xantrius 15 décembre 2011 14:48

Nous n’avons pas le droit d’être superficiel dans notre analyse. Les contradictions entre capitaux des banques et d’industries sont en vérité que superficiel voir non-existantes. Le « Deutsche Bank » (et la plupart des autres) était de début supporter du mouvement national-socialiste en Allemagne. Ca n’empêchait pas les nazis de coller sur les juifs l’image d’usurier, de montrer les juifs comme bouc- émissaire.

Les capitaux bancaires et industrielles sont fusionnées depuis longue temps, il n’y a plus de distinction, voir les participations entre eux. Se limiter sur les dérives des agences de notation, des banksters, des politiciens pourris, du capitalisme sauvage, des amerlocs etc. est un piège qui conduit tout droit sur le terrain glissant d’un capitalisme raisonnable, avec les bons patrons etc. Ca fait partie du rideau de fumé pour récupérer un maximum dans les rangs des révoltées avant leur rupture conscient avec le capitalisme.

Il ne faut pas oublier que dans le nom « national-socialisme » il y a le terme « socialisme », comme interface de l’époque pour cette récupération. C’est plus facile de conduire un mouvement de révolte contre les "mauvaises capitalistes" qui vient presque toujours d’étranger, dans toutes façons d’extérieur. Et la, la porte pour un mouvement nationaliste est grand ouvert. Voir les voix qui demandent maintenant un gouvernement « d’union nationale » comme en Grèce, Italie etc. La mise en ordre de bataille des pays pour la guerre économique (et peut-être pour la guerre tout court).


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