docdory docdory 25 novembre 2011 13:43

Il faudrait rappeler à Ouest-France et à cette mère de famille la différence entre la discrimination ( dont elle se plaint ) et l’auto-discrimination.

La discrimination serait que l’école refuse un élève en raison de sa couleur de peau, ou du fait qu’il soit unijambiste, par exemple.
L’auto-discrimination, c’est quand quelqu’un est lui-même à l’origine du problème qui lui occasionne une apparence de discrimination.
Par exemple, un homme qui se teint les cheveux en bleu fluorescent et agrémente son visage de corps étrangers à type de piercings ne doit pas s’indigner ni s’étonner de se voir préférer pour un emploi un candidat d’apparence plus classique, et ne saurait porter plainte contre le directeur du personnel de l’entreprise qui ne veut pas l’embaucher.
De même, une femme revêtue d’un voile islamique n’est pas fondée à se plaindre du fait qu’elle ne trouve aucune embauche dans cette tenue moyen-âgeuse et disgracieuse, qu’aucun chef d’entreprise ne souhaite voir porter par son personnel féminin.
Cette mère de famille, en exigeant que l’école se soumette illégalement à des superstitions alimentaires religieuses, et en refusant de mettre son enfant à la cantine du fait de la prétention qu’elle a de lui imposer ses propres phobies alimentaires, se livre à une autodiscrimination. 
Si elle n’est pas contente des menus à la cantine, elle fonde une association avec les autres mères de famille musulmanes de sa commune pour créer, avec les fonds récoltés par cette association, une cantine privée dans laquelle ne sera pas servi de porc au menu.
Les cantines scolaires ne sont légalement tenus à fournir des menus spéciaux qu’aux enfants dont la maladie, dûment constatée et certifiée par la médecine, empêche une alimentation normale ( allergies alimentaires etc ... ). Dans ce cas précis, et seulement dans ce cas, l’absence de menus spéciaux serait une discrimination.

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