Mon voeu est que le pari des Etats-Unis de renverser un régime honni soit un pari perdu. Beaucoup ont la conviction que la société libyenne s’est structuré sous le régime de Kadhahi autour d’un fort sentiment national conforté par la réussite du projet économique et social de la Jamahirya, au point de pouvoir résister efficacement à la déstabilisation occidentale.
On lit et on entend dans nos médias qu’une page de l’histoire libyenne a été tournée mais, si l’on est attentif aux infos qui sortent du pays , les nouveaux dirigeants ne sont pas encore aux commandes loin s’en faut. Le fort mécontentement de la population à l’égard de ses « libérateurs » risque de donner un écho favorable aux appels à la résistance qui se multiplient depuis l’arrêt des frappes de l’Otan. Des évènements non souhaités par nos gribouilles néo-colonialistes peuvent encore se produire.