skirlet 12 décembre 2011 22:02

Entièrement d’accord avec l’article.
La SACEM s’est déjà illustrée plusieurs fois de façon pas vraiment reluisante, comme avec cette école. À vrai dire, je n’arrive pas à intégrer que l’on puisse racketter les écoles et comment le législateur a pu pondre une loi dans ce sens... Si les chansons ne sont pas utilisées pour recevoir un paiement, pourquoi prendre une redevance ?..

Concernant le livre numérique, cette « exception française » s’avère être une façon de plumer exceptionnellement les Français. Boris Akounine sort dans son pays un livre en un seul tome qui s’appelle « Le chapelet de jade ». En France, le même livre sort en trois (!) tomes vendus à 20 euros (un peu plus) chacun... C’est très dilué, j’ai pu comparer la VO et la VF.
Il m’est arrivé de voir des livres vendus à 6 euros en version papier et en 12 - en version électronique... Et n’oublions pas cette infâme Hadopi qui bafoue la présomption d’innocence et met pratiquement tout le monde dans une situation d’insécurité juridique.

Et puis, une déformation de la notion « droit d’auteur » a subi des déformations. Maupassant sera toujours l’auteur des livres qu’il a écrits, domaine public ou pas. Par contre, les droits d’exploitation ont engendré, petit à petit, une très grosse couche d’intermédiaires qui ne produisent rien, mais qui reçoivent plus d’argent que les auteurs eux-mêmes. Et ce n’est pas fini : je vous recommande la lecture de l’article « La gestion façon Sacem des livres indisponibles s’invite à l’Assemblée » Comme on dit chez nous, après la lecture de cet article je n’ai pas de mots - que des expressions...


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