauches à commencer par les syndicats, est celui d’une dégradation continue de la qualité du service publique.

Donc on doit sortir de l’ordre de minimum 100 mais avec le fonctionnement et les crédits sans doute 200 milliards par an, en plus pour en arriver à regretter ce que l’on faisait pendant les trente glorieuses avec 2,5 millions d’agents en moins.

 Sans compter que l’on commence sans doute à payer les retraites non gagées par des cotisation de ces agents. La France est le pays d’Europe qui consacre la part la plus élévée de son PIB aux retraites de ses fonctionnaires.

Enfin, 3% avec une inflation à 2%, compte tenu du fait que si on emprunte à des nationaux, ils payent l’IR et la CSG sur le 1% qui reste, je peux vous dire que si je trouve un idiot qui me prête à ce taux, je m’endette demain.

Et chaque fois que l’on veut diminuer d’une unité, ou améliorer la productivité, c’est quasiment la menace de guerre civile ou le chantage au suicide ( voir la Poste par exemple).

Et toute la gauche de nous expliquer que ce sont les 600 millions d’euro du bouclier fiscal ou les 50 milliards ou 70 milliards sur je ne sais combien d’année de « cadeaux fiscaux » qui seraient à l’origine de la dette ?

S’endetter avec remboursement pour sauver notre système bancaire ou nos frères grecs est une chose,le faire pour financer des frais de fonctionnement en est une autre.

Sarkozy est le premier à oser s’attaquer au cœur de nos problèmes budgétaire depuis les années trente et la commission de la hache.

Rien que pour cela j’espère qu’il sera réélu.

Quand à ceux qui proposent de financer cela avec de l’inflation, c’est à dire de faire payer les pauvres ( pas de patrimoine indexés, pas de revenus indexés comme dans la fonction publique) au lieu de faire par des économies, ce sont sans doute les mêmes qui furent surpris de voir le peuple virer leur candidat en 2002.

Notre principal problème aujourd’hui, c’est qu’à lire les uns et les autres j’ai bien peur qu’ils soient sincères quand ils s’imaginent que notre dette à été crée par la droite. Cela rend encore plus inquiétante la perspective de leur retour éventuel aux affaires ; Ils ne disent pas n’importe quoi pour être élus.Ils y croient.... !


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