pilhaouer 22 novembre 2011 15:37

"La charia n’est pas la loi du Talion : œil pour œil et dent pour dent. Des pays musulmans comme l’Arabie saoudite, par exemple, s’en inspirent depuis longtemps sans que l’Europe ou les Etats-Unis ne s’en offusquent outre mesure« 

Que la charia donne des boutons »a priori« à beaucoup, c’est probable et lié à ce que l’on peut en connaître de négatif, mais quand je lis la phrase ci-dessus, je pouffe : Il est évident que les dictatures n’ont jamais gêné les impérialistes occidentaux : que les despotes féodaux d’Arabie Saoudite oppriment leurs pauvres et leurs esclaves laisse l’Occident indifférent, charia ou pas.
Évidemment, cela suppose de se conformer au rôle assigné et c’est ce que Khadafi avait compris un peu tard.

A part ça, vous avez compris que les libyens avaient été libérés, vous ? Bravo ! C’est bien ce que prétend BHL ! A mon humble avis, ils sont malheureusementl partis pour une longue guerre de clans et je souhaite me tromper.
 » l’Occident estime-t-il que le fait d’être intervenu militairement en Libye lui donnerait automatiquement un droit de regard sur le projet de société envisagé par les Libyens libérés ? « 

Même pas la peine de se poser cette question ! Vous croyez encore à la guerre humanitaire, vous ?

 »En homme politique avisé, seul Alain Juppé, le ministre français des affaires étrangères, a tenu un discours raisonnable. Ecoutons-le : « c’est au peuple libyen qu’il appartient de choisir son destin dans des élections libres« . »

La Cour d’Appel de Versailles qui le condamna gentiment écrivit dans ses attendus :
"Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés« 
.. et cela suffit à jeter le doute sur les propos de ce personnage ...

Je vous rappelle d’ailleurs que les élections libres peuvent avoir un résultat insatisfaisant et donc remis en question : ce fut le cas en Algérie, à Gaza, et en Europe lorsque certains peuples votèrent différemment de ce que préconisaient leurs »élites" en 2005.


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