eratosthène 4 novembre 2011 12:44

Merci à l’auteur de remettre les choses en place. Vous avez souligné un point essentiel, la crédibilité de la monnaie. Le drachme aurait une crédibilité très faible, la nouvelle monnaie grecque se déprécierait très fortement, en conséquence la dettepublique et les matières premières libellées en euro exploseraient.

La Grèce risquerait de connaître une situation semblable à l’hyper-inflation dans les années 30.

Le référendum grecque était une manoeuvre de Papandréou qui voulait éviter des élections anticipées pour s’accrocher au pouvoir, rien d’autre.

L’euro n’est pas un signe de colonialisme, bien au contraire, c’est la résistance face aux USA et au BRIC. Ce n’est pas pour rien que les Américains et les Russes sont hostiles à l’euro, c’est parce que ça contrarie leur désir de suprématie.
La fin de l’euro permettrait aux banques américaines de racheter l’Europe (sauf l’Allemagne qui verrait le mark s’apprécier) pour une bouchée de pain.

La monnaie est une créance sur l’économie. Une dépréciation de la monnaie donnerait un pouvoir d’achat énorme aux agents extérieurs. Le franc par le passé n’a jamais eu une crédibilité forte donc il se déprécierait aussi car c’est l’Allemagne qui tire l’euro par le haut.
Sortir de l’euro est une anerie.

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