Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 17:12

@ ffi :

Vous n’avez pas tort : manipuler la planche à billets peut s’avérer une mauvaise solution. Certes, la loi de 1973 a privé le gouvernement français d’un levier important : emprunter aux banques et les rembourser (+ intérêts), comme c’est le cas depuis cette loi, appauvrit le budget de l’état. La droite, depuis 2202 et surtout Sarkozy depuis 2007, a encore aggravé le déficit et la dette souveraine de la France en baissant les impôts des plus fortunés.
Pour sortir de cette dramatique impasse, vous avancez quelques solutions (grand emprunt + droits de douane). Pourquoi pas ?
Mais cela suppose soit une sortie de l’Euroland soit convaincre les Allemands de modifier en profondeur les traités européens. Et ça, personnellement, je suis sceptique. Merkel, même si elle le voulait - mais elle ne le veut pas - ne peut aller contre son opinion publique ni contre l’avis du Bundestag.
J’ai bien peur que l’on se retrouve devant une impasse. Jorion et d’autres préconisent la méthode forte : claquer la porte de l’Euroland ; Généreux croit en la possibilité de convaincre les autres partenaires européens d’instaurer une véritable régulation du système.
Quoiqu’on fasse, le système ultra-libéral sortira gagnant : si une Europe de simple libre-échange se met en place (même avec des taxes douanières), les anglo-saxons pourront dire qu’ils ont gagné. Si, par miracle l’Allemagne se déclarait plus ouverte pour accepter les thèses de Généreux, il faudra malgré tout que les pays du sud de l’Europe passe sous les Fourches Caudines d’un organisme d’inspiration germanique.(MES amélioré ou autre = austérité) : le budget allemand n’est pas extensible.

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