mac 3 novembre 2011 09:52

Le français à certainement des cartes à jouer à condition qu’en France, nos autorités y croient elles mêmes, ce qui est loin d’être évident.

Comment est-il possible qu’un président français ait pu choqué,lors d’une de ses visites, une partie des québécois, donnant l’impression à certains d’entre-eux qu’ils étaient sectaires.
Ne sait-il pas que résister au rouleau compresseur de l’anglais sur ce continent relève presque du miracle et que ça mérite un peu plus d’attention qu’un discours moralisateur à l’emporte-pièce ?

Je ne parle pas de tous ces pseudos intellectuels généralement libéraux et atlantistes qui viennent sur les plateaux de télé en employant un maximum d’anglicismes, fiers qu’ils sont de maîtriser, souvent assez mal, la langue de Shakespeare et l’étalant comme de la confiture.

Quant aux sommets de la francophonie, ils devraient avoir une tout autre ampleur.Seulement voilà, sauver le français passe bien après le sauvetage de la finance et des spéculateurs internationaux dans les lignes budgétaires.

Enfin si l’Afrique a un fort potentiel de développement, il semble que la France soit en nette perte de vitesse sur ce continent au profit de la Chine.

Bref ce n’est pas gagné surtout si la volonté de nos hommes politiques en la matière n’est pas plus affirmée que ce qu’elle l’est actuellement.


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