Robert GIL ROBERT GIL 3 novembre 2011 09:26

Les raisons sont simples : ouvrir grand les portes aux multinationales,
privatiser les propriétés publiques et endetter l’économie. A commencer par le secteur
pétrolier, dans lequel le FMI aidera le nouveau gouvernement à « rétablir la production
pour générer un revenu et re-stabiliser un système de paiements ». Les réserves pétrolières
libyennes -les plus grandes de l’Afrique, précieuses pour leur qualité élevée et leur bas
coût d’extraction- et celles du gaz naturel sont déjà au centre d’une âpre compétition entre
les « amis de la Libye ». Leurs multinationales obtiendront les licences d’exploitation à
des conditions beaucoup plus favorables que celles pratiquées jusqu’à maintenant, qui
laissaient jusqu’à 90% du brut extrait à la compagnie nationale libyenne. Et il n’est pas
exclu que celle-ci aussi ne finisse entre leurs mains, à travers une privatisation imposée
par le FMI.....
http://2ccr.unblog.fr/2011/09/16/main-basse-sur-la-libye-apres-lotan-le-fmi/


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